Le Maroc s’apprête à mener des manœuvres navales au large du Sahara

La Marine royale marocaine effectuera des exercices navals pendant trois mois dans les eaux du Sahara marocain. La nouvelle n’a pas manqué de faire réagir chez les voisins ibériques.

Annoncées à partir du vendredi 29 mars et jusqu’au 28 juin, soit pendant trois mois, les manœuvres de la Marine royale devraient être réalisées au large des côtes du sud du pays, y compris dans les eaux territoriales du Sahara marocain.

L’information a été révélée par la presse espagnole, par El Confidential, qui a publié une annonce du ministère de l’agriculture marocain, adressée aux pêcheurs des zones concernées par les exercices.

Le document signé par la délégation de la pêche maritime de Laâyoune portant l’en-tête du ministère de l’Agriculture, annonce les exercices maritimes aux pêcheurs et professionnels opérant dans le secteur de la pêche maritime dans la région de Laâyoune.

L’annonce donne l’emplacement géographique couvert par les exercices de la Marine Royale ainsi que les dates, appelant les concernés à ne pas s’approcher de la zone et de prendre leurs précautions et dispositions.

Les exercices se tiendront du 29 mars au 28 juin de 7 h à 20 h, indique-t-on. Trois zones seront couvertes au niveau du littoral de 4 villes marocaines du sud, à savoir Agadir, Sidi Ifni, Laâyoune et Dakhla, et se tiendront sur 2 miles.

Le document adressé aux pêcheurs a été rendu public 2 jours avant la publication de l’avis de l’avocate générale de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), Tamara Carpeta, sur le litige en cours entre la Commission européenne, le Conseil de l’Union européenne et le polisario qui a contesté l’accord commercial et de pêche de l’Union européenne et le Maroc.

Le parti de droite espagnol, le Parti populaire (PP) des îles Canaries, a aussitôt réagi à la nouvelle des exercices navals de la Marine royale marocaine qui se feront pourtant dans les eaux territoriales marocaines. Le PP des îles Canaries a demandé au gouvernement espagnol de fournir des explications sur ces exercices, indiquant être « préoccupé » par le silence de l’exécutif.




Industrie automobile : quand l’Afrique du Sud vante la réussite du Maroc

L’industrie automobile marocaine a franchi des étapes spectaculaires en 2023, signant une année qui restera sans doute gravée dans les annales économiques du Royaume.

Tant et si bien, qu’ironie du sort, cette réussite phénoménale a poussé Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, à ouvrir, si l’on peut dire, sa propre boîte de Pandore. Dans un élan de louanges qui a de quoi surprendre, surtout venant d’une figure politique d’un pays jusqu’ici peu enclin à tisser des liens étroits avec le Royaume, Pandor a vanté les mérites de l’industrie automobile marocaine lors d’un meeting avec la Fondation Carnegie pour la paix internationale.

Ses commentaires, empreints d’une soudaine admiration, laissent entrevoir un désir de collaboration entre l’Afrique du Sud et le Maroc, espérant ainsi créer des synergies entre les deux nations. Toutefois, entre les mots et les actes, le chemin semble pavé d’intentions floues et d’ambitions, peut-être trop optimistes.

L’industrie automobile marocaine, avec une croissance de 30,5% et un chiffre d’affaires dépassant les 116 milliards de dirhams fin octobre 2023, s’impose désormais comme un modèle de réussite. Portée par des projets innovants comme ceux de « Neo Motors » et le prototype à hydrogène de NamX, elle s’affiche non seulement comme un pilier économique, mais aussi comme un vecteur d’innovation et d’excellence reconnu mondialement. « Made in Morocco » devient ainsi synonyme de qualité, démontrant que le Maroc n’est plus un simple acteur, mais un compétiteur de premier ordre dans la course à l’automobile propre et durable.

Ses entreprises, par leur ingéniosité et leur engagement, démontrent que le Maroc est non seulement un acteur, mais aussi un compétiteur sérieux sur l’échiquier automobile mondial, notamment dans le domaine des véhicules propres et des énergies renouvelables. Ces évolutions notables ne manquent pas d’avoir un impact socio-économique important.

En effet, l’essor de l’industrie automobile a considérablement contribué à la diversification de la base économique du pays, permettant de réduire la dépendance à des secteurs plus traditionnels comme l’agriculture et l’exploitation minière. Les conséquences positives de cette mutation sont multiples : développement régional, urbanisation accélérée autour des pôles industriels comme Tanger et Kénitra, création d’emplois, montée en compétence de la main-d’œuvre locale et amélioration des équilibres commerciaux du Maroc grâce à l’exportation.

Pourtant, l’espoir d’une collaboration fructueuse avec l’Afrique du Sud, bien qu’attrayant sur papier, se heurte à la réalité d’une relation bilatérale marquée par la méfiance et les intérêts divergents. L’enthousiasme affiché par Pandor contraste avec le tableau moins reluisant des interactions passées, où la défiance mutuelle et les malentendus prenaient souvent le pas sur les ambitions communes.

Dans ce contexte, l’annonce d’une possible entente entre le Maroc et l’Afrique du Sud ressemble davantage à un vœu pieux qu’à un plan d’action concret. Le chemin vers une collaboration véritable entre ces deux puissances africaines est semé d’embûches, entre une défiance historique et des alliances régionales fragiles. L’Algérie, fidèle à sa ligne de conduite, choisit, quant à elle, l’isolement plutôt que l’ouverture, contribuant ainsi à maintenir la tension régionale à un niveau élevé.

Dans cette saga aux allures de feuilleton diplomatique, où les déclarations d’intentions se heurtent à la réalité des faits, le Maroc poursuit sa route, seul, mais déterminé. Son industrie automobile, fleuron national, continue de briller sur la scène internationale, malgré les mirages de collaborations qui, jusqu’à présent, n’ont pas trouvé de terrain fertile pour s’épanouir. Entre rêve d’unité et réalité du terrain, le Royaume avance, porté par ses succès, dans un désert industriel où les oasis de coopération restent désespérément rares.

Un partenariat stratégique entre deux puissances africaines pourrait être le catalyseur d’une nouvelle ère de prospérité et d’innovation technologique, contribuant ainsi à une montée en gamme de l’industrie automobile sur le continent africain. Mais hélas, vu la haine que voue, le régime de l’Afrique du Sud au Royaume, cette option ne semble pas tenir la route.

Dans un élan d’optimisme qui friserait presque la naïveté, certains esprits éclairés ont imaginé un tableau idyllique où les deux géants africains, main dans la main, pourraient inaugurer une ère dorée de prospérité sans précédent dans l’arène complexe et compétitive de l’industrie automobile.

Pourtant, tel un château de cartes face au souffle implacable de la réalité, cette belle illusion semble vouée à s’effondrer avant même d’avoir pu se concrétiser. En effet, l’animosité tenace qui caractérise les relations du régime sud-africain à l’encontre du Royaume, transforme cette perspective en une chimère aussi insaisissable qu’une oasis au milieu du désert.

Les mésaventures diplomatiques ne s’arrêtent pas là. L’exemple récent et encore fumant des péripéties autour des BRICS nous rappelle que la confiance entre les deux nations et leurs dirigeants est aussi fragile que la paix dans une cour de récréation.

L’Algérie, à l’Est de l’Eden et complice de l’Afrique du Sud dans cette danse des opportunités manquées, semble, elle aussi, choisir l’isolement, préférant s’enfermer dans ses frontières – maritimes, terrestres et aériennes – plutôt que d’étendre la main pour une poignée qui aurait pu valoir son pesant d’or. Par cet acte, elle ne se prive pas seulement d’une alliance potentiellement lucrative, mais contribue avec zèle à la mise en pièces de l’économie régionale.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Forum de Boao pour l’Asie 2024 : solidarité autour des défis communs

Le Forum de Boao pour l’Asie (FBA) 2024 aura lieu du 26 au 29 mars dans la ville de Boao, à Hainan, la province méridionale de Chine. « L’Asie et le monde : défis communs, responsabilités partagées » est le thème autour duquel échangeront les dirigeants de l’Asie et d’autres parties de la planète. Les discussions vont être articulées sur des points majeurs comme l’« économie mondiale », l’« innovation technologique », le « développement social » et la « coopération internationale ». Un programme riche et variée se concentre sur les préoccupations communes et d’ordre mondial.

En considérant le thème de cette année, l’on voit bien que le FBA demeure attaché à son principe fondateur, à savoir fédérer les énergies positives pour le développement de l’Asie et du monde. Dans un monde où les intérêts sont de plus en plus imbriqués, il sied d’avoir une approche globale face aux défis communs qui demeurent le développement, la croissance économique, le changement climatique, la recherche de la paix dans un monde instable. C’est en coopérant de manière étroite et dans une compréhension mutuelle que les questions préoccupantes qui concernent tout le monde pourront avoir un début de solutions. Et le FBA entend, sous le leadership de la Chine, concrétiser cet idéal de rassemblement et de solidarité.

Il faut le souligner, l’Asie joue un rôle prépondérant dans la croissance mondiale. Selon les estimations de The Economist Intelligence Unit Limited, l’Asie devrait représenter 60 % de la croissance du PIB mondial en 2024, un taux supérieur à la moyenne d’avant la pandémie. En dépit des risques géopolitiques, cette partie du monde restera la principale région pour les opportunités de croissance dans l’économie mondiale. Quoi de plus normal pour le FBA de servir de laboratoire de réflexions et de cadre de mobilisation de toutes les initiatives à l’échelle de la planète qui participent à une meilleure intégration des économies.

En matière d’innovation technologique et scientifique, l’Asie se distingue également par un dynamisme constant avec en tête la Chine qui a fait de l’innovation un pilier central de sa modernisation. À l’heure où l’intelligence artificielle connaît une expansion sans commune mesure et bouleverse les modèles traditionnels de développement, il importe de féconder des idées novatrices pour son appropriation conséquente. En convoquant l’innovation technologique dans cette conférence annuelle, il est aussi question d’accroître les opportunités dans la diversification des chaînes de valeur mondiales, incontournables dans la transformation des économies.

Comment l’Asie et le monde pourraient-ils mieux appréhender et assumer leurs responsabilités face aux défis communs ? C’est en pensant comme un et en agissant ensemble que cela est possible. D’où la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération entre l’Asie et le monde. Bien sûr, il y a lieu de renforcer la participation effective de toutes les voix à la construction d’un monde de paix résolument tourné vers les objectifs d’un développement harmonieux. La solidarité de toutes les parties est donc indispensable pour non seulement renforcer les liens mais aussi pour dessiner les perspectives d’une coopération inclusive, multipolaire et soucieuse des intérêts communs.

Le Forum de Boao s’évertue au fil des ans dans cette dynamique de créer des passerelles d’une cohabitation fructueuse entre l’Asie et le reste du monde. Le rendez-vous de 2024 ouvrira à coup sûr de nouvelles pistes pour une meilleure intégration économique et une appropriation efficiente des innovations technologiques et scientifiques à l’échelle de la planète, surtout en faveur du Sud global où se concentre la majeure partie des pays en développement.

Mis en place dans les années 2000 et basé en Chine, le FBA est une organisation internationale lancée conjointement par 29 États membres. Chaque année est organisée sa conférence annuelle à Boao autour d’un thème central, dans l’île de Hainan où en plus des pays asiatiques, d’autres nations du monde et institutions internationales sont conviées pour discuter des problématiques de développement et d’intégration économique.

 

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

(Photo: VCG)




Dans une déclaration politique: L’UDS apporte son soutien inconditionnel au Cuba 

Il y a une dizaine de jours, quelques manifestations pacifiques, à première vue, s’étaient déroulées au Cuba. Elles avaient donné lieu à des divers commentaires. Certains médias occidentaux et impérialistes en ont profité pour dramatiser la situation.

Dans le cadre de la solidarité des forces anti-impérialistes mondiales, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, parti cher au Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, vient de publier une déclaration politique de soutien au Cuba. En voici le texte intégral.

 

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’insurge contre l’exploitation politicienne et pernicieuse des récentes manifestations normales dans une démocratie, qui ont eu lieu le soir du dimanche 17 Mars 2024 à Santiago de Cuba et dans deux autres villes cubaines à la suite de coupure d’électricité.

 

L’UDS est surprise de constater avec regret que ces manifestations ordinaires du reste prévues dans la Constitution cubaine ont été maladroitement exploitées par les États-Unis d’Amérique, pyromane des temps modernes, par le biais de certains politiciens américains et son ambassade à Cuba, ce nid des déstabilisateurs du régime socialiste cubain, qui a alimenté le terrorisme médiatique par ses fakes news.

 

Curieusement, des médias de la honte, à savoir France 24, RFI, BBC, CNN et autres TV5 Monde sans compter la presse écrite aux ordres, se sont jetés sur leur “proie imaginaire”, pour en faire des choux gras au mépris de la déontologie journalistique.

 

L’UDS rappelle que la cause de la situation difficile que traverse le Cuba socialiste depuis 1959 est due au blocus décrété par l’impérialisme américain à la suite du régime fantoche de Batista et à la nationalisation des compagnies américaines établies sur l’île cubaine. Ce blocus fait perdre annuellement 5 milliards de dollars américains à l’économie américaine.

 

L’Union des Démocrates Socialistes s’étonne que les États-Unis d’Amérique qui s’évertuent à donner des leçons au reste du monde, violent toutes les dispositions pertinentes de l’Organisation des Nations-Unies qui leur sont défavorables. Ainsi, les USA refusent d’appliquer toutes les résolutions de l’ONU relatives à la levée du blocus contre le Cuba votée par la majorité des pays membres de l’ONU, la dernière en date étant celle de novembre 2023 qui avait recueilli 187 voix favorables.

 

L’UDS fait remarquer que cet inhumain blocus insensé est à la base de nombreuses difficultés que rencontre le Cuba dans sa courageuse voie vers l’édification d’un État réellement socialiste.

 

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, saisit cette occasion pour lancer un appel fraternel à la solidarité du camp anti-impérialiste en vue d’apporter son soutien sans faille au Cuba et à son Peuple dont l’internationalisme n’a jamais souffert d’une quelconque contestation.

L’UDS renouvelle enfin son appui au Vaillant Peuple Cubain et aux autorités du Cuba socialiste pour leur bravoure et leur résistance héroïque aux incessantes attaques de l’impérialisme et de son meneur américain depuis plus de 60 ans.

Fait à Kinshasa, le 25 Mars 2024.

POUR L’UNION DES DÉMOCRATES SOCIALISTES,

LE PRÉSIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Il est à noter que l’UDS affirme, chaque jour, son ancrage dans la galaxie anti-impérialiste mondiale.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Formation du gouvernement : la seconde mission de l’Informateur bouclée

Qui commence bien, qui finit bien, dit-on. l’Informateur Augustin Kabuya vient de clôturer la deuxième partie de la mission qui lui a été confiée par le président de la République Félix Thsisekedi.

C’est avec la réception de la délégation du MLC et Alliés, ce mardi 26 mars 2024, conduite par le Vice-Premier Ministre, ministre de la défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, que l’Informateur a mis un terme aux consultations des partis et regroupements politiques de la majorité parlementaire qu’il avait amorcé depuis le 19 mars 2024.

 

Il y a lieu de souligner que tous les membres de la majorité parlementaire qui s’étaient signalés lors des premières consultations ont tous répondu également présents à la deuxième série d’échanges avec l’Informateur Augustin Kabuya, conformement au schéma lui tracé par le chef de l’État Félix Tshisekedi, dont le rapport lui sera incessamment déposé.

 

A en croire le bureau de l’Informateur, il faut retenir qui’un satisfecit général s’est dégagé de toutes les personnes ayant pris part à ces rencontres et ont promis de soutenir les efforts initiés par le Chef de l’État pour éradiquer les maux de tous genres auxquels fait face la République Démocratique du Congo.

La fin de cette seconde mission va certainement conduire à la nomination imminente du premier ministre qui va former le gouvernement dans un bref délai, pour ainsi répondre aux attentes de la population, selon la promesse faite par le président Tshisekedi lors de la campagne électorale de décembre dernier.

 

Il était question pour l’Informateur, de passer en revue le nombre de députés nationaux de chaque regroupement après les arrêts de la Cour constitutionnelle proclamant définitivement les élus nationaux. Ceci dans le but de certifier l’exactitude de la majorité présidentielle au parlement.

 

 

Mboshi




Contentieux électoraux : La Cour Constitutionnelle n’a pas communiqué officiellement sur les cas liés aux erreurs matérielles

Contrairement à ce qui se dit sur la toile, la Cour constitutionnelle n’a pas communiqué officiellement sur les audiences en rapport avec le traitement des requêtes relatives aux erreurs matérielles.

“Les parties viennent déposer les requêtes pour erreur matérielle. Ce qui est normal car chacun est libre de saisir la Cour constitutionnelle à sa guise. Mais jusque-là, il n’y a aucune communication officielle de la Cour sur l’audience ou l’éventualité de quoique ce soit”, signalent les services de la Cour constitutionnelle, contactés par ” le Quotidien rdc.cd”

Le cabinet du président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta, ne reconnait pas avoir communiqué là-dessus.

Rappelons qu’après près d’un mois de travail, la haute Cour avait rendu ses arrêts sur les résultats provisoires des élections législatives nationales le 12 mars 2024.

Sur les 1123 affaires enrôlées, 46 ont été déclarées recevables et fondées. Tandis que

525 requêtes ont été déclarées irrecevables, contre 400 déclarées recevables mais non fondées. 21 cas de désistement ont été dénombrés.

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : l’Administrateur du territoire de Nyiragongo suspendu par le gouverneur militaire 

L’Administrateur policier du territoire de Nyiragongo, le commissaire supérieur principal Iduma Mulengo Patrick est suspendu de ses fonctions par le gouverneur intérimaire du Nord-Kivu, le général major Peter Chirimwami.

Cette décision a été révélée dans un arrêté provincial rendu publique mardi 26 mars 2024.

En effet, le commissaire supérieur principal Iduma Mulengo Patrick est accusé de baigner dans l’ingérence dans la gestion du pouvoir Coutumier de la chefferie de Bukumu, une entité qui se trouve dans sa juridiction .

Ce même document indique par ailleurs que, l’intérim sera assumé par le commissaire supérieur Malosa Mboma qui était son adjoint.

 

 

 

Alain Wayire / Beni




Le pape célébrera le Jeudi Saint dans une prison

Ce jeudi 28 mars 2024, le pape François se rendra dans la prison pour femmes de Rebibbia, à Rome, pour célébrer la messe du Jeudi Saint. À cette occasion, il rencontrera des détenues et des membres du personnel de la prison.

Depuis le début de son pontificat, le Saint-Père se rend chaque Jeudi Saint dans un endroit où vivent des personnes marginalisées de la société : des centres pénitenciers, mais aussi de réfugiés, des structures d’accueil et de soins pour les malades ou les jeunes en détresse. Une démarche qu’il faisait déjà lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. L’établissement pénitentiaire pour femmes de Rebibbia est un des plus grands d’Europe.

Lors du Jeudi Saint en 2015, le centre avait déjà accueilli le pape, qui avait célébré la messe de la Sainte Cène avec les plus de 300 détenus et travailleurs. « Aujourd’hui, je laverai les pieds de douze d’entre vous », avait-il dit aux détenus en 2015 dans la même prison, « mais à travers ces frères et sœurs, c’est vous tous, tous, tous. Tous ceux qui habitent ici. Vous les représentez. Mais moi aussi, j’ai besoin d’être lavé par le Seigneur et priez pour cela pendant cette messe, pour que le Seigneur lave aussi toutes mes impuretés, afin que je devienne plus esclave que vous, plus esclave au service des personnes, comme l’a été Jésus. »

En cette commémoration du dernier repas de Jésus avec ses disciples, le Saint-Père sera donc l’humble serviteur, « l’esclave » à l’image du Christ. Il lavera lui-même les pieds de douze détenues de différentes nationalités. Dans un mois, le 28 avril prochain, le pape François sera à Venise pour une visite pastorale. Il ira sur l’île de la Giudecca, dans une autre prison qui accueille 80 femmes.




Le ministère de la Santé et l’Unicef s’engagent à éradiquer la poliomyélite d’ici fin 2025

Le ministère de la Santé, en collaboration avec le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en République démocratique du Congo, se prépare à mener une campagne de vaccination contre la poliomyélite sur toute l’étendue nationale.

Cette campagne se déroulera pendant trois jours soit du 28 au 30 mars 2024 avec pour cibles les enfants âgés de 0 à 5 ans. En rapport justement avec campagne qui commence demain, le vice-ministre de la Santé, Serge Emmanuel Holenn, a tenu le jeudi 21 mars une réunion de haut niveau avec le Comité de pilotage pour l’éradication de la poliomyélite de l’Unicef afin de faire le point sur les actions déjà entreprises et celles restant à réaliser pour l’éradication définitive de cette maladie en République Démocratique du Congo.
« Je constate un engagement assez fort du gouvernement envers l’éradication de la poliomyélite, tant au niveau central qu’au niveau décentralisé, malgré les défis rencontrés dans le pays. Avec le soutien d’autres partenaires, nous nous engageons à mettre fin à la transmission de ce virus », avait déclaré Steven Lauwerier, directeur des programmes à l’Unicef.
De son côté, le vice-ministre de la Santé, Serge Hollen, a rassuré ses interlocuteurs de l’engagement du gouvernement congolais à éradiquer totalement la poliomyélite d’ici la fin de l’année prochaine.
Soulignons que selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 800 cas de variants du poliovirus circulant, dérivés de la souche vaccinale, ont été enregistrés dans 15 provinces de la RDC entre 2022 et 2023. Ce nombre représente plus de 50% des cas de toute la région africaine.
Prince Yassa/Grâce Guka




Maniema: L’union sacrée désigne ses candidats gouverneur et Vice-gouverneur 

En présence de l’Informateur Augustin Kabuya, l’accord a été signé le lundi 25 mars 2024, entre les regroupements politiques AACPG, A24, A25 et l’Udps/Tshisekedi, parti présidentiel pour éviter d’aller à l’élection des gouverneurs en ordre dispersé dans la province du Maniema.

L’AACPG a été représentée par Justin Kalumba Mwana Ngongo, A24 ainsi que A25 par la Gouverneure sortante de Lualaba Fifi Masuka et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps /Tshisekedi par son Président fédéral Afani Idrissa Mangala et Gouverneur sortant du Maniema.

 

Témoin de cet accord, l’Informateur Kabuya qui s’est dit satisfait du résultat de cette rencontre ayant abouti à cette entente de gouvernance commune en cas de victoire à l’élection des gouverneurs prévue le 07 Avril prochain, dans le but d’assurer le bien-être social du Maniema.

 

En outre, Augustin Kabuya a émis le vœu de voir cette province émergée en privilégiant notamment, la collaboration étroite entre l’exécutif provincial et l’Assemblée provinciale.

 

À cet effet, précise-t-il, “qu’il n’y a pas une autorité morale à Kinshasa qui va commencer à vous demander de l’argent. Mais, nous sommes-là pour vous accompagner à faire le bien et à privilégier la bonne gouvernance et à éviter le mal”.

Ainsi, après concertation, le candidat Gouverneur a été désigné par le regroupement politique AACPG de Pius Mabuilu, le député Moïse Mussa Kabwankubi et le vice-gouverneur le député Corneille Katissa Makubuli, issu de A24 A25 et l’Assemblée provinciale sera gérée par l’Udps/ Tshisekedi.

 

Pour rappel, après les élections du 20 décembre 2023, trois forces politiques principales se sont dégagées à l’Assemblée provinciale du Maniema. Il s’agit de AACPG avec 5 élus, A24 et A25 de madame Fifi Masuka avec 4 élus ainsi que l’Udps/ Tshisekedi avec 3 élus. A celà s’ajoute l’UNC 2 élus, AACRD 1 élu et AB 1 élu.

 

 

Mboshi