Le nouveau prieur de Taizé, Frère Matthew, rencontre le pape pour la première fois

Ce lundi 18 mars 2024, frère Matthew a été reçu en audience privée par le pape François, pour la première fois depuis qu’il est devenu prieur de la communauté de Taizé, en France.

Lors de leur échange, frère Matthew a remercié le Saint-Père pour son ministère et a partagé la profonde reconnaissance des Églises chrétiennes pour le rassemblement œcuménique « Together » du 30 septembre dernier, à Rome.

Cette grande veillée de prière a précédé la première session du Synode des évêques. Elle était organisée par la communauté de Taizé, en collaboration avec les dicastères du Vatican et le vicariat de Rome, et a rassemblé une vingtaine de responsables d’Églises chrétiennes.

Les rencontres européennes de Ljubljana, fin décembre 2023, et celle en cours de préparation à Tallinn en Estonie fin décembre 2024, ont aussi été évoquées, ainsi que l’invitation lancée par frère Matthew, à devenir « pèlerins de paix », en cette période de grandes souffrances dans divers endroits du monde.




Gabon: grogne autour de la sélection…

Le clan de Pierre-Emerick Aubameyang répond au sélectionneur du Gabon

«J’ai appelé Pierre-Emerick, je n’ai pas eu de retour. Je lui ai laissé un message : aucun retour », avait affirmé le sélectionneur du Gabon, Thierry Mouyouma, quand les journalistes lui avaient demandé la raison de l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang. Les tensions semblent vivent entre le sélectionneur et son joueur puisque le joueur dément les propos de Thierry Mouyouma.

 

« La réalité, c’est qu’ils ne se sont jamais parlés, que, depuis le début, le sélectionneur n’est jamais entré en contact avec lui. Le problème n’est évidemment pas sportif. Le traitement que M.Mouyouma a réservé à Pierre-Emerick est indigne. C’est compliqué de les voir collaborer à l’avenir » a répondu sèchement un membre du clan Aubameyang dans La Provence ce matin. Pour les supporters de l’OM, la non-sélection du meilleur buteur olympien est positive. Le Gabonais va pouvoir se reposer dans la cité phocéenne et préparer la dernière ligne droite de la saison.




Course au gouvernorat du Kasaï : Les chefs coutumiers apportent leur soutien au candidat du chef de l’État

Les chefs coutumiers de la province du Kasaï ont ténu une grande réunion au cours de laquelle ils ont évalué la situation politique actuelle dans la province.

Dans leur déclaration, le rapporteur le chef de Bena Mbuyi Kazadi Kabumba Jeannot a fait savoir qu’il est important d’être du bon côté de l’histoire pour un développement de cette province pauvre et longtemps négligée.

“Le chef de l’état a choisi un candidat gouverneur pour le Kasaï, il est important de l’apporter un soutien pour réussir non seulement les élections mais aussi son mandat à la tête de la province du Kasaï”, a déclaré le chef Jeannot Kazadi.

“Maître Crispin Mukendi Bukasa, conseiller du chef de l’état en charge des mines, connait bien le Kasaï, il est bien connu à la présidence de la République et par le chef de l’État lui même.
Il est le mieux placé pour gérer la province du Kasaï, car il peut faire des lobbying auprès du chef de l’état directement”, note la déclaration des chefs coutumiers estimés à plus de 50 dans la salle .

Depuis un temps, les candidats Gouverneurs de la province du Kasaï restent tellement divisés autour de la confiance entre eux et la population.
Maître Crispin Mukendi Bukasa Vient de faire un pas d’avance en obtenant le soutien des chefs coutumiers après celle de 27 députés provinciaux sur les 32 que compte cette organe délibérant, sans compter aussi la ligues de jeunes de l’Union sacrée.

Jean Luc Bakampenda depuis Tshikapa villeKasai : Course au gouvernorat du kasai,les chefs coutumiers apporte leurs soutiens à la candidature de chef de l’État

Les chefs coutumiers de la province du kasai , réuni dans leurs associations ont ténu un grande réunion d’évaluation de la situation politique actuelle dans la province, une réuni qu’à finis par une déclaration médiatique. Selon le rapporteur le chef de Bena Mbuyi Kazadi Kabumba Jeannot, malgré qu’un chef coutumier reste une église au milieu du village, il est important d’être du bon côté de l’histoire pour un développement d’une province pauvre et longtemps négligé, le chef de l’état a choisi un candidat gouverneur pour le kasai, il est important de l’apporter un soutien pour réussir non seulement les élections mais aussi son mandat à la tête de la province du kasai à déclarer le chef Jeannot Kazadi.

Maître Crispin Mukendi Bukasa conseiller du chef de l’état en charge des mines, connais bien le kasai, il est bien connu a la présidence de la République et par le chef de l’État lui même, il est le mieux placé pour géré la province du kasai car il peut faire des lobbying auprès du chef de l’état directement note la déclaration des chefs coutumiers estimé à plus de 50 dans la salle .

Depuis un temps , les candidats Gouverneurs de la province du kasai reste tellement divisé autour de la confiance entre eux et la population.
Maître Crispin Mukendi Bukasa Viens de faire un pas d’avance en obtenant le soutien des chefs coutumiers après celle de 27 députés provinciaux sur 32 que compte cette organe délibérant, Mais aussi la ligues De jeunes de l’Union sacrée et parti politique.

Jean Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Le triangle des Bermudes

La Francophonie a 3 structurants, à savoir : l’usage ou le taux d’usage du français dans une communauté nationale comme langue de communication dans l’administration publique et dans la vie sociale ; l’organisation internationale de la Francophonie, une organisation faussement culturelle mais réellement politique pour la promotion des intérêts de la France à travers les Etats dits francophones ou avec comme valeur de base le référent idéologique ; l’académie française, une institution mémorable destinée et vouée à la protection et à la pureté de la langue française.

 

Les 3 éléments mis ensemble en lien logique constituent le triangle à cause de l’impossibilité de localiser le locuteur du français est un véritable Triangle des Bermudes ; c’est-à-dire : un espace improbable où disparait tout ce qui s’y aventure.

 

Les 3 structurants ne travaillent pas formellement en synergie. L’élément le plus dangereux parce que non seulement instable, mais aussi déstabilisant est l’OIF, qui a quitté la logique culturelle pour se verser, corps et âme, dans la logique politique, c’est-à-dire d’intérêt économico-politique du moment. Sinon comment comprendre l’humiliation du plus grand pays francophone à la limite de bon mérite lors d’un sommet organisé chez lui. Ou encore l’absence de la Secrétaire Générale de l’OIF et d’un haut responsable français lors des jeux francophone de Kinshasa.

 

Est-il normal qu’à l’occasion de la fête de la francophonie, les autorités françaises n’aient pris aucune initiative significative dans le sens de mettre fin à la guerre que le Rwanda livre à la RDC ?

 

Est-il normal que, à l’occasion de son message à la francophonie, la Secrétaire Générale de l’OIF n’ait eu aucun mot de compassion pour les femmes victimes de cette guerre atroce dans leur chair ?

S’agissant d’une femme, cette indifférence révoltante est un comble !

 

Dans cet ordre d’idées, l’on ne peut s’étonner de la prime de récalcitrance donnée au Rwanda en lui accordant un poste de Secrétaire général, alors que son Chef d’Etat a contribué à faire reculer l’usage de la langue française en décrétant l’anglais comme langue officielle et de l’enseignement au Rwanda.

Tout cela pour faire oublier le rôle imputé à la France dans le génocide rwandais.

 

Cette bacul est un message troublant et entraine bon an, mal an la descente aux enfers de l’usage de la langue française dans le continent.

 

A côté de cela, même des Etats qui ont un usage national et massif du français en tant que langue d’Etat ou de l’Etat préconisent sans ambages l’enseignement et la promotion de l’anglais.

D’où l’intérêt de plus en plus croissant de ces Etats pour le Commonwealth. Tel est le cas du Gabon et du Togo. De façon de plus en plus commune, l’Afrique francophone considère l’OIF comme un instrument suranné du néo colonialisme de la France. Si l’usage du Français est encore monnaie courante au Mali, Niger et Burkina-Faso ; on ne saurait être étonné et surpris que ces Etats décrètent à la longue l’abolition de la prévalence de l’usage du français dans leurs pays.

 

L’Académie française est la seule institution de la langue française à l’écart de toutes les turbulences politiques du moment.

 

Au lieu d’examiner et d’évaluer froidement l’état de la question de l’OIF, la France espère avec une certaine naïveté que l’inertie de l’utilisation du français consécutive à sa longue présence coloniale est un droit acquis et une garantie de statut privilégiés dans les anciennes colonies françaises.

 

Cependant, il faut se rendre à l’évidence que l’OIF et l’Académie française ne garantissent pas pour toujours le taux de l’usage du français à un niveau convenable par rapport aux grandes langues sur le plan international.

Seul le génie créateur de la France et les groupes d’écrivains locaux et de sociétés savantes qui portent l’avenir de l’usage de la langue française.

 

La création des concepts en français dépend du génie créateur du français qui, aujourd’hui est à la traine de l’anglais et émigre vers l’anglicisme.

 

On préfère parler de « meeting » plutôt que de « rendez-vous, rencontre ou rassemblement » ; on préfère « OK » au lieu de « RAS »…

 

Tous les termes liés à l’informatique sont anglais, faute de concepts équivalents en français.

Alors qu’il y a quelques siècles par l’invasion normande, Guillaume le Conquérant a réussi à introduire des mots français en anglais comme chaise déformée en chair, porc distinct du pig anglais, « bon appétit » que l’on voit sur la carte de menu des restaurants dans les pays anglophones ou encore l’expression « lune de miel », traduction anglaise « honey moon ».

 

Tous biens considérés, mieux vaut fêter l’usage de français dans le monde que de fêter l’OIF qui ne contribue pas du tout à l’expansion de l’utilisation de la langue française.

 

Senghor et Aimé Césaire, pour ne citer que ces 2 figures emblématiques, ont fait plus pour l’extension de l’usage de la langue française que l’OIF, devenue véritable machin.

 

Le français a apporté au monde les concepts comme « Liberté, Fraternité et Egalité » qui ont survécu à l’assaut de l’anglais en « Fraternity, Egality, Liberty ».

 

L’usage du français a un avenir à sauver puisque devenu un grand village, le monde ne saurait se transformer en une grande maison où tout le monde aurait la même culture, la même langue, la même religion, une même expression dans son aspiration au bienêtre.

 

Enfin, pour que le français ne se perde dans le Triangle des Bermudes, il faudrait supprimer l’OIF au bénéfice du soutien des organisations littéraires et savantes qui promeuvent l’usage du français.

 

La pléiade zaïroise ou les poètes et écrivains, comme MASEGABIO, ELEBE, YOKA et NZUJI KADIMA ont plus fait pour que la langue française soit d’usage courant et massif que l’OIF qui est aujourd’hui un nid de frustration qui pourrait réduire l’usage du français dans le monde comme une peau de chagrin.

 

Vive la fête de la belle langue française qui unit les peuples et ouvre les esprits et qui véhicule les valeurs spécifiques à travers le monde ; non à l’OIF, instrument rétrograde, néocolonialiste et inapproprié pour la promotion et l’extension de l’usage du français.

A mort l’OIF pour le salut du français comme langue universelle !

 

Bonne fête à tous !

 

 

               Fait à Kinshasa, le 22 mars 2024

    Ambassadeur André-Alain

ATUNDU LIONGO

                    Bureau d’Etudes de Stratégie

 

 

 

 

 

 

 




Mon point de vue sur le débat du pour ou contre la peine de mort (Ghislain Bamuangayi Kalukuimbi)

Sans entrer dans ce débat de pour ou contre la peine de mort, je relève seulement que :

1. La justice a été diagnostiquée par celui qui est le plus habilité du pays, au sommet de l’Etat, reconnaissant qu’elle est malade. Dans cette condition, la sanction infligée, n’importe laquelle, et même l’acquittement n’ont aucune garantie d’équité, de légalité, de respect des droits fondamentaux de l’homme;

2. ⁠La campagne de la levée du moratoire, par ailleurs illégal pour avoir suspendu l’exécution des décisions judiciaires et modifié de fait des lois, apparaît comme un aveu d’impuissance de l’ administration publique de faire peur aux délinquants et prévenir la délinquance par une justice juste et par un système carcéral performant qui remplit bien ses missions de rééducation, de sanction réelle et de correction des fautes.

3. ⁠On peut s’échapper de la prison congolaise ou en sortir quand on veut, et même y entrer pour bien se cacher. Le condamné à mort, qui voit sa mort en face dans deux jours, choisira de partir se trouver une bonne cachette ailleurs et revenir dans la société sous une autre identité. Ça se fait par manque de prisons de bonne et haute sécurité effective.

3. ⁠la vie est la valeur suprême et sacrée qu’on a pris l’habitude de laisser au gré de l’arbitraire et des irresponsables, qui pensent , dans une justice malade, politiser n’importe quoi ou se servir de celle-ci pour régler les comptes. Dans ce cas, c’est le juge et l’administration publique qui commettent impunément des assassinats.

4. ⁠Tous les autres moyens à la disposition du gouvernement pour identifier tous les traîtres, les voleurs et les espions pour les envoyer en justice. Ils sont nombreux sur qui pèse la clameur publique relativement à ces infractions et qui sont dans tous nos services sans que des efforts visibles ne soient déployés pour les arrêter de continuer à voler, à trahir et à nous espionner sous une fausse identité et nationalité congolaise. On les voit nous narguer avec leur richesse ostentatoire mal acquise. Une sélection discriminatoire des traîtres, des voleurs et des espions créera un sentiment général d’injustice et de faiblesse de l’Etat, qui s’attaque aux uns et incapables de le faire pour d’autres.

5. ⁠le gouvernement , en tolérant des personnes à la nationalité douteuse occuper des postes de souveraineté et d’exercer dans les services de sécurité, y compris ceux qui ont occupée dans le passé les plus hautes fonctions et bénéficient encore de nombreux avantages de l’Etat tout en gardant une fausse identité, ne montre pas la volonté politique réelle de mettre fin à ces fléaux et de décourager la trahison, l’espionnage et les détournements.

6. ⁠La solution extrême de tuer ceux qu’on prend par sélection intéressée, dans les conditions d’une justice et d’une administration publique malades, ne garantit pas l’Etat de droit, tout en favorisant le bon fonctionnement du système de prédation.

Nous devons donc commencer par créer les meilleurs conditions d’application des lois et d’exécution des peines.




Avenant au contrat sino-congolais  : Félix Tshisekedi échange avec Freddy Yodi Shembo

Cet avenant, relatif au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en République démocratique du Congo (RDC), a été signé par les deux parties le 14 mars dernier afin de rétablir l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant.

document.getElementById( "ak_js_1" ).setAttribute( "value", ( new Date() ).getTime() );

“Nous sommes venus recevoir les instructions du Président de la République sur les priorités liées au programme sino-congolais, principalement les routes nationales qui sont une préoccupation du Chef de l’État », a déclaré M. Yodi Shembo.

« Il nous a instruit de voir la route nationale numéro 1 dans le tronçon qui va de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Oriental à Nguba, la route de contournement autour de la capitale Kinshasa (Mbudi -N’djili), sans oublier l’axe Kalambambuji-Kananga », a poursuivi le DG de l’APCSC.

Créée par le décret numéro 22/03 du 1 mars 2022, l’APCSC a pour mission de piloter, coordonner, gérer et faire le suivi des conventions de collaboration et de coopération. Elle vise à doter le pays des infrastructures de base nécessaires à son développement.




“Le travail abattu par l’IGF constitue l’accomplissement de la prophétie de Simon Kimbangu”, selon Simon Kimbangu Kiangani

L’inspecteur général de finance Chef de service Jules Alingete Kiey chef de service a échangé le jeudi 21 mars 2024 avec le chef spirituel et représentant légal de l’église kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani. Ce dernier est venu lui féliciter pour le travail de titan et remarquable qu’il abat à la tête de cette institution de contrôle de finances publiques.

Pour la haute hiérarchie de cette confession religieuse, l’IGF travaille d’arrache-pied aux côtés du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, qu’il considère comme un don de Dieu.

Pour Jules Alingete, le numéro 1 de l’église Kimbanguiste estime que le travail de l’IGF constitue pour la RDC, le pont d’accomplissement de la promesse et prophétie de Simon Kimbangu annonçant que « le congo deviendra un grand pays ».

Rappelons que depuis sa création en 1987,la population a commencé à constater la peur du gendarme imposée par l’IGF qu’en 2020, grâce à sa après sa redynamisation par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

Didier Mbongo Mingi




Surfacturation gate : l’IGF à l’ONIP 

Qualifié de chien méchant, l’Inspection Générale des Finances assure bien le rôle. Jules Alingete veille au grain cette fois quant à l’usage des fonds publics dans la fabrication des cartes d’identités par l’Office National pour l’Identification de la Population (ONIP). Ce, depuis lundi 4 mars.

D’après des sources proches de ce service rattaché à la présidence de la République, cette mission fait suite aux bruits faisant état des mauvaises pratiques au sein de cet établissement public. La mission de l’IGF conduite par l’inspecteur des finances Nlungu Kweta profitera pour essayer de voir clair dans la signature et la gestion du contrat entre l’ONIP et Afritec/IDEMIA pour la production et la délivrance de la Carte d’Identité Nationale.

L’Office National d’Identification de la Population (ONIP) par le biais de son Directeur Général ad intérim, a-t-on appris, avait signé avec IDEMIA un contrat qui lie la RDC pendant 20 ans, estimée à plus d’un milliard de dollars américains alors qu’à l’époque de l’ancien DG, les experts de l’ONIP avaient estimé à moins du tiers les opérations d’identification de la population et déjà défini avant le plan opérationnel qui doit conduire le processus d’identification et d’octroi de la carte d’identité. Personne ne peut dire à ce jour ni le nombre de machines nécessaires, ni leurs coûts. Par ailleurs, le contrat donne à IDEMIA pendant 20 ans le tiers de toutes les recettes qui seront générées par le Fichier Général de la Population.

Près de 10 mois après l’obtention par le président de la République du premier modèle de la nouvelle carte d’identité nationale délivrée par l’Office national pour l’identification de la population (ONIP), d’autres Congolais et plus particulièrement des Kinois n’ont pas toujours reçu les leurs malgré les promesses du directeur général a.d intérim de l’ONIP, Stanislas Kenza Lukengu, faites lors d’un briefing presse co-animé avec le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Soucieuse de voir la matérialisation de la promesse du chef de l’État de doter les Congolais d’une véritable pièce d’identité sécurisée, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a dépêché, depuis lundi 4 mars, à l’ONIP, une mission d’encadrement des opérations financières relatives au fonds payé par le trésor public dans les deux comptes de l’ONIP logés à la SOFIBANQUE.

Un autre point qui chauffe pour l’actuel number one de l’IGF, c’est la prise de décision de manière unilatérale sans pour autant convoquer une seule réunion du comité de gestion. Dans une correspondance interne lui adressée, Colette Gobo Kpademogo, DGA, a dénoncé la gestion qualifiée de ” calamiteuse ” de Kenza Lukengu. Elle parle notamment d’une « régression dangereuse caractérisée par une opacité criante dans le mode de fonctionnement », de la « mise à l’écart de l’ensemble du personnel », du « blocage des rémunérations de certains agents sans aucune concertation », de « l’octroi des missions de service permanentes ».

La Directrice Générale adjointe a également déploré, dans sa correspondance, le fait que M. Kenza n’implique pas toutes les ressources humaines et l’expertise dans l’entreprise dans le travail en cours au sein de l’entreprise.

 

Didier Mbongo Mingi




Sommet Extraordinaire de la SADC à Lusaka: Monusco qui part sans totalement partir via la Brigade d’intervention…

Ce samedi mars 2024, en tant que organe en charge des Questions de défense et de sécurité au sein de la Sadc, la Troïka tient à Lusaka un sommet extraordinaire consacré au déploiement en RDC des troupes de la sous-région Afrique australe. Il y est question d’une mise à jour sur les progrès de la Mission de la SADC en RDC (SAMIRDC), une force régionale déployée depuis décembre 2023. Jusque-là, les pays contributeurs des troupes armées sont l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie. Ces troupes sont censées remplacer celles de la Cae (East african communauty) jugées moins efficaces par Kinshasa et de la Monusco en voie de retrait…

Absorption pure et simple

En attendant, les images diffusées dans les réseaux sociaux présentent les troupes sud-africaines entraînant celles de la RDC.

Pourquoi alors le titre ?

Il est indiqué de le rappeler : en 2013, à Kampala, il était au départ question de mettre sur pied une brigade d’intervention rapide autonome chargée de traquer et de désarmer la rébellion M23.

Soutenue par certains pays membres de la Cirgl, combattue par d’autres, l’initiative avait capoté.

Les ” décideurs ” avaient résolu de l’ absorption pure et simple de la Brigade par la Monusco. C’est cette structure qui avait accompagné les Fardc dans les opérations de traque et de neutralisation du M23.

La Brigade avait été constituée avec des troupes, tenez bien, de l’Afrique du Sud, du Malawi et de la Tanzanie.

En d’autres termes, la Monusco va s’en aller en laissant en RDC la Brigade d’intervention qu’elle avait autrefois avalée.

Duplication de la guerre du 2 août 1998

La question se simplifie d’elle-même : va-t-elle, comme en 2013, aider les Fardc à rééditer l’exploit de la traque et de la neutralisation ?

C’est là que le doute commence quand on réalise la duplication de la 2ème guerre de l’Est enclenchée le 2 août 1998. Une guerre d’agression, soutenait Laurent-Désiré Kabila, thèse contestée à l’époque par l’Udps sous le leadership d’Etienne Tshisekedi !

 

Pour sauver son régime, L-D.K avait sollicité le concours des pays membres de la Sadc. D’où le déploiement des troupes angolaises, tanzaniennes et namibiennes dans le territoire sous son contrôle, pendant que le Rcd, aidé par le Rwanda, occupait une autre partie du pays, de même que le Mlc, aidé par l’Ouganda, en disposait autant.

Obligation de rejoindre les processus de Nairobi et de Luanda

Il se dégage l’impression d’un remake avec, cette fois, renversement du positionnement des troupes de la Sadc.

En effet, si hier c’était à l’Ouest et au Centre, aujourd’hui, vraisemblablement, c’est à l’Est que s’opère le déploiement.

Pour quel objectif ?

Chat échaudé craignant à jamais l’eau froide, on ne serait pas surpris demain d’apprendre et de comprendre que ce déploiement ait pour but de stabiliser la situation sécuritaire en vue d’imposer aux Congolais un Dialogue comme celui préconisé dans l’Accord de Lusaka conclu pour un cessez-le-feu certes, mais assorti des négociations politiques.

Et pour cause !

Toutes les initiatives africaines et extra-africaines en rapport avec la situation sécuritaire ont le même contenu : condamnation du M23, retrait des troupes rwandaises, cessation de tout soutien aux Fdlr, obligation de rejoindre les Processus de Nairobi et de Luanda.

Limitant leur lecture à l’introduction du communiqué 1203e de la réunion du Comité Paix et Sécurité tenue le 4 mars 2024 et consacrée à l’examen de la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo et au déploiement de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC), les faiseurs d’opinion y ont trouvé un succès diplomatique mis au compte de Félix Tshisekedi.

Malheureusement, ils ont banalisé le point 6 qui ôte à cette mission tout mandat offensif, car le CPS, y lit-on, “Réaffirme qu’il ne peut y avoir de solution militaire durable à la situation dans l’Est de la RDC et, à cet égard, souligne l’importance des Processus de Nairobi et de Luanda, qui visent à trouver une solution diplomatique au conflit”.

Anticiper ou subir la solution finale : dialogue

Que va faire Kinshasa ? Mieux, Félix Tshisekedi ?

Il a le choix – comme Mzee Laurent-Désiré Kabila – d’anticiper ou subir la solution finale programmée, à savoir le dialogue.

Avec un peu de sagesse, tout le monde avisé ne peut que le constater : la collusion RDF/M23 continue d’étendre l’espace soit-disant conquis. Comme sous Mobutu en 1996-1997. Comme sous LDK en 1998. Les troupes africaines ex-Monusco ne les contiennent pas. Ou plutôt n’ont pas envie d’aller à des affrontements.

Pour l’heure, elles se livrent à une activité qui ne se conçoit pas pour une armée au front : des entraînements !

Ça se réduit à un combat de boxe où les entraîneurs se ruent à chaque fin du round sur leurs poulains pour des conseils techniques parfois inadaptés aux réalités du corps sur le ring.

Bref, Félix Tshisekedi va devoir consulter l’apôtre Roland Dalo pour se faire expliquer la mise en garde de Jésus-Christ en Luc 14:31-32. Ou en Luc 28-30 !

Omer Nsongo die Lema




Nasser Bourita reçoit, Dr. Abraham Korir SingOei, l’envoyé spécial du Président Kenyan, venu remettre « un message spécial » à Sa Majesté le Roi Mohammed VI de la part du Président Kenyan

Le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Africaine du Maroc, Nasser Bourita, a accueilli ce jeudi 21 mars 2024 à Rabat, Dr. Abraham Korir SingOei, Secrétaire Principal en charge des Affaires Étrangères du Kenya et Envoyé Spécial du Président Kenyan. Sa visite a pour but de remettre un message spécial à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le renforcement des relations bilatérales entre le Maroc et le Kenya, deux nations africaines dynamiques et engagées dans la coopération régionale et continentale.

L’entretien entre Nasser Bourita et Dr. Abraham Korir SingOei a été l’occasion d’aborder plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines diplomatique, économique et culturel. Ces échanges témoignent de la volonté des deux pays de consolider leurs liens et de promouvoir une coopération fructueuse.

Le Kenya et le Maroc entretiennent des relations historiques et stratégiques, fondées sur le respect mutuel, la solidarité et la coopération dans divers domaines. Cette visite de l’envoyé spécial du Président Kenyan vient ainsi renforcer les liens déjà solides entre les deux nations et ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs.

Il est à souligner que le Maroc et le Kenya partagent de nombreux défis et opportunités communs, notamment en matière de développement économique, de sécurité régionale et de promotion de la paix en Afrique.

La rédaction /Le7tv