Extension de la ville Kinshasa: Deux nouveaux partenaires internationaux au ministère de l’Urbanisme et habitat

Le Coordonnateur du comité stratégique pour la supervision du projet d’extension de la ville Kinshasa M. Thierry Katembwe Mbala a conduit, ce lundi 18 mars 2024, une délégation d’un consortium de deux entreprises internationales auprès du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala. Il s’agit concrètement la firme TGCC – construisons ensemble et International infrastructure développement groupe IIDG, respectivement d’origine marocaine et Belge.

À tout dire, la matérialisation de l’ambitieux projet visant à étendre la ville de Kinshasa, en construisant une ville moderne en faveur des Kinois et des Congolais, est le sujet que le Warrior et ses hôtes ont passé au peigne fin.

“Nous venons d’une séance de travail avec son excellence le ministre d’Etat de l’Urbanisme et habitat. Nous sommes dans la continuité ainsi que dans la consolidation des acquis d’un travail de profondeur et de structuration qui a été fait les dernières années, au sujet de l’extension de la ville de Kinshasa. C’est une vision qui a été lancée, il y a quelques années, par son Excellence Monsieur le président de la République. Nous sommes venus présenter aujourd’hui un des groupes des partenaires de ce consortium de deux entreprises, une Belge et l’autre Marocaine.

IIDG qui est spécialisée dans les infrastructures, complexes hôteliers et d’autres investissements d’infrastructures de base, ainsi que TGCC qui est une société Marocaine spécialisée dans les infrastructures. Ici, nous venons pour le lancement des travaux effectifs de la nouvelle ville de Kinshasa qui sera à Maluku. Et là c’est un pont. On a pensé que les centres hospitaliers seront essentiels pour toute la vie de la période de construction du projet”, a laissé entendre le coordonnateur du comité d’extension de la ville de Kinshasa.

M. Thierry Katembwe Mbala parle d’une offre non seulement concrète mais aussi ferme.

“On est venu présenter une offre concrète et ferme, pour pouvoir démarrer normalement dans les quatre prochains mois, selon que les procédures seront activement réalisées par tous.

Je crois que tout le Gouvernement et particulièrement le comité stratégique de la supervision de l’extension de la ville de Kinshasa dirigé par le Premier ministre, avec tous les ministères concernés, nous soutiennent pour aller vers l’avant”, a-t-il martelé.

Il faut noter que le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala qui a salué la venue de ce consortium, à l’instar d’autres partenaires internationaux de la RD Congo, a rappelé à ses hôtes les tenants et les aboutissants de ce projet d’intérêt général qui revêt un grand intérêt pour la vie de la nation.

Le quotidien




COP28 : l’IFDD a porté des plaidoyers sur l’accès à la « finance climat » pour les pays francophones

Trois mois après la clôture de la cop 28 tenue à Dubaï, en Emirats Arabes Unis dont l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) avait participé activement avec un pavillon de l’OIF, le moment était opportun à cette institution de faire la restitution des résultats de ce grand événement sur le climat au cours d’un atelier virtuel auquel les journalistes membres du Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) ont pris part.

Parmi les objectifs de cet atelier virtuel, décrypter les résultats des négociations de la CdP28 ; déterminer les perspectives pour les États et présenter le bilan de l’action de l’OIF pendant la CdP28.

Cet atelier a bénéficié également la participation des négociatrices francophones, des représentants du secteur privé et de la société civile engagés dans la prise de décision internationale sur le climat.

Entre autres les sujets débattus au cours dudit atelier, le bilan de l’action de l’OIF à la CdP28 qui a été présenté par Madame Cécile Martin Phipps, la Directrice de l’IFDD. Du bilan de la présidence émiratie (organisation et sommet des dirigeants) par M. Paul Watkinson, Membre de l’équipe de la présidence de la CdP28, ancien Conseiller de la présidence de la CdP28.

Aussi, les résultats majeurs des négociations de la CdP28 qui ont été présenté par M. Tosi Mpanu Mpanu, ex-Président du SBSTA

Résultats et perspectives

Au terme de résultats CdP28, M. Tosi a évoqué le consensus des Emirats Arabes Unis » suffisamment ambitieux pour maintenir à flot le processus de négociations multilatérales. Les résultats ont été probants avec en ligne de mire, la décision rapide d’opérationnalisation du FPP, capitalisation de 700 millions $ du FPP, bon résultat du bilan global avec inclusion de nouveaux secteurs.

En perspectives vers CdP29, il a été démontré l’importance de la CdP29 pour accélérer la mise en œuvre de l’action climatique et augmenter le niveau de ressources financières disponibles. Aussi, l’influence renforcée du Brésil avec la présidence du G20 en 2024 et la présidence de la CdP30 en 2025

En termes bilan, Etablissement d’une Troïka EAU-Azerbaïdjan-Brésil pour assurer une transition limpide entre les 3 présidences

Cet atelier virtuel a permis de dresser le Bilan Mondial en rapport avec les CDN: ainsi, les Parties sont priées de revoir et de renforcer leurs objectifs de 2030 d’ici fin 2024: cela rejoint les appels lancés à Glasgow et réitérés à Charm el-Cheikh

Les Parties sont encouragées à présenter des objectifs de réduction des émissions ambitieuses, portant sur toute l’économie, couvrant tous les gaz à effet de serre, secteurs et catégories et alignées sur la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C, comme indiqué par le les dernières avancées scientifiques, au regard des différentes circonstances nationales

A noter que les Parties sont également encouragées à aligner leurs CDN sur des stratégies à faible émission de GES à long terme et à communiquer ou à mettre à jour ces stratégies avant la CdP29, en novembre 2024.

En conclusion, la Directrice de l’IFDD, Madame Cécile Martin Phipps, a présenté le bilan version organisation internationale de la Francophonie mais aussi a mis l’accent sur la nouvelle programmation de la Francophonie pour les quatre prochaines années à venir.

Ainsi, la Secrétaire générale de la Francophonie et l’administratrice de l’OIF se sont rendues  à Dubaï et ont participé activement à la CdP 28, notamment en portant des plaidoyer sur l’accès  à la finance climat pour les pays francophones et la prise en compte de leur besoin spécifique  et ça s’est traduit en fait directement dans la programmation pour les quatre prochaines  années à venir de la de l’OIF.

« Il nous a été demandé réellement de mettre un accent très particulier sur cet appui nécessaire pour les Etats et gouvernements francophones. Le second trait est l’accompagnement des acteurs non étatiques comme les jeunes, les femmes, mais aussi les collectivités locales dans leurs efforts leurs efforts de renforcement de capacités notamment, pour monter des dossiers bancables des projets aussi euh innovants euh pour une action climatique d’envergure au niveau local innovant parfois  parce que on voit que les euh les enjeux climat, biodiversité et désertification se répondant de plus en plus donc à l’avenir l’OIF continuera à mettre l’accent euh sur l’accompagnement des  négociateurs et négociatrices francophones euh   aujourd’hui de façon extrême extrêmement précise ». a rappelé la Directrice de l’IFDD

A noter qu’il y a eu 801 négociatrices et négociateurs francophones qui ont été accompagné ou touché par les formations les différents   outils comme le guide des négociations la veille bibliographique sur les enjeux des négociations et les concertations francophones donc ça montre qu’il y a un vrai enjeu en termes de d’information et de formation dans ce domaine.

Prince Yassa et Wilfrid La

willa (Remapsen)

 

 




Course au perchoir de l’Assemblée nationale: Kamerhe, un forcing honteux ! 

L’opinion nationale assiste, depuis quelques jours, à une sorte de forcing de Vital Kamerhe qui remue ciel et terre dans le but d’occuper, à tout prix, le perchoir de l’Assemblée nationale. Lui même qui avait lors d’une interview accordée à la presse au Palais du peuple soutenu qu’il n’était ni candidat à la Primature encore moins à la présidence du bureau de l’Assemblée nationale.

Sans avoir honte de son passé récent caractérisé par des détournements scandaleux des fonds destinés au programme des cent premiers jours du premier mandat du Chef de l’Etat , alors qu’il occupait le poste de directeur de cabinet à la présidence de la République, Vital Kamerhe (redevenu député national au terme des législatives du 20 décembre 2023, se donne actuellement en spectacle au Palais du peuple, en affichant déjà, à travers faits et gestes, ses ambitions pour le perchoir du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement.

Alors que le calendrier pour l’enregistrement des candidatures pour le bureau définitif de cette institution et la campagne électorale n’est pas encore fixé, le Palais du peuple est devenu curieusement le théâtre de quelques scènes montées de toutes pièces et ressemblant à une pré -campagne du soi-disant “mwalimu”! C’est ainsi qu’on voit, en marge des plénières organisées par le bureau provisoire de l’Assemblée nationale, des gens instrumentalisés par l’entourage du président de l’UNC, pour ovationner ce dernier à l’occasion de chacune de ses arrivées au sein de l’hémicycle.

Des scènes qui donnent même lieu à des dérapages, comme en témoigne le récent passage à tabac d’un citoyen congolais, dans l’enceinte du Palais du peuple, par des applaudisseurs pro-Kamerhe! Un incident dont la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Le péché de la victime de cette agression barbare et inadmissible est de s’être exprimer librement en dénonçant les détournements des fonds alloués à la réalisation du programme des 100 jours du premier mandat du Chef de l’État , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ! Ces détournements, on le sait, avaient donné lieu à un retentissant procès diffusé à la radio et à la télévision nationale, et ayant débouché sur une condamnation de l’ex-directeur de cabinet et de certains de ses proches dont des biens ont été même saisis par la justice.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’il fait croire, l’homme est loin d’un rassembleur, si l’on en juge par la gestion clientéliste de la chose publique et même de son propre parti politique. En témoignent la démission fracassante de Totshumany Kisombe de l’Unc et le témoignage que ce dernier fait à ce sujet. Selon lui , « Kamerhe a plongé son parti dans la versatile, escroquerie , hypocrisie et non sincérité à l’endroit de Félix Tshisekedi et d’autres partenaires politiques de l’Union Sacrée de la nation »

Malgré toutes ces casseroles qu’il traîne, Kamerhe prétend être le candidat du Chef de l’Etat et de l’Union sacrée pour le perchoir de la Chambre basse !

Les infos en notre possession démentent ces allégations. Car, Fatshi n’a jamais donné son avis favorable à propos de la candidature de Vital Kamerhe. Même son de cloche à l’Union sacrée où aucune réunion ne s’est tenue pour statuer sur la question.

Pendant ce temps, plusieurs observateurs qui se souviennent encore du fameux procès, estiment que Fasthi ne se permettra pas de commettre la grave erreur de confier l’Assemblée nationale à Kamerhe. Car, ce serait une grave erreur que Fasthi pourrait regretter toute sa vie.

Même à l’Udps, Kamerhe est loin d’inspirer confiance. Car, s’il prenait le perchoir, cet homme considéré comme très proche de l’ancien Chef de l’Etat, n’hésiterait pas à se servir de cette position pour jouer un mauvais rôle au sein du Parlement, à l’instar de ce qu’avaient eu à faire Jeannine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba à l’époque de la coalition FCC – CASH de triste mémoire.

Au regard des enjeux du second mandat du Chef de l’Etat, une telle erreur ne doit être commise. Un partenaire loyal et sincère ferait un bon président de l’assemblée nationale pour aider le Chef de l’Etat à réaliser des grandes reformes qu’il avait annoncées .

L’entourage de Fatshi est donc averti.




RDC : le journaliste Stanis Bujakera enfin libéré 

Le journaliste congolais, directeur des publications adjoint du média en ligne Actualité.cd et correspondant du magazine jeune Afrique est enfin libre de tout mouvement. Il a été libéré le mardi 20 mars tard dans la soirée, après que les procureurs aient retiré leur appel.

L’homme a été condamné le lundi 18 mars dernier à six mois de prison, peine déjà purgée au titre de la détention préventive, et soumis à une amende d’un million de francs congolais.

Selon Patient Ligodi, responsable du médias en ligne Actualité.cd, la libération de Bujakera a été retardée de quelques heures suite à la notification d’un appel interjeté par le ministère public qui a contesté le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, appel retiré ensuite quelques heures après.

“Le ministère public a retiré son appel, là Stanis est libre”, confirme t-il à l’AFP.

Pour rappel, le journaliste Stanis Bujakera était poursuivi depuis le mois d’octobre 2023, pour un article, non signé par son nom, qui selon le ministère public avait causé préjudice aux renseignements militaires dans le dossier de la mort de Chérubin Okende, ancien ministre et député d’opposition, retrouvé mort dans sa voiture, le 13 juillet 2023.

Plusieurs organisations de défenses des médias tant nationale qu’internationale ont manifesté pour exiger la libération de ce journaliste talentueux en RDC.

Stanis Bujakera a été jugé coupable de contrefaçon, faux en écriture et propagation de faux bruits.

 

Mboshi




Média : L’Unpc Kinshasa remercie les autorités et les organisations qui ont milité pour la libération de Stanis Bujakera 

Le président de l’Union nationale de la presse du Congo, Unpc, section Kinshasa s’est réjouit de la libération du journaliste Stanis Bujakera mardi tard dans la soirée. Jean Marie Kassamba a dans un bref message remercié tous ceux qui ont contribué pour la libération de son Journaliste.

 

“Stanys Bujakera Tshamala a quitté la prison de makala tard ce mardi soir et a rejoint sa famille. Le président de l’ Unpc Kinshasa, Jean Marie Kassamba remercie toutes les autorités pour leur ultime soutien. Bon retour à la maison cher confrère”, a écrit le président de L’Unpc Kinshasa.

 

Pendant tout le temps de l’arrestation du directeur des publications adjoint de l’actualité.cd, la corporation des journalistes congolais, ville de Kinshasa n’a ménagé aucun effort pour exiger la libération de l’un de ses membres.

 

L’on se souviendra que lors du briefing spécial du président de la République devant les journalistes, Jean Marie Kassamba, avait plaidé pour la libération de son confrère Stanis Bujakera.

 

Depuis qu’il est à la tête de L’Unpc Kinshasa, le patron de l’espace 50 est connu pour ses interventions dans plusieurs dossiers des journalistes de la capitale congolaise en apportant des solutions aussi dans certaines situations. Jean Marie Kassamba très aimé et respecté par ses paires ne cesse d’innover dans sa façon de faire de la télévision en RDC.

 

Mbosi




La MOE Regard Citoyen exhorte la Cour Constitutionnelle à examiner les recours en rectification d’erreur matérielle

Dans un point de presse tenu à Kinshasa, Regard Citoyen salue le travail abattu par la Cour Constitutionnelle et lui adresse ses vives félicitations et ses encouragements dans la suite de sa mission. La MOE Regard Citoyen attire cependant l’attention sur certains points, notamment la difficulté rencontrée par certains candidats pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et les autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours a contribué à l’augmentation du nombre de recours déclarés irrecevables.

Dans la poursuite de son objectif de contribuer à la tenue d’élections démocratiques, transparences et apaisées et de suivre l’ensemble du processus électoral 2022-2027, la Mission d’Observation Electorale (MOE) Regard citoyen a tenu un point de presse ce 18 mars à Kinshasa, à travers lequel elle dit avoir déployé huit observateurs pour suivre le déroulement du traitement des recours en contestation des résultats des élections des députés nationaux devant la Cour constitutionnelle.

Selon une déclaration rendue publique par Paul Kabeya, porte-parole de Regard Citoyen, cette observation avait pour objectif, notamment de s’assurer du respect des lois et procédures en matière du contentieux électoral par le juge, les parties et les autres intervenants ; D’évaluer la gestion du contentieux notamment le respect du principe de l’équité par le juge.

Les observateurs du Regard Citoyen ont observé la phase l’enregistrement des recours et assisté à toutes les audiences tenues par la Cour constitutionnelle pour examiner les différents recours reçus par son greffe.

Pendant la phase d’enregistrement des recours, la MOE Regard Citoyen a constaté que certains candidats avaient rencontré des difficultés pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours. En effet, la Loi électorale exige qu’un tel mandat soit délivré par le parti ou groupement qui a présenté la candidature du requérant à l’élection.

Regard Citoyen salue l’engagement des candidats de recourir au juge pour contester les résultats des élections comme le prévoit la loi.

Lors des audiences, la MOE Regard citoyen a observé que la Cour Constitutionnelle a reçu 1123 dossiers de recours en contentieux des élections législatives nationales.

La MOE Regard Citoyen note que 8 juges siégeant en chambre unique ont travaillé avec célérité pendant 15 jours ; La Cour Constitutionnelle a respecté le délai de traitement de deux mois lui imparti, pour la 1ère fois depuis 2006 ; Toutes les parties aux contentieux étaient représentées ; La Cour a traité : les 65 recours en contestation de la décision de la CENI supprimant les suffrages exprimés en faveurs de 81 candidats ; les 1123 recours en contestation des résultats des élections législatives.

Regard citoyen attire l’attention

Regard Citoyen salue le travail abattu par la Cour Constitutionnelle et lui adresse ses vives félicitations et ses encouragements dans la suite de sa mission.

Cependant, la MOE Regard Citoyen attire l’attention sur la difficulté rencontrée par certains candidats pour obtenir de leurs dirigeants le mandat et les autres documents nécessaires pour la recevabilité de leurs recours a contribué à l’augmentation du nombre de recours déclarés irrecevables ;

Certains candidats dont l’élection était contestée n’ont pas été notifiés des recours comme l’exige l’article 74 ter de la loi électorale et que seule la CENI a été notifiée de toutes les requêtes : le non-respect de cette disposition a quelque peu porté atteinte aux droits de la défense des candidats dont l’élection était contestée, les empêchant de discuter des éléments de preuve déposés à la Cour par les requérants ;

La MOE Regard Citoyen a constaté également que plusieurs requérants avaient rencontré d’énormes difficultés pour obtenir les éléments de preuves nécessaires pour appuyer leurs allégations ;

La MOE Regard Citoyen relève que la non-prise en compte, par la Cour Constitutionnelle, des dates du 16 et du 17 janvier 2024 dans le calcul du délai endéans duquel le recours en contestation devrait être introduit a contribué au rejet de certains recours alors que non seulement ces deux jours étaient fériés, mais aussi que le greffe de la Cour n’avait pas ouvert ses portes en cette période-là : La Cour aurait dû tenir compte de ces deux dates pour relever certains requérants de la forclusion de délai ;

La MOE Regard Citoyen prend acte de l’invalidation par la Cour Constitutionnelle de 49 députés proclamés provisoirement élus par la CENI et est intriguée du nombre aussi important d’élus invalidés et pour cause : Ces invalidations ont majoritairement concerné les jeunes et les décisions rendues ont largement profité aux « personnalités politiques mieux connues » de la politique congolaise, notamment les ministres et les Gouverneurs en fonction ainsi que les anciens membres du Gouvernement et anciens mandataires ; Les décisions rendues par la Cour constitutionnelle ont provoqué des réactions diverses au sein de l’opinion congolaise.

Recommandations

Au regard de tout ce qui précède, Regard Citoyen rappelle aux candidats qui estiment que les décisions rendues par la Cour Constitutionnelle contiennent des erreurs matérielles, qu’ils peuvent introduire des recours en rectification d’erreur matérielle conformément aux dispositions de l’article 74 quinquet de la Loi électorale : ceci pourrait s’appliquer à la forclusion étant donné la non prise en compte des dates des 16 et 17 janvier 2024 dans le délai de recours.

Au niveau la CENI, l’absence de la compilation des résultats dans les CLCR et la non-remise systématique des fiches de résultats et des procès-verbaux aux témoins des candidats ont privé les requérants d’une source de preuve irremplaçable : la CENI doit veiller à respecter intégralement les prescrits de la Loi car l’absence de preuves a servi de prétexte à la CENI et au Ministère public pour demander automatiquement à la Cour de rejeter les requêtes en contestation introduites et de les dire recevables mais non fondées

A la Cour Constitutionnelle, la MOE Regard Citoyen recommande à la Cour Constitutionnelle de mettre à la disposition des candidats invalidés et de publier dans les meilleures délais toutes les décisions rendues par elle pour permettre à chacun de connaître les raisons qui ont conduit soit au rejet du recours, soit à l’invalidation d’un élu ;

La MOE Regard Citoyen exhorte la Cour Constitutionnelle à examiner objectivement les recours en rectification d’erreur matérielle au cas où elle serait saisie par les candidats invalidés ;

La MOE Regard Citoyen enfin invite la Cour Constitutionnelle à faciliter l’accès au registre aux parties intéressées y compris les observateurs.

Le quotidien




Chaleurs écrasantes en Rdc : METTELSAT attribue cette hausse de température à une anomalie dans l’atmosphère qui a retardé la pluviométrie

Les chaleurs extrêmes sont observées dans la plupart des villes de la République démocratique du Congo ces dernières semaines. Les températures ont atteint des niveaux record, exposant les populations à des risques pour leur santé. Le centre météorologique national (METTELSAT) attribue cette hausse de température à une anomalie dans l’atmosphère qui a retardé la pluviométrie.

Depuis plus de deux semaines, plusieurs provinces de la République démocratique du Congo connaissent de fortes chaleurs dues à la hausse de températures. Dans certaines parties du pays, les températures atteignent les 40°C. C’est le constat fait par le centre de météorologie et télédétection par satellite. Augustin Tagisabo responsable du service de prévision du temps de la METTELSAT attribue cette situation à un dérèglement climatique.

« Il y a une petite anomalie, il y a un petit retard, il y a des précipitations, vous allez constater qu’il fait chaud, il fait tellement chaud que même les paramètres météorologiques sont en train d’indiquer qu’il y a probabilité de la pluie. Mais dans la faisabilité la pluie n’arrive pas »

Cette hausse de températures est constatée par tous et pour se prémunir contre ces vagues des chaleurs, chacun y va de ses astuces, trouvées pour la plupart sur les réseaux sociaux.

Pour Maugliph Wala, Habitant de Kinshasa, ce qui est vrai est que ces derniers temps avec le réchauffement climatique c’est très compliqué il y a une chaleur extrême mais nous faisons quand même un effort par rapport au conseil que nous avons reçu de certains médecins via WhatsApp on nous dit qu’il faut faire un effort d’avoir quand même une bouteille d’eau, pour ne pas être déshydratée c’est l’effort en tout cas qu’on est en train de faire c’est boire beaucoup d’eau et essayer aussi de demander aux enfants et à toute la famille de boire de l’eau c’est le plus important .

« Sinon à part ça, avec ce problème des courants on peut se dire bon il faut quand même mettre la clim mais c’est un sérieux problème parce que moi par exemple qui vient de Mont – Ngafula, il y a un sérieux problème de courant, de fois nous avons le courant, on n’a pas. Même si on n’a pas de clim où on a des ventilateurs le courant c’est un sérieux problème », dit-il.

A la nuit tombée, ces chaleurs inhabituelles obligent certaines familles à passer la nuit à la belle étoile, question de bénéficier un peu d’air frais. Jean Okitokonda procède de cette manière avec sa famille.

« Chez moi vraiment c’est un peu difficile avec les climats actuels, on n’essaie vraiment de s’adapter mais ça ne tient toujours pas surtout la nuit. En pleine activité comme ça va quand même parce qu’on est à tout moment actif dans les travaux et consorts. Mais pendant la nuit, surtout quand on n’a pas vraiment d’électricité on n’arrive vraiment pas à dormir souvent on est dehors jusqu’à une heure du matin et puis lorsqu’il fait un peu frais on entre. En tout cas c’est insupportable, c’est pourquoi on nous avait même recommandé de commencer à boire toujours de l’eau pour essayer un peu de se rafraîchir », indique-t-il.

Trouver le sommeil, un casse-tête !

Trouver le sommeil pendant la nuit devient difficile par le temps qui court à cause de la chaleur suffocante. Ajouter à ça l’absence d’électricité, la situation devient intenable. Manoah en a fait une triste expérience.

« Il n’y a pas moyen de dormir, moi par exemple je passe la nuit à la belle étoile parce que je ne supporte pas la chaleur. Il n’y a pas d’électricité. Même s’il y a l’électricité et tant qu’il y a la chaleur c’est toujours difficile. Si le ventilateur fonctionne ça crée un équilibre, même s’il y a la chaleur et que vous les allumez ça vous soulage un tout petit peu. Comme les chaleurs sont fortes et que l’on veut se rafraîchir à tout prix en allumant les ventilateurs et les climatiseurs ça crée encore des maladies », explique-t-il.

Pour faire face à ces chaleurs et amortir leurs effets négatifs, l’observation de certaines recommandations s’avère nécessaire. Le Docteur Jeanine Luse, responsable de service de la néphrologie de l’hôpital général de Kinshasa en énumère quelques-unes.

« Ce que nous pouvons recommander à la population maintenant comme il fait excessivement chaud c’est de boire. Parce que compenser ces pertes. Tout ce que nous sommes en train de perdre de l’eau que nous sommes en train de perdre de façon insensible donc il faut boire au-delà des valeurs normales.

Parce que normalement on peut boire 1.5 Litres, mais on peut aller au-delà de deux litres, deux litres et demi. Pour qu’on ne soit pas déshydraté il faudra aussi s’abriter. S’il y a des arbres pour éviter qu’on soit sous les coups de soleil, mais la grande recommandation à la population c’est que chacun fasse un effort de reboiser nous devons planter dans nos parcelles ne fût-ce une petite plante qui peut nous apporter de l’air »

Selon la METTELSAT, ces fortes occasionneront des fortes pluies dans les jours à venir avec possibilité des nouvelles inondations.




Retour de la peine de mort en RDC: les abolitionnistes invitent le gouvernement au respect de la sacralité de la vie humaine

Le retour de la peine de mort en République Démocratique du Congo continue à soulever le débat, 21 ans après son abolition.

Les abolitionnistes s’opposent au gouvernement congolais qui vient de lever le moratoire qui suspendait l’application de la peine de mort. Interrogé, Maître André Lokonya, coordonnateur national adjoint de l’ONG des droits humains mouvement Alerte, explique que tous les textes juridiques tant au niveau national qu’international condamnent la peine de mort, car le principe de la sacralité de la vie humaine doit être respecté partout et à tous les niveaux.

Cet abolitionniste estime qu’il est inadmissible que l’État accepte de mettre fin à la vie de ses citoyens quelles que soient les raisons, lui qui est censé protéger tout son peuple. Pour lui, le gouvernement a tout le moyen pour agir et réagir contre les hors la loi, en préservant la vie humaine qui du reste est sacrée.

“Lorsque le gouvernement peut arriver au point de lever le moratoire suspendant la peine de mort pour mettre fin à la vie de son peuple, on ne peut qu’être en désaccord avec une telle décision. Il n’ya pas un plus fort que l’état. Aucun individu ne peut être au dessus de l’état, ni encore au dessus de la loi. Il a le pouvoir de protéger tout le peuple : même les Kuluna, même les prétendants traîtres”, a-t-il signalé.

S’interrogeant sur la qualité et la neutralité de la justice congolaise qui doit dire le droit, Maître André Lokonya soutient que tout le monde décrit le fonctionnement de l’appareil judiciaire congolais. Selon lui, ce n’est pas le moment de parler de la peine de mort en RDC actuellement. Il évoque également les erreurs au niveau des condamnations par le pouvoir judiciaire, incapable de réparer les préjudices causés.

“Lorsque le président de la République décrit qu’il ya des malaises au sein de la justice, où la justice ne fonctionne pas très bien, est-ce que cette justice peut être en mesure d’être sincère d’acquitter celui qui peut-être acquitté, et de condamner celui qui peut-être condamné?”, s’interroge cet avocat.

Et d’ajouter :

“Entant que juriste, je sais qu’il ya des erreurs judiciaires. Une personne peut être condamnée avec des erreurs judiciaires. Et lorsqu’on condamne une personne avec une erreur, qui peut le corriger ? Et si cette personne venait à être exécutée suite à cette erreur là, la faute incombera à qui? Nous ne souhaitons pas que ce moratoire soit levé. Nous les abolitionnistes on pensait que le gouvernement allait mettre définitivement fin, ou réviser l’article 5 du code pénal congolais livre 1 qui prévoit l’application de la peine de mort, car, la constitution congolaise interdit de mettre fin à la vie humaine. Il faut que le code pénal soit conforme à la constitution”, explique cet abolitionniste.

S’agissant du caractère juridique de la note circulaire de la ministre d’État en charge de la justice et garde de sceaux, ce juriste invite le gouvernement au respect du principe du parallélisme des actes, malgré la continuité des affaires de l’état, qui stipule que celui qui a nommé, c’est lui qui doit révoquer.

“Quand vous lisez la circulaire du ministre d’État, il fait allusion à un moratoire défait qui avait été signé depuis 2003. Ça fait pratiquement 21 ans que la peine de mort ne s’appliquait pas en RDC. Et qui avait suspendu l’application de la peine de mort ? La circulaire du ministre n’a pas précisé. Selon le principe du parallélisme des actes, celui qui avait signé la suspension du moratoire, c’est à lui de lever celà. La continuité des affaires de l’état ne doit pas amener les dirigeants de pêcher à certains principes, notamment celui du parallélisme des actes”, rappelle maître André Lokonya.

Par ailleurs, le coordonnateur national adjoint du mouvement Alerte invite le gouvernement congolais à corriger cette situation car il n’est pas tard pour mieux faire.

 

Mboshi




Poèmes de notoriété intemporelle Épisode 1 – Adieu à Dong Da 

Le poème intemporel de Gao Shi, poète de la dynastie Tang, adressé à son ami Dong Da est porteur d’un message profond : quels que soient les défis auxquels nous sommes confrontés, nous pouvons toujours regarder vers l’avenir avec confiance. Leur histoire, immortalisée dans le premier épisode de “Poèmes de notoriété intemporelle”, une série d’animation générée par l’IA et réalisée par CMG, témoigne de la force inébranlable d’une véritable amitié.

Rejoignez-nous pour percer le mystère de ce lien légendaire et laissez-vous inspirer par leur histoire de résilience et d’espoir !




 « La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort : un couteau à double tranchant » (Jean-Claude Katende)

La levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort est devenue effective depuis la décision prise par le Gouvernement en date du 09 février 2024. Il me semble que la grande partie de la classe politique et du peuple congolais soutient cette décision. Ceux qui ne la soutiennent pas sont considérés comme des traitres, des non patriotes, des complices des rebelles…, ce qui est un jugement totalement émotif.

Une société où on exclut la confrontation d’idées est une société vouée à la médiocrité et à l’obscurantisme. Ce n’est pas d’une telle société que je rêve.

Je rêve d’une société effectivement démocratique où la majorité est toujours prête à protéger la minorité, à l’écouter et à examiner ses prétentions.

Pour ce qui me concerne, je considère la lavée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort comme étant un recul majeur relativement à la protection des droits humains et une violation flagrante de la Constitution de la République qui protège le droit à la vie en toutes circonstances (article 61)

Je ne soutiens pas cette décision pour les raisons suivantes :

1. C’est une décision motivée par un esprit de vengeance de la classe politique qui croit que la peine de mort va régler tous les problèmes de l’armée et du banditisme.

Cet esprit de vengeance se dégage des verbes qui sont utilisés dans la circulaire de la Ministre de la Justice : « En vue de débarrasser l’armée de notre pays… ». Dans une République, la justice n’est pas organisée pour se débarrasser des autres citoyens, mais pour leur donner l’occasion de s’exprimer, de répondre de leurs actes qui auraient troublés l’ordre public. En plus, il est encore dit que c’est pour « … endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et de banditisme urbain… ». Il n’y a que l’esprit de vengeance aveugle qui peut convaincre la classe politique qu’en appliquant la peine de mort, il sera mis fin au terrorisme et au banditisme.

Les données scientifiques montrent que cette approche est erronée et fruit d’un raisonnement qui ne prend pas en compte d’autres aspects du problème à résoudre.

Les mots qui sont utilisés dans un texte révèlent ce qui est caché dans le cœur ou l’esprit qui caractérise ses rédacteurs.

C’est vrai que je suis préoccupé comme d’autres congolais par les actes de traitrise qui se passent dans l’armée et de banditisme urbain, mais je crois que ce sont des problèmes qui ne peuvent pas être réglés par l’application de la peine de mort.

2. C’est une décision qui va aggraver les problèmes de notre justice.

Si au sein de notre justice, nous avons quelques juges/magistrats intègres et responsables, il y en a beaucoup parmi eux qui sont vulnérables à l’argent et au trafic d’influence. Il y a un grand risque que la justice soit instrumentalisée par les politiciens pour « se débarrasser de X ou Y au sein de l’armée ou de la société. Le verbe « se débarrasser » est une grande alerte.

Plus grave encore est que toute famille biologique ou politique dont un des membres sera menacé par une éventuelle condamnation à la peine de mort, va se mobiliser pour trouver des sommes importantes d’argent à donner aux juges ou recourir au trafic d’influence pour faire échapper leur membre à la peine de mort.

3. C’est un couteau à double tranchant

Il y a risque que certaines personnes condamnées à mort ne soient pas exécutées parce qu’elles sont proches politiquement ou biologiquement à ceux qui sont au pouvoir alors que les autres seront exécutées sans aucune réserve. Ce qui va renforcer les injustices et discriminations.

4. C’est une décision qui risque de renforcer les divisions ethniques

Il n’est un secret pour personne que depuis la guerre de l’AFDL, le mixage et le brassage, ce sont des congolais de certaines provinces qui se sont révélés, en majorité, comme des perturbateurs de la bonne marche de l’armée comme de la police nationale. Ils risquent d’être nombreux parmi les personnes à condamner à mort et à exécuter. Cette réalité conduira à l’interprétation selon laquelle c’est tel peuple ou telle ethnique qui était visé par la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort.

Evitons de fragiliser davantage notre pays en recourant à des solutions simplistes pour résoudre les problèmes complexes.

Pour toutes ces raisons, je reste opposé à cette levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort.

Ai-je tort ou raison ? Ont-ils tort ou raison ? C’est l’histoire qui répondra à cette question.

Pour moi, j’appelle les magistrats et les juges à qui on a remis ce pouvoir de décider de la mort de telle personne ou de telle autre, de l’utiliser avec intelligence, responsabilité et indépendance.