Religion : La fête de Pâques célébrée au centre évangélique la Résurrection de Lemba à Kinshasa.

Les Chrétiens du monde entier ont célébré ce 31 mars 2024, la fête de Pâques, commémorant la résurrection de Jésus-Christ. A Kinshasa, cette célébration de Pâques n’était pas en reste au Centre évangélique la Résurrection, situé dans la commune de Lemba.

La louange et l’adoration ont marqué ce grand événement où les fidèles de la Résurrection ont reconnu le sacrifice du Fils de Dieu qui a accepté d’offrir sa vie pour le salut de l’humanité.

L’orateur du jour, le pasteur Exaucé Lungo a dans sa prédication, invité les chrétiens à un moment de réflexion au regard de l’œuvre de la croix, où Jésus-Christ a versé de son sang pour le pardon du péché des hommes. Il a tiré son message dans le livre de Exode 12: 11-14, 1 Corinthiens 5:7 et Genèse 3:21. Il a martelé qu’avec la mort et la résurrection de Jésus-Christ, une nouvelle saison commence dans la vie de ceux qui croient en lui.

 

Mboshi




Le Cardinal Ambongo franchit le Rubicon (Par Moïse Musangana)

Dans son sermon le samedi saint, la veille de la célébration de la résurrection de Jésus-Christ, le cardinal Fridolin Ambongo, tel un disciple du pape guerrier Jules II, s’est déchaîné impétueusement sur le régime Tshisekedi, l’accusant de fomenter des divisions politiques à Kinshasa. Situation qui sert, selon lui, de terreau à la crise qui sévit à l’Est et conduit au ralliement récent à la rébellion de certains compatriotes, Corneille Naanga, Jean-Jacques Mamba, ancien du MLC, et les transfuges du PPRD pour ne parler que d’eux, que l’on qualifierait de traîtres. Le prélat catholique reprend ainsi en chœur, contrairement même aux différents rapports de l’ONU, la thèse rwandaise réduisant la tragédie de l’Est du Congo à une affaire congolo-congolaise. Il semble, paradoxalement, justifier l’engagement des nouvelles recrues dans un mouvement militaire rebelle et d’agression. Pis encore, il paraît soustraire Kigali de pillages des ressources congolaises en n’indexant que les multinationales, alors que celles-ci opèrent à partir de son territoire, y ont établi domiciles. Ni plus ni moins, le cardinal Fridolin Ambongo a franchi le Rubicon. Pour un pays en guerre, sa liberté d’expression mue en libertinage.




Comme en 1996 avec l’Afdl, même décor, même modus operandi ! Mêmes erreurs aussi ?

Lorsque Thucydide disait que ” L’histoire est un éternel recommencement”, il pensait peut-être à la RDC. En effet, par rapport aux rébellions apparues au cours de ces trois dernières décennies, la ressemblance est frappante. Tenez ! Comme point de départ de la nouvelle rébellion, c’est encore le Kivu. Hier, avec l’Adfl, le Sud-Kivu à partir de Lemera. Aujourd’hui, avec l’Afc, le Nord-Kivu au départ de Kiwanja. Hier, c’était avec Laurent-Désiré Kabila porte-parole. Aujourd’hui, Corneille Naanga en qualité de coordonnateur. Hier comme aujourd’hui, on sent la main, sinon le bras de Kigali et de Kampala. Dans une interview accordée à TV Tshangu, Corneille Naanga a avoué que son mouvement, à l’instar de toutes les organisations insurrectionnelles dans le monde, bénéficie d’un soutien extérieur qu’il s’est abstenu cependant d’identifier. Bien entendu, les Congolais ” nyosolongues ” (qui connaissent tout) ont pointé du doigt Paul Kagame. Le 28 mars dernier, à Kiwanja, Corneille Naanga s’est fait accompagner certes des dirigeants du M23 connus : Bertrand Bisimwa et Willy Ngoma. Mais aussi, nouveauté, de quelques jeunes s’affichant autrefois du Pprd : Adam Chalwe, Henri Maggie Walifetu et Yannick Tshisola. De quoi rappeler le ralliement à l’Afdl de certains Jeunes Turcs de l’Opposition pro-Cns. Cas de Me Kinkela Vik’ansy ! Donc, sous le soleil congolais, rien de nouveau…

Premiers à louer les libérateurs et à s’offrir à l’AFDL…

Oui, rien de nouveau car en 1996, lorsque l’Afdl avait lancé son aventure, il y avait eu des acteurs politiques, des médias, des mouvements de masses etc. pro-Mobutu qui tenaient le même discours qualifiant des traîtres les Zaïrois ayant rejoint ce qu’ils catégorisaient 5ème colonne au service du Rwanda et de l’Ouganda.

Il y avait eu des Eliezer Thambwe pour réclamer la potence pour tout Zaïrois qui affichera sa sympathie à l’égard des rebelles. Et, à la surprise générale, il eut un certain Étienne Tshisekedi qui présenta L-D. Kabila en fils du pays (mwana mboka). Bien sûr, le lider maximo faisaiit pression sur Mobutu en vue de rentrer à la primature. Ni l’appareil judiciaire, ni l’appareil sécuritaire n’avaient tenté de l’appréhender. A la place du Csac de Christian Bosembe, il y avait eu des officiels qui mettaient en garde les médias zaïrois contre toute tentative de relayer les messages de l’Afdl. La presse pro-Udps releva le défi. Personne n’osa l’étouffer.

Le fait est que plus les villes tombaient devant une armée moralement, physiquement, financièrement et matériellement désarmée car réduite à détaler devant l’ennemi en se livrant sur son passage à des pillages et à des violences sexuelles (selon l’Opposition d’alors relayée par des médias et des ONG voués à la défense de la même Cause), plus les rebelles gagnaient du terrain.

Au final, avec la chute de Kisangani survenue après la déclaration forte “Kisangani ne tombera pas”, le boulevard pour la chute de Kinshasa était tout tracé. Sept mois après Lemera, Kinshasa tombait effectivement le 17 mai 1997.

Et on assistat à l’insolite : les pro-Cns furent parmi les premiers à s’offrir à Laurent-Désiré Kabila pour des emplois !

Certains firent pires en devenant des informateurs avec des B.I. bidonnés pour faire arracher à tel mobutiste sa maison sinon son charroi automobile, à tel autre son entreprise sinon son conjoint !

Du reste, les accompagnateurs étrangers de l’Afdl étaient les premiers à s’étonner de la méchanceté des Kinois. De Bukavu à Lubumbashi en passant par Goma, Bunia, Kisangani et Mbuji-Mayi, ils n’avaient pas vu des Zaïrois les conduire vers les résidences ou les entreprises des mobutistes pour la sale besogne. Ce n’est qu’à Kinshasa où ils avaient observé cette dérive…

Parenthèse ouverte et fermée.

Replantons le décor de 1996

Est-ce que Corneille Naanga aura-t-il la même fortune de Laurent-Désiré Kabila ?

Avant de tenter la moindre réponse, et avant que les ” nyosolongues ” ne réagissent comme ils savent désormais le faire, replantons plutôt le décor de 1996 avec ce constat mis au temps présent. Celui qui y trouve à redire n’a qu’à le faire :

1. Les institutions issues des négociations de l’hôtel Intercontinental (Grand Hôtel-Pullman) en 1994 pour mettre fin au dédoublement institutionnel (schémas Conférence nationale souveraine et Conclave politique de Kinshasa) peinent à fonctionner. Le HCR/PT n’a pas de président après le débarquement forcé de Mgr Laurent Monsengwo ;

2. A partir de mars 1997, le Premier ministre n’est plus issu de la Constitution. C’est l’armée qui prend les choses en mains ;

3. Les forces armées, la police (Garde civile et Gendarmerie) ainsi que les services de sécurité sont dans tous les abus ; ils ne rassurent plus la population civile du fait de se livrer à toutes formes de tracasseries ;

4. L’administration publique est totalement désarticulée ;

5. Le chômage est au maximum ;

6. L’économie, déjà exsangue et en plus extravertie, est étranglée par un trop plein de taxes devenues source principale des recettes budgétaires ;

7. La Gécamines fonctionne au ralenti, la Miba voit ses gisements envahis par les exploitants artisanaux qui préfèrent investir ailleurs qu’au Kasaï ;

8. Le pouvoir d’achat est laminé ;

9. Le dollar américain reste roi, le taux de change étant continuellement en sa faveur ;

10. La corruption bat son plein ;

11. Les écoles publiques (du primaire à l’université) s’abonnent aux années blanches ;

12. Les unités médicales deviennent sont des mouroirs ;

13. Les Corps enseignant et médical s’abonnent, eux, à la grève à cause de la modicité de la paie et du cumul des arrières ;

14. Le phénomène délestage en fourniture d’eau et d’électricité s’accentue ;

15. Le transport urbain, atteint de plein fouet par un réseau routier difficilement praticable, devient un casse-tête chinois ;

16. Les droits de l’homme sont constamment violés ;

17. La justice est monnayée ;

18 Les relations diplomatiques avec les pays et les institutions de l’Occident sont exécrables, la coopération structurelle suspendue ;

19. Les visas deviennent problématiques dans les ambassades des pays occidentaux. L’un des moyens de se rendre en Occident est d’évoluer dans l’Opposition et de ” se faire enlever ” au cours d’une manifestation contre le régime dictatorial du maréchal. C’est l’époque où les journaux papier apparaissent avec des ” AVIS DE RECHERCHE “…

Bref, ” le pays va mal”, pour paraphraser le rastaman Alpha Blondy.

Ventre affamé n’a point d’oreilles

Au regard de ce qui précède, on croirait en cette année 2024, à quelques exceptions près, à une duplication de l’année 1996 avec pour effet aggravant l’avènement d’internet, surtout des réseaux sociaux.

Ceux qui sont convaincus du fait que les mêmes causes produisent les mêmes effets s’attendent certainement à ce qu’ils imaginent !

Question : est-elle vraiment nécessaire, la reproduction du schéma de l’Afdl par l’Afc ou par une autre voie que celle des élections ?

Réponse directe : non !

Le tort serait pour tous les protagonistes congolais, sans distinction, de laisser ce schéma s’accomplir pendant qu’il est possible de l’éviter ; tout homme averti étant censé ne plus commettre la même erreur.

Le premier ennemi à identifier dans l’homme congolais, c’est son ego (égoïsme, égocentrisme).

Égoncé dans sa zone de confort garantie par le phénomène TNB (Tour Na Biso), il limite la jouissance à son précarré.

Ça peut être un fait culturel ou cultuel, mais cela n’empêche pourtant pas d’entretenir le “vivre-ensemble” qui n’est possible que dans l’humilité.

Le problème de la RDC est justement-là : manque d’humilité.

Autrement, on aurait compris qu’en 1996, le vrai adversaire de Mobutu n’était vraiment pas Etienne Tshisekedi comme nous le faisait croire la propagande politique. C’était en réalité “ventre affamé n’a point d’oreilles”.

En 2024, le vrai adversaire de Félix Tshisekedi n’est ni Joseph Kabila, ni Corneille Naanga, comme on le prétend. C’est encore ” ventre affamé n’a point d’oreilles”.

C’est ” ventre n’a point d’oreilles ” qui avait sanctionné négativement Shadary en 2018.

Comme pour dire du successeur de Félix Tshisekedi – peu importe l’échéance – qu’il subira la même sanction si “ventre affamé n’a pas d’oreilles” continuait à préoccuper les Congolais.

Que vaut-il entendre par “ventre affamé n’a point d’oreilles ?”. C’est le fait de priver le peuple du droit à la vie, tous domaines confondus. Surtout quand l’homme de la rue voit les autres réussir par la tricherie pendant qu’il échoue…

Le petit peuple n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts

Leçon à tirer : entre le tenant et le non-tenant du pouvoir, le perdant dans toute confrontation armée est toujours le tenant. Car toute confrontation lui coûte des énergies.

Ce qui était vrai en 1996 ne peut que l’être en 2024 ou plutôt en 2028.

La guerre, c’est bon de la déclencher, c’est bien de lui résister, c’est toutefois mieux de la gagner. Mais, en termes sonnants et trébuchants (lisez espèces), elle ne profite qu’à la minorité des ” initiés ” pour qui elle est juste une source d’enrichissement.

La vérité autour de la guerre est que le peuple se contente de pain et d’eau.

L’exemple peut choquer, mais il faut l’évoquer quand même :

1. Si un certain Joseph Kabila n’avait pas eu la sagesse de négocier dans le cadre du Dialogue intercongolais, il n’aurait peut-être jamais réussi à faire construire les grands boulevards et les grandes avenues de Kinshasa sans lesquels, reconnaissons par honnêteté intellectuelle, la circulation serait devenue quasiment impossible à Kinshasa, pour ne citer que la voirie urbaine.

2. Son prédécesseur, Laurent-Désiré Kabila, n’est pas allé loin dans ce domaine. Se considérant dans son bon droit, il refusait tout compromis et rejetait toute compromission quand il s’agissait de la souveraineté nationale. Ce qui était parfait.

Pendant l’agression du 2 août 1998, il s’était retrouvé avec des pertes de terrains semblables à celles rapportées par Bintou Keita le 27 mars dernier en ces termes : *La Force régionale de l’EAC a achevé sa mission au début du mois de janvier. Entre-temps, le M23 a réussi à occuper toutes les anciennes positions de cette Force, ce qui lui a permis de se déplacer vers le sud et d’encercler Goma. En même temps, la Force de la SADC continue son déploiement de 2.000 soldats qui ont d’ores et déjà été déployés».

Ceux qui tenaient à le mettre à genou se servaient des décrochages au front militaire.

Prions pour que le Csac ne s’en approprie pas pour des sanctions “devinables”.

3. Félix Tshisekedi, successeur de Joseph Kabila, vient de passer 5 ans aux affaires sans ouvrir un seul boulevard (pas avenues ou rues) dans la capitale pendant que les Belges ont laissé des artères destinées à cet effet. A la base : l’absorption du budget de l’Etat par un effort de guerre qui se révèle à la fois ruinant et ruineux pour le peuple qui, lui, n’a pas d’amis.

Répétons-le pour une bonne compréhension : le peuple n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts, pour paraphraser Charles de Gaulle qui parlait, lui, d’Etats.

En définitive, quand le peuple ne trouve pas son compte dans n’importe quelle épreuve, il embrasse facilement tout “libérateur”, peu importe pour celui-ci d’en cacher un autre…

Honni soit mal qui y pense !

Prêt pour “Taisez-vous, gamins !”

Omer Nsongo die Lema




Guerre à l’Est : Augustin Kabuya et l’Udps tirent sur Joseph Kabila

“L’actuel Joseph Kabila est pire que le Joseph Kabila qui nous bloquait pendant la période du FCC-CACH”, C’est par ces mots que le Secrétaire Général de l’Udps, Augustin Kabuya a décrit le comportement “anti-patriotique” de l’ancien Président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange qui, selon lui, au lieu d’être un appui au développement de la nation congolaise qui lui a tout donné, préfère se lancer dans une aventure meurtrière pour tenter de revenir au pouvoir.

L’homme a eu des mots durs à l’endroit du sénateur à vie, lors de son meeting devant des milliers des combattants de son parti rassemblés à l’esplanade de la permanence de Limete le Samedi 30 mars 2024.

Le député national Augustin Kabuya a révèlé que Joseph Kabila est sociétaire de l’Alliance du Fleuve Congo, AFC-M23, que dirige Corneille Nangaa, ancien président de la Ceni, pour qui il a même sollicité un soutien logistique de la part d’un dirigeant Africain.

Pour étayer ses propos à ce sujet, Augustin Kabuya a affirmé que Joseph Kabila a fui le pays, il est sorti de manière frauduleuse sans laisser des traces même à la Direction Générale des Migrations puisque, enchaîne-t-il, la guerre de l’Est c’est lui qui est derrière çà. “Même le PPRD est au courant de cette situation”, a-t-il affirmé.

“Kabila savait que maintenant il doit nous faire la guerre. Raison pour laquelle il est sorti sans aviser notre service de migration. Il est parti en catimini”, précise le gestionnaire de l’Udps, parti présidentiel.

“Cette guerre a été imposée au Chef de l’État pour que tout l’argent qu’il mobilise soit canalisé vers la guerre. Ainsi, le train de vie du pays est perturbé à cause de cette guerre. Et, en fin de compte, les oiseaux de mauvais augure viendront vous dire que Félix Tshisekedi n’a rien fait pour la population. Or, en réalité, Tshisekedi est victime de l’injustice et de la mauvaise foi”, martèle celui qu’on appelle Mwana Bouté.

Le SG de l’Udps reste convaincu que Paul Kagame se sert de Corneille Nangaa et ses amis, du reste civils, comme des boucliers.

” Ils ont mis en place la formule de l’AFDL rénovée et ont placé Nangaa comme une étiquette ainsi que le fut Mzee Laurent Désiré Kabila, mais le reste, c’est Paul Kagame”, poursuit-il.

Pour ce haut cadre de l’Udps, Kabila et sa famille politique continuent à bloquer l’avancement du pays.

“Retenez ça que les gens qui bloquent notre avancement c’est toujours kabila et sa famille politique. Quand nous étions ensemble avec eux, ils faisaient ça avec un peu de retenue mais maintenant qu’ils ont vu que Tshisekedi marque les points, ils ont ressorti leur M23. Et plus tard, ils vont placer Nangaa au devant de la scène. Ce sont des inconscients et ne savent rien de la guerre. Pour s’en rendre compte, il suffit de voir comment ils s’habillent et marchent”, lâche Kabuya.

Et de poursuivre :

“Leur agenda se présente de la manière suivante : s’ils entrent ici à Kinshasa, ils vont tuer nos soldats comme ils l’ont fait le 17 mai 1997. Et, ils vont finir par mettre à la tête de notre armée un Rwandais.

Ils peuvent s’assurer que nos soldats ne vont pas accepter de subir l’humiliation comme celle du 17 mai 1997. L’accord de Lemera qu’ils veulent mettre en exécution vise à céder toute la partie Est du pays au Rwanda”, a dévoilé Kabuya, ce proche collaborateur de Tshisekedi.

Pour barrer la route à cette manigance, le SG de l’Udps preconise un soutien efficace au Chef de l’État.

 

“N’ayez pas peur! Toutes ces grimaces sont nulles. Tenez-vous débout et mettez vos intérêts de côté.

Ceux qui sont dans la distraction ont été infiltrés par des gens qui vous disent que le mandat en cours est le dernier. Mais qui vous a dit que c’est le dernier mandat ?”, s’interroge Kabuya.

Rappelons que quelques proches collaborateurs se retrouvent dans le Fleuve Congo de Corneille Naanga et le M23 dans la partie Est du Congo.

 

 

 

Mboshi




Avec des engagements plus importants, la diplomatie chinoise donnera une nouvelle dynamique au développement des relations sino-congolaises 

« L’année 2023 a été pour la diplomatie chinoise une année d’actions et surtout de récoltes », a résumé M. Wang Yi, Membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et Ministre chinois des Affaires étrangères devant la presse le 7 mars dernier. Effectivement, grâce aux engagements des deux Chefs d’État, en 2023, les relations sino-congolaises ont été élevées au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique et la coopération sino-congolaise a porté des fruits abondants. Tout au long de l’année passée, on a constaté des efforts conjoints dans les diplomaties de part et d’autre à travers la visite d’État en Chine du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, la mise en service de plusieurs projets majeurs de coopération sino-congolaise, la participation d’une délégation congolaise de haut niveau au 3e Forum « la Ceinture et la Route » pour la Coopération internationale…Des moments forts ont marqué les relations sino-congolaises, avec la participation et la contribution de nombre de nos amis congolais.

De plus, M. Wang Yi a clairement indiqué que, désormais, la diplomatie de grand pays aux caractéristiques chinoises entrerait dans une nouvelle phase d’engagement plus important. À mon avis, il s’agit d’une politique étrangère qui est en faveur des intérêts des pays en développement dont la RDC et signifie l’engagement de la Chine de promouvoir des liens plus étroits et une coopération de plus haute qualité avec ses partenaires. Alors, comment la diplomatie chinoise favorisera-t-elle le développement des relations sino-congolaises, au plus grand bénéfice des peuples chinois et congolais ?

Tout d’abord, la Chine a déclaré sans équivoque que sa diplomatie vise l’objectif noble de construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, au lieu de chercher à établir l’hégémonie ou à pratiquer le jeu à somme nulle. En 2013, en lançant la vision de construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, le Président chinois XI Jinping a répondu à la question d’importance mondiale et historique de notre temps, « Où ira l’humanité ? ». Au cours de 11 ans écoulés, la Chine a bâti avec des dizaines de pays et régions des communautés d’avenir partagé sous différentes formes et dans différents domaines. L’évolution de la situation internationale de ces dernières années n’a cessé de démontrer que l’interdépendance étroite de tous les pays du monde est la plus grande réalité d’aujourd’hui et que la solidarité et la coopération gagnant-gagnant sont une voie obligée pour relever les défis. La Chine entend travailler avec les autres pays, y compris la RDC, à construire ensemble un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau.

Ensuite, la Chine a appelé à œuvrer pour un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous. Ces propositions constituent la réponse chinoise à la question de savoir de quel genre de multipolarisation et de mondialisation avons nous besoin.

Plus précisément, pour bâtir un monde multipolaire égal, il est nécessaire de permettre à tous les pays, grands ou petits, puissants ou faibles, d’avoir une participation égale, de jouir de leurs pleins droits et de jouer leur rôle dans le processus de multipolarisation. Il ne faut pas que certains pays soient automatiquement à la table alors que d’autres ne puissent que rester sur le menu. Pour bâtir un monde multipolaire ordonné, il faut respecter ensemble les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre ensemble les normes fondamentales régissant les relations internationales universellement reconnues. Pour réaliser une mondialisation bénéfique pour tous, il faut agrandir et bien répartir le gâteau du développement économique, pour que tous les pays, toutes les couches sociales et toutes les communautés puissent participer au développement économique et social et en tirer bénéfice. Pour réaliser une mondialisation inclusive, il faut soutenir les efforts de chaque pays dans la recherche d’une voie de développement adaptée à ses réalités nationales, sans jamais imposer l’uniformisation des modèles de développement, et préserver la stabilité et la fluidité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales. Les propositions chinoises ci-dessus sont parfaitement conformes à l’aspiration commune et aux intérêts fondamentaux des pays en développement, y compris la RDC.

Enfin, la Chine a clairement réitéré un point constant, d’ailleurs très important de sa diplomatie, c’est qu’elle est et sera toujours un membre déterminé des pays en développement et du Sud global. Regroupant les marchés émergents et pays en développement, le Sud global, y compris la Chine et l’Afrique, représente aujourd’hui plus de 40% du PIB mondial et transforme profondément le paysage de l’économie mondiale. L’Afrique et la Chine ont toutes les deux compris que les modèles qui leur ont été imposés de l’extérieur n’avaient apporté ni stabilité ni prospérité. Elles ont besoin d’explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales et de prendre fermement en main leurs avenir et destin. Dans ce nouveau processus historique, la Chine continuera de se tenir fermement aux côtés de ses frères africains, de soutenir l’Afrique pour qu’elle acquiert une véritable indépendance de pensée, de l’accompagner dans le renforcement de sa capacité de développement autonome, et d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent.

Actuellement, la Chine voit son économie s’établir dans une bonne dynamique et les forces productives de nouvelle qualité se développer à un rythme accéléré sur son territoire. La Chine est d’autant plus déterminée à élargir son ouverture vers l’extérieur et à renforcer sa coopération amicale avec les partenaires internationaux. La RDC, quant à elle, occupe une place de plus en plus importante dans la mondialisation et s’engage d’une manière de plus en plus active dans la coopération internationale et la division internationale du travail. Le peuple congolais aspire à une vie meilleure. Il est dans les intérêts communs de nos deux pays d’avancer côte à côte, main dans la main, comme nous enseigne un proverbe africain, « Plusieurs pagaies font avancer plus vite la pirogue ». La Chine soutient fermement la RDC dans ses efforts visant à rechercher une voie de développement adaptée à ses conditions nationales et entend adopter avec la RDC un nouveau modèle de développement partagé marqué par la sincérité, l’appui mutuel et la complémentarité.

Récemment, la cérémonie officielle de signature de l’avenant à la Convention de coopération « ressources contre projets » entre le Groupe d’entreprises chinoises (GEC) et le Gouvernement congolais a eu lieu en présence du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Un ami du GEC m’a dit que la partie chinoise, toujours attachée aux principes fixés par le Président chinois XI Jinping sur les politiques chinoises envers l’Afrique, ceux de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi et celui de la recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, avait pris la décision d’améliorer le contrat en faveur de la partie congolaise en vue d’une coopération mutuellement bénéfique. Mes amis congolais, eux aussi, ont affirmé avec satisfaction que c’était une convention gagnant-gagnant qui favoriserait largement le développement de la RDC, notamment en matière de construction des infrastructures. Ces derniers jours, en tant que représentant du Gouvernement chinois, j’ai signé avec le représentant du Gouvernement congolais le Procès verbal de remise et de réception d’une aide humanitaire d’urgence apportée par la Chine à la RDC. Voilà un nouvel exemple des actions concrètes menées dans le droit ligne de la vision diplomatique chinoise et des accomplissements de la coopération solidaire entre la Chine et la RDC.

Cette année, les travaux de construction du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, don du Gouvernement chinois à la RDC, vont s’achever. D’autres projets, y compris ceux dans le cadre de la coopération « ressources contre projets », enregistreront de nouvelles avancées. La prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine se tiendra cet automne à Beijing en Chine. Je suis convaincu que ce sommet écrira une nouvelle page de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique et donnera une forte impulsion au développement en profondeur de la coopération globale et le partenariat stratégique Chine-RDC. Nous pouvons placer toute notre confiance sur l’avenir des relations sino-congolaises. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à concrétiser les consensus importants parvenus entre les deux Chefs d’État, à renforcer la solidarité et la coopération, à préserver les règles fondamentales régissant les relations internationales et à se soutenir dans la poursuite de leur développement et redressement de la nation pour construire ensemble la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la

nouvelle ère.




CULTE DOMINICAL DU DIMANCHE/AVEC LE PAST FRANÇOIS MUTOMBOVH / 31 MARS 2024




Ce que le dossier des biens immobiliers algériens à Rabat dit de l’impéritie des dirigeants du régime d’Alger

Après avoir déclaré «clos» un dossier dont elle a fait un motif de guerre avant de se rendre compte de son impéritie et de sa grande ignorance, la diplomatie du pays voisin rajoute une couche en limogeant ses consuls à Casablanca et Oujda. Des mesurettes qui en disent long sur l’improvisation qui règne dans un pays qui navigue à vue.

«Le minaret est tombé, épinglez le barbier». Cette expression, bien marocaine jusqu’à la prochaine tentative d’usurpation, désigne tout l’écart pouvant exister entre un fait grave et une réaction puérile ou ridicule, censée rendre justice ou apporter réparation. En sacrifiant le premier bouc émissaire qui se présente. Et c’est là encore l’exacte définition de la récente attitude des autorités algériennes qui, après avoir créé un véritable scandale et invoqué l’ONU (officiel!!!) autour de la vraie fausse confiscation de biens algériens à Rabat, ont dû lamentablement battre en retraite. La queue entre les jambes. Et pour cause, les révélations faites par le Maroc. Celles-ci attestent que la diplomatie du voisin de l’est était parfaitement au courant du processus, en fait, de transfert de biens immobiliers entre le Maroc et l’Algérie. Mieux, elles étaient parfaitement d’équerre avec le Maroc.

En échange du bien algérien située à proximité du ministère des Affaires étrangères que le Maroc voulait récupérer, l’Algérie avait déjà engagé la récupération de la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Alger, «dans le cadre de l’exécution du plan d’aménagement directeur de la ville d’Alger».

Le scandale s’est à l’évidence retourné contre ses auteurs. Nommons le département des Affaires étrangères dirigé plus ou moins par Ahmed Attaf. Coupable, le 17 mars, d’un communiqué tout sauf diplomatique où le grossier l’a disputé au martial, le MAE a surtout montré toute l’étendue de son incompétence en transcrivant la dictée d’Abdelmadjid Tebboune ou d’un général. Le Maroc y était accusé de «violation inqualifiable du respect et du devoir de protection à l’égard des représentations diplomatiques d’États souverains que sanctuarisent tant le droit que la coutume internationale». Sauf qu’Ahmed Attaf et ses équipes n’étaient naturellement pas au fait des échanges de correspondances entre le ministère marocain des Affaires étrangères et les services consulaires algériens à Casablanca quant à l’évolution de ces transferts, consentis de part et d’autre. Ahmed Attaf et ses commanditaires auront ainsi été aussi clairement bêtes que franchement méchants.

Un tel cafouillage aurait nécessité, dans un pays normal où les choses se passent normalement, des excuses formelles à la partie lésée, en l’occurrence le Maroc, des audits internes pour sonder les origines d’un tel ratage et une démission d’un chef de la diplomatie à l’impéritie établie. En Algérie, on s’est contenté de… mentir. Un sport national. Cette fois avec un minimum de malice, doit-on avouer. Mais pas assez pour masquer la gêne. Le bobard est cette fois signé par Ahmed Attaf lui-même, face caméra. Pour lui, «le dossier est clos». Mais encore? «La décision du Maroc est appropriée», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée le 26 mars au siège du ministère, à Alger.

On n’en saura pas plus. Ni sur le fait que la diplomatie algérienne était parfaitement au courant de toutes les procédures engagées, ni sur les preuves écrites qu’elle n’était pas opposée à la procédure d’expropriation.

Notons juste que le Maroc ne réagit plus aux communiqués algériens depuis la rupture des relations diplomatiques, décidée unilatéralement en août 2021 par le régime d’Alger. Depuis un bref communiqué du MAE marocain qui a fait suite à l’annonce de cette rupture, le Royaume a décidé de ne plus répondre aux sorties ectoplasmiques du voisin oriental. Le communiqué hystérique d’Ahmed Attaf, ainsi que la fin de la transe qu’il a décrétée devant la presse relèvent du monologue.

«Un pays dirigé par des amateurs»

Quelques jours après le communiqué de son patron, la diplomatie algérienne a remercié, en toute discrétion, les chefs respectifs de ses deux missions consulaires à Casablanca et Oujda. Le 28 mars, on apprenait que dans le cadre d’un mouvement ayant concerné 28 ambassadeurs, 3 consuls généraux et 3 consuls, Djoudi Belgjit a été nommé comme consul général à Casablanca et Hichem Farhati consul à Oujda. Bien malin celui qui réussira à trouver la moindre ligne sur Internet concernant ces deux consuls qui ont l’apparence de faux diplomates et le profil de vraies barbouzes.

L’essentiel est toutefois ailleurs. Car, la diplomatie algérienne a beau s’en cacher, ces deux nominations sont la preuve patente d’un manque total de communication et de concertation entre la tutelle et ses antennes à l’étranger. «Ahmed Attaf s’emporte et lance des propos virulents sans même être au courant de toutes les démarches. Juste pour plaire à son patron et bienfaiteur, le président Tebboune. Le tout en faisant preuve d’un amateurisme pour le moins consternant. On a provoqué gratuitement une crise dont on est sortis totalement ridiculisés et discrédités. L’affaire n’est pas close parce qu’il n’y a pas eu d’affaire, si ce n’est celle de la grande incompétence de nos gouvernants qui montent à chaque fois sur leurs plus grands chevaux, pour tout de suite après en descendre et battre en retraite. Nous sommes dirigés par des amateurs qui jouent avec la crédibilité de l’État et l’image de tout le pays», commente Abdou Semmar, journaliste et youtubeur algérien en exil, patron du site Algérie Part.

Un amateurisme mené de bout en bout par une classe dirigeante qui non seulement ne prend pas le temps de se renseigner avant de réagir, mais qui en plus, une fois l’erreur commise, cherche comme par réflexe le premier bouc émissaire qui se présente. Le minaret de la gouvernance du duo Tebboune-Chengriha est tombé, et ce sont les consuls à Casablanca et à Oujda qu’on épingle.

Par Tarik Qattab




Ligue des Champions : Pas de vainqueur entre les Young Africans et les Mamelodi Sundowns

Deuxième rencontre de la journée et deuxième match nul. Après la rencontre entre le Tout Puissant Mazembe et Petro Luanda, le tableau d’affichage du stade de Benjamin Mkapa a également affiché le score de 0-0. Résultat du match entre les Young Africans et les Mamelodi Sundowns, comptant pour la première manche des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Les 60 000 spectateurs de l’enceinte sportive ont assisté à un match divertissant. Fidèles à leur style de jeu très offensif, les Sundowns ont fait le jeu avec l’espoir d’user leurs adversaires.

Cependant à la 27e minute, c’est bien les Yangas qui ont l’opportunité d’ouvrir le score avec cette percée de Clément Mzize. Mais, l’attaquant tanzanien pêche dans le dernier geste et se heurte à un Ronwen Williams, vigilant.

Quelques secondes avant la pause, Teboho Mokoena décoche une de ses frappes lointaines, qui aurait pu surprendre Djigui Diarra.

Au retour des vestiaires, ce sont les Tanzaniens qui se procurent les meilleures occasions. Mzize, encore lui, se retrouve seul dans la surface de réparation mais ne cadre pas l’offrande reçue par Aziz Ki.

Une maladresse imitée par Kennedy Musonda qui rate son face-à-face avec le portier sud-africain.

Les deux équipes se retrouveront au stade Loftus Versfeld de Pretoria pour le match retour le week-end prochain, où le vainqueur sera désigné dans ce qui promet d’être un match très divertissant.




Gaza : le bilan des morts palestiniens s’élève à 32.623 (autorité sanitaire de Gaza)

Le bilan des morts palestiniens dans la bande de Gaza s’est alourdi, passant à 32.623, a annoncé vendredi dans un communiqué de presse l’autorité sanitaire de Gaza, dirigée par le Hamas.

Le bilan des morts palestiniens dans la bande de Gaza s’est alourdi, passant à 32.623, a annoncé vendredi dans un communiqué de presse l’autorité sanitaire de Gaza, dirigée par le Hamas.

Selon le communiqué, l’armée israélienne a tué 71 Palestiniens et en a blessé 112 autres au cours des dernières 24 heures.

Ces nouveaux décès portent le bilan total des victimes à 32.623 morts et 75.092 blessés depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, a précisé l’autorité sanitaire de Gaza.

Au moins 20 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont été tués vendredi lorsque des avions israéliens ont lancé une série de frappes aériennes dans la ville de Gaza, a rapporté l’agence de presse officielle WAFA.




La cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde des Clubs 2023 au Maroc sacrée meilleure au HEAVENT AWARDS 2024

La cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2023, qui s’est déroulée au Maroc, a été sacrée meilleure cérémonie lors des HEAVENT AWARDS 2024 qui se sont tenus à Cannes, en France.

L’organisation HEAVENT AWARDS a sélectionné la cérémonie, organisée par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, parmi les meilleures œuvres nominées aux côtés d’autres cérémonies d’ouverture d’événements sportifs internationaux avant de lui décerner le prix de la meilleure cérémonie.

Ce prix mondial récompense le talent et la créativité marocains qui ont permis de réaliser une cérémonie d’ouverture d’une envergure internationale. Il montre également la capacité du Maroc à organiser avec succès les plus grands événements mondiaux dans tous les domaines.

La cérémonie, qui s’est tenue au Stade Ibn Battuta de Tanger, a fasciné les spectateurs du monde entier grâce à ses spectacles artistiques uniques qui ont mis en valeur le patrimoine marocain et son ouverture sur le monde.

La cérémonie a rendu hommage au célèbre explorateur marocain Ibn Battuta, symbole du lien entre les cultures et les peuples, et à ses voyages qui ont contribué à l’ouverture du Maroc sur le monde. Des troupes folkloriques marocaines ont également présenté des tableaux artistiques reflétant la richesse et l’authenticité du patrimoine marocain. La cérémonie a également rendu hommage à la fille de la légende du football Pelé et a connu une apparition spéciale de l’entraîneur national Walid Regragui.