Prison centrale de Makala: Une photographie réelle des détenus dressée

Le vice-ministre de la Justice, Thaddée Mambulau Mbemba, représentant la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, et le Premier président de la Cour de Cassation, Elie Ndomba Kabeya, ont tenu, lundi 25 mars 2024 à la Prison Centrale de Makala, une séance de travail avec les opérateurs judiciaires, toutes catégories confondues, sur la situation carcérale dans cette prison construite en 1957 pour 1.500 détenus. A ce jour, près de 15.000 personnes y sont hébergées.

La délégation était à la Prison Centrale de Makala pour dresser la photographie réelle des détenus. Cette séance de travail a été organisée à la Prison Centrale de Makala fait suite à la communication du Président de la République lors du dernier conseil des ministres qui a évoqué la situation carcérale des détenus et des condamnés demeure l’une de ses préoccupations majeures, conformément à son engagement à œuvrer en faveur de la restauration d’un État de droit en République Démocratique du Congo.

“Nous sommes venus faire le travail de toilettage de la population carcérale. Aujourd’hui, la population a augmenté de 100%. Il y a des raisons évidentes parce que la démographie de la ville de Kinshasa est en expansion, la criminalité est en augmentation. C’est normal qu’on trouve beaucoup de personnes en détention. Est-ce que tous ceux qui sont en détention sont là de manière régulière ? C’est pour cette raison que tous les chefs de juridiction d’offices, des greffiers sont présents pour vérifier au cas par cas et voir ceux qui sont là de manière irrégulière, comment les mettre en liberté et vérifier aussi ceux qui ont été condamnés peuvent aller purger leurs peines dans d’autres prisons comme à Luzumu, à Angenga et ailleurs, parce que cette prison est devenue…”, a déclaré le premier président de la Cour de Cassation.

Et d’ajouter : “Nous avons de grandes prisons comme le Centre de détention de Luzumu au Kongo Central et Angenga qui ne sont pas remplies. Pour quelqu’un qui a été déjà condamné à dix ans, au lieu qu’il passe dix ans à la Prison Centrale de Makala et il y en a qui sont en attente d’être jugés, si on l’amène à Angenga pour aller purger sa peine. Il peut même former sur place où il a la possibilité d’être resocialisé qu’ici à la Prison Centrale de Makala où il sera étouffé où il peut même tomber malade et laisser sa vie”.

Quid d’un prisonnier sans jugement après 21 ans

Pour le premier président de la Cour de Cassation, “la présence d’un prisonnier qui a totalisé 21 ans de détention sans jugement m’a alerté. Je suis venu pour voir ce prisonnier et parlé avec lui. S’il a ses conseils et que je vérifie et qu’il relève de quelle juridiction. Pourquoi il est là depuis 21 ans et pourquoi il n’a jamais sollicité qu’il soit jugé”.

A lui de poursuivre : “Parler c’est bien mais il faut vérifier. Nous nous sommes des juristes et nous ne parlons pas en l’air. Je veux savoir pourquoi il est là depuis 21 ans. Je suivrais le dossier pour voir où se trouve son dossier et la réponse sera donnée lorsqu’on aura tout vérifié”.

Toujours face à la presse, il est revenu sur les ONG dites des droits de l’homme qui pour lui, relayent tous les cas d’irrégularité et la pierre est jetée sur les magistrats.

“Tous ceux sont en détention ne sont pas là du fait des magistrats seulement. Ce que je sais est que la situation sur papier dans les registres des dossiers, vous avez dans les offices et juridictions n’est pas totalement conforme à la photographie de la situation réelle de la population carcérale.

C’est pour cela que j’ai demandé aux Parquets, tous les offices, tous les responsables de juridictions accompagnés des greffiers qui s’occupent du secteur pénal que nous puissions nous retrouver ici. C’est pour avoir la photographie réelle sur terrain. Quel détenu relève de quelle juridiction et de quel office ? Donc, chaque chef de juridiction et ses greffiers devraient voir, vérifier clairement quelles sont les personnes en détention qui relèvent de vous. Dès que vous relevez cette photographie sur terrain, vous retournez pour comparer avec ce que vous vous avez dans vos juridictions pour sortir un premier rapport”.

“Tous ceux qui n’ont pas de dossiers effectifs et qui sont en détention de manière hasardeuse, nous allons les libérer”, a conclu le Premier président de la Cour de cassation.

Bernetel Makambo




EPST: Le ministre Tony Mwaba évalue l’état d’avancement des préparatifs des épreuves certificatives

L’état d’avancement des préparatifs des épreuves certificatives a été au centre de la réunion convoquée et présidée par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ce mardi 26 mars 2024.

Au cours de cette reunion, le numéro 1 de lEPST a tenu à s’enquérir auprès de l’Inspecteur Général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique qui était entouré de tous ses collaborateurs, Inspecteurs Généraux adjoints chargés des Évaluations ( Examen d’Etat, TENASOSP et TENAFEF), en présence de la Commission technique, sur l’état d’avancement des préparatifs des épreuves certificatives, les difficultés rencontrées et les défis à relever.

Prenant la parole et complété par ses collaborateurs, l’Inspecteur Général de l’EPST, M. Jacques Odia Musungayi, a indiqué que les préparatifs vont bon train en dépit de quelques difficultés d’ordre matériel avec les fournisseurs qui trainent les pieds pour agir suite aux factures antérieures non honorées à ce jour par l’État congolais.

D’ores et déjà, les épreuves hors-session sont prévues déjà pour ce 06 mai prochain. Ce qui implique que les malles des ITM doivent déjà être envoyées en provinces au plus tard, le 28 avril 2024, a plaidé M. Jacques Odia Musungayi.

À ce propos, pour éviter les difficultés liées à l’achat, aux colisage, transport et distribution des malles des ITM dans les centres de passation des épreuves, le professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé une réflexion consistant à composer les épreuves, les envoyer pour leur impression dans les provinces éducationnelles qui, à leur tour, vont les évacuer dans les centres de passation des examens. Une réflexion qui a été saluée par toute l’assistance du fait de son efficacité de telle manière qu’elle permet de gagner en termes de temps et d’énergie. Cette pratique a été exercée dans le passé et suspendue pour raison de sécurité.

Le primat de l’EPST a invité la Commission ad hoc, s’examiner la question et lui faire rapport dans le plus bref délai.

Immédiatement après cette réunion, le patron de l’EPST s’est porté à l’imprimerie de l’EPST pour s’enquérir de l’évolution de composition, conservation, colisage… des épreuves certificatives.

Le Quotidien




Le Maroc salue l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza

La Mission permanente du Royaume du Maroc auprès de l’ONU à New York a souligné sur son compte X que le Maroc salue l’adoption, lundi, par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2728 qui exige un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza pendant le mois du Ramadan.

“Cette résolution constitue une étape cruciale pour mettre fin aux souffrances des civils palestiniens”, a indiqué la Mission marocaine.

Le Maroc, dont le Souverain Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste, Préside le Comité Al-Qods, salue également l’appel de la résolution à l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils dans l’ensemble de Gaza et au renforcement de leur protection, a ajouté la même source.

Le Maroc souligne aussi l’importance de la mise en œuvre immédiate et complète de la résolution par toutes les parties, afin de traiter la crise dans toutes ses dimensions et appelle à l’augmentation de l’aide humanitaire par la communauté internationale au profit du peuple palestinien, a précisé la Mission marocaine.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, lundi, une résolution dans laquelle il exige un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de Ramadan et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, tout en soulignant la nécessité urgente “d’élargir le flux” d’aide humanitaire.

MAP




Des députés américains appellent à la consolidation du partenariat entre leur pays et le Maroc

Cinq membres du Congrès américain ont été reçus, ce lundi 25 mars à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, dans le cadre d’une visite de travail au Maroc. À cette occasion, ils ont exprimé la volonté de leur pays de consolider le partenariat notamment sécuritaire avec le Maroc.

Conduite par August Pfluger, représentant républicain du 11ème district du Texas, la délégation s’est longuement entretenue avec Nasser Bourita sur le partenariat bilatéral ainsi que la situation dans la région, dont la cause nationale.

Auparavant les congressmen américains, dont quatre républicains et un démocrate, ont été reçus par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui était accompagné de la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, et du ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

L’ambassadeur des États-Unis au Maroc, Puneet Talwar, était également présent.

Au terme de la rencontre, August Pfluger a exprimé ses remerciements au Nasser Bourita et au Royaume du Maroc pour «le partenariat continu, en particulier dans le domaine de la sécurité». Et d’affirmer que «le Maroc, sous la direction du roi Mohammed VI, et les États-Unis travaillent ensemble pour soutenir une région plus stable et plus sûre. Nous sommes reconnaissants pour ce partenariat qui bénéficie à la sécurité nationale de nos deux pays».

L’élu du Texas s’est en outre dit ravi d’avoir évoqué avec le ministre des Affaires étrangères «des nombreuses façons par lesquelles nos pays travaillent ensemble pour contrer une gamme de menaces, allant des extrémistes violents aux États qui menacent nos modes de vie».

August Pfluger a conclu en soulignant qu’«en tant que plus ancien partenaire de traité des États-Unis, la relation historique entre nos pays reste incroyablement importante. Cela a été un plaisir de discuter de l’avenir de notre partenariat ici aujourd’hui.»

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassi

ne Mannan




Le Maroc s’apprête à mener des manœuvres navales au large du Sahara

La Marine royale marocaine effectuera des exercices navals pendant trois mois dans les eaux du Sahara marocain. La nouvelle n’a pas manqué de faire réagir chez les voisins ibériques.

Annoncées à partir du vendredi 29 mars et jusqu’au 28 juin, soit pendant trois mois, les manœuvres de la Marine royale devraient être réalisées au large des côtes du sud du pays, y compris dans les eaux territoriales du Sahara marocain.

L’information a été révélée par la presse espagnole, par El Confidential, qui a publié une annonce du ministère de l’agriculture marocain, adressée aux pêcheurs des zones concernées par les exercices.

Le document signé par la délégation de la pêche maritime de Laâyoune portant l’en-tête du ministère de l’Agriculture, annonce les exercices maritimes aux pêcheurs et professionnels opérant dans le secteur de la pêche maritime dans la région de Laâyoune.

L’annonce donne l’emplacement géographique couvert par les exercices de la Marine Royale ainsi que les dates, appelant les concernés à ne pas s’approcher de la zone et de prendre leurs précautions et dispositions.

Les exercices se tiendront du 29 mars au 28 juin de 7 h à 20 h, indique-t-on. Trois zones seront couvertes au niveau du littoral de 4 villes marocaines du sud, à savoir Agadir, Sidi Ifni, Laâyoune et Dakhla, et se tiendront sur 2 miles.

Le document adressé aux pêcheurs a été rendu public 2 jours avant la publication de l’avis de l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), Tamara Carpeta, sur le litige en cours entre la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne et le polisario qui a contesté l’accord commercial et de pêche de l’Union européenne et le Maroc.

Le parti de droite espagnol, le Parti populaire (PP) des îles Canaries, a aussitôt réagi à la nouvelle des exercices navals de la Marine royale marocaine qui se feront pourtant dans les eaux territoriales marocaines. Le PP des îles Canaries a demandé au gouvernement espagnol de fournir des explications sur ces exercices, indiquant être « préoccupé » par le silence de l’exécutif.




Industrie automobile : quand l’Afrique du Sud vante la réussite du Maroc

L’industrie automobile marocaine a franchi des étapes spectaculaires en 2023, signant une année qui restera sans doute gravée dans les annales économiques du Royaume.

Tant et si bien, qu’ironie du sort, cette réussite phénoménale a poussé Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, à ouvrir, si l’on peut dire, sa propre boîte de Pandore. Dans un élan de louanges qui a de quoi surprendre, surtout venant d’une figure politique d’un pays jusqu’ici peu enclin à tisser des liens étroits avec le Royaume, Pandor a vanté les mérites de l’industrie automobile marocaine lors d’un meeting avec la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

Ses commentaires, empreints d’une soudaine admiration, laissent entrevoir un désir de collaboration entre l’Afrique du Sud et le Maroc, espérant ainsi créer des synergies entre les deux nations. Toutefois, entre les mots et les actes, le chemin semble pavé d’intentions floues et d’ambitions, peut-être trop optimistes.

L’industrie automobile marocaine, avec une croissance de 30,5% et un chiffre d’affaires dépassant les 116 milliards de dirhams fin octobre 2023, s’impose désormais comme un modèle de réussite. Portée par des projets innovants comme ceux de « Neo Motors » et le prototype à hydrogène de NamX, elle s’affiche non seulement comme un pilier économique, mais aussi comme un vecteur d’innovation et d’excellence reconnu mondialement. « Made in Morocco » devient ainsi synonyme de qualité, démontrant que le Maroc n’est plus un simple acteur, mais un compétiteur de premier ordre dans la course à l’automobile propre et durable.

Ses entreprises, par leur ingéniosité et leur engagement, démontrent que le Maroc est non seulement un acteur, mais aussi un compétiteur sérieux sur l’échiquier automobile mondial, notamment dans le domaine des véhicules propres et des énergies renouvelables. Ces évolutions notables ne manquent pas d’avoir un impact socio-économique important.

En effet, l’essor de l’industrie automobile a considérablement contribué à la diversification de la base économique du pays, permettant de réduire la dépendance à des secteurs plus traditionnels comme l’agriculture et l’exploitation minière. Les conséquences positives de cette mutation sont multiples : développement régional, urbanisation accélérée autour des pôles industriels comme Tanger et Kénitra, création d’emplois, montée en compétence de la main-d’œuvre locale et amélioration des équilibres commerciaux du Maroc grâce à l’exportation.

Pourtant, l’espoir d’une collaboration fructueuse avec l’Afrique du Sud, bien qu’attrayant sur papier, se heurte à la réalité d’une relation bilatérale marquée par la méfiance et les intérêts divergents. L’enthousiasme affiché par Pandor contraste avec le tableau moins reluisant des interactions passées, où la défiance mutuelle et les malentendus prenaient souvent le pas sur les ambitions communes.

Dans ce contexte, l’annonce d’une possible entente entre le Maroc et l’Afrique du Sud ressemble davantage à un vœu pieux qu’à un plan d’action concret. Le chemin vers une collaboration véritable entre ces deux puissances africaines est semé d’embûches, entre une défiance historique et des alliances régionales fragiles. L’Algérie, fidèle à sa ligne de conduite, choisit, quant à elle, l’isolement plutôt que l’ouverture, contribuant ainsi à maintenir la tension régionale à un niveau élevé.

Dans cette saga aux allures de feuilleton diplomatique, où les déclarations d’intentions se heurtent à la réalité des faits, le Maroc poursuit sa route, seul, mais déterminé. Son industrie automobile, fleuron national, continue de briller sur la scène internationale, malgré les mirages de collaborations qui, jusqu’à présent, n’ont pas trouvé de terrain fertile pour s’épanouir. Entre rêve d’unité et réalité du terrain, le Royaume avance, porté par ses succès, dans un désert industriel où les oasis de coopération restent désespérément rares.

Un partenariat stratégique entre deux puissances africaines pourrait être le catalyseur d’une nouvelle ère de prospérité et d’innovation technologique, contribuant ainsi à une montée en gamme de l’industrie automobile sur le continent africain. Mais hélas, vu la haine que voue, le régime de l’Afrique du Sud au Royaume, cette option ne semble pas tenir la route.

Dans un élan d’optimisme qui friserait presque la naïveté, certains esprits éclairés ont imaginé un tableau idyllique où les deux géants africains, main dans la main, pourraient inaugurer une ère dorée de prospérité sans précédent dans l’arène complexe et compétitive de l’industrie automobile.

Pourtant, tel un château de cartes face au souffle implacable de la réalité, cette belle illusion semble vouée à s’effondrer avant même d’avoir pu se concrétiser. En effet, l’animosité tenace qui caractérise les relations du régime sud-africain à l’encontre du Royaume, transforme cette perspective en une chimère aussi insaisissable qu’une oasis au milieu du désert.

Les mésaventures diplomatiques ne s’arrêtent pas là. L’exemple récent et encore fumant des péripéties autour des BRICS nous rappelle que la confiance entre les deux nations et leurs dirigeants est aussi fragile que la paix dans une cour de récréation.

L’Algérie, à l’Est de l’Eden et complice de l’Afrique du Sud dans cette danse des opportunités manquées, semble, elle aussi, choisir l’isolement, préférant s’enfermer dans ses frontières – maritimes, terrestres et aériennes – plutôt que d’étendre la main pour une poignée qui aurait pu valoir son pesant d’or. Par cet acte, elle ne se prive pas seulement d’une alliance potentiellement lucrative, mais contribue avec zèle à la mise en pièces de l’économie régionale.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Forum de Boao pour l’Asie 2024 : solidarité autour des défis communs

Le Forum de Boao pour l’Asie (FBA) 2024 aura lieu du 26 au 29 mars dans la ville de Boao, à Hainan, la province méridionale de Chine. « L’Asie et le monde : défis communs, responsabilités partagées » est le thème autour duquel échangeront les dirigeants de l’Asie et d’autres parties de la planète. Les discussions vont être articulées sur des points majeurs comme l’« économie mondiale », l’« innovation technologique », le « développement social » et la « coopération internationale ». Un programme riche et variée se concentre sur les préoccupations communes et d’ordre mondial.

En considérant le thème de cette année, l’on voit bien que le FBA demeure attaché à son principe fondateur, à savoir fédérer les énergies positives pour le développement de l’Asie et du monde. Dans un monde où les intérêts sont de plus en plus imbriqués, il sied d’avoir une approche globale face aux défis communs qui demeurent le développement, la croissance économique, le changement climatique, la recherche de la paix dans un monde instable. C’est en coopérant de manière étroite et dans une compréhension mutuelle que les questions préoccupantes qui concernent tout le monde pourront avoir un début de solutions. Et le FBA entend, sous le leadership de la Chine, concrétiser cet idéal de rassemblement et de solidarité.

Il faut le souligner, l’Asie joue un rôle prépondérant dans la croissance mondiale. Selon les estimations de The Economist Intelligence Unit Limited, l’Asie devrait représenter 60 % de la croissance du PIB mondial en 2024, un taux supérieur à la moyenne d’avant la pandémie. En dépit des risques géopolitiques, cette partie du monde restera la principale région pour les opportunités de croissance dans l’économie mondiale. Quoi de plus normal pour le FBA de servir de laboratoire de réflexions et de cadre de mobilisation de toutes les initiatives à l’échelle de la planète qui participent à une meilleure intégration des économies.

En matière d’innovation technologique et scientifique, l’Asie se distingue également par un dynamisme constant avec en tête la Chine qui a fait de l’innovation un pilier central de sa modernisation. À l’heure où l’intelligence artificielle connaît une expansion sans commune mesure et bouleverse les modèles traditionnels de développement, il importe de féconder des idées novatrices pour son appropriation conséquente. En convoquant l’innovation technologique dans cette conférence annuelle, il est aussi question d’accroître les opportunités dans la diversification des chaînes de valeur mondiales, incontournables dans la transformation des économies.

Comment l’Asie et le monde pourraient-ils mieux appréhender et assumer leurs responsabilités face aux défis communs ? C’est en pensant comme un et en agissant ensemble que cela est possible. D’où la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération entre l’Asie et le monde. Bien sûr, il y a lieu de renforcer la participation effective de toutes les voix à la construction d’un monde de paix résolument tourné vers les objectifs d’un développement harmonieux. La solidarité de toutes les parties est donc indispensable pour non seulement renforcer les liens mais aussi pour dessiner les perspectives d’une coopération inclusive, multipolaire et soucieuse des intérêts communs.

Le Forum de Boao s’évertue au fil des ans dans cette dynamique de créer des passerelles d’une cohabitation fructueuse entre l’Asie et le reste du monde. Le rendez-vous de 2024 ouvrira à coup sûr de nouvelles pistes pour une meilleure intégration économique et une appropriation efficiente des innovations technologiques et scientifiques à l’échelle de la planète, surtout en faveur du Sud global où se concentre la majeure partie des pays en développement.

Mis en place dans les années 2000 et basé en Chine, le FBA est une organisation internationale lancée conjointement par 29 États membres. Chaque année est organisée sa conférence annuelle à Boao autour d’un thème central, dans l’île de Hainan où en plus des pays asiatiques, d’autres nations du monde et institutions internationales sont conviées pour discuter des problématiques de développement et d’intégration économique.

 

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

(Photo: VCG)




Dans une déclaration politique: L’UDS apporte son soutien inconditionnel au Cuba 

Il y a une dizaine de jours, quelques manifestations pacifiques, à première vue, s’étaient déroulées au Cuba. Elles avaient donné lieu à des divers commentaires. Certains médias occidentaux et impérialistes en ont profité pour dramatiser la situation.

Dans le cadre de la solidarité des forces anti-impérialistes mondiales, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, parti cher au Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, vient de publier une déclaration politique de soutien au Cuba. En voici le texte intégral.

 

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’insurge contre l’exploitation politicienne et pernicieuse des récentes manifestations normales dans une démocratie, qui ont eu lieu le soir du dimanche 17 Mars 2024 à Santiago de Cuba et dans deux autres villes cubaines à la suite de coupure d’électricité.

 

L’UDS est surprise de constater avec regret que ces manifestations ordinaires du reste prévues dans la Constitution cubaine ont été maladroitement exploitées par les États-Unis d’Amérique, pyromane des temps modernes, par le biais de certains politiciens américains et son ambassade à Cuba, ce nid des déstabilisateurs du régime socialiste cubain, qui a alimenté le terrorisme médiatique par ses fakes news.

 

Curieusement, des médias de la honte, à savoir France 24, RFI, BBC, CNN et autres TV5 Monde sans compter la presse écrite aux ordres, se sont jetés sur leur “proie imaginaire”, pour en faire des choux gras au mépris de la déontologie journalistique.

 

L’UDS rappelle que la cause de la situation difficile que traverse le Cuba socialiste depuis 1959 est due au blocus décrété par l’impérialisme américain à la suite du régime fantoche de Batista et à la nationalisation des compagnies américaines établies sur l’île cubaine. Ce blocus fait perdre annuellement 5 milliards de dollars américains à l’économie américaine.

 

L’Union des Démocrates Socialistes s’étonne que les États-Unis d’Amérique qui s’évertuent à donner des leçons au reste du monde, violent toutes les dispositions pertinentes de l’Organisation des Nations-Unies qui leur sont défavorables. Ainsi, les USA refusent d’appliquer toutes les résolutions de l’ONU relatives à la levée du blocus contre le Cuba votée par la majorité des pays membres de l’ONU, la dernière en date étant celle de novembre 2023 qui avait recueilli 187 voix favorables.

 

L’UDS fait remarquer que cet inhumain blocus insensé est à la base de nombreuses difficultés que rencontre le Cuba dans sa courageuse voie vers l’édification d’un État réellement socialiste.

 

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, saisit cette occasion pour lancer un appel fraternel à la solidarité du camp anti-impérialiste en vue d’apporter son soutien sans faille au Cuba et à son Peuple dont l’internationalisme n’a jamais souffert d’une quelconque contestation.

L’UDS renouvelle enfin son appui au Vaillant Peuple Cubain et aux autorités du Cuba socialiste pour leur bravoure et leur résistance héroïque aux incessantes attaques de l’impérialisme et de son meneur américain depuis plus de 60 ans.

Fait à Kinshasa, le 25 Mars 2024.

POUR L’UNION DES DÉMOCRATES SOCIALISTES,

LE PRÉSIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Il est à noter que l’UDS affirme, chaque jour, son ancrage dans la galaxie anti-impérialiste mondiale.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Formation du gouvernement : la seconde mission de l’Informateur bouclée

Qui commence bien, qui finit bien, dit-on. l’Informateur Augustin Kabuya vient de clôturer la deuxième partie de la mission qui lui a été confiée par le président de la République Félix Thsisekedi.

C’est avec la réception de la délégation du MLC et Alliés, ce mardi 26 mars 2024, conduite par le Vice-Premier Ministre, ministre de la défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, que l’Informateur a mis un terme aux consultations des partis et regroupements politiques de la majorité parlementaire qu’il avait amorcé depuis le 19 mars 2024.

 

Il y a lieu de souligner que tous les membres de la majorité parlementaire qui s’étaient signalés lors des premières consultations ont tous répondu également présents à la deuxième série d’échanges avec l’Informateur Augustin Kabuya, conformement au schéma lui tracé par le chef de l’État Félix Tshisekedi, dont le rapport lui sera incessamment déposé.

 

A en croire le bureau de l’Informateur, il faut retenir qui’un satisfecit général s’est dégagé de toutes les personnes ayant pris part à ces rencontres et ont promis de soutenir les efforts initiés par le Chef de l’État pour éradiquer les maux de tous genres auxquels fait face la République Démocratique du Congo.

La fin de cette seconde mission va certainement conduire à la nomination imminente du premier ministre qui va former le gouvernement dans un bref délai, pour ainsi répondre aux attentes de la population, selon la promesse faite par le président Tshisekedi lors de la campagne électorale de décembre dernier.

 

Il était question pour l’Informateur, de passer en revue le nombre de députés nationaux de chaque regroupement après les arrêts de la Cour constitutionnelle proclamant définitivement les élus nationaux. Ceci dans le but de certifier l’exactitude de la majorité présidentielle au parlement.

 

 

Mboshi




Contentieux électoraux : La Cour Constitutionnelle n’a pas communiqué officiellement sur les cas liés aux erreurs matérielles

Contrairement à ce qui se dit sur la toile, la Cour constitutionnelle n’a pas communiqué officiellement sur les audiences en rapport avec le traitement des requêtes relatives aux erreurs matérielles.

“Les parties viennent déposer les requêtes pour erreur matérielle. Ce qui est normal car chacun est libre de saisir la Cour constitutionnelle à sa guise. Mais jusque-là, il n’y a aucune communication officielle de la Cour sur l’audience ou l’éventualité de quoique ce soit”, signalent les services de la Cour constitutionnelle, contactés par ” le Quotidien rdc.cd”

Le cabinet du président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta, ne reconnait pas avoir communiqué là-dessus.

Rappelons qu’après près d’un mois de travail, la haute Cour avait rendu ses arrêts sur les résultats provisoires des élections législatives nationales le 12 mars 2024.

Sur les 1123 affaires enrôlées, 46 ont été déclarées recevables et fondées. Tandis que

525 requêtes ont été déclarées irrecevables, contre 400 déclarées recevables mais non fondées. 21 cas de désistement ont été dénombrés.

 

 

Mboshi