EPST Lomami 1 : Clôture de l’atelier sur l’utilisation des nouvelles approches pédagogiques dans le système éducatif 

Ouvert le mardi 26 mars 2024 par le ministre provincial de l’Education, M. Simon-Pierre Kambale, c’est ce vendredi 29 mars que les rideaux de cet atelier sont tombés.

Cet atelier avait comme population cible tous les enseignants des langues dont le français et l’anglais, les inspecteurs des mêmes disciplines, ainsi que les assistants et chefs de travaux de l’Institut supérieur pédagogique de Kabinda.

Au total 134 participants ont pris part à cet atelier pour être outillé sur des nouvelles approches pédagogiques dans le système éducatif. Plusieurs étapes ont caractérisées cette cérémonie dont la présentation de rapport synthèse de cette formation de 4 jours, le mot de remerciement des participants, le mot de remerciement des facilitateurs, le mot de l’inspecteur principal provincial de l’Epst lomami 1, le mot du directeur provincial de l’Epst lomami 1, la remise des brevets et en fin, le mot de clôture par le ministre provincial de l’Education de Lomami.

Prenant la parole tour à tour, le directeur provincial et l’inspecteur principal provincial de l’Epst Lomami 1, ont de prime abord remercié sincèrement les facilitateurs pour le travail abattu tout en les promettant la mise en application des connaissances acquises et, aux séminaristes de mettre en pratique toutes les méthodes et nouvelles stratégies apprises pour l’amélioration du système éducatif dans la province éducationnelle de l’Epst Lomami 1 basée à Kabinda.

Retenez que cette formation qui a duré 4 jours au lieu de 5 prévus, s’est déroulée dans la grande salle du lycée Twivuleneyi, une école conventionnée catholique de la congrégation des sœurs filles reine des apôtres.

C’est à la satisfaction de tous que cet atelier a été clôturé.

Benjamin Lubo




Le cardinal Ambongo représentera le pape pour des béatifications au Congo 

Ce 28 mars 2024, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a annoncé que le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), sera chargé de représenter le pape François pour des béatifications le 18 août prochain.

Le prélat congolais présidera la messe de béatification des quatre vénérables serviteurs de Dieu, morts pour leur foi il y a 60 ans. Parmi eux, trois missionnaires italiens de la société de Saint-François-Xavier, les P. Luigi Carrara et Giovanni Didonè, ainsi que le frère Vittorio Faccin. Le quatrième est le P. Albert Joubert, un prêtre diocésain originaire d’Uvira au Congo. Le 28 novembre 1964, les quatre hommes ont été assassinés par les rebelles des Simba, opposés au dictateur Mobutu. À cette époque, le pays vivait une période très troublée.

L’Église catholique était victime de pillages, de persécutions et d’exactions répétées. Alors que de nombreux missionnaires avaient décidé de quitter le pays, les xavériens sont restés. En ce début d’après-midi de novembre, une jeep militaire s’est arrêtée devant l’église de Baraka et le chef des rebelles a ordonné au frère Faccin de monter dans le véhicule. Devant son refus, il a été abattu.

Le père Carrara, qui entendait les confessions, est sorti. Au lieu de monter dans la jeep, il s’est agenouillé devant le corps de son frère et a été assassiné à son tour. Leurs dépouilles ont été horriblement démembrées et promenées dans le village – l’un des miliciens, ayant participé à cette terrible exhibition, s’est converti par la suite. Le soir venu, le commando est arrivé à Fizi et a tué de sang-froid l’abbé Didonè, et peu après l’abbé Joubert. Les nouveaux bienheureux étaient conscients des risques, et n’ont pas voulu abandonner les fidèles et la mission. Pour tous les quatre, le martyre a été le point culminant d’une vie entièrement consacrée au Seigneur et aux autres.




Espagne : Des affiches pour interpeller sur la mort du Christ 

L’Association catholique des propagandistes (ACdP) a installé des affiches dans 10 villes andalouses pour célébrer la Semaine Sainte et pour inviter les gens à redécouvrir le sens profond de la mort et de la résurrection du Christ. Sur ces affiches, Jésus-Christ est représenté comme un serviteur souffrant, avec le message suivant : « Il est mort pour vos péchés, même si vous vivez comme s’il n’existait pas ». Avec cette campagne, l’ACdP cherche à encourager les fidèles d’Andalousie – et de toute l’Espagne – à redécouvrir l’importance profonde de la Passion, de la mort et de la Résurrection du Christ.

Les affiches sont accompagnées d’une vidéo dans laquelle une prière en vers, écrite expressément pour cette campagne, est récitée. Le message montre trois artisans – un fleuriste, un forgeron et un charpentier – occupés à une tâche minutieuse qui n’est révélée qu’à la fin, au point culminant du poème. « Jusqu’à cette heure bénie / je ne pourrai jamais oublier / que, gaspillant tes dons, / je t’ai fait crucifier », dit le narrateur, et le fruit du travail est révélé : une couronne d’épines, des clous en métal et une grande croix de bois.

Une alternative pour Séville

La campagne de l’ACdP nous invite à dépasser les débats superficiels et stériles en affirmant la beauté de la Bonne Nouvelle : Dieu a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, qui est mort pour nos péchés et est ressuscité, vainquant la mort et nous ouvrant les portes de la vie éternelle. Avec cette action, présente dans 10 villes andalouses, dont Séville, Malaga et Cordoue, l’ACdP répond à son charisme de promouvoir la présence catholique dans l’espace public. D’autres campagnes récentes, telles que la Fête de la Résurrection, qui célèbre sa deuxième édition le 6 avril, et la reconnaissance d’Isabelle la Catholique en tant que modèle pour les femmes le 8 mars, sont nées de ce même élan.

À propos de l’Association catholique des propagandistes

L’Association catholique des propagandistes est un groupe de fidèles laïcs unis dans leur vocation d’évangéliser la vie publique. Depuis sa création en 1909, les membres de l’ACdP s’impliquent activement dans la société, travaillant à rendre le message de Jésus-Christ et de l’Église présent dans tous les domaines.




Le témoignage d’amitié d’un israélien et d’un palestinien endeuillés 

Avant l’audience générale de ce mercredi 27 mars 2024, le pape François a rencontré deux pères de famille, l’israélien Rami Elhanan et le palestinien Bassam Aramin, qui ont tous deux perdu leurs filles dans le conflit israélo-palestinien.

La fille de Rami Elhanan, 14 ans, a été assassinée en 1997 lors d’un attentat-suicide organisé par le Hamas à Jérusalem. La fille de Bassam Aramin a été tuée en 2007, à l’âge de 10 ans, par la balle d’un soldat israélien alors qu’elle sortait de l’école. L’histoire de Rami et de Bassam a été présentée comme une source d’inspiration et a été racontée dans le roman « Apeirogon » de l’écrivain irlandais Colum McCann.

Amis depuis plus de vingt ans, les deux hommes sont devenus des symboles d’une amitié possible entre les deux peuples. Leur engagement commun au sein de l’association « Le Cercle des Parents », qui réunit des parents israéliens et palestiniens endeuillés par le conflit, témoigne de l’espérance de la réconciliation.

Le pape François a salué les deux pères et leur a réaffirmé que la paix était possible. « Tous deux ont perdu leurs filles dans cette guerre et tous deux sont amis ; ils ne regardent pas l’inimitié de la guerre, mais l’amitié de deux hommes qui s’aiment et qui ont vécu la même crucifixion », a-t-il dit après cette rencontre, considérant leur témoignage d’amitié comme un phare en ces temps douloureux. Le même jour, le Saint-Père a publié une lettre écrite aux catholiques de la Terre Sainte.

Il leur a transmis toute son affection d’un père qui connaît leurs souffrances et leurs peines. Il leur a parlé de cette Paix qu’il implore pour ce pays blessé et a exprimé cette prière : « Seigneur, toi qui es notre paix (cf. Ep 2, 14-22), toi qui as proclamé bienheureux les artisans de paix (cf. Mt 5, 9), délivre le cœur de l’homme de la haine, de la violence et de la vengeance. Nous nous tournons vers toi et te suivons, toi qui pardonnes, toi qui es doux et humble de cœur (cf. Mt 11, 29). »




Inde : Les attaques contre les chrétiens se multiplient 

Selon un nouveau rapport, la vie des chrétiens est menacée dans 19 états de l’Inde, et les prochaines élections générales suscitent de nouvelles inquiétudes quant à l’intolérance religieuse.

Au total, 161 incidents de discrimination et de persécution antichrétienne ont été signalés au cours des 75 premiers jours de 2024 en Inde, comme l’indique un document du Forum chrétien uni pour les droits de l’homme (UCF), une organisation œcuménique indienne qui surveille la persécution chrétienne. Les actes enregistrés ont été perpétrés par une combinaison de personnes privées et d’organismes publics.

Près de 30 % des cas se sont produits dans le Chhattisgarh – un état notoirement connu pour son ostracisme à l’égard des chrétiens -, notamment des villageois qui refusent à leurs voisins le droit d’enterrer leurs morts selon les rites chrétiens. Le rapport, envoyé à l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), souligne que des élections nationales auront lieu dans trois semaines, du 19 avril au 1er juin, ce qui risque d’exacerber les tensions existantes. Dans ce document, l’UCF lance un appel aux autorités nationales indiennes pour qu’elles garantissent une protection et des droits égaux à tous les citoyens, quelle que soit leur foi.

La déclaration mentionne ceci : « Nous demandons à nos dirigeants de mettre fin à cette violence en prenant des mesures strictes contre les auteurs de tous ces crimes, et nous espérons et prions pour des élections pacifiques et équitables. » « La communauté chrétienne en Inde continue d’être confrontée à des violences ciblées et à des crimes de haine », ajoute le communiqué, expliquant que « la propagation de la philosophie Hindutva, épousée par le groupe Hindutva Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), est, dans une large mesure, une cause principale de cette persécution croissante contre les chrétiens ».

L’hindutva, forme de droite du nationalisme hindou, est intolérante à l’égard des autres religions ou cultures. « Le BJP [Bharatiya Janata Party], qui a pris le pouvoir en 2014, souscrit à cette approche idéologique et son succès politique a facilité la rhétorique et l’action religio-nationalistes. » Le rapport poursuit en expliquant que « l’Inde est un exemple de « persécution hybride », où des mesures pseudo-légales et des attaques sanglantes sont perpétrées contre les Indiens ayant la « mauvaise » religion », concluant que « les perspectives en matière de liberté religieuse continuent donc d’être négatives ». Regina Lynch, présidente exécutive internationale de l’AED, a déclaré : « L’Inde est l’un des pays les plus préoccupants dans le rapport de l’AED sur la liberté religieuse dans le monde 2023, le « gouvernement autoritaire » et le « nationalisme ethno-religieux » étant indiqués comme les principaux moteurs de la persécution. »

Elle a ajouté : « L’AED est profondément préoccupée par les derniers rapports indiquant une augmentation de l’intolérance et des attaques contre la liberté religieuse en Inde, pointant vers une augmentation de la persécution des chrétiens. » Mme Lynch a conclu : « Nous aimerions inviter nos amis et bienfaiteurs à prier pour l’Inde en cette période troublée. Prions pour que les minorités religieuses, y compris les chrétiens, voient leurs droits humains respectés et défendus lors des élections générales et dans les mois et années qui suivront ».




Football: 13 sélections africaines ont choisi le Maroc pour la trêve internationale

Les sélections africaines n’ont pas choisi la France ou l’Espagne pour la trêve internationale mais ont préféré le Maroc. Quelles sont les raisons de ce choix?

Elles sont au total 13 sélections africaines qui ont posé leurs valises au Maroc pour cette moitié du mois de mars (18 au 26 mars) qui coïncide avec le mois de Ramadan.

Toutes ont décidé de passer leurs entraînements dans le royaume au lieu d’autres pays étrangers, alors que les destinations européennes étaient jusque-là, les plus populaires.

Les raisons de ce choix du Maroc sont multiples et évidentes pour ces sélections, même si à l’Est du Maroc, on n’y comprendra pas grand-chose et on remettra ce choix à des considérations non-footballistiques et plutôt politiques.

En réalité, le choix du Maroc s’explique d’abord pour ses infrastructures de choix, la qualité de l’accueil réservé, de l’hospitalité, et des services à la hauteur, si ce n’est pas mieux qu’en Europe.

Certaines sélections ont l’habitude de choisir le Maroc pour ce genre d’entraînements mais aussi pour leurs matchs « à domicile ». Elles connaissent très bien le staff, les responsables, les lieux et apprécient particulièrement l’atmosphère au Maroc et jouent tous les matchs « à domicile » au Maroc comme si c’était leur pays. Ce n’est donc pas un choix nouveau, mais une continuité et une question d’habitude pour des sélections comme le Niger.

D’autre part, le choix du Maroc est évident pour des considérations géographiques, le royaume étant toujours au sein du continent africain. Il y a également les raisons linguistiques qui jouent en faveur du Maroc qui parle couramment le français, une langue utilisée dans plusieurs pays africains. Les responsables marocains parlent en outre l’anglais et n’ont donc aucun problème à échanger avec fluidité avec la plupart des sélections arrivées.

Mais c’est aussi pour des considérations religieuses que le Maroc rassemble toutes les qualités que recherchent ces sélections de football africaines étant donné que la majorité de leurs joueurs sont musulmans pratiquants.

En ce mois sacré de Ramadan, tout le programme sportif des joueurs est adapté aux heures du Ramadan afin qu’ils soient au meilleur de leur forme, ce qui serait difficilement réalisable dans des pays non musulmans.

Les 13 sélections comprennent, la Mauritanie, la Libye, les Comores, qui sont tous musulmans. Et d’autres équipes comprennent une partie des joueurs musulmans, ce qui participe à la bonne tenue des entraînements organisés le soir après le coucher du soleil.

Une seule sélection ne comprend aucun joueur musulman, l’Angola, et pourtant, le pays a choisi de se diriger vers le Maroc comme le Mali, le Nigéria, le Niger, le Ghana, la Burkina Faso ou encore la Guinée-Bissau et le Togo.

Toutes ces sélections ont porté leur choix sur le Maroc aussi parce qu’en cette période du 18 au 26 mars, cela leur permettait de jouer des matchs amicaux sans se déplacer. Leur trêve internationale leur a permis de se reposer, de passer le mois de Ramadan dans un pays qui le respecte qui s’y adapte en permettant des matchs à 22 heures, et de trouver aussi d’autres sélections prêtes à jouer contre elles.

MAP




La Mosquée Mohammed VI de Conakry, un gage de fidélité aux liens qui ont toujours uni le Royaume au peuple guinéen frère (Responsable)

La Mosquée Mohammed VI de Conakry, inaugurée ce jour à l’occasion de la Prière du Vendredi, constitue un “gage d’affection et de fidélité” aux liens qui ont toujours uni le Maroc, sous la conduite des illustres Souverains du Royaume, au peuple guinéen frère, a affirmé le Secrétaire général de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, Mohamed Rifki.

Il s’agit également d’une illustration concrète des liens profonds qu’entretiennent, au fil de l’histoire, le Royaume du Maroc et la République de Guinée, a ajouté M. Rifki, dans une déclaration à la presse à cette occasion.

Il a relevé que cette mosquée a été édifiée conformément aux Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu Le Préserve, qui en a donné le coup d’envoi des travaux le 24 février 2017.

Ce monument religieux a été réalisé, dans le cadre des liens de fraternité maroco-guinéens, pour répondre aux souhaits de nos frères guinéens, a fait observer M. Rifki, ajoutant que cette initiative a pour objet, entre autres, de contribuer à assurer la sécurité spirituelle de ce pays frère.

Rifki a relevé que cet édifice religieux aura pour vocation de promouvoir les valeurs de paix, ainsi que les constantes religieuses partagées par les deux pays, sous les auspices de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, présidée par SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine.

Il a fait savoir que la mosquée comprend, outre la salle de prière, plusieurs structures, dont une bibliothèque et une salle de conférence, ainsi que des dépendances commerciales, administratives et éducatives, ajoutant que ce monument religieux, d’une capacité de 3.000 fidèles, a été construit sur une superficie d’un Ha.

Pour sa part, le président de la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains en Guinée, Abdelkarim Dioubate, s’est félicité de l’inauguration de cette mosquée, exprimant ses remerciements à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, pour ce geste de bienveillance envers le peuple de Guinée.

La mosquée Mohammed VI de Conakry est unique en Guinée de par sa conception et son style architecturale marocains, a souligné M. Dioubate, mettant l’accent sur les liens séculaires de fraternité unissant les deux pays et les deux peuples frères.

Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, en parfaite coordination avec les autorités guinéennes compétentes, a procédé à l’inauguration de la Mosquée Mohammed VI de Conakry, à l’occasion de la Prière du Vendredi.

MAP




Crise sécuritaire en Rdc : Tshisekedi reçoit le soutien du président Ghazouani

Après Lomé (Togo), le Président Félix Tshisekedi s’est rendu à Nouakchott, en Mauritanie, pour une visite de travail de 48 heures. À sa descente d’avion, il a été accueilli par son homologue Mohammed Ould Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’Union africaine.

Après avoir reçu des honneurs militaires, passage des troupes en revue, salutations des délégations respectives, les deux Chefs d’États se sont retirés pour quelques minutes dans le salon présidentiel de l’aéroport pour un premier entretien.

En début de soirée, les Présidents Félix Tshisekedi et Mohammed Ould Ghazouani ont eu un entretien en tête-à-tête d’une heure suivi d’une séance de travail élargie à leurs délégations respectives.

Les deux Chefs d’État ont parlé de la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo et de coopération bilatérale multisectorielle entre le Congo et la Mauritanie. Ils veulent redynamiser les relations bilatérales notamment dans les domaines du commerce, de la pêche et de l’éducation.

Concernant l’insécurité à l’Est du Congo, le Président mauritanien, Président en exercice de l’UA, a promis son soutien diplomatique constant aux processus de paix de Luanda et de Nairobi pour restaurer la Paix et la Sécurité à l’Est de la RDC.

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, ainsi que le Haut représentant du Chef de l’État, Serge Tshibangu, ont pris part à cette rencontre.

Il sied de signaler que cette visite d’amitié et de travail du Président Tshisekedi en Mauritanie est la première depuis son avènement au pouvoir. Il est le deuxième Président de la RDC à fouler le sol Mauritanien après le Maréchal Mobutu en 1973.




Lors de son passage à Nouakchott : Félix Tshisekedi rencontre la diaspora congolaise de la Mauritanie

Le Président Félix Tshisekedi a clôt son séjour de travail de 48 heures à Nouakchott, en Mauritanie, par un échange avec les Congolais vivant dans ce pays.

Devant ses compatriotes réunis dans une salle de conférence à l’hôtel Fasq de Nouakchott, le Chef de l’État s’est dit satisfait de l’accueil que lui a réservé la diaspora. Informé des conditions de vie des Congolais en Mauritanie, le Président Tshisekedi s’est engagé à contribuer à l’amélioration de la situation.

Avant la prise de parole du Président Tshisekedi, le Chargé d’affaires de la République démocratique du Congo (RDC) en Mauritanie a exprimé une joie immense de voir le Chef de l’État fouler le sol mauritanien.

Pour sa part, le Président de la communauté congolaise basée en Mauritanie a sollicité, auprès du Président de la République, la construction d’une école consulaire, l’ouverture d’une ligne aérienne Nouakchott-Kinshasa et vice-versa, la construction d’un centre culturel et la réhabilitation de la chancellerie de la RDC.

Concernant la situation globale du pays, le Chef de l’État a fait savoir que le pays se porte bien, malgré le regain de l’insécurité qui sévit dans l’Est du pays. Sur ce point, il a indiqué que les Forces armées de la RDC (FARDC) se battent sans relâche pour protéger les populations et défendre la souveraineté nationale. L’État met tout en œuvre pour renforcer leurs capacités et leur efficacité sur le terrain.

Le Président Tshisekedi a, par la même occasion, présenté plusieurs projets qu’il a initiés au bénéfice des Congolais durant son premier mandat parmi lesquels la gratuité de l’enseignement de base, la Couverture Santé Universelle (CSU), la création d’emplois aux jeunes, l’entrepreneuriat et le Programme de développement local des 145 territoires (PDL -145 T). Le Président Tshisekedi a quitté la Mauritanie en milieu d’après-midi pour rentre à Kinshasa.




La Snel et les opérateurs économiques appelés à s’approvisionner en câbles à Kinshasa

Julien Paluku Kahongya a visité ce jeudi la société Proton/Cabelec qui produit plus de 200 types de câbles made in Congo basée à Limete à Kinshasa. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre de la protection des industries locales, était aussi un réconfort pour les responsables de cette firme spécialisée dans la fabrication des différents câbles à savoir des fils rigides et flexibles, des câbles rigides, flexibles et armés ainsi que des conducteurs désormais certifiés mondialement par Kema Labs .

Satisfait du travail abattu par Proton/Cabelec, le patron de l’industrie congolaise estime que ceci est une réponse à l’appel du chef de l’Etat, celui de la transformation locale de toutes nos ressources. « Nous sommes ici à l’entreprise Proton à Kinshasa qui transforme notre cuivre en câble électrique. Et la bonne nouvelle, c’est que cette entreprise vient d’avoir une certification internationale pour démontrer que tous les câbles produits ici à Kinshasa sont des câbles qui peuvent être utilisés dans toutes les entreprises à travers le monde. Nous pensons que la Rdc est sur la bonne voie parce que la capacité installée ici est de près de 4000 tonnes de cuivre à utiliser chaque année ».

Pour lutter contre les importations, le Ministre de l’Industrie a invité les sociétés locales et d’autres établissements publics à se procurer ces câbles qui répondent aux normes recommandées.

« Alors je lance un appel à tous les opérateurs économiques et la société nationale de l’électricité de la Rdc de pouvoir s’approvisionner ici parce qu’il est impensable que la Snel et les opérateurs économiques continuent à sortir les devises pour aller acheter à l’extérieur, alors que nous avons une production locale qui est en mesure de satisfaire à toute la demande locale de la partie Ouest de la RDC », a déclaré le ministre de l’Industrie.