L’ONUSIDA salue l’engagement des gouvernements à mettre fin au SIDA et à lutter contre la violence, la discrimination et les inégalités basées sur le genre

Le 22 mars, les gouvernements participant à la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW) ont adopté, par consensus, une résolution axée sur la promotion des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles dans le cadre des efforts pour mettre fin au SIDA.

La résolution actualisée 60/2 souligne la nécessité urgente de donner la priorité à la santé et aux droits des adolescentes et des jeunes femmes dans le contexte de la pandémie mondiale actuelle de SIDA. Il reconnaît que les adolescentes et les jeunes femmes sont encore touchées de manière disproportionnée par le VIH en raison de divers facteurs socio-économiques, notamment les inégalités entre les sexes, la pauvreté et le manque d’accès à l’éducation et aux soins de santé.

La résolution souligne l’impératif de faire progresser l’égalité des sexes comme élément central pour mettre fin au SIDA, et réaffirme les engagements pris dans la Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies de 2021 sur le VIH et le SIDA. La résolution appelle tous les gouvernements à adopter et à intensifier la mise en œuvre de lois et de politiques visant à éliminer toutes les formes de violence sexiste, ainsi qu’à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH à l’égard des femmes et des filles. Il appelle également à promouvoir la participation active et significative et le leadership des femmes et des filles vivant avec le VIH dans la riposte au sida.

Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, a exprimé son optimisme et sa profonde appréciation pour l’adoption de la résolution, déclarant : « En s’engageant à donner la priorité à la santé et aux droits des femmes et des filles dans toute leur diversité et à lutter de manière globale contre le VIH, les dirigeants ont contribué à sauvegarder la santé des femmes et des filles, ce qui se traduira par un avenir plus équitable et plus résilient ».

Nyaradzayi Gumbonzvanda, Directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes, une organisation coparrainante de l’ONUSIDA qui a joué un rôle déterminant dans l’organisation et la garantie du succès de la CSW, a déclaré : « L’autonomisation des femmes, la garantie des droits et la réalisation de l’égalité sont un impératif».

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA félicite les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Angola en tant que président actuel pour avoir défendu avec succès la mise à jour de la résolution initialement adoptée en 2016. La résolution mise à jour continuera de servir de cadre directeur pour les gouvernements, les communautés et la société civile. Les groupes sociaux et toutes les parties prenantes dans leur collaboration pour protéger les droits des femmes et des filles vivant avec, à risque et affectées par le VIH.

L’ONUSIDA souligne surtout l’importance de traduire les engagements énoncés dans la résolution en actions concrètes aux niveaux national, régional et mondial. Les efforts doivent se concentrer sur la réduction de l’écart entre les sexes en matière de prévention, de traitement, de soins et de soutien en matière de VIH, tout en s’attaquant aux facteurs sociaux, économiques et structurels sous-jacents qui perpétuent la discrimination, la violence et les inégalités basées sur le genre et augmentent la vulnérabilité des femmes et des filles à VIH.

L’ONUSIDA reste fidèle à son engagement à travailler en collaboration avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires pour créer un monde où les droits et la dignité de toutes les femmes et filles sont respectés, protégés et réalisés, y compris les femmes et les filles vivant avec des enfants à risque et touchés par le VIH.

Prince Yassa




Des drones de surveillance pour lutter contre lincivisme routier à Kinshasa 

Pour résoudre lincivisme routier de la mégalopole Kinshasa, le Commissaire provincial de la police nationale congolaise, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, a annoncé des mesures de surveillance routière dans la capitale. Il sagit de lusage des drones et des caméras de surveillance.

Selon le patron de la Police nationale congolaise, Kinshasa est désormais placé sous surveillance via des caméras. Ceci afin de permettre aux agents de lordre de lutter contre les embouteillages et la circulation des motos-taxis dans la commune de la Gombe. « La police est en train de renforcer les mesures grâces aux nouvelles technologies. Il y a peu, nous avons diminué sensiblement la circulation des motos-taxis à Gombe. Néanmoins, quelques malins profitaient de labsence de la police pour circuler dans cette municipalité. Voilà pourquoi, aujourdhui nous avons largué des drones qui nous ont permis dappréhender quelques motards, y compris leurs passagers », a fait savoir le Commissaire divisionnaire adjoint de la Police nationale congolaise à la presse, après avoir supervisé lessai de ces drones.

Notons que ces mesures concernent aussi les utilisateurs qui sont à la base des embouteillages sur les artères de la capitale. « Tout celui qui sera surpris en train de violer le Code de la route sera arrêté », a prévenu Blaise Kilimbalimba.

Il sied de rappeler quau nombre des problèmes auxquels la ville-province de Kinshasa fait face au quotidien, figurent en bonne place les embouteillages sur les différentes artères. Dès les premières heures de la matinée, des longues files de véhicules et autres engins sont perceptibles dans les artères de la ville, causant des embouteillages monstres, allant jusquà non seulement perturber la circulation routière, mais à tout mis immobiliser.

Plusieurs causes justifient cette situation. Il sagit notamment du mauvais état de routes principales, la mauvaise conduite des chauffeurs à cause de la non maîtrise de Code de la route par les usagers, les tracasseries provoquées par la Police de circulation routière et les agents de la division urbaine de transport.

Ces embouteillages qui résultent de lincivisme routier sont plus visibles dans les heures de pointe à savoir le matin et le soir. Cela constitue un véritable casse- tête, non seulement pour les usagers de la route mais aussi pour le commissariat provincial de la police nationale congolaise.

Des mesures oui mais il faut un suivi permanent

Toutes les autorités politiques, policières et militaires qui se sont succédées à Kinshasa ont déjà pris de telles mesures. Malheureusement, les résultats sont restés mitigés. Des récalcitrants et autres fauteurs de troubles sur la route ont été interpellés et voire leurs véhicules envoyés à la fourrière.

Cependant, ces mesures nont été que de courte durée et les vieilles pratiques reprises avec force. La raison est simple : manque de suivi de manière permanente de ces décisions. Ainsi, il ne faudrait pas que toutes ces mesures apparaissent aux yeux de lopinion publique comme des simples effets dannonce, mais plutôt des décisions, des mécanismes dont le suivi doit être permanent pour réellement restaurer lautorité de lÉtat sur les routes.

Richard Shako




Hier à Kimbaseke: Michée Musaka a sensibilisé au civisme fiscal

Le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Michée Musaka Mayelenkay a animé ce mercredi 27 mars, à la paroisse Santu Maria Mama Wa Bosawa de Mikondo, dans la commune de Kimbanseke, une matinée fiscale sur le paiement des impôts provinciaux et locaux, des taxes, des redevances et droits dus à la Ville de Kinshasa. Mais aussi de la vulgarisation des textes légaux et règlementaires récemment publiés au journal officiel, le prélèvement des impôts et des taxes relevant de domaine de la loi.

Ce, en vue d’une adhésion massive de la population Kinoise à la culture fiscale dans le cadre de la campagne de sensibilisation au civisme fiscal qu’a eu lieu cette activité au profit de la population de Tshangu.

“La matinée fiscale de ce jour consiste à mettre à votre portée des informations nécessaires pour permettre à tout un chacun de mieux connaître les impôts provinciaux et locaux, les taxes, les redevances et les droits dus à la ville de Kinshasa”, a déclaré le DG de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay.

A cette occasion, le Patron de la régie financière de la capitale a articulé son message autour de quatre points importants.

Après avoir circonscrit le cadre de la DGRK au 1er point, le DG Musaka a évoqué dans le 2ème point, la procédure de perception des impôts et taxes.

Devant ses invités de marque, Michée Musaka Mayelenkay a abordé dans le troisième point, la grande échéance de février 2024, qui, pour les impôts, a été prorogée par un arrêté du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, au 31 mars de l’année en cours. Étant donné que le 31 mars coïncide avec une journée non-ouvrable, c’est-à-dire, un dimanche, cette échéance sera clôturée le 01er avril 2024, selon les dispositions légales.

Il en est de même pour la grande échéance des taxes, des redevances et des autres droits dus à la ville, qui selon la loi, est fixée au 31 mars.

Enfin, dans le quatrième point, le Patron de la DGRK a vulgarisé quelques dispositions de textes qui réglementent la matière imposable dans la ville de Kinshasa. Il s’agit, a expliqué Michée Musaka Mayelenkay, de quelques arrêtés notamment, l’arrêté fixant le taux de l’impôt sur les revenus locatifs et l’arrêté fixant le taux de l’impôt sur les revenus locatifs provenant des indemnités de logement des rémunérés de la ville de Kinshasa; de l’arrêté fixant le taux de l’impôt sur la superficie des propriétés bâties et non bâties.

A ces propos, il serait impérieux de retenir qu’après la période du recouvrement volontaire, adviendra celle du recouvrement forcé. Des poursuites et des contrôles qui seront initiés, auprès des contribuables récalcitrants feront objet de saisie des comptes, de la fermeture des établissements, des avis à tiers détenteur et/ ou saisie attribution et enfin , de la saisie mobilière et immobilière ainsi que de la vente des biens saisis…

Après son brillant exposé, s’en est suivie la séance de questions-réponses. Un exercice qui a permis encore au DG de la DGRK de mieux expliquer la matière.

À noter que juste après cette matinée fiscale, Michée Musaka Mayelenkay s’est rendu au Complexe scolaire Ngwanza de la congrégation des Frères Joséphites de Kinzambi, dans la Commune de Kimbanseke, pour conscientiser les élèves de cet établissement public, étant donné que les prérequis de la fiscalité doivent figurer dans les notions de base de la jeunesse qui est l’avenir d’une nation.

A son chemin de retour, le Patron de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, a fait une pause dans la commune de Limete, plus précisément à la treizième rue où l’on avait tenté de spolier une des propriétés de cette régie.

Le Quotidien




Atundu pour la levée du moratoire sur la peine de mort

Dans une tribune intitulée : « Au nom de la liberté et de l’égalité », l’ambassadeur André-Alain Atundu précise que le rétablissement de la peine de mort ne signifie pas l’autorisation de tuer les citoyens en série et de façon arbitraire. Mais plutôt une façon de décourager tous les complices des atrocités commises par l’armée rwandaise sur les terres congolaises. D’ailleurs aux yeux de l’opinion congolaise, souligne ce diplomate congolais, la protestation des Ambassadeurs de l’UE semble suspecte et insolite. L’opinion y voit une manœuvre diplomatique pour couvrir les agissements coupables de leur partenaire rwandais, confirmant ainsi la rumeur populaire, largement rependue et partagée depuis la signature des MOU de partenariat sur les minerais stratégiques, que le Rwanda ne possède pas éventuellement en quantité commerçable.

Ci-dessous, l’intégralité de la dépêche :

 

Au nom de la liberté et de

l’égalité des Etats

 

 

La levée du moratoire sur la peine de mort, en vigueur depuis deux décennies, a suscité des réactions diverses.

 

Si une ONG et un Syndicat ont soutenu le rétablissement de la peine de mort ainsi que le Peuple congolais par une massive approbation silencieuse ; faute de manifestations contre et d’envergure, d’autre comme les ambassadeurs de l’UE et les Evêques de la CENCO ont désapprouvé cette décision du Gouvernement congolais.

Il y a eu d’autres réactions plus étranges, presque anecdotiques qui considèrent cette levée du moratoire comme une voie à la dictature ou l’expression d’incapacité du Gouvernement à gérer ses criminels.

 

Pour le Gouvernement, soutenu par l’opinion nationale, il s’agit d’une mesure de nature à décourager les crimes atroces de guerre contre les populations civiles, les trahisons et collaboration avec l’ennemi. Décision de bon sens qui caractérise la détermination du Président Tshisekedi à mettre fin à cette guerre annexionniste et de prédation avec la conspiration silencieuse de certains partenaires bien connus et identifiés : la Grande Bretagne à travers le deal d’accueil des réfugiés, l’UE lié par les MOU de partenariat sur les minerais stratégiques inexistants au Rwanda, la Pologne par une sorte d’accord bilatéral de sécurité. Alors que le Congo ne représente aucun danger pour la Pologne.

Cette vue réductionniste et manichéenne de ces partenaires du Rwanda est pourtant loin de refléter la réalité internationale.

 

Les Etats Unis, figure emblématique de la démocratie occidentale appliquent la peine de mort sans une quelconque protestation, de tous ceux qui prétendent que la levée du moratoire sur la peine de mort est un recul démocratique pour ouvrir la voie à la dictature et à un pouvoir autocratique.

 

Même si le monde est perçu et vécu aujourd’hui comme un grand village grâce à la technologie, il n’en est pas moins vrai que tous les pays n’évoluent pas de la même façon, au même rythme ou partagent à l’unanimité les mêmes valeurs en tout.

 

Bien plus si l’on fait une lecture diachronique de l’histoire du monde, tous les pays en proie à la situation similaire à celle que vit la RDC dans sa partie Est appliquent ou ont appliqué la peine de mort sans état d’âme pour sauver leur intégrité et leur existence. Tel le sort réservé aux traitres, aux espions, aux collabos, et aux militaires qui fuient les combats ou livrent des secrets à l’ennemi.

 

Pour éclairer et édifier l’opinion, revenons aux fondamentaux du débat sur la peine de mort.

Le débat sur la peine de mort porte fondamentalement sur deux aspects, à savoir l’efficacité dissuasive sur la société et la pénibilité du châtiment pour les condamnés.

Plutôt que d’abolir purement et simplement la peine de mort. En toute circonstance, la plupart d’Etats veille plutôt à sa légalité pour éviter les exécutions sommaires et des actes de vengeance.

 

Ainsi, la peine de mort comme châtiment est d’application depuis les temps immémoriaux : la lapidation dans la société juive antique, la crucifixion, la fusillade, l’obligation de boire du poison appliquée à Socrate ou l’injection létale aux USA.

Dans tous les cas, la motivation a une importance déterminante : l’immoralité pour la lapidation, la corruption de la jeunesse comme le cas de Socrate, la trahison, la fuite devant l’ennemi, etc.

 

Au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, le Gouvernement congolais a donc le droit de défendre la désintégration de sa société par tous les moyens légaux.

 

Le rétablissement de la peine de mort ne signifie pas l’autorisation de tuer les citoyens en série et de façon arbitraire.

 

Pour comprendre ses différentes prises de position, une analyse explicative s’impose.

Les organisations congolaises ainsi que la population congolaise drapées dans un silence approbateur partagent toutes les raisons données par le Gouvernement, notamment les trahisons et les infiltrations massives dans le commandement de l’Armée et sur le théâtre des opérations.

 

Une façon de décourager tous les complices des atrocités commises par l’Armée rwandaise sur nos terres.

 

Dans tous les cas, aucun mouvement de masse n’a été signalé à la suite de la levée du moratoire sur la peine de mort.

 

Aux yeux de l’opinion congolaise, la protestation des Ambassadeurs de l’UE semble suspecte et insolite. L’opinion y voit une manœuvre diplomatique pour couvrir les agissements coupables de leur partenaire rwandais, confirmant ainsi la rumeur populaire, largement rependue et partagée depuis la signature des MOU de partenariat sur les minerais stratégiques, que le Rwanda ne possède pas éventuellement en quantité commerçable.

Un aveu de complicité !

 

La position des Evêques de la CENCO est plutôt idéologique dans une approche christologique.

En effet, le fait que le Christ, Fondateur de l’Eglise Catholique, ait été condamné à mort par crucifixion alors que le pouvoir romain n’a retenu aucune charge.

Ainsi que la peine de mort infligée aux martyrs, justifie leur position de principe pour son l’abolition.

 

A la vérité, l’Eglise a eu aussi à appliquer la peine de mort notamment pendant l’inquisition et contre les hérétiques comme un châtiment dissuasif et salutaire.

Dans cet ordre d’idée, on peut signaler la condamnation de Jeanne d’Arc à mourir par le feu.

 

En conclusion, au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, l’Etat congolais a le droit, dans des circonstances exceptionnelles et de force majeures, d’appliquer légalement la peine de mort pour sauver la patrie en danger.

 

En tout état de cause, l’application ou l’abolition de la peine de mort comme châtiment dépendront toujours des circonstances particulières du moment, propres à chaque Etat.

 

 

 

Kinshasa, le 28/03/2024

 

 

                     Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

              Bureau d’Etudes Stratégiques

 

 

 




Lincivisme routier à Kinshasa et Nous  

Les autorités policières de circulation routière viennent de procéder, à travers le commissaire provincial de la police nationale congolaise de la ville Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, à lusage des drones et des caméras de surveillance afin de « lutter efficacement » contre lincivisme routier qui sest corsé sur les artères de la capitale congolaise.

Dans la ville haute et basse, les usagers de la route saluent cette mesure jugée bénéfique car elle aura des effets néfastes contre ceux qui mettent en mal le Code de la route. Là nest pas le problème. Le hic se trouve dans lapplication et le suivi de cette mesure.

Qui dit application voit les conducteurs, nous, les usagers et autres ultras mamos qui nous déversons tous sur les différentes artères de Kinshasa dès les premières heures de la matinée. Nous sommes tous là.

Le ton est toujours ferme ; prêts à dégainer ou à séchanger des uppercuts : « les toi, tu me connais ? », « les laissez passer le chef, on lattend au Mont Ngaliema, » ; « les bientôt, la réunion va commencer, mets-toi de côté pour que je me créé un passage ». Cest nous cette catégorie. Nous sommes tous pressés. Personne na généralement le courage de respecter le Code de la route.

A ce registre, sajoutent certaines hautes autorités du pays, les propriétaires de grosses cylindrées aux vitres teintées et aux gyrophares assourdissants, des hauts gradés de lArmée et de la Police qui empattent des sens uniques dans une capitale déjà truffée dengins roulants. Ils forment tous le plus grand lot dinciviques routiers qui roulent toujours à vive allure.

De leur côté, des piétons pressés comme sils sont attendus sont au paradis, sentrelacent entre les automobiles, dont les occupants sont exacerbés, pour se créer du passage. Pris dans un Capharnaüm, bonjour les embouteillages monstres, les affronts verbaux, les insanités ronflantes et des accidents mortels.

Sagissant enfin du suivi, le hic et le hac reviennent en bonne position. On aura beau péroré sur les stratégies afin de décourager toutes ces pratiques, mais tant quil y aura manque de suivi de manière permanente, ce sera du bluff. Qui nous hante déjà ? De largent jeté ? Je ny ose croire.

Mais Comme je ne suis ni prophète de malheur, ni devin mais si je mautorise à conclure, je dirai, et même plus : « sans suivi permanent, les drones largués à Kinshasa ne valent même pas un penny ».

Willy Kilapi




Transport en commun à Kinshasa: Transco : Vers la faillite ?

Le transport en commun à Kinshasa est malheureusement en train d’être perturbé et s’enfoncera encore les jours à venir si l’on n’y prend pas garde. Et pour cause, le seul et unique établissement public de transport éprouve d’énormes difficultés pour son fonctionnement. Outre le manque des pièces de rechange qui constituent un réel problème, l’approvisionnement en carburant se pose avec acuité. En effet, le Gouvernement congolais à qui revient la responsabilité de subventionner cette société de transport en carburant ne respecte plus ses engagements. C’est cette subvention qui permet à Transco de couvrir certains manque à gagner notamment le maintien du litre de prix de la course à 500 FC, quelle que soit la destination, et malgré la fluctuation des prix de litre de carburant à la pompe.

Bien plus, le payement en urgence de la subvention de l’équilibre pour le premier trimestre de l’année 2024, le paiement de la créance de l’État des personnes non payées pour l’exercice 2022- 2023 reste jusque-là sans solution. Conséquence : Cette société de transport qui dispose d’un charroi automobile d’environs 500 bus déploie moins de 100 bus sur terrain pour assurer le transport des personnes et de leurs biens. Et la priorité est accordée au transport scolaire. L’alerte a été donnée par la délégation syndicale de Transco dernièrement pour que Kinshasa ne connaisse pas un problème de transport en commun. Pour ce faire, un ultimatum de 10 jours à dater du 16 mars dernier a été lancé au Gouvernement congolais par l’intersyndicale pour respecter ses engagements, lequel ultimatum a déjà expiré. La balle est donc dans le camp du Gouvernement pour trouver des solutions à ce problème dès lors l’on sait l’apport de cette société dans le quotidien des Congolais à faible revenu.

Des solutions à trouver aussi à l’interne

Autant le gouvernement congolais est appelé à trouver des solutions pour le bon fonctionnement de Transco, autant le personnel doit faire une introspection pour dénicher aussi les causes de ces difficultés qui paralysent la société aujourd’hui. Au sujet de carburant, des sources internes font état de l’existence au sein de cette société d’un réseau mafieux qui s’adonne à cœur joie à la vente aux Kadaffi par des moyens frauduleux de carburant soutiré des bus. Ce réseau qui opérerait sur l’axe Tshikapa serait connu non seulement du personnel mais aussi des cadres de l’entreprise dont certains seraient leurs protecteurs. Un autre problème à l’interne c’est le pléthore du personnel. Presque chaque jour, Transco procède à l’engagement du personnel particulièrement le personnel d’appoint dont les contrôleurs temporaires. A ce jour, l’effectif de personnel de Transco s’élèverait à près de 300 agents contre 2300 que comptait à l’époque de l’ancien comité de gestion que dirigeait Chief Tshipamba.

D’où la difficulté de payer ces agents. Un autre problème non de moindre à l’interne de Transco est la préférence des membres de l’équipage des lignes où il y a beaucoup des clients. Ceci pour avoir la prime de 20 000 FC leur promise par les autorités au groupe des conducteurs et de percepteurs qui auront vendu plus de 750 tickets par jour. Cette préférence serait aussi à la base des pratiques dites de demi- terrain qui consistent à sectionner les trajets. Une pratique honteuse, décriées par la population. La convocation de l’assemblée générale des agents de Transco prochainement sera aussi une occasion de se regarder droit dans les yeux et évoquer tous ces problèmes. Ne pas le faire c’est être complices et auteurs de la faillite de leur société.

Richard Shako Kanyengele




Bassirou Diomaye Faye: Les Sénégalais ont-ils voté pour leurs indépendances ?

Séisme politique, révolution démocratique, promesses de rupture avec tout ce qui a été jusqu’à présent, les qualificatifs ne manquent pas pour parler de l’élection de Bassirou Faye, parfait inconnu il y a encore quelques semaines le 24 Mars 2024 à la tête du Sénégal.

Tout compte fait ce qui s’est passé et contre l’avènement duquel celui qui sera désormais ex-président du Sénégal dans quelques jours (Macky Sall) s’est battu sous la pression et pour le compte d’acteurs extérieurs, n’est pas anodin sur les plans politique, géopolitique, psychologique et historique.

Bassirou Faye et son mentor Ousmane Sonko se définissent comme des panafricanistes de gauche anti système. Le programme qu’ils comptent appliquer et qui rencontre l’approbation d’une très grande majorité de sénégalais promet des changements de cap radicaux et des remises en cause qui ne seront pas sans conséquences dans les relations internationales du Sénégal aussi bien au plan régional qu’international.

Dans sa première prise de parole, le nouveau président a essayé de rassurer les partenaires extérieurs du Sénégal, mais personne n’est dupe.

Son programme de gouvernement s’il est appliqué sans entraves et dans l’esprit de ce que Ousmane Sonko dit depuis plusieurs années maintenant, devrait permettre dans leur entendement au pays d’accéder à la pleine souveraineté sur le plan intérieur et extérieur et s’assurer une série d’indépendances fondamentales.

Sur le plan interne, il y a cette volonté de ” rupture et de changement de système”, notamment celui que Bassirou Faye nomme “l’hyperprésidentialisme qui a engendré une “mainmise de l’exécutif sur le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire”.

Ce fait n’est pas spécifique au Sénégal sur le continent. Loin s’en faut. Dans la quasi-totalité des pays du continent et dans tous les pays francophones, les constitutions font du Président de la République un dieu qui fait et défait les Hommes et leurs carrières et donne à l’Exécutif d’incarner à lui seul toutes les fonctions de l’État qui d’ailleurs appartient à ceux qui le gouvernent.

Dès lors, en donnant au Parlement un rôle plus important et réel dans la gouvernance du Sénégal, il ne fera que restituer en quelque sorte au peuple sa souveraineté jusque-là confisquée par un seul individu dans la gouvernance du pays. Le Togo qui est le seul pays de la région dont la constitution mentionne le pouvoir législatif avant le pouvoir exécutif, vient justement d’ailleurs de basculer vers un régime parlementaire.

Une autre limite de l’expression de la souveraineté qui est commune à tous les pays africains concerne la gestion de leurs richesses agricoles et minières notamment. Ousmane Sonko a été très clair sur le sujet lorsque dans un meeting : ” Que personne ne nous fasse croire qu’on ne peut pas incarner notre propre souveraineté. Nous serons désormais un État souverain, indépendant, qui collaborera avec tout le monde mais dans des partenariats gagnant-gagnant”.

Cette souveraineté qui se rapporte à une véritable indépendance du Sénégal sur la scène internationale est martelée à 18 reprises dans le programme de gouvernement des nouvelles autorités sénégalaises.

Cette souveraineté toujours selon la nouvelle équipe, qui arrive au pouvoir s’exercera pleinement également dans les négociations ou renégociations des contrats d’exploitation des richesses du pays comme le pétrole et le gaz découverts récemment mais aussi pour des secteurs comme la pêche.

Le point sur lequel le nouveau gouvernement est attendu par tous, est la sortie du franc CFA qui matérialisera ainsi une prise de distance avec la France.

Quand on a dit tout cela, il est important de rappeler que l’indépendance ne saurait se limiter à l’instauration de négociations de marchands de tapis pour tirer le meilleur profit pour son pays des contrats et autres concessions avec des partenaires extérieurs. Loin s’en faut.

L’indépendance c’est avant tout l’assumation de sa pleine souveraineté nationale et internationale qui se conçoit d’abord comme le refus de toute tutelle dans la définition et l’exécution de sa politique intérieure et extérieure avec pour seuls objectifs les intérêts premiers du pays et de son peuple.

C’est seulement à l’aune de cela que l’on pourrait évaluer si à travers le tandem Sonko-Faye, les sénégalais ont avant tout voté pour leurs indépendances.

Un pays qui est très attentif à tout cela, c’est bien sûr la France. Cette évolution qui porte en elle de réelles promesses de divorce ou du moins de séparation de corps avec elle, risque de la fragiliser davantage jusqu’à rendre intenable sa position dans ses colonies africaines.

Moritié Camara, Professeur Titulaire d’Histoire des Relations Internationales




Congo-France : le président du Sénat français à Brazzaville pour une visite de travail de 72 heures

Le président du sénat français, Gerard Larcher entame, une visite de travail à Brazzaville. L’avion le transportant le s’est immobilisé ce immobilise hier 27 Mars sur le tarmac de l’aéroport international Maya-Maya, à environ 20 heures, Il a été accueilli au bas de la passerelle, par le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo.

Après les honneurs militaires, les présidents des Sénats congolais et français ont eu une brève entrevue dans le salon d’honneur de l’ancien pavillon présidentiel. Au programme de Gérard Larcher à Brazzaville, figurent son intervention devant les sénateurs et les échanges en tête à tête avec le président Denis Sassou-N’Guesso.

La visite de travail de Gérard Larcher à Brazzaville s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération parlementaire entre la France et le Congo. Au cours de la séance plénière organisée, le 25 mars consacrée aux préparatifs de l’arrivée du président du Sénat à Brazzaville, Pierre Ngolo a souligné que plusieurs activités étaient programmées au cours de cette visite de travail. Gérard Larcher visitera une série de sites historiques.

Avant de boucler sa visite de travail en terre congolaise, le président du Sénat français aura des entretiens en tête à tête avec le président, Denis Sassou-N’Guesso, selon ce programme.

Réélu en 2023, Gérard Larcher a totalisé 15 ans à la tête du Sénat français. « Moins d’inflation législative et plus d’évaluation, poursuite du contrôle parlementaire et représentation des territoires. » Ce sont-là les grands axes de son projet durant les trois années à venir.

A noter que, la coopération parlementaire entre le Congo et la France est au beau fixe. En décembre 2023, le président du Sénat congolais et son bureau ont été reçus par le Sénat français. A l’issue de cet entretien, Pierre Ngolo et Gérard Larcher ont signé un protocole d’accord de coopération parlementaire, en particulier sur le volet de la décentralisation et des relations de l’Etat avec les collectivités locales.

Par Roch Bouka/correspondant de la Rtga World au Congo.




Kabasele Tshimanga signe le livre de condoléances à l’Ambassade Russe à Kinshasa

La délégation de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’est rendue ce jeudi 28 Mars 2024 à l’Ambassade de la Fédération de Russie en République Démocratique du Congo à Kinshasa pour signer le livre de condoléances ouvert à la suite de l’ignoble assassinat perpétré par les terroristes au Crocus City Hall de Moscou le vendredi 23 Mars 2024 dernier.

Entouré d’une dizaine de hauts cadres de l’UDS, le Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a écrit un message de condoléances émouvant en ces termes:

“Très touchée par l’acte terroriste et barbare qui a coûté la vie aux paisibles citoyens russes dans la nuit du vendredi 23 Mars 2024 au Crocus City Hall de Moscou, l’Union des Démocrates, UDS, présente ses condoléances les plus attristées au Peuple Russe et à ses dirigeants.

“L’UDS condamne cette barbarie d’un autre âge et réclame la poursuite des auteurs de cet ignoble acte pour qu’ils soient sévèrement sanctionnés.

“L’UDS compatit enfin à ce malheur.

“Fait à Kinshasa, le 28 Mars 2024.

“Crispin KABASELE TSHIMANGA B. K.

“Président National de l’UDS”.

La signature du livre de condoléances a été précédée par le dépôt d’une gerbe de fleurs par le responsable numéro un de l’UDS devant l’ambassade russe.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Madame Alina chargée des affaires culturelles à la Représentation diplomatique russe en RD Congo.

Par ailleurs, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a été reçu en audience par l’Ambassadeur russe en RD Congo, Monsieur Alexey Sentebov, le mercredi 27 Mars 2024 à la chancellerie russe.

Au cours de cette rencontre, les échanges qui s’inscrivent dans le renforcement de la diplomatie populaire, ont porté sur les efforts à fournir par les acteurs congolais et russes de tous les secteurs pour la consolidation et l’affermissement des relations entre les deux peuples.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Trois proches de Joseph Kabila rejoignent le M23

Trois membres du Parti du Peuple pour la Révolution et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila Kabnage, ancien chef de lEtat congolais, rejoignent l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa Yobeluo, ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Après Adam Chalwe, pris de Lubumbashi où il dirigeait une chaîne de télévision locale à Kiwanja pour rejoindre la rébellion de Nangaa aux côtés du M23, la liste n’a fait que s’agrandir avec l’adhésion de ces jeunes gens, qui auraient pu servir le pays autrement. Mais hélas. Le manque du patriotisme les a conduits là où on les attendait le moins. Alors plusieurs d’entre eux se sont courageusement illustrés lors des derniers scrutins dans des débats clairs et exemplaires pour la jeunesse montante. Comme fut le cas de Constant Mutamba, dont l’audace d’oser continue d’interroger et d’interpeller plus de politiciens.

L’arrivée des nouveaux venus à l AFC est une grande désolation pour ces jeunes dont tout lavenir risque de sombrer en choisissant de faire la rébellion aux côtés d’un ancien président de la Centrale électorale, qui s’est retrouvé par miracle « propriétaire des carrés miniers » dans son Haut-Uélé natal.
Nangaa a pillé la République, et il a fallu le sang nationaliste de Félix Tshisekedi pour mettre fin à cela. Ainsi, l’homme qui se voit poignardé au dos, se fâche et entre dans la brousse pour faire couler le sang des Congolais. La prise des pouvoirs par les armes est révolue ; les conséquences sont fâcheuses.

Henry Maggie, du « béret rouge à l’AFC »
Après Chalwe, il y a Henry Maggie, un « indiscipliné » qui venait de quitter la Prison Centrale de Makala après plusieurs mois de détention pour outrage au Chef de l’Etat. La rééducation à Makala n’a pas porté ses fruits, car ‘’Henry’’ a trahi sa propre nation. Si l’opinion savait, l’on ne pouvait pas applaudir ‘’Henry Maggie’’ lorsqu’il était en tête d’une bande dénommée « béret rouge du PPRD ». Visiblement, il s’agissait d’une sorte d’initiation à la rébellion, avec des instigateurs qui se font connaître petit à petit.
Yannick Tshisola, un autre jeune, ancien directeur de cabinet adjoint de Richard Muyej, alors ancien gouverneur du Lualaba, a également rejoint l’AFC. Ils pensent défendre les intérêts des Congolais en allant chez Nangaa et Bisimwa. Dans ses propos, il accuse le régime Tshisekedi de piller les richesses du Grand Katanga. Ce débat serait beau devant l’institution comme le Parlement, afin d’y mettre fin, s’il s’avérait vrai. Hélas, des jeunes qui ne gagnent plus rien aux côtés de leurs anciens maîtres du PPRD, rejoignent la rébellion de Nangaa pour assurer leur survie.
Jean-Jacques Mamba, après ses soucis avec la justice, cet ancien député national en exil en Belgique, se présente aussi comme un haut cadre de l’AFC. Lui qui n’a plus de base à Kinshasa, s’est désolidarisé de son ancien mentor Jean-Pierre Bemba en quittant le MLC pour l’AFC. Tous veulent l’argent, et Bertrand Bisimwa les a déjà montrés comment se faire du « pognon » avec les minerais volés dans les zones conquises par le M23. Les biens mal acquis ne profitent jamais, dit-on ; ces sanguinaires n’auront que des larmes pour pleurer.
La traitrise n’a jamais payé !


Devant un public (population de Kiwanja) qu’il faut compter avec ses doigts et qui n’a pas de choix face à la promesse de la mort, Corneille Nangaa promet d’arriver à Kinshasa, prendre le pouvoir et instaurer le fédéralisme en République Démocratique du Congo. Face à la puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le maquisard Nangaa, motivé par la promesse de conquérir Goma, n’a plus rien à démontrer. Avec ses barbes blanches tel un « fou » au CNPP, Nangaa voit de loin comment Goma est bien protégée, le M23 coincé face à la montée en puissance des FARDC et des patriotes résistants Wazalendo. Ses regards sont tournés vers Kigali pour obtenir les négociations et être réintégrés dans la société. Le coup d’Etat n’aura jamais lieu en RD Congo. Félix Tshisekedi reste catégorique face aux « nyangalakatas » et reste confiant à l’unité des congolais.

Altesse