Nord-Kivu: 3 ADF neutralisés et un autre capturé dans un affrontement avec les FARDC à Béni

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont mené une opération offensive contre les terroristes des ADF MTM en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, ce mercredi 27 mars 2024 .

D’après le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole des FARDC à Béni, au cours de cette opération, trois terroristes ADF MTM ont été neutralisés et un autre capturé avec son arme du type Ak 47 qui a été récupérée.

Par ailleurs, cet officier de l’armée loyaliste soutient que ces trois Djihadistes neutralisés faisaient partis du groupe des ADF qui ont tué plus de 10 civils la nuit du samedi au dimanche 25 mars au quartier Sayo dans la commune de Mulekera, où la présence du chef rebelle Aboukasi est signalée .

Antony Mwalushayi a fait savoir que les FARDC continuent la traque de ces terroristes dans la partie Ouest de la route nationale numéro 4, afin de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Alain Wayire / Beni




Bassirou Diomaye Faye: Les Sénégalais ont-ils voté pour leurs indépendances ?

Séisme politique, révolution démocratique, promesses de rupture avec tout ce qui a été jusqu’à présent, les qualificatifs ne manquent pas pour parler de l’élection de Bassirou Faye, parfait inconnu il y a encore quelques semaines le 24 Mars 2024 à la tête du Sénégal.

Tout compte fait ce qui s’est passé et contre l’avènement duquel celui qui sera désormais ex-président du Sénégal dans quelques jours (Macky Sall) s’est battu sous la pression et pour le compte d’acteurs extérieurs, n’est pas anodin sur les plans politique, géopolitique, psychologique et historique.

Bassirou Faye et son mentor Ousmane Sonko se définissent comme des panafricanistes de gauche anti système. Le programme qu’ils comptent appliquer et qui rencontre l’approbation d’une très grande majorité de sénégalais promet des changements de cap radicaux et des remises en cause qui ne seront pas sans conséquences dans les relations internationales du Sénégal aussi bien au plan régional qu’international.

Dans sa première prise de parole, le nouveau président a essayé de rassurer les partenaires extérieurs du Sénégal, mais personne n’est dupe.

Son programme de gouvernement s’il est appliqué sans entraves et dans l’esprit de ce que Ousmane Sonko dit depuis plusieurs années maintenant, devrait permettre dans leur entendement au pays d’accéder à la pleine souveraineté sur le plan intérieur et extérieur et s’assurer une série d’indépendances fondamentales.

Sur le plan interne, il y a cette volonté de ” rupture et de changement de système”, notamment celui que Bassirou Faye nomme “l’hyperprésidentialisme qui a engendré une “mainmise de l’exécutif sur le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire”.

Ce fait n’est pas spécifique au Sénégal sur le continent. Loin s’en faut. Dans la quasi-totalité des pays du continent et dans tous les pays francophones, les constitutions font du Président de la République un dieu qui fait et défait les Hommes et leurs carrières et donne à l’Exécutif d’incarner à lui seul toutes les fonctions de l’État qui d’ailleurs appartient à ceux qui le gouvernent.

Dès lors, en donnant au Parlement un rôle plus important et réel dans la gouvernance du Sénégal, il ne fera que restituer en quelque sorte au peuple sa souveraineté jusque-là confisquée par un seul individu dans la gouvernance du pays. Le Togo qui est le seul pays de la région dont la constitution mentionne le pouvoir législatif avant le pouvoir exécutif, vient justement d’ailleurs de basculer vers un régime parlementaire.

Une autre limite de l’expression de la souveraineté qui est commune à tous les pays africains concerne la gestion de leurs richesses agricoles et minières notamment. Ousmane Sonko a été très clair sur le sujet lorsque dans un meeting : ” Que personne ne nous fasse croire qu’on ne peut pas incarner notre propre souveraineté. Nous serons désormais un État souverain, indépendant, qui collaborera avec tout le monde mais dans des partenariats gagnant-gagnant”.

Cette souveraineté qui se rapporte à une véritable indépendance du Sénégal sur la scène internationale est martelée à 18 reprises dans le programme de gouvernement des nouvelles autorités sénégalaises.

Cette souveraineté toujours selon la nouvelle équipe, qui arrive au pouvoir s’exercera pleinement également dans les négociations ou renégociations des contrats d’exploitation des richesses du pays comme le pétrole et le gaz découverts récemment mais aussi pour des secteurs comme la pêche.

Le point sur lequel le nouveau gouvernement est attendu par tous, est la sortie du franc CFA qui matérialisera ainsi une prise de distance avec la France.

Quand on a dit tout cela, il est important de rappeler que l’indépendance ne saurait se limiter à l’instauration de négociations de marchands de tapis pour tirer le meilleur profit pour son pays des contrats et autres concessions avec des partenaires extérieurs. Loin s’en faut.

L’indépendance c’est avant tout l’assumation de sa pleine souveraineté nationale et internationale qui se conçoit d’abord comme le refus de toute tutelle dans la définition et l’exécution de sa politique intérieure et extérieure avec pour seuls objectifs les intérêts premiers du pays et de son peuple.

C’est seulement à l’aune de cela que l’on pourrait évaluer si à travers le tandem Sonko-Faye, les sénégalais ont avant tout voté pour leurs indépendances.

Un pays qui est très attentif à tout cela, c’est bien sûr la France. Cette évolution qui porte en elle de réelles promesses de divorce ou du moins de séparation de corps avec elle, risque de la fragiliser davantage jusqu’à rendre intenable sa position dans ses colonies africaines.

Le Sénégal depuis le 19ème siècle est le centre de la présence française en Afrique de l’ouest et fut le siège du Gouvernement Général de ses colonies ouest africaines. Les natifs de quatre communes sénégalaises avaient même d’office la nationalité française.

Il ne faut pas perdre de vue que Ousmane Sonko a écrit une partie de sa légende sur le sentiment anti-français qui a donné lieu il y a quelques années à des manifestations violentes qui ont pris pour cibles les intérêts français dans le pays.

On le voit dans un contexte régional africain qui lui est défavorable actuellement, la France (et surtout son Président) devrait savoir adopter la meilleure posture et utiliser les mots adéquats face au nouveau gouvernement sénégalais afin d’éviter les erreurs qui ont crispés ses rapports avec les pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger. On gouverne avec des actes mais aussi avec les mots. Et l’Afrique de 2024, n’est pas celle de 1960. Malheureusement cela échappe à certains.

Cependant, tout ce scenario ne pourra se déployer que si et seulement si les nouvelles autorités restent fidèles à leurs promesses de campagne.

Mais comme très souvent hélas, il y a les certitudes de l’opposant politique et les exigences qui s’imposent à celui qui exerce le pouvoir. Et comme le disait Dag Hammarskjöld: «L’effort d’unir sagesse et pouvoir aboutit rarement et seulement très brièvement. ”

Moritié Camara

Professeur Titulaire d’Histoire des Relations Internationales




Levée du moratoire sur la peine de mort: A. André Atundu y voit une protestation suspecte de la part de lUE

Dans une tribune intitulée : « Au nom de la liberté et de l’égalité », l’ambassadeur André-Alain Atundu précise que le rétablissement de la peine de mort ne signifie pas l’autorisation de tuer les citoyens en série et de façon arbitraire. Mais plutôt une façon de décourager tous les complices des atrocités commises par l’Armée rwandaise sur les terres congolaises. D’ailleurs aux yeux de l’opinion congolaise, souligne ce diplomate congolais, la protestation des Ambassadeurs de l’UE semble suspecte et insolite. L’opinion y voit une manœuvre diplomatique pour couvrir les agissements coupables de leur partenaire rwandais, confirmant ainsi la rumeur populaire, largement rependue et partagée depuis la signature des MOU de partenariat sur les minerais stratégiques, que le Rwanda ne possède pas éventuellement en quantité commerçable. 

Ci-dessous, l’intégralité de la dépêche :

Au nom de la liberté et de l’égalité des Etats

La levée du moratoire sur la peine de mort, en vigueur depuis deux décennies, a suscité des réactions diverses.

Si une ONG et un Syndicat ont soutenu le rétablissement de la peine de mort ainsi que le Peuple congolais par une massive approbation silencieuse ; faute de manifestations contre et d’envergure, d’autre comme les ambassadeurs de l’UE et les Evêques de la CENCO ont désapprouvé cette décision du Gouvernement congolais.

Il y a eu d’autres réactions plus étranges, presque anecdotiques qui considèrent cette levée du moratoire comme une voie à la dictature ou l’expression d’incapacité du Gouvernement à gérer ses criminels.

Pour le Gouvernement, soutenu par l’opinion nationale, il s’agit d’une mesure de nature à décourager les crimes atroces de guerre contre les populations civiles, les trahisons et collaboration avec l’ennemi. Décision de bon sens qui caractérise la détermination du Président Tshisekedi à mettre fin à cette guerre annexionniste et de prédation avec la conspiration silencieuse de certains partenaires bien connus et identifiés : la Grande Bretagne à travers le deal d’accueil des réfugiés, l’UE lié par les MOU de partenariat sur les minerais stratégiques inexistants au Rwanda, la Pologne par une sorte d’accord bilatéral de sécurité. Alors que le Congo ne représente aucun danger pour la Pologne.

Cette vue réductionniste et manichéenne de ces partenaires du Rwanda est pourtant loin de refléter la réalité internationale.

Les Etats Unis, figure emblématique de la démocratie occidentale appliquent la peine de mort sans une quelconque protestation, de tous ceux qui prétendent que la levée du moratoire sur la peine de mort est un recul démocratique pour ouvrir la voie à la dictature et à un pouvoir autocratique.

Même si le monde est perçu et vécu aujourd’hui comme un grand village grâce à la technologie, il n’en est pas moins vrai que tous les pays n’évoluent pas de la même façon, au même rythme ou partagent à l’unanimité les mêmes valeurs en tout.

Bien plus si l’on fait une lecture diachronique de l’histoire du monde, tous les pays en proie à la situation similaire à celle que vit la RDC dans sa partie Est appliquent ou ont appliqué la peine de mort sans état d’âme pour sauver leur intégrité et leur existence. Tel le sort réservé aux traitres, aux espions, aux collabos, et aux militaires qui fuient les combats ou livrent des secrets à l’ennemi.

Pour éclairer et édifier l’opinion, revenons aux fondamentaux du débat sur la peine de mort.

Le débat sur la peine de mort porte fondamentalement sur deux aspects, à savoir l’efficacité dissuasive sur la société et la pénibilité du châtiment pour les condamnés.

Plutôt que d’abolir purement et simplement la peine de mort. En toute circonstance, la plupart d’Etats veille plutôt à sa légalité pour éviter les exécutions sommaires et des actes de vengeance.

Ainsi, la peine de mort comme châtiment est d’application depuis les temps immémoriaux : la lapidation dans la société juive antique, la crucifixion, la fusillade, l’obligation de boire du poison appliquée à Socrate ou l’injection létale aux USA.

Dans tous les cas, la motivation a une importance déterminante : l’immoralité pour la lapidation, la corruption de la jeunesse comme le cas de Socrate, la trahison, la fuite devant l’ennemi, etc.

Au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, le Gouvernement congolais a donc le droit de défendre la désintégration de sa société par tous les moyens légaux.

Le rétablissement de la peine de mort ne signifie pas l’autorisation de tuer les citoyens en série et de façon arbitraire.

Pour comprendre ses différentes prises de position, une analyse explicative s’impose.

Les organisations congolaises ainsi que la population congolaise drapées dans un silence approbateur partagent toutes les raisons données par le Gouvernement, notamment les trahisons et les infiltrations massives dans le commandement de l’Armée et sur le théâtre des opérations.

Une façon de décourager tous les complices des atrocités commises par l’Armée rwandaise sur nos terres.

Dans tous les cas, aucun mouvement de masse n’a été signalé à la suite de la levée du moratoire sur la peine de mort.

Aux yeux de l’opinion congolaise, la protestation des Ambassadeurs de l’UE semble suspecte et insolite. L’opinion y voit une manœuvre diplomatique pour couvrir les agissements coupables de leur partenaire rwandais, confirmant ainsi la rumeur populaire, largement rependue et partagée depuis la signature des MOU de partenariat sur les minerais stratégiques, que le Rwanda ne possède pas éventuellement en quantité commerçable.

Un aveu de complicité !

La position des Evêques de la CENCO est plutôt idéologique dans une approche christologique.

En effet, le fait que le Christ, Fondateur de l’Eglise Catholique, ait été condamné à mort par crucifixion alors que le pouvoir romain n’a retenu aucune charge.

Ainsi que la peine de mort infligée aux martyrs, justifie leur position de principe pour son l’abolition.

A la vérité, l’Eglise a eu aussi à appliquer la peine de mort notamment pendant l’inquisition et contre les hérétiques comme un châtiment dissuasif et salutaire.

Dans cet ordre d’idée, on peut signaler la condamnation de Jeanne d’Arc à mourir par le feu.

En conclusion, au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, l’Etat congolais a le droit, dans des circonstances exceptionnelles et de force majeures, d’appliquer légalement la peine de mort pour sauver la patrie en danger.

 

En tout état de cause, l’application ou l’abolition de la peine de mort comme châtiment dépendront toujours des circonstances particulières du moment, propres à chaque Etat.

 

 

 

Kinshasa, le 28/03/2024

 

Ambassadeur André-Alain

ATUNDU LIONGO

         Bureau d’Etudes Stratégiques

 

 




Christelle Muabilu très active lors de la matinée du « LEADERSHIP DE LA FEMME DES MEDIAS »

Dans le cadre du mois de la femme, la plateforme « Leadership de la femme des médias », coordonnée par Mme Grâce Shako Kibushi, a organisée le 25 mars 2024, dans la salle Polyvalente « la Perle de Sainte Anne, Kinshasa/Gombe, une matinée sous le thème : « Investir en faveur de la jeune fille pour un leadership de qualité ».

Appelée à intervenir, le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Mme Christelle Muabilu a axé son intervention sur le sujet intitulé : « le parcours de carrière des femmes : pourquoi est-il si compliqué et comment le facilité ».

Dans son introduction, la première dame de l’OCC se demande : « pourquoi le parcours de carrière des femmes, est compliqué ? ». Mme Christelle Muabilu estime que c’est tout simplement parce que les hommes ont du mal à faire confiance aux femmes et surtout à collaborer avec elles. Jusque-là, le principe d’égalité semble encore patauger. L’homme a toujours tendance à dominer la femme, tout en oubliant que le monde, singulièrement celui professionnel, c’est un monde où l’égalité doit s’appliquer.

Pour Mme Christelle Muabilu, Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle, établissement public à caractère scientifique et technique, autant un homme peut avoir la compétence d’assumer n’importe quelle fonction, autant la femme peut en avoir aussi tout comme elle est en mesure de faire des études si compliquées. Comme illustration, Mme Christelle Muabilu a donné le cas de l’Office Congolais de Contrôle où il n’y a pas de distinction entre l’homme et la femme. On rencontre des femmes inspecteurs de conformité, des chimistes, des médecins, etc. La femme est responsable elle-même du blocage de son épanouissement et dans la plupart de cas par manque de formation assidue. Elle ne peut pas comprendre qu’en pleine 20ème siècle qu’une femme ne connait pas l’ordinateur pour ne citer que cela.

La première dame de l’OCC a interpelé les femmes à s’assumer. La technologie a déjà résolu beaucoup de choses. Les femmes doivent se débarrasser du complexe d’infériorité. Elles doivent s’accepter pour éviter le blocage de leurs épanouissements. Nous devons nous soutenir et nous entraider. La compétence n’est pas une question d’âge. Nous devons arrêter à nous focaliser sur de petites choses, mais voir par contre « grand ».

Il faut noter que cette rencontre a connu la participation de beaucoup de femmes qui se sont distinguées dans les différentes domaines de vie, bref des femmes leaders.

 

 

 

 

 

 

 




RDC: Christophe Mboso, un produit impropre à la consommation pour l’assemblée nationale 

Président du bureau de l’Assemblée nationale de la législature 2018-2023 et Président du bureau d’âge de l’actuelle législature, Christophe Mboso Nkodia, du haut de ses 84 ans d’âge, refuse de céder le bâton de commandement de cette institution législative.

En dépit de ses ardeurs, cet homme à l’âge de la retraite ne fait plus le poids politiquement si ce n’est son appétit insatiable du pouvoir.

Son passage à la tête de la prestigieuse assemblée nationale a été marqué par la théâtralisation des plénières et des conflits mesquins avec les élus du peuple mais aussi le détournement des salaires des assistants parlementaires.

Que représente son AACRD?

Au sortir des scrutins du 20 décembre, Christophe Mboso et son AACRD représentent la 17ème force politique avec 10 députés nationaux. Malgré son poids plume, le vieux “Biden” a les yeux plus gros que son ventre.

Au regard des statiques publiées après la publication des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle, il est clair que l’autorité morale de AACRD ne peut rivaliser avec les grandes forces politiques de l’union Sacrée. L’UDPS, première force à l’hémicycle pesant avec sa mosaïque 149 députés nationaux, a fait le choix de viser le poste du 1er Vice-président. Ce qui laisse la voie libre à l’alliance AAUNC & VK2018 de Vital Kamerhe, deuxième force, de concourir au perchoir de l’assemblée nationale.

 

l’alliance de Vital Kamerhe, deuxième force, compte 33 élus nationaux, devançant le tandem AFDC-A & AEDC-A de Modeste Bahati qui en compte 30. Et derrière, il y a le regroupement A24, A25 et AN de Fifi Masuka avec 27 députés nationaux, le regroupement AB du duo Dany Banza-Sama Lukonde avec 26 députés nationaux… AACRD de Mboso vient à la 15ème position avec sa dizaine de députés.

Mboso, nostalgique de l’après Mabunda ?

Espérant se donner une chance, Christophe Mboso a décidé de discréditer Vital Kamerhe qui représente à ce jour la force politique à qui reviendrait de droit (en réalité) la présidence de la Chambre basse du parlement. De plus, celui qu’on appelle “le pacificateur”, a déjà fait ses preuves et marqué les esprits par sa hauteur dans la gestion des débats au sein de l’hémicycle du parlement.

Même sur ce terrain-là, estime-t-on, Mboso ne fait pas le poids. Mais cela ne semble pas le décourager. D’aucuns affirment sans peur d’être contredits que le vieux Christophe Mboso serait simplement nostalgique. Il s’accrocherait au souvenir de sa bonne fortune qui l’a catapulté, il y a quelques années, à la tête de l’Assemblée nationale à la faveur de la déchéance de Jeannine Mabunda et du renversement de la Majorité FCC de l’époque.

 

Que faut-il faire pour guérir le “retraité” Christophe Mboso de sa gloutonorie politique ?

 

Loup solitaire

 

 

 

 

 

 




Au nom de la liberté et de l’égalité des Etats

La levée du moratoire sur la peine de mort, en vigueur depuis deux décennies, a suscité des réactions diverses.

Si une ONG et un Syndicat ont soutenu le rétablissement de la peine de mort ainsi que le Peuple congolais par une massive approbation silencieuse ; faute de manifestations contre et d’envergure, d’autre comme les ambassadeurs de l’UE et les Evêques de la CENCO ont désapprouvé cette décision du Gouvernement congolais.

Il y a eu d’autres réactions plus étranges, presque anecdotiques qui considèrent cette levée du moratoire comme une voie à la dictature ou l’expression d’incapacité du Gouvernement à gérer ses criminels.

Pour le Gouvernement, soutenu par l’opinion nationale, il s’agit d’une mesure de nature à décourager les crimes atroces de guerre contre les populations civiles, les trahisons et collaboration avec l’ennemi. Décision de bon sens qui caractérise la détermination du Président Tshisekedi à mettre fin à cette guerre annexionniste et de prédation avec la conspiration silencieuse de certains partenaires bien connus et identifiés : la Grande Bretagne à travers le deal d’accueil des réfugiés, l’UE lié par les MOU de partenariat sur les minerais stratégiques inexistants au Rwanda, la Pologne par une sorte d’accord bilatéral de sécurité. Alors que le Congo ne représente aucun danger pour la Pologne.

Cette vue réductionniste et manichéenne de ces partenaires du Rwanda est pourtant loin de refléter la réalité internationale.

Les Etats Unis, figure emblématique de la démocratie occidentale appliquent la peine de mort sans une quelconque protestation, de tous ceux qui prétendent que la levée du moratoire sur la peine de mort est un recul démocratique pour ouvrir la voie à la dictature et à un pouvoir autocratique.

Même si le monde est perçu et vécu aujourd’hui comme un grand village grâce à la technologie, il n’en est pas moins vrai que tous les pays n’évoluent pas de la même façon, au même rythme ou partagent à l’unanimité les mêmes valeurs en tout.

Bien plus si l’on fait une lecture diachronique de l’histoire du monde, tous les pays en proie à la situation similaire à celle que vit la RDC dans sa partie Est appliquent ou ont appliqué la peine de mort sans état d’âme pour sauver leur intégrité et leur existence. Tel le sort réservé aux traitres, aux espions, aux collabos, et aux militaires qui fuient les combats ou livrent des secrets à l’ennemi.

Pour éclairer et édifier l’opinion, revenons aux fondamentaux du débat sur la peine de mort.

Le débat sur la peine de mort porte fondamentalement sur deux aspects, à savoir l’efficacité dissuasive sur la société et la pénibilité du châtiment pour les condamnés.

Plutôt que d’abolir purement et simplement la peine de mort. En toute circonstance, la plupart d’Etats veille plutôt à sa légalité pour éviter les exécutions sommaires et des actes de vengeance.

Ainsi, la peine de mort comme châtiment est d’application depuis les temps immémoriaux : la lapidation dans la société juive antique, la crucifixion, la fusillade, l’obligation de boire du poison appliquée à Socrate ou l’injection létale aux USA.

Dans tous les cas, la motivation a une importance déterminante : l’immoralité pour la lapidation, la corruption de la jeunesse comme le cas de Socrate, la trahison, la fuite devant l’ennemi, etc.

Au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, le Gouvernement congolais a donc le droit de défendre la désintégration de sa société par tous les moyens légaux.

Le rétablissement de la peine de mort ne signifie pas l’autorisation de tuer les citoyens en série et de façon arbitraire.

Pour comprendre ses différentes prises de position, une analyse explicative s’impose.

Les organisations congolaises ainsi que la population congolaise drapées dans un silence approbateur partagent toutes les raisons données par le Gouvernement, notamment les trahisons et les infiltrations massives dans le commandement de l’Armée et sur le théâtre des opérations.

Une façon de décourager tous les complices des atrocités commises par l’Armée rwandaise sur nos terres.

Dans tous les cas, aucun mouvement de masse n’a été signalé à la suite de la levée du moratoire sur la peine de mort.

 

Aux yeux de l’opinion congolaise, la protestation des Ambassadeurs de l’UE semble suspecte et insolite. L’opinion y voit une manœuvre diplomatique pour couvrir les agissements coupables de leur partenaire rwandais, confirmant ainsi la rumeur populaire, largement rependue et partagée depuis la signature des MOU de partenariat sur les minerais stratégiques, que le Rwanda ne possède pas éventuellement en quantité commerçable.

Un aveu de complicité !

La position des Evêques de la CENCO est plutôt idéologique dans une approche christologique.

En effet, le fait que le Christ, Fondateur de l’Eglise Catholique, ait été condamné à mort par crucifixion alors que le pouvoir romain n’a retenu aucune charge.

Ainsi que la peine de mort infligée aux martyrs, justifie leur position de principe pour son l’abolition.

A la vérité, l’Eglise a eu aussi à appliquer la peine de mort notamment pendant l’inquisition et contre les hérétiques comme un châtiment dissuasif et salutaire.

Dans cet ordre d’idée, on peut signaler la condamnation de Jeanne d’Arc à mourir par le feu.

En conclusion, au nom de la liberté et de l’égalité des Etats, l’Etat congolais a le droit, dans des circonstances exceptionnelles et de force majeures, d’appliquer légalement la peine de mort pour sauver la patrie en danger.

En tout état de cause, l’application ou l’abolition de la peine de mort comme châtiment dépendront toujours des circonstances particulières du moment, propres à chaque Etat.

 

Kinshasa, le 28/03/2024

 

Ambassadeur

André-Alain ATUNDU LIONGO

Bureau d’Etudes Stratégiques

 

 

 




A 10.000$, la tonne du cacao dépasse celle du cuivre (8.764$) 

Dans un message publié dans son compte X, M. Julien Paluku, ministre congolais en charge de l’Industrie confirme : quand l’agro-industrie prend le dessus sur les mines.

Cette information est livrée ce matin par franceinfo. En effet, la tonne de cacao (Or brun) est à 10.000 dollars américains dépassant ainsi celle du cuivre (8.764$). La tonne de cacao, que l’on appelle aussi l’Or brun, est désormais plus chère que la tonne de cuivre !

« Si tu plantes aujourd’hui ton champ, en 3 ans au maximum et sans effort, comme pour creuser une mine, tu deviens millionnaire. C’est un appel à nous tous. Ça, ce n’est pas encore de la responsabilité de l’Etat, c’est à chacun de nous », indique-t-il.

Et d’ajouter que les terres sont disponibles, il faut seulement du courage, l’esprit d’entreprendre et la décision. « Moi je le fais déjà et je vous y invite pour que nous soyons nombreux à être bénis par les merveilles de notre sol. C’est de l’argent propre comme la neige », pense-t-il.

Généralement, il faut entre six et dix à 12 mois pour que la hausse des cours du cacao se répercute sur le prix des produits finis en magasins (tablettes de chocolat, etc.). Mais la hausse est amorcée depuis l’année dernière. Certains groupes, comme Lindt, ont anticipé et déjà augmenté leurs prix de 10%. Parallèlement, des fonds d’investissement anglo-saxons entretiennent cette volatilité du marché du cacao en spéculant. Enfin, une nouvelle réglementation européenne, qui interdit l’importation de produits issus de déforestation va compliquer la donne. Cette réglementation entrera en vigueur en décembre prochain.

Voilà une opportunité que les jeunes peuvent valablement saisir au lieu de multiplier les groupes armés qui ne font qu’endeuiller les Congolais.




Tshisekedi réitère son engagement à promouvoir l’égalité des chances entre les hommes et les femmes

Mardi à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi s’est entretenu avec la délégation des « Femmes d’exception » conduite par Mme Lydie Omanga. Les échanges ont porté sur l’état d’avancement de cette association des femmes.

“Nous avons insisté pour que le Chef de l’État s’y mette encore pour la parité, la promotion des femmes à des fonctions de responsabilité et une sensibilisation des hommes à la masculinité positive”, a indiqué Mme Lydie Omanga au sortir de l’audience.

“C’est ainsi que nous allons pouvoir arriver à un changement, non seulement des mentalités, mais aussi de la perception de la femme, du respect qu’on doit lui accorder”, a-t-elle rajouté.

De son côté, le Chef de l’État a réitéré son engagement à poursuivre la promotion de l’égalité des chances entre hommes et femmes, d’accompagner les initiatives touchant à l’entrepreneuriat et d’élever les femmes au sein du gouvernement et des principales institutions du pays.




Justice: Enfin, Salomon Kalonda bénéficie d’une liberté provisoire 

Le bras droit de Moïse Katumbi, quitte la prison militaire de Ndolo dans les heures qui suivent.

La Cour militaire lui a accordé ce mercredi 27 Mars la liberté provisoire après plusieurs refus pour lui permettre de se soigner au regard de la dégradation de son état de santé.

Son avocat précise que cette liberté provisoire est assortie des conditions dont l’interdiction de la prise intempestive de la parole.

Arrêté alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour Lumbumbashi en compagnie de son mentor, Katumbi, Salomon Kalonda est notamment accusé d’être en intelligence avec l’ennemi.

 

Loup solitaire




Nord-Kivu: Depuis 3 heures du matin, des volants combats entre le M23 et les FARDC près de Saké sont signalés 

Des combats intenses opposent depuis les premières heures de ce mercredi 27 mars, les terroristes du M23 aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo coalisées aux jeunes patriotes Wazalendo sur les collines surplombant la cité de Saké dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Des sources surplace renseignent que des armes lourdes et légères se font entendre aux environs de la route Saké – Shasha – Minova, où les FARDC avec les Wazalendo cherchent à tout prix à libérer de force cet axe routier qui relie le Nord-Kivu au Sud-Kivu.

Aucun bilan n’est cependant avancé, mais les mêmes sources signalent que ces détonations ont occasionné une psychose dans la cité de Saké, provoquant ainsi des déplacements de certains habitants craignant pour leur sécurité.

Notons que ces combats ont éclaté, après quelques jours d’accalmie observée sur différentes lignes de front.

 

 

Alain Wayire / Béni