A Kimwenza : le ministre Tony Mwaba dépêche une délégation pour constater l’étendue des dégâts causés par la tempête 

La pluie qui s’est abattue hier dans une partie de la Ville de Kinshasa a causé d’énormes dégâts. Parmi les édifices touchés, il y a aussi des écoles notamment le Lycée de Kimwenza situé dans la commune de Mont Ngafula, le Collège Ndingabote, EP 1 &2 Ntemo et EP Tuzolana.

Aussitôt saisi, le Ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi, alors empêché, a dépêché une forte équipe conduite par son Directeur de Cabinet adjoint, M. Daniel Ebondo Kashama, pour palper du doigt l’ampleur des dégâts causés.

Sur place, la délégation de l’EPST a été accueillie par le comité de gestion de cet établissement scolaire avant que la Sœur Préfet, Révérende Pélagie Nzenzi Nzeza puisse situer le problème.

“Je suis très ravie de voir toute cette équipe autour de moi. Aussitôt que l’incident est arrivé, Son Excellence était prévenu, voilà aujourd’hui il a envoyé une forte équipe qui est là pour me réconforter.

Hier c’était au tour de 15h, une forte pluie s’est abattue ici et il y avait un vent violent, alors que les élèves étaient au réfectoire. Ce vent a causé d’énormes dégâts emportant la toiture et écroulant les murs. Le forage d’eau est également endommagé, le four à pain, la marmite électrique, y compris les panneaux solaires qui s’étaient envolés. Heureusement pour nous, gloire à Dieu, les élèves étaient au réfectoire”, a-t-elle dit avant d’ajouter : “D’habitude elles montent directement au dortoir après le dîner. Mais hier on ne sait par quelle coïncidence il y avait, les élèves ne sont pas montées directement. Ce sont les 4 dortoirs qui sont endommagés, il y en a un seul qui est resté”, a signifié la Sœur Préfet du Lycée.

Nécessité d’une aide urgente

A l’endroit du Gouvernement, la responsable de ce Lycée a demandé une aide urgente pour que les élèves retrouvent leur cadre de vie alors qu’elles sont internées là-bas.

“Comme le Gouvernement est représenté, nous voulons vraiment que la solution soit trouvée rapidement pour que ces élèves puissent reprendre les cours et dormir dans leurs dortoirs sinon, tout ça traumatise, ça dérange les conditions des cours à l’école.

Aujourd’hui, ces enfants n’ont pas assisté aux cours. Elles dormaient parce qu’elles n’avaient pas bien dormi la nuit. Si vraiment le Gouvernement peut nous apporter cette assistance nous serons très ravis et nous serons très reconnaissants”, a-t-elle conclu.

Conduisant la délégation et représentant le Ministre de l’EPST, le Directeur adjoint du Cabinet du ministre de l’EPST, M. Daniel Ebondo s’est montré préoccupé de la situation et a promis une réponse urgente.

“D’abord vous devez savoir qu’il y a la qualité de l’enseignement. Ce qui est arrivé ou qui s’est passé hier dans cette école entache même les études et ça détériore la qualité. C’est parmi la vision et le programme du Chef de l’État Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi qui est matérialisé par son lieutenant le Ministre Tony Mwaba Kazadi, empêché, qui nous a dépêchés pour venir constater les dégâts.

Nous venons de recevoir le mémo de l’école que nous allons traiter urgemment pour enfin apporter une solution dans peu de temps. Donc en tant que représentant du Ministre, nous allons tout de suite visiter une autre école et recevoir leur mémo et aussitôt, nous allons étudier comment apporter le secours en urgence”, a-t-il fait savoir.

 

Il faut signaler que la délégation a aussi visité les infrastructures scolaires du Collège Ndingabote, de l’EP 1&2 Ntemo et de l’EP Tuzolana qui ont été victimes de la tempête d’hier. Construite en 1947, l’EP 1 &2 Ntemo, un établissement scolaire public, bénéficiaire de la gratuité de l’enseignement est dans les décombres et exige une urgence pour sa réhabilitation, ont lancé le cri d’alarme les deux Directeurs d’écoles.

A son tour, le Préfet des études du Collège Ndingabote s’est réjoui de la spontanéité avec laquelle le ministre Tony Mwaba Kazadi a réagi : “Nous remercions avant tout Monsieur le ministre, le professeur Tony Mwaba qui aussitôt a appris la nouvelle, a dépêché une équipe qui déjà le matin était là. Donc hier vers 14h-15h, une forte pluie accompagnée d’un vent violent, vous avez vu, la pluie a ravagé un bâtiment de plus de 50 mètres, et vous pouvez voir que la toiture n’y est plus. Et ceux qui étaient présents m’ont rapporté que les tôles s’envolaient et sectionné les arbres. Et vous pouvez encore les voir perchés sur cet arbre ici. Les dégâts sont vraiment énormes. Ce bâtiment nous a été construit par les Belges et l’état des tôles qui étaient ici, était très solide et les voir être emportés par cette pluie, c’est que c’était très grave.De l’autre côté, nous avons un autre bâtiment très moderne, don d’un parent d’élève qui est l’honorable Muzitu, quand son enfant était encore ici. Mais la moitié de la toiture a aussi été emportée par la pluie hier. Et vous allez voir ici encore, dans la salle des machines, les tôles sont emportées. Il y a aussi deux salles de classe où les toitures ont été emportées. Nous lançons un cri d’alarme auprès des autorités qui nous gèrent de pouvoir nous venir en aide. Si l’État peut dans un bref délai, nous aider à réparer les dégâts causés par la pluie d’hier, ça va nous mettre à l’aise ainsi que les enfants et le travail va reprendre correctement.”, a-t-il plaidé.

Pour le Lycée Kimwenza comme pour les autres établissements, l’Envoyé du Ministre Tony Mwaba Kazadi, a promis de transmettre les doléances pour une solution idoine et urgente.




Les évêques de France en Assemblée plénière 

Les évêques de France se réunissent ces jours-ci à Lourdes pour leur Assemblée plénière. Cette session a lieu deux fois par an, au printemps et à l’automne. Elle permet aux évêques de se retrouver pour prier, réfléchir sur les travaux en cours et les orientations pastorales, et s’exprimer sur des thèmes importants en lien avec l’actualité.

Le Président de la Conférence des évêques, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a introduit cette assemblée mardi 19 mars, en la solennité de saint Joseph, et a présenté les sujets qui seront abordés. Parmi eux, notons la réforme des structures de la Conférence épiscopale, le rapport annuel d’activité du tribunal pénal canonique, les personnes majeures victimes d’abus, ainsi que l’instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation.

Le sujet du diaconat permanent sera également abordé, puisqu’en 2024, l’Église célèbre les 60 ans de la restauration du diaconat permanent. Enfin, une réflexion sur les séminaires et les ministères laïcs sera proposée, ainsi que sur l’enjeu des radios chrétiennes en France.

En ce début d’Assemblée plénière, les évêques de France ont publié également une déclaration « Ne dévoyons pas la fraternité ! » Ils expriment leur grande inquiétude et leurs profondes réserves à l’égard du projet de loi annoncé sur la fin de vie. « Toute vie humaine mérite d’être inconditionnellement respectée et accompagnée avec une authentique fraternité (…). Nous engageons tous les catholiques à s’impliquer davantage auprès des personnes en situation de handicap, âgées ou en fin de vie : la demande de suicide assisté ou d’euthanasie est souvent l’expression d’un sentiment de solitude et d’abandon auquel nous ne pouvons ni ne devons nous résoudre. »

Discours d’ouverture de Mgr Éric de Moulins-Beaufort




Afrique : L’Église dénonce l’exploitation abusive des ressources 

Le Symposium de la Conférence épiscopale d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) a organisé un séminaire crucial portant sur le thème « Les conflits en Afrique dans le contexte de l’exploitation des ressources naturelles et minières », du 8 au 10 mars 2024, à Accra, au Ghana. Cet événement majeur a réuni environ quarante participants, dont des évêques, des prêtres et des laïcs catholiques, pour débattre du lien critique entre l’exploitation des ressources naturelles et les conflits sur le continent africain.

Pendant trois jours, les participants ont engagé des discussions substantielles couvrant un large éventail de sujets pertinents, notamment l’exploitation minière et d’autres ressources naturelles en Afrique, les réflexions théologiques, les cadres juridiques et réglementaires, l’engagement de l’Église dans ce domaine, les initiatives de plaidoyer, ainsi que les stratégies pour aborder les défis multifacettes associés à ces situations, en particulier les conflits et leurs répercussions découlant de l’exploitation des ressources naturelles.

Les participants ont unanimement fait écho au message prophétique délivré par Sa Sainteté le Pape François lors de son voyage apostolique en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud du 31 janvier au 5 février 2023. Dans son appel passionné, le Pape François a imploré : « Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin ! Que le monde se souvienne des désastres commis au cours des siècles au détriment des populations locales et qu’il n’oublie pas ce pays ni ce continent. Que l’Afrique, sourire et espérance du monde, compte davantage : qu’on en parle davantage, qu’elle ait plus de poids et de représentation parmi les nations ! »

Son Eminence le Cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque de Kinshasa et Président du SECAM, a souligné le scénario paradoxal selon lequel d’importants investissements étrangers dans le pétrole, le gaz, l’exploitation minière et les ressources naturelles ne bénéficient pas suffisamment aux populations locales du continent. Le Cardinal Ambongo a souligné le besoin urgent pour l’Église en Afrique d’adopter une approche pastorale de l’écologie intégrale et de la conversion écologique inspirée par sa doctrine sociale, notamment en ce qui concerne les industries extractives.

Les participants issus de diverses régions d’Afrique et d’ailleurs ont identifié les principaux défis liés à l’exploitation minière et des ressources naturelles sur le continent. Ils ont également échangé des expériences sur les réponses existantes de l’Église à ces défis au sein de certaines Conférences épiscopales et régions du monde. Diverses situations à travers le continent ont été examinées, conduisant à la formulation de propositions concrètes visant à promouvoir un avenir meilleur pour les croyants de toutes dénominations, les communautés religieuses et la population en général.

Parmi ces propositions, la promotion de l’établissement d’une Journée continentale de prière et de solidarité en Afrique pour mettre en lumière des problématiques spécifiques dans chaque pays et amplifier les voix des marginalisés. De plus, il est appelé à renforcer l’éducation sur l’écologie intégrale, ainsi qu’à accroître la participation des professionnels du droit et des médias dans le suivi de l’exploitation des ressources naturelles et les efforts de plaidoyer.

Le Dicastère pour la Promotion du Développement Humain Intégral, participant et partenaire clé de ce séminaire, a exhorté l’Église en Afrique à renforcer son engagement à résoudre les problèmes qui causent d’immenses souffrances, tels que les conflits et les déplacements forcés de populations. Comme souligné par le Président du SECAM, l’objectif global est de veiller à ce que les ressources abondantes de l’Afrique contribuent au développement économique, bénéficient à la majorité de sa population, favorisent la paix et réduisent la pauvreté. Monseigneur Matthew K. Gyamfi, Évêque de Sunyani (Ghana) et Président de la Conférence des Évêques catholiques du Ghana, a réitéré cet engagement dans son discours de bienvenue, affirmant l’importance de la focalisation du séminaire face aux circonstances actuelles sur le continent et au sein de l’Église.

Ce séminaire est organisé par le SCEAM en collaboration et avec le soutien du Dicastère pour le Développement Humain Intégral, Misereor, Catholic Relief Services (CRS), Mosaiko Institute for Citizenship, Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS), Denis Hurley Peace Institute (DPHI), Catholic Peacebuilding Network of Notre Dame University.

Le SECAM exprime sa sincère gratitude à tous les partenaires et participants de ce séminaire qui ont démontré un engagement indéfectible à traduire les résultats de ce séminaire en actions tangibles.

Accra (Ghana), 11 mars 2024.

R.P. Rafael Simbine Junior,

Secrétaire général du SCEAM




A l’issue du séminaire des directeurs de la DGI: Barnabé Muakadi décide de reconduire les assignations non exécutées

C’est devenu une tradition. Au début de chaque année, la Direction générale des impôts organise une grande rencontre des directeurs chefs de services centraux, les directeurs rattachés, les directeurs provinciaux, les inspecteurs chefs de divisions, et autres cadres pour faire l’évaluation des efforts accomplis dans la mobilisation des recettes fiscales pour l’exercice précédent.

Pour cette année, la grande messe s’est ténue du mardi 12 à samedi 16 mars 2024, dans la salle Naomi à Béatrice Hôtel sous le thème : « Stratégies et actions à mettre en œuvre pour une mobilisation optimale des recettes fiscales en 2024 ».

C’était en présence du Directeur général des impôts Barnabé Muakadi Muamba, le Directeur général adjoint en charge des questions fiscales Kabwa Kalume Henri Maurice, et le Directeur général adjoint chargé des questions administratives et financières Etina Bekile Ipan Abdon.

Les travaux du séminaire ont été ouverts mardi le 12 mars 2024 par le Secrétaire général aux Finances, M. Manya Onakodu A Letshu, représentant le ministre de tutelle empêché. Dans son mot de circonstance, il a souligné un certain ancrage progressif d’une culture de recherche permanente de la performance, dans la maximisation des recettes fiscales, à la Direction Générale des Impôts.

« Les résolutions dudit séminaire couvrent l’intégralité de la mission dévolue à la DGI et vont avoir un impact positif sur l’assiette fiscale, la gestion, le contrôle, le recouvrement sans oublier tous les aspects liés aux fiscalités internationales, le soutien technologique, les questions liées à la gestion des ressources humaines et du patrimoine mobilier », a-t-il renchéri.

Pour le Secrétaire général aux Finances, la mobilisation des recettes va donner à l’Etat congolais les moyens de sa politique pour atteindre le mieux-être collectif de la population congolaise et le ministre des Finances, Nicolas Kazadi en appelle à plus de responsabilités dans le chef des agents de la DGI.

Disons que deux temps forts ont marqué la fin de ce séminaire à savoir : la signature d’un contrat de performance dont lecture a été faite par la CD des études Mme Liliane Bilonda, entre la haute direction de la Dgi d’une part et la direction des grandes entreprises d’autre part et ensuite, la signature dans un cahier des résolutions prises au cours dudit séminaire sur l’optimisation dans la mobilisation des recettes fiscales en 2024 et, par tous les directeurs de la DGI et autres cadres qui ont pris part à ces travaux. Chaque directeur a été appelé nommément à apposer sa signature dans ce cahier des résolutions.

 

Quid des assignations gouvernementales de 2024

 

Prenant la parole, le samedi 16 mars à la clôture des travaux, le Directeur général Barnabé Muakadi Muamba s’est exprimé en ses termes : « Monsieur le Secrétaire général aux Finances, représentant du ministre des Finances empêché, pendant trois jours, le Directeur général des impôts et la haute direction, ont procédé à l’évaluation du contrat des performances pour l’exercice fiscale 2023 avant de mettre en œuvre les assignations gouvernementales de 2024.

Les prévisions de 2023, n’ont pas été atteintes, 11 mille milliards 624 millions de FC sur un objectif de 13 mille milliards 70 millions de FC, soit un taux d’exécution de 87% et l’on doit dépasser les 14 mille milliards, 160 millions de FC nous assignés par le gouvernement. Cette évaluation nous a permis de reconduire les assignations non exécutées ».

Après la signature du contrat de performance, le Directeur général des impôts, a remercié le Secrétaire général aux Finances, qui a représenté le ministre des Finances empêché, le Directeur général de la DGDA, les DGA des impôts, le président de la délégation syndicale de la DGI, messieurs et mesdames les directeurs des impôts, et tous les invités présents dans la salle, pour avoir accepté d’assister à la clôture de ce séminaire et, surtout pour l’intérêt et la qualité des travaux abattus par les séminaristes pendant trois jours.

 

Le Directeur général a également remercié le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son accompagnement et ses directives dans la maximisation des recettes fiscales et a également remercié le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, pour le contrat des performances signé entre les régies financières et le ministère des Finances et surtout pour toutes ses directives intelligibles.

Ont pris part à ce séminaire, le directeur coordonnateur chef des services inspection Mudianyi Lusamba Eddy, le directeur des ressources humaines Issas Selemani, la directrice du budget et des services généraux Mme Kasalu Mukadi Dénise, le directeur en charge d’assiettes fiscales M. Bakanize Birhale, la direction des recherches et recoupements M. Dimoke Dumbu Ntunda, la direction de l’informatique M. Ndjabu Bhura, de la législation fiscale Mboko Djandima, la direction de recouvrement Mme Kunda Brigitte, la direction des études statistiques, communication et médias M. Ngoma Mavungu Issa.

La direction des grandes entreprises M. Musengie Mudioko Lafon, la direction urbaine de Kinshasa M. Mlemvi Mbunzimu, et les directeurs provinciaux: Kongo Central M. Kasamba, Bandundu M. Unamaka, Katanga M. Ntumba Kapole, Kasaï-Occidental Mfumu Ntoto, Kasaï-Oriental M. Mutamba Muabila, le Maniema M. Barushimana, le Nord-Kivu M. Mbuyu Nkasa Franck, le Sud-Kivu M. Nkoy Mossi, Lumbu Baruani pour la province Orientale, Phumbi Mfumu Ntoto pour l’Equateur.

 

Alex Tutukala Kibambe




Formation imminente du Gouvernement: La dynamique “AB” du 1er ministre Sama Lukonde reçue par l’Informateur Augustin Kabuya

Avec à son actif 47 députés nationaux, 75 députés provinciaux, qui la place deuxième force politique au sein de l’Union sacrée de la Nation, après l’UDPS, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), conduite par son leader, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a été reçue ce mercredi 20 mars, dans la soirée, par l’Informateur Augustin Kabuya. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la deuxième phase des consultations entamées par l’Informateur, conformément à la nouvelle mission lui confiée par le Chef de l’Etat.

Se confiant à la presse à l’issue des échanges, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est largement revenu sur le sens de cette deuxième phase des consultations de l’Informateur qui constitue une étape importante avant la formation imminente du Gouvernement, conformément à la vision et à la ligne édictée par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Les questions liées à la taille et au format du prochain Gouvernement ont été abordées.

“Nous sommes venus ici à la suite de la première rencontre que nous avions déjà eu avec l’Informateur dans sa première phase de mission. Et aujourd’hui, notre force politique, la dynamique Agissons et Bâtissons (AB), constituée de ses forces, l’ADA, l’AB et l’ANB, avec au total 47 députés, pour suivre d’abord les indications qui devraient nous être données dans cette deuxième phase. La deuxième phase comporte les éléments de cohésion gouvernementale et puis les axes programmatiques qui vont guider le travail de ce Gouvernement.

Nous avons eu essentiellement à échanger sur la taille et le format du Gouvernement qui doit tenir compte de nos réalités actuelles qui doivent aller vers le sens de la rationalisation et ensuite sur les priorités qui avait été édictées par son Excellence Monsieur le Président de la République lors de son discours d’investiture au stade, quand il s’adressait à toute la Nation et voir comment est-ce que nous pouvons nous concentrer pour rendre sa vision palpable auprès de tous les congolais. Donc c’était des échanges qui ont été très convivial”, a déclaré Sama Lukonde.

Le numéro 1 de la dynamique AB a par ailleurs souligné avoir rappelé le poids de sa force politique, qui se place deuxième après l’UDPS, à l’issue de la publication des résultats définitifs des législatives nationales.

La dynamique AB entend ainsi participer à la gestion de la chose publique non seulement au niveau de l’instance gouvernementale mais aussi au niveau de toutes les institutions afin de contribuer à la matérialisation de la vision du Président de la République, dans le cadre de l’Union sacrée de la Nation.




La RDC boycotte la célébration officielle de la Journée Internationale de la Francophonie

La précision vient du ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, la motivation de la RDC de boycotter la célébration officielle de la journée internationale de la Francophonie.

“Nous avons constaté que la Francophonie ne nous soutient pas dans le conflit dans l’Est. Elle ne se prononce pas clairement sur les tueries en RDC”, explique Patrick Muyaya dans le briefing presse animé le mardi 19 mars 2024.

Lors de ces échanges avec la presse, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a expliqué clairement la raison pour laquelle la République Démocratique du Congo refuse de célébrer cette journée prévue le 20 mars de chaque année.

Pour Patrick Muyaya, l’option soulevée par beaucoup de congolais consistant à quitter la francophonie n’est pas aussi à exclure.

“La Francophonie ne se prononce pas clairement sur les tueries. Nous sommes touchés par les crimes de l’Est. Nous allons évaluer notre appartenance à la francophonie, et à l’issue de cette évaluation, des décisions seront prises. L’option de quitter la francophonie pour beaucoup de congolais n’est pas à l’exclure» déclare le porte-parole du gouvernement.

Rappelons que la République Démocratique du Congo a refusé de célébrer la journée internationale de la Francophonie, suite à l’indifférence de la communauté internationale et compte jeter un regard critique sur sa participation à cette organisation mondiale.

 

Mboshi




A New-York : La ministre Mireille Masangu participe à l’atelier sur l’accès à l’éducation pour toutes les filles 

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, et toute la délégation ont participé, mardi 19 mars à l’atelier sur l’accès à l’éducation pour toutes les filles. Cette activité organisée en marge de la 68ème session des Nations-Unies sur le statut de la femme, s’est tenue dans la salle Mandela, à New-York, aux États-Unis d’Amérique. Pour Jean d’Arc Kialu, Directeur du cabinet adjoint et chef de la délégation, l’éducation est l’élément moteur de l’égalité des sexes en RDC,

” En marge de la 68ème session des Nations-Unies sur le statut des femmes, il s’est organisée dans la salle Mandela à New-York, un évènement parallèle ayant pour titre ” l’accès à l’éducation pour toutes les filles, par ce que l’éducation semble être l’élément moteur de l’égalité des sexes tant recherchée, aussi longtemps que les femmes seront éduquées, les jeunes filles éduquées, il y a lieu d’espérer d’atteindre l’égalité des sexes telle que recherchée”, a-t-il dit à la presse

En outre, Jean d’Arc Kialu se dit satisfait, étant donné que tous les pays membres de l’ONU sont appelés à accélérer cette éducation pour tous, afin que mêmes les jeunes filles ayant abandonné l’école par rapport aux contraintes des diverses liées à la guerre ou la pauvreté puissent bénéficier d’une seconde chance, par ce que l’accès à l’éducation est l’élément moteur pour l’égalité des sexes et le développement durable.

Et pendant son séjour à New-York, dans le cadre de la 68ème session des Nations-Unies sur le statut des femmes, Mireille Masangu Bibi Muloko frappe à toutes les portes, afin de porter une solution durable aux violences faites aux femmes et jeunes filles et multiplie des contacts pour garantir l’autonomisation de la femme en RDC.




Les musulmans de RDC exhortés à soutenir les déplacés à l’occasion du Ramadan

En RD-Congo, la majorité des musulmans se trouvent dans l’est du pays, région particulièrement en proie à l’insécurité et à des violences.

Depuis le 11 mars et le début du Ramadan, les imams de République démocratique du Congo recommandent aux fidèles de réaliser des efforts particuliers pour implorer la miséricorde de Dieu et de poser des actes de charité en faveur des déplacés des guerres à l’est du pays — d’autant que cette région en proie à l’insécurité concentre la majeure partie des musulmans du pays. « Le Ramadan est le moment idéal de soutenir nos frères déplacés qui le passeront loin de chez eux dans des conditions très difficiles », a ainsi exhorté Mussa Ahmad Mabonge, imam et chef adjoint de l’administration de la communauté musulmane au Nord-Kivu.

Pour Abdallah Mangala, président de la communauté islamique du Congo (Comico), la particularité du mois de Ramadan 2024 est que « sur le plan spirituel, nous allons implorer la miséricorde divine pour le peuple et sur le plan sociopolitique, nous allons œuvrer pour la paix ». Bien qu’étant minoritaires, dans un pays à où les chrétiens représentent plus 90% de la population, les musulmans congolais ont une certaine influence dans le domaine sociopolitique. L’islam tient notamment la vice-présidence de la Plateforme des confessions religieuses de RDC depuis 2021.

Carence d’eau potable et de nourriture

Comme le chef spirituel de cette confession religieuse, Abdallah Mangala souligne que les musulmans de RDC espèrent le changement. « Après les élections présidentielles, législatives et municipales de décembre dernier, l’espoir de la communauté islamique est au rendez-vous, explique-t-il, même si beaucoup reste à apprendre sur la démocratie dans notre pays ».

Ali Assani Mukamba, imam de la mosquée de Munigi, qui accueille un nombre important des déplacés, soutient que les conditions de vie difficiles n’empêcheront pas les fidèles d’observer les exigences du Ramadan. « Malgré la misère de nos frères déplacés, nous les exhortons à observer les recommandations de la religion en cette période », appelle-t-il, tout en se disant « conscient des difficultés qu’ils éprouvent, par exemple pour les ablutions suite à la carence en eau potable. » La nourriture pour rompre le jeûne est aussi l’une des préoccupations de cet imam. « Nous sollicitons des dons de toute personne de bonne volonté pour permettre à nos frères de vivre le ramadan dignement », ajoute-t-il.

Une occasion pour une prise de conscience collective

Par ailleurs, Abdallah Mangala appelle à un engagement de tout citoyen congolais pour le bien-être de la population et celle des victimes des guerres en particulier.« Rien ne peut changer sans un changement de mentalité, estime-t-il toutefois. Les valeurs et vertus doivent caractériser le peuple congolais en général et les responsables en particulier. Que l’éducation, l’instruction et la conformité accompagnent nos actions. »




Belgique : Appel à la fraternité à l’occasion du Ramadan 

À l’occasion du Ramadan, quelques chefs d’Église chrétiens belges ont envoyé un message aux musulmans. Dans ce message, ils mettent l’accent sur la fraternité humaine dont nous pouvons faire l’expérience en ces temps de conflits et de catastrophes.

Les évêques Lode Van Hecke et Guy Harpigny ont signé le message au nom de l’Église catholique. En collaboration avec Steven Fuite, président du synode de l’Église Protestante Unie de Belgique, ils écrivent :

« Les différentes guerres disséminées dans le monde sont une source de polarisation, mais elles suscitent aussi une force contraire de compassion. Dans le même temps, les inondations, les sécheresses et les graves tremblements de terre déclenchent une grande vague de solidarité. Dans notre pays également, de nombreuses personnes compatissent avec les familles touchées et se rassemblent pour collecter des biens et des fonds pour l’aide d’urgence. Les actions de solidarité, petites ou grandes, font ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les gens : la bonté et la générosité, la coopération et la connexion.

À l’occasion du Ramadan et de la fête de l’Id Al-Fitr, nous voulons soutenir ces expériences de fraternité humaine. Elles nous montrent qu’il existe une grande source d’Amour qui nous transcende et nous relie tous : Dieu en qui nous croyons. Le Ramadan et le Carême chrétien, qui coïncident en partie cette année, sont l’occasion idéale pour les musulmans et les chrétiens de se rencontrer et de s’encourager mutuellement dans le bien. Ce temps nous rappelle également la nécessité de faire preuve de solidarité, chacun selon ses capacités et moyens. Comme les différents membres d’un seul corps, œuvrons ensemble pour témoigner du grand amour et de la générosité de Dieu dans ce monde.

Bonne fête !

» Le dicastère du Vatican pour le dialogue interreligieux a également écrit à la communauté musulmane à cette occasion, l’appelant, ainsi que les chrétiens, à éteindre le feu de la guerre et à allumer une bougie de paix.




Canada : Le plus ancien magazine missionnaire a 100 ans  

L’Œuvre pontificale de la propagation de la foi (OPPF) célèbre cette année le 100e anniversaire de son magazine « Univers », qui est le plus ancien magazine missionnaire du Canada francophone.

C’est en février 1924 que paraissaient les « Annales de la propagation de la foi », la publication officielle de l’Œuvre fondée en 1822 par la bienheureuse française Pauline Jaricot. Rebaptisée « Univers » en 1971, la revue est publiée deux fois par an et témoigne du dynamisme missionnaire des canadiens dans leur propre pays, mais aussi dans le monde entier.

« Je souhaite aujourd’hui rendre hommage à tous ces artisans qui ont contribué à la mission de la revue et de l’Œuvre à travers ses différentes époques », exprime le P. Yoland Ouellet, directeur national des Œuvres pontificales missionnaires au Canada francophone. « À 100 ans de la première publication, la revue Univers ne cesse de refléter, dans chacun de ses numéros, l’évolution naturelle de la vie missionnaire de l’Église, et le souhait de Pauline Jaricot de venir en aide aux territoires de mission les pauvres du monde.

» L’Œuvre pontificale de la propagation de la foi (Mission foi) est l’une des quatre œuvres pontificales missionnaires au Canada. Son objectif est d’aider l’Église dans sa mission universelle et de répondre à ses besoins d’évangélisation. Présente dans plus de 120 pays, il s’agit de l’Œuvre la plus importante du Vatican soutenant l’action missionnaire des Églises les plus pauvres du monde.