Tshisekedi encourage la construction systématique des galeries techniques tout le long des nouvelles routes à construire 

Le Président de la République reste déterminé à doter le pays d’infrastructures modernes capables de soutenir son développement socio-économique.

Ainsi comme leur construction implique des investissements colossaux, il revient aux différentes parties prenantes d’adopter une attitude responsable et empreinte de rationalité, sans pour autant en occulter la qualité des ouvrages, particulièrement en cette période dominée par la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est du pays, et les implications qu’elle génère.

Face à cette réalité, l’une des façons de maitriser les dépenses en matière de construction d’infrastructures pourrait consister, par exemple, pour ce qui est des infrastructures routières, en la construction systématique de galeries techniques tout le long des nouvelles routes à construire ou en cours de construction.

Outre le fait qu’elles puissent servir à l’interconnexion des agglomérations ou des provinces, ces galeries attenantes aux routes peuvent abriter autant des fourreaux de câbles à fibre optique pour les télécommunications, des pipelines pour l’acheminement des hydrocarbures que des câbles de distribution d’électricité voire des tuyauteries pour la distribution d’eau.

C’est en adoptant des solutions comme celle-ci, que le coût d’implémentation du reste du réseau de Backbone national de la fibre optique, des pipelines et des réseaux urbains de distribution de l’électricité et de l’eau pourront considérablement baisser. Ces mêmes dispositifs devront s’appliquer pour le réseau ferroviaire. Les Ministres sectoriels concernés ont été instruits d’apprêter déjà les dossiers techniques de mise en œuvre de cette mesure pour toutes les infrastructures de transport en construction ou à construire.

Le Président de la République a insisté pour que cette mesure soit mise en application, sans tarder, et qu’elle concerne, notamment toutes les routes nationales, y compris les routes prévues dans le grand projet de connecter, entre eux, tous les chefs-lieux de provinces du pays durant ce deuxième quinquennat.




Pour le succès du prochain recensement général de la population : Le chef de l’Etat tient à la réalisation des travaux de la cartographie mutualisée

Depuis plus de quatre décennies, et en raison de l’absence de statistiques démographiques récentes, la République démocratique du Congo se retrouve dépourvue d’une base de données, solide et fiable, devant sous-tendre la planification de son développement socioéconomique et la définition d’une politique de population.

Face à cette situation, le Président de la République tient à la réalisation du deuxième recensement général de la population, de manière à permettre au Gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers d’intervenir plus efficacement dans les questions de développement humain.

En effet, à l’issue du Recensement de la population et de l’habitat, la Rdc sera en mesure de mettre en place des politiques socioéconomiques et démographiques nécessaires pour la conduite des affaires nationales à moyen et long termes visant une répartition équitable de la richesse, des services publics et des postes représentatifs dans tout le pays.

A cet effet, la Ministre d’Etat, Ministre du Plan, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, sous la coordination du Premier Ministre, ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réalisation, dès cette année, des travaux de la cartographie mutualisée, gage du succès de toutes les opérations de collecte des données socioéconomiques et démographiques en cours de préparation.

Il s’agit des opérations telles que le recensement général de la population et de l’habitat, du recensement général de l’agriculture, et l’identification de la population, entre autres.




Le Conseil Supérieur de la Magistrature appelé à décourager les arrestations intempestives

La situation carcérale des détenus et des condamnés demeure une des préoccupations majeures du Président de la République conformément à son engagement à œuvrer en faveur de la restauration d’un État de droit.

Tout en notant les efforts consentis à travers de nouvelles orientations conçues pour assurer une bonne gestion des fonds destinés à l’alimentation des détenus et des condamnés, le Président de la République a demandé au Gouvernement de redoubler d’efforts en accélérant la mise en œuvre de cet ambitieux programme qui constitue une réponse structurelle.

Dans le même sens, et afin de lutter contre la surpopulation carcérale alimentée par la présence d’un nombre plus élevé de détenus préventifs que de condamnés, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a été chargée de travailler activement, avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, dans le sens de décourager les pratiques des arrestations intempestives par les magistrats du Parquet, même pour des faits bénins, en plus du non-respect des délais dans l’instruction des dossiers par les Cours et Tribunaux, occasionnant des retards.

Le principe de la liberté, le droit à un environnement carcéral sain et sécurisé, ainsi que le droit d’être jugé dans un délai raisonnable sont des droits constitutionnellement garantis qui doivent être observés et s’imposer à tous.

Un rapport précis de la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur la mise en œuvre de ces orientations est attendu au prochain Conseil des Ministres afin que des décisions conséquentes soient prises.




Tshisekedi gagne des points et Kagame s’agite 

Depuis des années, le Rwanda a profité de la naïveté d’une partie de la communauté internationale pour vendre le génocide et s’attirer la sympathie et l’aide nécessaire à la formation de son armée. La ligne de défense adoptée par Félix Tshisekedi depuis son avènement à la tête de la Rdc a déconstruit les mensonges propagés sans honte par Kagame qui a fini par être agité.

«Avancées enregistrées sur le front diplomatique par rapport à la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo», c’est le thème central d’un Briefing Spécial organisé ce lundi 25 mars 2024 à 17h00 dans la salle de la Presse RTNC par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, avec comme invité le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala.

Dans son mot introductif, le Ministre Muyaya a rappelé les différentes péripéties connues depuis quelques mois.

« Monsieur le Vice-premier Ministre, nous savons combien vous avez été sollicité ces deux derniers mois. D’Addis-Abeba à Luanda en passant par Malabo, Lusaka et encore avant-hier nous avions eu la réunion consultative avec le président du Sud Soudan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

En réponse, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a succinctement détaillé toutes les discussions menées sur les fronts diplomatiques.

« Effectivement, nous avons commencé par des réunions statutaires de l’Union africaine avec les ambassadeurs, ceux qui représentent leurs pays. On a parlé de la Rdc et avions donné notre piste de solution face à cette crise dont est victime la RDC », a indiqué le Vice-Premier ministre Christophe Lutundula à la presse.

Le patron de la diplomatie congolaise a insisté sur les conditions posées par le Président Félix Tshisekedi avant de dialoguer avec le Rwanda pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire de l’Est.

Ces conditions, a ajouté le VPM des Affaires étrangères, commencent par le retrait des troupes du M23 par le Rwanda, ensuite, l’obtention de l’installation effective de l’autorité de l’Etat congolais dans les zones jadis occupées par le M23. C’est ainsi que la RDC pourra accepter de dialoguer avec le Rwanda et non pas le M23.

Christophe Lutundula a rappelé que le problème de la tragédie humanitaire était également sur la table des discussions. A ces jours, la RDC a enregistré environ 6 millions de déplacés, un chiffre record qui ne peut passer sous silence.

« Nous avons posé le problème de la nécessité étant donné que nous devons dialoguer, d’avoir et de constituer une garantie de bonne fin du dialogue et garantir aussi la mise en œuvre des recommandations pour des mesures à prendre. Nous avons pensé aussi aux mesures préventives du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-il indiqué.

Au sujet de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le communiqué final des travaux a été totalement en faveur de la RDC. Parmi les résolutions, le Conseil de sécurité de l’UA a décidé que le conseil Paix et Sécurité endosse la SAMIDRC (La mission de l’Afrique Australe en démocratique du Congo (comme la Monusco).

C’est le Conseil Paix et sécurité qui est l’organe de l’union africaine compétente pour connaître toutes les questions ayant trait à la politique, la sécurité et la paix en Afrique. Ainsi, ce Conseil a toutes les compétences de prendre des décisions et recommandations.

Aussi, ce Conseil a donné des instructions à l’Union africaine qui est l’exécutif, de mettre à la disposition de la SAMIDRC les instruments et les armes qui sont stockés à Douala au Cameroun.

En guise de conclusions, il a été décidé que la SADC réaffirme sa détermination et son engagement d’apporter à la RDC tout le soutien diplomatique et militaire ; Sur le plan diplomatique, la Rwanda n’a pas réussi à empêcher l’Union africaine d’endosser la SAMIDRC ; Le secrétariat exécutif de la SADC et la RDC doivent saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour obtenir son accompagnement.




Ituri : Les FARDC récupèrent 4 localités jadis occupées par les rebelles CODECO et Zaïre

Quatre localités jadis occupées par les groupes armés CODECO et Zaïre sont passées sous le contrôle des forces armées de la République Démocratique du Congo, depuis la journée du lundi 25 mars 2024.

D’après le porte-parole de l’armée dans cette région, il s’agit des localités de Kafe, Mbogi, Tatule, Nyamamba, situées sur le littoral du Lac Albert, dans la province de l’Ituri (Nord-est).

Le lieutenant Jules Ngongo précise que l’armée reprend le contrôle de ces localités après des opérations dénommées « Tolérance Zéro » lancées contre ces eux factions rivales des groupes armés, CODECO et Zaïre

«Les localités de Kafe, Mbogi, Tatule, Nyamamba et environs sont passées sous contrôle des forces loyalistes provocant ainsi la débandade totale des ces deux groupes armés qui semaient la terreur dans la région», a précisé le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri.

Cet officier militaire rassure que les opérations de ratissage se poursuivent pour sécuriser la région. Il a ainsi invité la population à collaborer avec l’armée et denoncer toutes les forces négatives qui sont dans la zone.

JL makoyi