Pour le succès du prochain recensement général de la population : Le chef de l’Etat tient à la réalisation des travaux de la cartographie mutualisée

Depuis plus de quatre décennies, et en raison de l’absence de statistiques démographiques récentes, la République démocratique du Congo se retrouve dépourvue d’une base de données, solide et fiable, devant sous-tendre la planification de son développement socioéconomique et la définition d’une politique de population.

Face à cette situation, le Président de la République tient à la réalisation du deuxième recensement général de la population, de manière à permettre au Gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers d’intervenir plus efficacement dans les questions de développement humain.

En effet, à l’issue du Recensement de la population et de l’habitat, la Rdc sera en mesure de mettre en place des politiques socioéconomiques et démographiques nécessaires pour la conduite des affaires nationales à moyen et long termes visant une répartition équitable de la richesse, des services publics et des postes représentatifs dans tout le pays.

A cet effet, la Ministre d’Etat, Ministre du Plan, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, sous la coordination du Premier Ministre, ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la réalisation, dès cette année, des travaux de la cartographie mutualisée, gage du succès de toutes les opérations de collecte des données socioéconomiques et démographiques en cours de préparation.

Il s’agit des opérations telles que le recensement général de la population et de l’habitat, du recensement général de l’agriculture, et l’identification de la population, entre autres.




Le Conseil Supérieur de la Magistrature appelé à décourager les arrestations intempestives

La situation carcérale des détenus et des condamnés demeure une des préoccupations majeures du Président de la République conformément à son engagement à œuvrer en faveur de la restauration d’un État de droit.

Tout en notant les efforts consentis à travers de nouvelles orientations conçues pour assurer une bonne gestion des fonds destinés à l’alimentation des détenus et des condamnés, le Président de la République a demandé au Gouvernement de redoubler d’efforts en accélérant la mise en œuvre de cet ambitieux programme qui constitue une réponse structurelle.

Dans le même sens, et afin de lutter contre la surpopulation carcérale alimentée par la présence d’un nombre plus élevé de détenus préventifs que de condamnés, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a été chargée de travailler activement, avec le Conseil Supérieur de la Magistrature, dans le sens de décourager les pratiques des arrestations intempestives par les magistrats du Parquet, même pour des faits bénins, en plus du non-respect des délais dans l’instruction des dossiers par les Cours et Tribunaux, occasionnant des retards.

Le principe de la liberté, le droit à un environnement carcéral sain et sécurisé, ainsi que le droit d’être jugé dans un délai raisonnable sont des droits constitutionnellement garantis qui doivent être observés et s’imposer à tous.

Un rapport précis de la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur la mise en œuvre de ces orientations est attendu au prochain Conseil des Ministres afin que des décisions conséquentes soient prises.




Tshisekedi gagne des points et Kagame s’agite 

Depuis des années, le Rwanda a profité de la naïveté d’une partie de la communauté internationale pour vendre le génocide et s’attirer la sympathie et l’aide nécessaire à la formation de son armée. La ligne de défense adoptée par Félix Tshisekedi depuis son avènement à la tête de la Rdc a déconstruit les mensonges propagés sans honte par Kagame qui a fini par être agité.

«Avancées enregistrées sur le front diplomatique par rapport à la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo», c’est le thème central d’un Briefing Spécial organisé ce lundi 25 mars 2024 à 17h00 dans la salle de la Presse RTNC par le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, avec comme invité le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala.

Dans son mot introductif, le Ministre Muyaya a rappelé les différentes péripéties connues depuis quelques mois.

« Monsieur le Vice-premier Ministre, nous savons combien vous avez été sollicité ces deux derniers mois. D’Addis-Abeba à Luanda en passant par Malabo, Lusaka et encore avant-hier nous avions eu la réunion consultative avec le président du Sud Soudan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

En réponse, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a succinctement détaillé toutes les discussions menées sur les fronts diplomatiques.

« Effectivement, nous avons commencé par des réunions statutaires de l’Union africaine avec les ambassadeurs, ceux qui représentent leurs pays. On a parlé de la Rdc et avions donné notre piste de solution face à cette crise dont est victime la RDC », a indiqué le Vice-Premier ministre Christophe Lutundula à la presse.

Le patron de la diplomatie congolaise a insisté sur les conditions posées par le Président Félix Tshisekedi avant de dialoguer avec le Rwanda pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire de l’Est.

Ces conditions, a ajouté le VPM des Affaires étrangères, commencent par le retrait des troupes du M23 par le Rwanda, ensuite, l’obtention de l’installation effective de l’autorité de l’Etat congolais dans les zones jadis occupées par le M23. C’est ainsi que la RDC pourra accepter de dialoguer avec le Rwanda et non pas le M23.

Christophe Lutundula a rappelé que le problème de la tragédie humanitaire était également sur la table des discussions. A ces jours, la RDC a enregistré environ 6 millions de déplacés, un chiffre record qui ne peut passer sous silence.

« Nous avons posé le problème de la nécessité étant donné que nous devons dialoguer, d’avoir et de constituer une garantie de bonne fin du dialogue et garantir aussi la mise en œuvre des recommandations pour des mesures à prendre. Nous avons pensé aussi aux mesures préventives du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-il indiqué.

Au sujet de la réunion du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le communiqué final des travaux a été totalement en faveur de la RDC. Parmi les résolutions, le Conseil de sécurité de l’UA a décidé que le conseil Paix et Sécurité endosse la SAMIDRC (La mission de l’Afrique Australe en démocratique du Congo (comme la Monusco).

C’est le Conseil Paix et sécurité qui est l’organe de l’union africaine compétente pour connaître toutes les questions ayant trait à la politique, la sécurité et la paix en Afrique. Ainsi, ce Conseil a toutes les compétences de prendre des décisions et recommandations.

Aussi, ce Conseil a donné des instructions à l’Union africaine qui est l’exécutif, de mettre à la disposition de la SAMIDRC les instruments et les armes qui sont stockés à Douala au Cameroun.

En guise de conclusions, il a été décidé que la SADC réaffirme sa détermination et son engagement d’apporter à la RDC tout le soutien diplomatique et militaire ; Sur le plan diplomatique, la Rwanda n’a pas réussi à empêcher l’Union africaine d’endosser la SAMIDRC ; Le secrétariat exécutif de la SADC et la RDC doivent saisir le Conseil de sécurité des Nations Unies pour obtenir son accompagnement.




Ituri : Les FARDC récupèrent 4 localités jadis occupées par les rebelles CODECO et Zaïre

Quatre localités jadis occupées par les groupes armés CODECO et Zaïre sont passées sous le contrôle des forces armées de la République Démocratique du Congo, depuis la journée du lundi 25 mars 2024.

D’après le porte-parole de l’armée dans cette région, il s’agit des localités de Kafe, Mbogi, Tatule, Nyamamba, situées sur le littoral du Lac Albert, dans la province de l’Ituri (Nord-est).

Le lieutenant Jules Ngongo précise que l’armée reprend le contrôle de ces localités après des opérations dénommées « Tolérance Zéro » lancées contre ces eux factions rivales des groupes armés, CODECO et Zaïre

«Les localités de Kafe, Mbogi, Tatule, Nyamamba et environs sont passées sous contrôle des forces loyalistes provocant ainsi la débandade totale des ces deux groupes armés qui semaient la terreur dans la région», a précisé le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri.

Cet officier militaire rassure que les opérations de ratissage se poursuivent pour sécuriser la région. Il a ainsi invité la population à collaborer avec l’armée et denoncer toutes les forces négatives qui sont dans la zone.

JL makoyi




Basket-ball: Opportunidade surprend SCTP ex Onatra 55-52 à la 4è journée de la Liprobakin

Clôture dimanche 24 mars 2024 au Complexe sportif de la Police de la 4è journée du championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa. En version masculine, Bana Lingwala a pris le dessus sur la modeste équipe d’Héritage 44-34.

Autres résultats enregistrés dimanche

Mboka Mboka vs I.N.R.I (F): 59-49

Héritage vs Révélation (F): 67-24

City Kauka vs La Police (M) : 67-52

Bana Lingwala vs Héritage (M) : 44-34

Ci-dessous tous les résultats de la 4è journée :

Une surprise de taille a été enregistrée le vendredi 22 mars 2024. En effet, en version masculine, l’ogre SCTP ex Onatra est tombée face à la jeune formation d’Opportunidade 52-55. Au 1er quart temps il s’est imposé 19-16, au 2è il s’est incliné 7-16. Au 3è quart temps, il s’est imposé 14-4 et au 4è quart temps il s’est incliné 15-16.

Vendredi 22/03/2024

J et A vs NMG (M): 61-67

AJAKM vs Hatari (F): 31-104

Ballers vs One Team (M): 52-65

Opportunidade vs SCTP (M) : 55-52

Résultats enregistrés ce samedi 23 mars 2024

Tourbillon vs Raphaël (F): 60-46

Ngaba vs BC CNSS (F): 27-147

Binza City vs Molokaï (M): 46-43

Le Figuier vs New Gen (M) : 52-89

Dimanche 17 mars 2024

Mboka Mboka vs I.N.R.I (F): 59-49

Héritage vs Révélation (F): 67-24

City Kauka vs La Police (M) : 67-52

Bana Lingwala vs Héritage (M) : 44-34

Antoine Bolia




De retour au pays, les athlètes réclament leur prime de participation aux jeux africains Ghana 2024

Les 13è jeux Africains ont pris fin le samedi 23 mars 2024. La forte délégation de la RDC à ces jeux africains est de retour dans la capitale Kinshasa dans la nuit de dimanche à lundi. Vers 4h00 du matin, les membres de la délégation sont logés au site d’hébergement du stade Tata Raphaël. Les membres du cabinet du ministère des sports et loisirs a promis des bus devant les conduire à leur domicile.

Mais quelle ne fut pas leur surprise de poiroter au stade Tata Raphaël sans raison apparente. Bon nombre parmi s’étonnent que la même bêtise vécue au Ghana où ils avaient passé la nuit à la belle étoile, puisse se répéter ici au pays.
Depuis que la délégation est sur place, les membres attendent les bus promis par le ministère des sports et loisirs pour les conduire chez-eux à domicile. Ils s’interrogent et demandent si l’on peut considérer cela comme un acte inhumain de la part des autorités ou un manque de considération car cela ne s’explique nullement. C’est comme si certains sont des congolais et d’autres non.

Un des athlètes ne s’explique pas qu’ils sont arrivés à l’aéroport de N’djili depuis 3h00 du matin. Et depuis le Ghana, on nous a dit qu’il faudra le stade Tata Raphaël, on mettra à votre disposition des moyens de transport et vous irez à la banque retirer votre argent. Nous sommes là sans rien. Maintenant il est 12h15’. Nous n’avons vu personne. Sans information. Un silence de mort. On a rien mangé. Et l’on a pas touché nos frais de mission. Entre nous et les footballeurs, c’est comme si eux sont des congolais et nous, on est pas des congolais. Je ne sais pas. Nous tous, nous sommes mécontents. Nous avons ramené des médailles.

D’autres parmi eux sont encore plus critiques que jamais. Ils se rappellent qu’ils se sont préparés dans des conditions très difficiles. Mais par amour pour le pays, ils ont défendu les couleurs du pays jusqu’au bout. Ils ont mouillé le maillot comme on dit. Et ils sont parvenus à glaner des médailles. Malheureusement, de retour au pays, ce qu’ils vivent les révoltent et cela traduit le manque de considération. Jusqu’à 15h00 ils n’ont rien mis sous la dent. Même pas de l’eau à boire. Si c’était les joueurs de football allait-on les traiter de cette manière ?
Les athlètes dames tournent leur regard du côté de Mama Denise Nyakeru en ces termes : ‘’Maman Denise, nous les mamans, soutenez-nous. Nous sommes encore au mois de mars consacré aux femmes. Regarde comme nous sommes-là quand continuera-t-on à jeter le discrédit au pays ?
Barricades pour réclamer leurs frais de mission


Fatigués d’attendre, les athlètes sont montés au créneau. Vers 15h30 ils ont envahi le boulevard Sendwe où ils ont érigé des barricades empêchant les véhicules de passer. La circulation est perturbée. Ils réclament leurs frais de mission en prenant à partie l’actuel ministre des sports Claude François Kabulo Muana Kabulo.
Est-ce normal pareille situation ?

Comment peut-on envoyer à l’étranger toute une délégation sans frais de mission ? En tout cas l’Académie française devra nous aider à trouver le mot qui convient. Puisque ce que vont percevoir les athlètes congolais ne sera pas frais de mission. Ils sont allés en mission, remplis leur mission et ils sont déjà de retour sans toutefois percevoir leurs dus.
Tout le monde sait comment les images montrant les athlètes congolais passant nuit à même le sol et dans la belle étoile, avaient fait le tour du monde dans les réseaux sociaux. Doit-on vraiment continuer ainsi à salir l’image du pays ?
Antoine Bolia




Un groupe d’arnaqueurs utilisent des faux numéros téléphoniques au nom du président de la Cour constitutionnelle 

Le cabinet du Président de la Cour constitutionnelle porte à la connaissance du public que depuis plus de deux semaines, un groupe de personnes mal intentionnées, utilisent des numéros WhatsApp : + 243820443293 et +243828511737 dans l’optique d’offrir des services et divers avantages.

Selon un communiqué parvenu à la rédaction du journal ” Le Quotidien”, et signé par M. Fidèle Kibada, premier président de la Cour d’Appel et Directeur de cabinet du président de la Cour constitutionnelle, ces arnaqueurs se faisant passer pour M. Kamuleta Badibanga Dieudonné envoient des messages à certaines autorités pour solliciter l’envoi des sommes d’argent.

C’est ainsi que le cabinet du Président de la Cour constitutionnelle tient à informer le public que son Président n’utilise aucun de ces numéros de téléphone et il n’est pas dans ses habitudes de demander l’argent ni au téléphone ni par quelque moyen que ce soit.

Par conséquent, le cabinet du Président de la Cour constitutionnelle invite le public à la vigilance et à signaler ces tentatives d’escroquerie au commissariat de police le plus proche.




Promouvoir une croissance économique durable en Chine (Allocution de Kristalina Georgieva, Directrice générale lors du Forum sur le développement de la Chine Pékin)

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, zao shang hao !

Je tiens à remercier nos hôtes de m’avoir conviée à prendre part au débat sur le développement constant de la Chine, en ce début d’année du Dragon, une année qui s’annonce capitale pour l’économie mondiale et pour la Chine.

L’économie mondiale

À l’échelle du monde, il conviendra cette année d’ajuster soigneusement les politiques monétaires et budgétaires afin de réussir un atterrissage en douceur, c’est-à-dire réduire l’inflation tout en maintenant une croissance vigoureuse. De nombreuses banques centrales doivent prendre une décision délicate : quand abaisser les taux d’intérêt et dans quelle mesure ? Elles ne peuvent plus se baser sur l’action de leurs homologues, car les chiffres de la désinflation et de la croissance divergent de plus en plus d’un pays à l’autre.

Cette année s’annonce également difficile pour les autorités budgétaires de la plupart des pays, car elles doivent rééquilibrer les finances publiques pour réduire la dette et reconstituer les réserves tout en finançant la transformation numérique et écologique de l’économie.

Heureusement, l’économie mondiale a remarquablement bien résisté aux chocs de ces dernières années. Cette résilience s’explique avant tout par les solides fondamentaux macroéconomiques de la plupart des pays avancés ou émergents, ainsi que par le niveau élevé de la demande des consommateurs et des dépenses publiques. Les marchés du travail se sont maintenus et les chaînes d’approvisionnement sont revenues à la normale.

C’est pourquoi, malgré la hausse des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, nous tablons sur une croissance de plus de 3 % cette année et l’an prochain. L’inflation reste supérieure à son taux cible dans de nombreux pays mais elle continuera de baisser selon nos prévisions. Ici en Asie, le tableau est plus nuancé parce que l’inflation n’avait pas grimpé autant que dans le reste du monde, et qu’elle reflue plus rapidement. De ce fait, les taux d’intérêt n’ont pas tant augmenté.

Mais sur le moyen terme, nous prévoyons une croissance mondiale d’environ 3 %, un chiffre modeste dans une perspective historique : pendant la décennie précédant la COVID, la moyenne annuelle était de 3,8 %. La faible croissance de la productivité et le haut niveau d’endettement posent problème à tous les pays, mais surtout aux pays émergents ou en développement. En outre, les tensions géopolitiques perturbent les échanges commerciaux et les flux de capitaux, moteurs essentiels de la croissance au cours des dernières décennies.

La bonne nouvelle, c’est que la transformation numérique et écologique donne l’occasion de renforcer la croissance de la productivité et de relever les niveaux de vie. Des réformes structurelles de fond peuvent améliorer les conditions propices à la création d’entreprises, à l’innovation et à la performance économique.

En Chine, une nouvelle ère de croissance de grande qualité

S’agissant de la Chine, nous avons constaté un fort rebond post-COVID en 2023, avec une croissance supérieure à 5 %.

À moyen terme, le pays continuera d’être un acteur clé de la croissance économique mondiale. Certes, la faible croissance de la productivité et le vieillissement de la population entravent la croissance, mais les possibilités restent immenses.

La Chine se trouve à la croisée des chemins : elle peut soit poursuivre les politiques qui ont fonctionné dans le passé, soit les moderniser pour entrer dans une nouvelle ère de croissance de grande qualité.

D’après notre analyse, en appliquant un vaste ensemble de réformes favorables au marché, la Chine pourrait connaître une croissance bien plus rapide que si elle maintenait le statu quo. Cette croissance supplémentaire représenterait une expansion de 20 % de l’économie réelle au cours des 15 prochaines années, ce qui équivaut à ajouter 3 500 milliards de dollars à l’économie chinoise.

Quels sont les ingrédients de cet ensemble de réformes ?

Pour commencer, de bons fondements macroéconomiques. Je me réjouis d’entendre que la Chine est déterminée à asseoir son économie sur des bases saines et des institutions solides. La croissance impressionnante que le pays a enregistrée pendant plusieurs décennies a considérablement amélioré les niveaux de vie et permis de constituer une grande marge de manœuvre pour régler les problèmes les plus pressants à court terme. La Chine doit notamment stabiliser son secteur immobilier et réduire les risques liés à l’endettement des administrations locales. Il est essentiel de remédier à ces difficultés pour entrer sans heurts dans une nouvelle ère de croissance de haute qualité. Selon notre analyse, des mesures résolues pour réduire le parc de logements non terminés et laisser jouer la loi du marché dans le secteur de l’immobilier pourraient à la fois accélérer la résolution des problèmes que rencontre ce secteur, et rassurer les consommateurs et les investisseurs.

Afin de susciter une croissance de grande qualité, les autorités devront promouvoir la demande intérieure, et donc accroître le pouvoir d’achat des consommateurs et des familles. Le dispositif de sécurité sociale chinois est celui qui couvre le plus de personnes au monde, mais il reste possible d’en accroître encore la portée et d’en améliorer les prestations, par exemple en renforçant le régime de retraite de manière responsable du point de vue budgétaire.

La consommation intérieure est tributaire de la croissance des revenus, eux-mêmes fonction de la productivité du capital et de la main-d’œuvre. Des réformes visant à renforcer le climat des affaires et à garantir l’uniformité de traitement entre le secteur privé et les entreprises publiques amélioreraient la répartition du capital. Investir dans le capital humain — sur les plans de l’éducation, de la formation permanente et de la reconversion professionnelle — et dans les soins de santé se traduirait par une augmentation de la productivité de la main-d’œuvre et des revenus.

Ceci est particulièrement important à l’heure où la Chine s’emploie à tirer parti du « big bang » de l’intelligence artificielle (IA). Se préparer au monde de l’intelligence artificielle n’est plus un objectif d’avenir ; c’est aujourd’hui qu’il faut le faire. Sur ce terrain, les pays doivent être particulièrement attentifs à quatre domaines selon le FMI : l’infrastructure numérique ; le capital humain et le marché du travail ; l’innovation ; la réglementation et la déontologie. Notre analyse montre que parmi les pays émergents, la Chine est en tête en ce qui concerne le niveau de préparation à l’IA, car son infrastructure numérique très développée lui donne une longueur d’avance. En se dotant d’un cadre réglementaire solide sur le plan de l’IA et en renforçant ses relations économiques avec d’autres pays à la pointe de l’innovation, la Chine poursuivrait sa course en tête.

Le potentiel de la Chine est également immense en matière de transition écologique. Elle est déjà le numéro un mondial de la construction d’installations de production d’énergie renouvelable et elle avance rapidement sur le plan de la mobilité douce. Il est essentiel qu’elle continue de montrer la voie pour faire face à la crise climatique mondiale. La Chine s’efforce depuis plusieurs années de vendre une plus grande part de son électricité aux prix du marché. En tenant ce cap, elle dégagerait des ressources pour financer le processus de décarbonation, et l’élargissement du système d’échange de droits d’émissions au secteur industriel y contribuerait aussi.

La transformation à venir ne sera pas simple. Le développement spectaculaire de la Chine a changé la vie de centaines de millions de personnes. Les jeunes générations, qui n’avaient connu que des taux de croissance exceptionnellement élevés, assistent aujourd’hui à ce que de nombreux pays traversent, une fois que l’économie atteint sa maturité et que la croissance se tasse.

Mais ce passage d’une croissance à grande vitesse à une croissance de grande qualité est la voie à suivre, et la Chine est déterminée à s’y engager. Comme l’admet le gouvernement, un développement de grande qualité serait impossible sans réformes. Le FMI est déterminé à l’accompagner sur ce chemin, notamment en poursuivant le dialogue sur les mesures à prendre et les échanges riches d’enseignements, ainsi qu’à œuvrer ensemble à relever les défis mondiaux de la fragmentation, du changement climatique et de la dette.

Œuvrer ensemble, œuvrer pour tous

Dans ce monde interconnecté, la coopération internationale est essentielle pour relever ces défis qui ont des conséquences démesurées pour les membres les plus vulnérables de la communauté internationale. Le monde se réunit au sein du FMI pour régler des problèmes ; nous remercions la Chine pour son soutien constant à notre travail.

La Chine a permis d’accroître la capacité financière du FMI en apportant une contribution financière à notre instrument de prêt concessionnel pour les pays à faible revenu, à la facilité pour la résilience et la durabilité, que nous avons récemment créée, et à nos initiatives en faveur du développement des capacités. La Chine a également donné une impulsion remarquable pour trouver un accord visant à augmenter de 50 % les ressources permanentes du FMI.

Nous reconnaissons en outre le rôle important de la Chine pour remédier au surendettement de pays émergents ou en développement. De nombreux pays étant en situation de surendettement ou s’en approchant, il y a fort à faire auprès des créanciers pour accélérer les procédures d’allégement de dette, et nous espérons que la Chine poursuivra son action vigoureuse à cet égard.

Grâce au dynamisme, à la confiance et à la bonne fortune du dragon, et dans un esprit retrouvé de coopération internationale, la Chine et le monde pourront relever ensemble les défis actuels et bâtir un avenir plus prospère pour tous.

Merci — xiè xie !




Guerre dans l’Est: Kagame rejette les préalables posés par Félix Tshisekedi avant leurs discussions

Alors que les délégations congolaises et rwandaises préparent les termes de référence d’une rencontre annoncée entre les chefs d’Etat de deux pays sous la médiation de l’Angolais João Lourenço, un élément essentiel pourrait tout bloquer.

Si le président congolais a accepté de rencontrer Paul Kagame, il a cependant posé deux conditions comme préalables à savoir le retrait des troupes rwandaises du sol Congolais et le précantonnement des rebelles du M23 qui occupent des pans entiers des territoires de Rutshuru et Masisi depuis environ deux ans.

 

Pour sa part, le Président Rwandais refuse de se plier à ces conditions.

 

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Paul Kagame estime que cela n’est pas une « bonne manière de procéder » et espère que la médiation va élaguer cette dimension.

« Si la partie congolaise pose des conditions, cela laisse penser que nous pourrions en faire de même. Nous n’aurions alors pas de points d’accord, et le problème ne serait pas abordé comme il le devrait », réplique-t-il.

 

Et de poursuivre :

 

« Je pourrais ainsi exiger que, pour des raisons sécuritaires, le président Tshisekedi revienne sur ses déclarations de guerre contre le Rwanda et la nécessité d’un » changement de régime « . Je pourrais aussi dire qu’à moins que les FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] se retirent de la RDC, je refuse de parler au président Tshisekedi, etc. Ces préconditions ne servent pas l’objectif de paix. J’espère que nous pourrons aller de l’avant ».

Le président congolais désigne sans détours Paul Kagame comme l’unique responsable de la crise à l’Est pour le seul objectif économique de piller les richesses du sous-sol congolais.

Lors du dernier jour de sa campagne électorale en décembre dernier, Félix Tshisekedi avait même menacé d’attaquer Kigali à partir de Goma et de déloger Paul Kagame. Il a plusieurs fois aussi déclaré que le Rwanda n’avait plus besoin d’un « dirigeant rétrograde » dont l’unique obsession est de faire la guerre à la RDC.

 

JL makoyi




Formation du Gouvernement : Kabuya consulte Muabilu

En perspective de la formation du nouveau gouvernement, le formateur, en la personne d’Augustin Kabuya poursuit ses consultations avec les responsables des partis et regroupements politiques.

Ce samedi soir, le Secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi Augustin Kabuya a reçu une délégation du Regroupement politique de l’Alliance pour l’avènement d’un Congo grand et prospère que conduisait son Autorité morale, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala.

L’élu du Mont Amba qui aligne 16 députés nationaux dans cette 4e législature de la 3e République et une trentaine des députés provinciaux, a salué le travail qu’abat le Formateur, Augustin Kabuya.

« Nous sommes venus sur invitation du Formateur pour échanger sur la question de l’heure. Nous sommes heureux de constater que les choses avancent vite et bien. Evidemment qu’il y a des questions que nous ne pouvons pas exposer ici. Tout ce que nous souhaitons nous, l’Alliance pour l’avènement d’un Congo grand et prospère, que les choses continuent avec la vitesse qui a été imprimée par le Formateur et que très rapidement, le Gouvernement puisse voir le jour », explique-t-il.

Et Pius Muabilu de poursuivre, nous lui faisons entièrement et totalement confiance, parce qu’il va dans le sens de ce nous souhaitons nous tous. Les Congolais souhaitent que le président de la République puisse former son Gouvernement qui doit faire face à beaucoup d’obligations, a beaucoup de challenges qui se présentent chaque jour devant nous.

« Nous sommes très content et je sais qu’il est à féliciter, parce qu’il fait son travail comme nous le souhaitons et comme le souhaite le commun de mortels », précise-t-il.

Le Quotidien