Justice : des irrégularités relevées dans l’arrestation du Dr Jean-Baptiste Matusila, sa mise en liberté demandée

Médecin de son état, le Docteur Jean-Baptiste Matusila Malungeni depuis le 13 février de l’année en cours ne jouit plus de sa liberté de mouvement car écroué.

Jouissant d’une présomption d’innocence et ayant une adresse connue à Kinshasa, ce citoyen au casier judiciaire vierge s’est vu malmené pour des accusations jusque-là pas prouvée devant une cour de justice, signalent de sources proches du dossier.

Quant à sa famille et au notable Né-Kongo qui se saisissent de ce dossier après avoir vu leur fils filmé et hué menotté au Ministère des Finances après son arrestation sans mandat par des inconnus alors qu’il se trouvait au Rotana Club, des dérives graves sont à signaler.

Primo, il a été arrêté par des agents de l’ordre qui sans brandir quoique ce soit l’ont amené « manu militari » au Cabinet du Ministre des Finances Nicholas Kazadi qui n’est ni un parquet secondaire ou de transit où il a été exposé comme une bête aux caméras.

Secundo, mise sous mandat d’arrêt provisoire sans réalisation des conditions de mise en détention préventive, en violation de l’article 27 du code de procédure pénale, et sans confrontation avec le plaignant qui demeure inconnu jusqu’à ce jour, puisque le ministre Nicolas Kazadi se refuse à toute forme de confrontation, il reste privé de liberté.

Tertio, la non-qualification de la prévention précise retenue à charge du docteur Jean Baptiste Matusila ;

Quarto, la présentation du docteur Jean Baptiste Matusila en chambre du conseil le 22 février 2024, soit plus de cinq jours après sa mise en détention, en violation de l’article 28 alinéa 2 du code de procédure pénale.

Somme toute, les observateurs et la famille continuent de s’interroger sur ce que cherche réellement Nicolas Kazadi jusque-là perçu comme plaignant supposé.

Face à tout cela et considérant le rang de ce dernier, la famille et les notables Né-Kongo qui lèvent la voix interpelle le Chef de l’Etat, premier magistrat du pays, la Ministre de la Justice, l’observatoire national des droits de l’homme, les autorités des offices et parquets particulièrement le Procureur Général près le tribunal de grande instance de Kinsahsa/Gombe ainsi que l’ASADHO afin que ce dossier prenne fin et que le droit soit dit.

Dr Jean-Baptiste Matusila ni criminel de grand chemin, ni SDF mérite de recouvrer sa liberté et de faire face à ses détracteurs en homme libre sachant déjà qu’il réfute les faits lui reprochés qu’il ne connait ni d’Adam ni d’Eve.

N’est-ce pas qu’en droit la liberté est la règle, l’emprisonnement l’exception ? Que la règle soit de rigueur.

DMK (CP)




La crise de la fait s’aggrave alors que les familles qui fuient les combats

La crise alimentaire provoquée par le conflit à l’est de République démocratique du Congo s’aggrave à mesure que la violence s’intensifie dans les provinces de l’Est, obligeant les familles à fuir à nouveau.

Alors que de plus en plus de personnes arrivent dans des camps déjà surpeuplés, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies peine à nourrir ceux qui en ont le plus besoin, car le financement humanitaire ne suit pas.

Le conflit a déplacé près d’un million de personnes en RDC depuis le début de l’année, dont la plupart arrivent à Goma ; ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et rendu le prix des denrées alimentaires sur les marchés de Goma hors de portée pour de nombreuses personnes.

En réponse, le PAM a considérablement élargi ses opérations d’urgence dans l’Est, triplant le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire, qui est passé d’une moyenne de 400 000 personnes en mai 2023 à une moyenne de 1,3 million de personnes aujourd’hui. Toutefois, l’agence alimentaire des Nations unies ne dispose pas des fonds nécessaires pour poursuivre cette intervention d’urgence.

Lors d’une récente visite à Goma, la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, a pu constater de visu les horreurs vécues par les millions de personnes touchées par le conflit.

“La ville de Goma est entourée de dizaines de milliers d’abris temporaires, et leur nombre augmente chaque jour. Les personnes déplacées qui s’y entassent ont un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’assainissement. Le PAM a besoin du soutien des donateurs et des partenaires pour intensifier sa réponse à cette crise qui s’aggrave et fournir l’aide dont les personnes vivant dans les camps ont tant besoin avant qu’il ne soit trop tard”, a déclaré la directrice exécutive, McCain.

Environ un quart de la population de la RDC – 23,4 millions de personnes – est confronté à des niveaux de crise de la faim ou pire. Beaucoup vivent dans des conditions de pauvreté et d’exiguïté, avec peu ou pas d’accès à la nourriture, aux services de santé et à l’éducation.

L’aggravation de la crise alimentaire s’accompagne d’une situation catastrophique pour les femmes et les jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans des camps de personnes déplacées internes. Les femmes et les jeunes filles sont constamment menacées de violences sexuelles, notamment lorsqu’elles vont chercher du bois à vendre pour acheter de la nourriture pour leur famille. Il est essentiel de mettre l’aide alimentaire entre les mains des femmes et de leur fournir des moyens de subsistance pour réduire les taux effrayants de violence sexiste en RDC.

Le PAM a besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations en RDC. Au minimum, le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins des personnes les plus démunies dans l’est de la République démocratique du Congo, où la violence a entraîné des déplacements massifs de population.

Prince Yassa




Le Pev et les médias se serrent les coudes contre la poliomyélite

Le Programme élargi de vaccination (Pev) et les Professionnels des médias du Réseau des journalistes Amis de l’Enfants (Rjae) ont échangé le jeudi dernier sur tous les contours de confiances et de crédibilité qu’il faut créer auprès de la population afin d’avoir un grand nombre d’enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la Poliomyélite, prévue du 28 au 30 avril prochain sur toute l’étendue du pays.

Selon le Docteur Elisabeth Mukamba, coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences polio (Coup) en République démocratique du Congo, l’apport des médias est fortement attendu à la prochaine campagne, prévue dans les 26 provinces nationales/

« Nous attendons des médias l’appui à la gestion des cas de refus de la vaccination identifiés afin de réduire la proportion de ces cas de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance en la vaccination en diffusant des informations de qualité », a-t-elle déclaré en marge des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 5 ans, prévues du 28 au 30 mars 2024.

En prévision justement de cette campagne, le Comité pour les opérations des urgences polio estime que les professionnels des médias devraient avoir toutes les informations sur ce qui se passe dans le cadre de l’initiative mondiale de l’éradication de la polio en Rdc et sur l’organisation de la riposte à cette épidémie.

Pour le COUP, au fil des années, le pays a augmenté l’indicateur relatif aux parents informés de la campagne avant qu’elle débute, soit une moyenne de plus de 95% d’une manière globale à travers le pays. « C’est pourquoi la presse doit accompagner le COUP en maintenant le niveau d’information des parents à 95 % au moins et appuyer la gestion des cas de refus de la vaccination », a renchéri Docteur Elisabeth Mukamba,

S’exprimant à son tour, le Docteur Charles Ewa Sama, chargé de la Commission surveillance équipe de riposte polio, a fait savoir que le pays a connu une diminution des cas de polio chez les enfants. Depuis 2022, 2023. Le pays est passé de plus de 500 cas à moins de 250. « Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution (…) on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus. Pour cela, il faut que les efforts et l’attention continuent et soient plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

« On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Il est passé de plus de en Rdc de plus de moitié en 2023 a été réalisée grâce aux efforts de la riposte par le gouvernement avec l’appui des partenaires.

Pour lui, il était important d’échanger avec les professionnels des médias notamment sur le rôle majeur de la communication de masse dans la stratégie de riposte et d’arrêt de la circulation des poliovirus, rappeler que la poliovirus était détecté dans la surveillance des enfants qui présentent la paralysie mais aussi dans la surveillance faite dans l’environnement en prélevant des échantillons sur des eaux usées dans des rivières et cours d’eau. Il y a des sels émis par les populations qui passent par là et ça permet de pouvoir détecter le virus qu’on n’a pas pu détecter chez les enfants paralysés. Donc, en 2024 on avait déjà détecté deux cas de poliovirus à Kinshasa et dans la province de la Tshopo mais chez les enfants atteints de paralysie on n’avait pas encore ces cas-là, mais on est passé chez les enfants paralysées de plus de 500 cas à moins de 250. «  On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

 

 

 

On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Mais comme on l’a dit, il est important que cette sensibilisation de la communauté doit accroitre et que la communauté soit vigilante sur la survenue des paralysie, parce qu’il peut y avoir des cas e poliovirus mais si on est pas assez vigilant, on ne va pas arriver à les détecter. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.

Le Dr Ewa a rappelé que la poliomyélite est une urgence de santé publique de portée internationale, affirmant que la RDC a enregistré 238 enfants paralysés en 2023.

Prince Yassa

 




Pour répondre aux besoins des plus démunies : Le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois 

La crise alimentaire provoquée par le conflit en République démocratique du Congo s’aggrave à mesure que la violence s’intensifie dans les provinces de l’Est, obligeant les familles à fuir à nouveau. Alors que de plus en plus de personnes arrivent dans des camps déjà surpeuplés, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies peine à nourrir ceux qui en ont le plus besoin, car le financement humanitaire ne suit pas.

« Le conflit a déplacé près d’un million de personnes en RDC depuis le début de l’année, dont la plupart arrivent à Goma ; ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et rendu le prix des denrées alimentaires sur les marchés de Goma hors de portée pour de nombreuses personnes », indique un communiqué du PAM.

En réponse, le PAM a considérablement élargi ses opérations d’urgence dans l’Est, triplant le nombre de personnes bénéficiant d’une aide alimentaire, qui est passé d’une moyenne de 400 000 personnes en mai 2023 à une moyenne de 1,3 million de personnes aujourd’hui. Toutefois, l’agence alimentaire des Nations unies ne dispose pas des fonds nécessaires pour poursuivre cette intervention d’urgence.

Lors d’une récente visite à Goma, la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain, a pu constater de visu les horreurs vécues par les millions de personnes touchées par le conflit.

“La ville de Goma est entourée de dizaines de milliers d’abris temporaires, et leur nombre augmente chaque jour. Les personnes déplacées qui s’y entassent ont un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’assainissement. Le PAM a besoin du soutien des donateurs et des partenaires pour intensifier sa réponse à cette crise qui s’aggrave et fournir l’aide dont les personnes vivant dans les camps ont tant besoin avant qu’il ne soit trop tard”, a déclaré la directrice exécutive, McCain.

Environ un quart de la population de la RDC – 23,4 millions de personnes – est confronté à des niveaux de crise de la faim ou pire. Beaucoup vivent dans des conditions de pauvreté et d’exiguïté, avec peu ou pas d’accès à la nourriture, aux services de santé et à l’éducation.

L’aggravation de la crise alimentaire s’accompagne d’une situation catastrophique pour les femmes et les jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans des camps de personnes déplacées internes. Les femmes et les jeunes filles sont constamment menacées de violences sexuelles, notamment lorsqu’elles vont chercher du bois à vendre pour acheter de la nourriture pour leur famille. Il est essentiel de mettre l’aide alimentaire entre les mains des femmes et de leur fournir des moyens de subsistance pour réduire les taux effrayants de violence sexiste en RDC.

Le PAM a besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations en RDC. Au minimum, le PAM a besoin de 425 millions de dollars pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins des personnes les plus démunies dans l’est de la République démocratique du Congo, où la violence a entraîné des déplacements massifs de population.




En prélude de la prochaine campagne de vaccination: Le Pev et les médias se serrent les coudes contre la poliomyélite

Le Programme élargi de vaccination (Pev) et les Professionnels des médias du Réseau des journalistes Amis de l’Enfants (Rjae) ont échangé le jeudi dernier sur tous les contours de confiances et de crédibilité qu’il faut créer auprès de la population afin qu’il y ait un grand nombre d’enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite, prévue du 28 au 30 avril prochain sur toute l’étendue du pays.

Selon le Docteur Elisabeth Mukamba, coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences polio (Coup) en République démocratique du Congo, l’apport des médias est fortement attendu à la prochaine campagne, prévue dans les 26 provinces nationales/
« Nous attendons des médias l’appui à la gestion des cas de refus de la vaccination identifiés afin de réduire la proportion de ces cas de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance en la vaccination en diffusant des informations de qualité », a-t-elle déclaré en marge des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 5 ans, prévues du 28 au 30 mars 2024.
En prévision justement de cette campagne, le Comité pour les opérations des urgences polio estime que les professionnels des médias devraient avoir toutes les informations sur ce qui se passe dans le cadre de l’initiative mondiale de l’éradication de la polio en Rdc et sur l’organisation de la riposte à cette épidémie.
Pour le COUP, au fil des années, le pays a augmenté l’indicateur relatif aux parents informés de la campagne avant qu’elle débute, soit une moyenne de plus de 95% d’une manière globale à travers le pays. « C’est pourquoi la presse doit accompagner le COUP en maintenant le niveau d’information des parents à 95 % au moins et appuyer la gestion des cas de refus de la vaccination », a renchéri Docteur Elisabeth Mukamba,
S’exprimant à son tour, le Docteur Charles Ewa Sama, chargé de la Commission surveillance équipe de riposte polio, a fait savoir que le pays a connu une diminution des cas de polio chez les enfants. Depuis 2022, 2023, la Rdc est passé de plus de 500 cas à moins de 250.
« Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution (…) on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus. Pour cela, il faut que les efforts et l’attention continuent et soient plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile (…) », a-t-il souligné en insistant sur le rôle des médias notamment sur le rôle majeur de la communication de masse dans la stratégie de riposte.
C’était sur cette attente que la chargée de communication du Programme élargi de vaccination, Madame Clarisse Kalala a rappelé le partenariat signé avec le Rjae justement pour promouvoir l’importance de la vaccination dans la lutte contre la polio et dénoncer tout cas de résistance et de refus qui sera constaté.
Prince Yassa




Hôtel de ville de Kinshasa: le Bureau technique de contrôle présente le projet Ndanu à Gentiny Ngobila

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentny Ngobila Mbaka, a pris part, jeudi 21 mars à l’hôtel de ville, à la séance de travail consacrée à la présentation du projet Ndanu dans la commune de Limete. Cette présentation du projet faite par le directeur du Bureau technique de contrôle (BTC), Maxime Mukwa Kindamba, a connu trois étapes: la construction de la digue, de la chaussé et de la voirie du quartier Ndanu.

Le premier lot de travaux concerne la construction de la digue en vue de bien gérer les eaux des pluies à l’intérieur de la zone. Le deuxième lot est consacré à la construction de la chaussée. Ici, le directeur technique du BTC a fait savoir que la chaussée construite va longer la digue. Le troisième lot concerne la voirie à l’intérieur du quartier Ndanu notamment la construction des avenues Nvunuka, Conservateur et Colonel. Ce projet est chiffré à la hauteur de 86 millions de dollars américains y compris les frais administratifs, sans compter les expropriations qui font partie d’une autre étude.

“Vu la taille du projet, une fois les travaux terminés, le quartier Ndanu va respirer face aux inondations dont il est victime”, a fait savoir le directeur technique du BTC. Et d’ajouter :”l’étude globale a été faite de sorte que si l’on respecte les prescrits donnés, la solution sera trouvée”. Concernant les constructions anarchiques, le directeur technique Mukwa Kindamba a fait savoir qu’outre la construction, il y a un nouveau réseau fonctionnaire qui sera érigé. Cette présentation a été faite devant les membres de l’exécutif provincial de Kinshasa ainsi que le Directeur général de l’entreprise Aaron Sefu qui exécute déjà les travaux sur le terrain.




Evêque d’Idiofa : Mgr José Moko rappelle que le prêtre appartient à l’Eglise plus qu’à sa famille (Père Malenge)

Un prêtre appartient à l’Eglise beaucoup plus qu’à sa famille biologique. L’Evêque d’Idiofa, dans les provinces du Kwilu et du Kasaï, Mgr José Moko, a fait la mise au point le dimanche 17 mars à Mangai à l’occasion de la célébration des 100 ans d’âge et des 75 ans de sacerdoce du tout premier prêtre d’Idiofa, Monsieur l’Abbé Valère Banga-Banga.

Le prêtre a fondé en 1981 l’institut séculier diocésain dénommé Société de Marie Immaculée. Après le fondateur, d’autres viendront s’en occuper, a souligné l’évêque.

« Et je voudrais que la famille de l’Abbé Valère Banga-Banga comprenne cela très bien. Il faut savoir faire la part des choses. Pas de confusion. Il y a ce qui appartient à la congrégation, et Dieu a utilisé son serviteur pour fonder cette congrégation. Et ce qui appartient à la famille, et d’ailleurs la famille doit savoir que l’Abbé Banga-Banga appartient au corps des prêtres, au presbyterium d’Idiofa, il n’appartient pas à la famille, il a un évêque.

Si la famille ne comprend pas bien cela, ça peut amener à des confusions qui peuvent devenir regrettables. Et après cette messe, j’aimerais bien rencontrer la famille pour mettre la famille à sa place. Ce qui est à Dieu est à Dieu. Et ce qui est à César, à César. »




Dans un message : La CENCO dit non au recours à la peine de mort

Dans leur appel adressé ce vendredi 22 Mars 2024 aux gouvernements et au peuple congolais intitulé « tu ne tueras pas » (Ex 20,13), les Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) marquent leur refus net du recours à la peine de mort en RD. Ils se disent consternés par la décision du Gouvernement congolais de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, lequel moratoire courait depuis 20 ans dans notre pays, avec beaucoup d’espoir qu’il aboutisse à l’abolition totale de cette peine capitale. Ils rappellent que l’exécution de la peine de mort est une violation du droit à la vie défendue par l’Eglise en s’appuyant sur la loi divine : « Tu ne tueras pas » (Ex 20, 13). Ceci est un ordre intimé à tous. Ainsi appellent-ils le gouvernement à abolir la peine capitale pour tous les crimes. Car, la répression de tout crime, certes nécessaire, plutôt que viser la suppression de ses auteurs, doit avoir pour objectif de rééduquer la personne. Ci-dessous l’intégralité de leur appel.

« Tu ne tueras pas » (EX 20,13) : Appel des Evêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour l’abolition de la peine de mort

Introduction

Nous, Archevêques et Évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), sommes consternés par la décision du Gouvernement congolais de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, lequel moratoire courait depuis 20 ans dans notre pays, avec beaucoup d’espoir qu’il aboutisse à l’abolition totale de cette peine capitale. En vertu de notre mission prophétique, considérant l’inquiétude suscitée par cette question, nous réaffirmons, par le présent appel, notre engagement inconditionnel en vue de la défense de la vie et de l’abolition de la peine de mort dans notre pays, la République Démocratique du Congo (RD Congo).

Constats

Avec la Note circulaire n°002/MME/CAB/ME/MIN/J§GS/2024, du mercredi 13 mars 2024, relative à la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort, du Ministère de la Justice, nous assistons à « la restauration de la peine de mort dans les faits » en RD Congo.

Certes, nous sommes conscients que « les actes de traîtrise ou d’espionnage ont fait payer un lourd tribut tant à la population qu’à la République au regard de l’immensité des préjudices subis », et que la guerre imposée à notre pays nous oblige à chercher des voies et moyens pour ramener la paix et garantir l’intégrité du Territoire national.

De ce fait, nous saluons les efforts que le Gouvernement congolais ne cesse de déployer pour ramener la paix et la sécurité dans les zones sinistrées par le fait des groupes armés étrangers et locaux. Nos prières accompagnent les Forces Armées Congolaises et la Police Nationale Congolaise, engagées, avec le concours des partenaires de la Communauté internationale, dans la lutte pour la protection de la population, la garantie de l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays.

Néanmoins, la volonté de « débarrasser l’armée de notre pays des traîtres (…) et d’endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et de banditisme urbain » ne peut en aucun cas justifier le recours à la peine capitale.

Avec la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort, notre pays fait un retour en arrière en matière de défense de la vie, alors qu’il s’est engagé par des Accords internationaux pour l’abolition de la peine de mort. Le moratoire devait naturellement aboutir à l’abolition et non à la reprise d’une mesure inhumaine qui blesse la dignité personnelle.

Depuis plusieurs années, la Justice de notre pays est gangrenée par la corruption, le trafic d’influence, les erreurs judiciaires, les règlements de comptes… Par ailleurs, nous assistons aux exactions et exécutions extrajudiciaires commises par des milices et des groupes armés ou des gangs des délinquants (Kuluna) sur des paisibles citoyens. Aussi, voyons-nous des actes meurtriers décidés de façon arbitraire par la justice populaire. Ces attitudes dénotent le manque de respect de la vie humaine. La culture de la mort fait son chemin dans le chef de la population congolaise. Dans ce contexte, le rétablissement de la peine de mort vient renforcer la banalisation de la vie humaine.

Nous rappelons que l’exécution de la peine de mort est une violation du droit à la vie défendue par l’Eglise en s’appuyant sur la loi divine : « Tu ne tueras pas » (Ex 20, 13). Ceci est un ordre intimé à tous.

Ce commandement, « Tu ne tueras pas », révèle qu’aux yeux de Dieu la vie humaine est précieuse, sacrée et inviolable. En effet, Dieu lui-même s’est engagé à protéger Caïn qui pourtant a tué son frère Abel : « Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et le Seigneur mit un signe sur Caïn pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait » (Gn 4, 15). Personne ne peut mépriser la vie d’autrui ni sa propre vie. Il nous faut prendre conscience que, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 2, 26-27), la personne ne perd pas sa dignité, même après avoir commis des crimes très graves.

Ainsi, l’Eglise, à la lumière des Ecritures, enseigne que « la peine de mort est inadmissible car elle attente à l’inviolabilité et à la dignité humaine et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde» (n. 2267 du Catéchisme de l’Eglise Catholique).

Recommandations

Eu égard à ce qui précède, animés par la certitude que chaque vie est sacrée et que la dignité humaine doit être protégée, nous marquons un REFUS NET du recours à la peine de mort. Pour ce faire, nous recommandons :

Au Gouvernement de :

– Abolir la peine capitale pour tous les crimes. Car, la répression de tout crime, certes nécessaire, plutôt que viser la suppression de ses auteurs, doit avoir pour objectif de rééduquer la personne ;

– Mettre en place des systèmes de détention plus efficace et améliorer les conditions carcérales des détenus ;

– Former une Police de proximité pour endiguer le phénomène des enfants de la rue et des gangs des hors la loi dits Kuluna.

Au Parlement de :

– Autoriser la ratification du deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort ;

Au Peuple Congolais de :

– Former et se former au respect et à la promotion de la dignité humaine ;

– Eduquer les enfants et les jeunes en les faisant passer de la culture de la mort à la culture du soin et de la protection de la vie.

– Prier pour les prisonniers, leur rendre visite (cf. Mt 25,36) et promouvoir l’amélioration des conditions carcérales ;

Conclusion

La peine de mort et sa logique de rétribution ne sont pas compatibles avec l’Évangile. Quelles que soient les modalités d’exécution, la peine de mort implique un traitement cruel, inhumain et dégradant. Jésus ne ferme pas la porte de la vie au condamné. Il est celui qui donne toujours une chance à chacun (cf. Jn 8, 1-11). L’amour infini de Dieu donne à chaque homme une dignité que même des crimes ne sauraient enlever.

Bientôt, nous allons célébrer Pâques, sommet des fêtes chrétiennes. La résurrection de Jésus, triomphe de la vie, manifeste que Dieu est contre la peine de mort infligée à son Fils. Il ne permet pas non plus d’ôter la vie à un être humain. Nous vous exhortons à lutter contre les différentes facettes de la culture de la mort dans notre société.

Que la Vierge Marie, Mère du Rédempteur, intercède pour la RD Congo, et nous obtienne la vie et la paix.

Kinshasa, le 22 mars 2024.

 

Pour la CENCO

+ Marcel UTEMBI TAPA

Archevêque de Kisangani

Président de la CENCO




Toujours proche de la population : La Fondation Vodacom multiplie les initiatives au profit des communautés de l’Est de la Rdc

La Fondation Vodacom a mis en place un package dans le cadre de sa campagne globale d’assistance. C’est ce cadre qu’elle offre chaque jour 5 minutes de communication gratuites pour permettre aux victimes de rester en contact et de retrouver leurs familles respectives. D’autre part, la Fondation Vodacom a également mis en place un numéro vert (gratuit), le 1493, qui permettra aux populations victimes, d’appeler la Croix-Rouge pour obtenir de l’aide en cas de besoin.

C’est à l’Est de la République Démocratique du Congo et plus précisément dans la ville de Goma, qu’une profonde crise humanitaire persiste à la suite de la recrudescence des conflits armés dans la région. Au regard de cette situation d’urgence, la Fondation Vodacom a lancé une réponse humanitaire globale pour soutenir les communautés touchées.

A ce titre, indique un communiqué publié à cet effet, la Fondation Vodacom, dans le cadre de ses efforts initiaux, offre chaque jour 5 minutes de communication gratuites pour permettre aux victimes de rester en contact et de retrouver leurs familles respectives. D’autre part, la Fondation Vodacom a également mis en place un numéro vert (gratuit), le 1493, qui permettra aux populations victimes, d’appeler la Croix-Rouge pour obtenir de l’aide en cas de besoin.

En outre, dans la deuxième phase de sa réponse, la Fondation Vodacom s’associera à FHI 360 pour donner aux enfants dans les camps des déplacés l’opportunité d’avoir accès à une éducation. La Fondation collaborera également avec la Croix-Rouge pour construire des abris sur des terrains offerts par le ministère des Affaires sociales afin de fournir un logement sûr et sécurisé aux personnes touchées par la crise.

« Nous sommes profondément engagés à soutenir les communautés de Goma pendant cette période difficile », a déclaré Pamela Ilunga, présidente de la Fondation Vodacom. “Notre fondation n’est jamais bien loin et est toujours prête à intervenir pour apporter une aide indispensable à ceux qui en ont besoin » ajoute-t-elle. La réponse humanitaire de la Fondation Vodacom dans l’est de la RDC témoigne de son engagement infaillible à soutenir les communautés en crise et à aider à reconstruire des vies.

La Fondation ne cessera d’œuvrer pour apporter le soutient tant attendu par les personnes touchées par la crise humanitaire à Goma et dans ses environs.

Soulignons que la Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dont la vision est de la prise en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national ou elle contribue au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales spécifiques dans les domaines de l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants : Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés ; JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap ; Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire ; Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales ; La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby, et bien plus encore.




La prochaine audience en flagrance dans l’affaire Modero Nsimba renvoyée à mercredi   

La prochaine audience publique en procédure de flagrance dans l’affaire Modero Nsimba à la Cour de cassation a été renvoyée à mercredi 27 mars 2024. C’est afin de permettre à la partie accusée de bien préparer sa plaidoirie et au Ministère public de mettre à jour son réquisitoire.

Ayant passé sa première nuit à la prison Centrale de Makala, l’ancien ministre de Tourisme Modero Nsimba s’est représenté, ce vendredi, à la Cour de cassation où il est accusé de propagation des faux bruits et imputation dommageable. Chose qu’il a nié tout au long de l’audience de ce jour.

L’avocat de l’ancien ministre a déclaré qu’un doute total plane sur l’accusation dans la mesure où la traçabilité et l’authentification de l’audio attribué à son client ne sont établies.

“Cet audio a été entendu pour la première par notre client lors de son audition devant les services de renseignement. Il y a un doute et ce sur quoi nous avons insisté que la Cour fasse venir l’OPJ parce que l’OPJ détenait un téléphone. Nous avons besoin de ce téléphone pour tracer la propagation des faux bruits. Le téléphone de notre client a été saisi devant les services de sécurité et les services de sécurité ont tout vérifié et ont compris que cet audio ne provient pas de lui. Donc il y a un doute patent sur toute la ligne, sur les infractions mises à charge de notre client”, a indiqué Michel Diro, président du collectif des avocats de Modero Nsimba.