Quelle portée pour le 8 mars en Rdc ?

Le monde entier a célébré, vendredi 08 mars, la Journée Internationale des droits des Femmes. Journée au cours de laquelle sur le plan mondial, la gente féminine fait une introspection pour voir son passé, bien analyser son présent, projeter son avenir et devenir.

Paradoxalement, en République Démocratique du Congo, au lieu d’être une journée de réflexion, d’analyses et de prise de conscience pour son statut personnel, c’est plutôt le contraire que l’on vit. Médusés, ahuris, fous de rage, certains hommes n’hésitent pas à maudire le diable en personne. Car, des certaines de femmes, leurs épouses, ne s’offusquent pas à transformer cette journée en ‘ Journée de la femme.

Qui dit et voit ainsi, dans un pays où tout se sait, tout se fait et tout est abracadabra, le 8 mars en RDC est une occasion festive. Du reste, appuyée par certains officiels qui en profitent pour faire main basse sur les finances publiques, assouvir leurs bas instincts et chérir leurs innombrables mineures d’âge. L’occasion faisant le larron, elles se comptent par centaines à prendre d’assaut gargotes, boîtes de nuit et maisons de passe pour des pompeuses et inouïes réjouissances pour les unes et l’assouvissement du libido pour d’autres. Bière y coule à flot. Barbecue, strip-tease, danses populaires, tout passe et tout casse. Les villes sont généralement bondées de monde, à majorité féminine pour de bombances populaires et grandioses” cultes au cours desquels Bacchus est vénéré et la sainte Catherine invoquée. Ça suffoque et ça joue partout à tue-tête, surtout dans la capitale jusqu’aux petites heures de la matinée.

Devant ce constant, rien d’étonnant, malheureusement, fort malheureusement que la femme congolaise est souvent reléguées au second plan, car, ignorant ses droits les plus fondamentaux.

La question me taraude: quand est-ce ce que la femme Congolaise va comprendre et bien cerner le sens et la portée de cette journée du 8 mars ? Ma question reste posée .

Willy K.




A bon vin, point d’enseigne (A. Atundu)

Depuis la nomination de l’Honorable Augustin KABUYA en qualité d’informateur, défilent plusieurs groupes d’intérêts politiques pour permettre à ce dernier de présenter au Chef de l’Etat une photographie réelle de l’Assemblée Nationale, à savoir la confirmation du statut majoritaire de l’Union Sacrée de la Nation et l’identification des poids des différents groupes en son sein.

En marge de ce travail déterminant pour la gouvernance du Président TSHISEKEDI pour son deuxième mandat, plusieurs personnalités ont déjà commencé une campagne tapageuse dans des médias et réseaux sociaux pour se présenter comme candidat idéal au poste de Premier Ministre.

Comme il fallait s’y attendre, nous assistons à des joutes féroces entre ces différents candidats pour se dénoncer et s’éliminer de la course.

Personne n’a basé sa campagne et ses combats sur le programme du Chef de l’Etat et sur la situation sociale du Peuple congolais ou la situation critique des populations de l’Est sur le plan sécuritaire.

Le pouvoir pour le pouvoir semble être leur maître mot. Or à ce stade, on ne peut pas penser que le Président de la République n’a aucune idée sur le futur Premier Ministre et qu’Il se déterminerait en fonction du brouhaha des candidats Premiers Ministres.

L’on ne peut pas non plus penser raisonnablement que l’opinion publique ne connait pas des personnalités à écarter de ce poste parmi les prétendants pour des raisons diverses.

 

A vrai dire, l’Union Sacrée de la Nation ou même l’UDPS, à qui reviendrait le poste de Premier Ministre, regorge des personnalités aptes à ce poste éminent.

Alors, tous ces tapages et bruits des casseroles ne servent-ils pas à cacher des cadavres puants dans leurs placards ?

Le Président de la République aurait tout intérêt à faire fi de ce tintamarre pour dénicher au sein de l’UDPS l’homme de la situation et qui détienne l’âme ‘udpsienne’ dans le combat politique.

 

A bon vin, point d’enseigne !




Enfin, Chérubin Okende sera inhumé le 20 mars

« Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaître », dit-on. Enfin, l’ancien député national et ministre des Transports va reposer dignement dans la félicitée éternelle, en dépit d’une affaire à polémique autour de sa mort.

Huit mois après, l’ancien ministre des Transports Chérubin Okende sera inhumé le mercredi 20 mars 2024. Sa famille biologique confirme dans un programme rendu public samedi 16 mars, que la dépouille de l’ancien porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, sera exposée à l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa. La veillée mortuaire aura lieu le mardi 19 mars au centenaire Protestant dans la commune de Lingwala. L’enterrement aura lieu au cimetière du Nécropole 1, confirme le même document consulté par votre journal Le Quotidien.

Rappelons qu’en date du 29 février de l’année en cours, le Procureur général près la Cour de Cassation avait annoncé que « l’autopsie et les expertises ont établi que l’opposant Chérubin Okende s’était suicidé ». Confirmation qui a mis fin à la thèse de l’assassinat avancée par son parti. Ce dernier qui s’indigne, malgré tout, d’un déni de justice.

Chérubin Okende dont l’affaire n’est pas totalement close, a été retrouvé mort le 13 juillet 2023, assis au volant de sa voiture tout près de la route « poids lourds », dans la commune de Limete à Kinshasa. Dans cette affaire, jugée tantôt d’assassinat ou suicide, quelques arrestations ont été enregistrées, notamment son chauffeur, son garde du corps, un journaliste et autres. Tous étaient considérés comme premier suspect, hormis le journaliste qui est reproché par la justice de propagation des faux bruits autour de la même affaire.

 

Plusieurs enquêteurs internationaux ont été impliqués dans cette affaire, notamment des experts venus de Belgique et d’Afrique du Sud. Tous ces derniers ont confirmé, dans leur rapport, dévoilé par Firmin Mvonde, que Chérubin Okende s’était suicidé.

« Nous avons mené les enquêtes de manière méthodique. Nous avons ordonnés d’autres devoirs consistant notamment à la perquisition du bureau privé du défunt. Il y a été saisi son agenda propre. La perquisition opérée devant la veuve qui a confirmé dans ce que nous avons trouvé que, trois jours avant sa mort, Chérubin Okende avait écrit, je cite : “je suis au bout du rouleau”. Nous allons poursuivre les enquêtes pour connaître le rôle déterminant des personnes fugitives », avait déclaré le PG Firmin Mvonde devant la presse.

 

Un rapport qui ne fait pas l’unanimité

Au sein de l’opinion, les avis divergent, malgré la mise en garde du procureur contre tout commentaire au sujet de l’affaire. Pour Ensemble pour la République, de l’opposant Moïse Katumbi, les conclusions de l’enquête est un ‘’déni de justice’’.

« Pourquoi s’abstient-on de rendre public le rapport d’autopsie ? restons factuels : ni le procureur général de la République qui a conclu au suicide, ni qui que ce soit, d’autre n’a assisté aux derniers instants de Chérubin Okende, hormis les assassins. Mais dans ce cas, seuls les médecins légistes, après une autopsie, peuvent déterminées les causes de la mort et les circonstances de la mort. Le procureur général conclut au suicide, comme ça, il peut clôturer l’enquête judiciaire. Mais il ne dit pas suicide par quoi. Strangulation ? Asphyxie ? Par balle ? Tout ça, il ne nous le dit pas. Et que fait le garde du corps en détention jusqu’à aujourd’hui ? Clairement, les autorités congolaises ne veulent pas de manifestation de la vérité dans cet assassinat et il faut donc aller réclamer justice ailleurs », avait déclaré Hervé Diakiese, l’actuel porte-parole du parti du chairman du TP Mazembe.

Face à une famille biologique déjà fatiguée des discussions politiques au sujet de l’assassinat de Chérubin Okende, il était temps d’organiser les obsèques de cet homme qui a servi dignement son pays, la République Démocratique du Congo. Pas de rapport d’autopsie jusque-là, ainsi l’inhumation du défunt demeure un premier soulagement pour femme, enfants et autres membres de la famille biologique.

Bernetel Makambo




Kinshasa cherche son gouverneur   

Tout le monde veut diriger Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. L’ancienne « Kin la Belle » est en quête d’un « homme de la situation » pour la moderniser, reconstruire et développer. Mais les profils de certains candidats font craindre ! Qui va succéder à Gentiny Ngobila ? C’est la recette la plus attendue !

Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs arrivent dans quelques semaines. Si la bataille ne sera pas facile en provinces, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, l’équation risque d’être aussi compliquée. Les élus provinciaux, déjà soupçonnés de corruption par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Félix Tshisekedi ayant pris cette affaire au sérieux, auront leur destin en mains. Les Kinois sont très regardants, et chacun sait déjà apprécier le profil de certains candidats. La « politique politicienne » risque de l’emporter sur les attentes des Kinois qui s’attendent à un technocrate, un homme de terrain qui va présenter un programme concret et potable !

Les Kinois se méfient de Vidiyé Tshimanga, ancien conseiller stratégique de Félix Tshisekedi. Impliqué dans un sale dossier de corruption, dont les images sont encore sur la toile, bien qu’étant lavé par la justice, Vidiye Tshimanga qui avait affiché ses ambitions depuis la campagne électorale de la présidentielle ainsi que des législatives nationale, provinciales, risque de ne pas être « l’homme de la situation ».

Jugé « immature » par quelques habitants de Kinshasa, Vidiye Tshimanga est trahi par des scènes de violence qui seraient sur la toile, où il gifle facilement des gens en public. Ce n’est pas fini !

Ancien président du DC Daring Club Motema Pembe, Vidiye Tshimanga n’a pas laissé de bons souvenirs. Après son départ à la tête de ce club de la Capitale, Vidiye est parti avec « son » bus, alors qu’acheté pour le club. Il ne s’est pas arrêté là ; voulant rivaliser avec DCMP, il va plus loin jusqu’à créer son propre club ; les Aigles du Congo. Plusieurs Kinois estiment qu’il voulait la disparition de Daring, alors que celui-ci est patrimoine de la Ville.

« Les lushois sont fiers de Lupopo et Mazembe. Malgré la rivalité, ces deux clubs doivent toujours exister. Mais à Kin, Vidiye voulait tuer notre Daring, qui a plus de 80 ans. C’est inacceptable », nous a confié un Kinois vivant à Bandalungwa.

Daniel Bumba, « son profil fait aussi peur »

La politique politicienne ne doit pas l’emporter sur le vrai choix d’un vrai gouverneur. Le mot d’ordre serait déjà donné à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) pour Daniel Bumba Lubaki. Augustin Kabuya a son candidat, mais cela ne suffit pas pour les élus provinciaux qui, vraisemblablement, attendent un programme potable et convaincant du futur gouverneur de Kinshasa.

Pour rebâtir, moderniser et développer Kinshasa, il faut un homme souple ; il faut un projet concret. “Kin ezo bonga”, projet de l’homme de Kabuya, pas du Chef de l’Etat, est donc discutable et creux. Il est du genre Kin Bopeto: populiste, mais moins concret avec plusieurs incohérences.

Pour un Kinois qui lance un message à Daniel Bumba, « il ne suffit pas de mettre l’effigie d’Etienne ou Félix Tshisekedi sur tous tes vêtements pour diriger la capitale, Kinshasa n’a pas besoin d’un gouverneur politicien, mais un technocrate, un vrai Kinois qui connait les vrais besoins de sa population et de sa ville ». « Ton profil fait craindre le pire », ajoute un autre Kinois.

 

Déo Kasongo, peut-être le profil idéal

Sur la toile, le débat tourne autour de l’homme d’affaires et entrepreneur congolais « Deo Kasongo ». Candidat malheureux en 2019 face à Gentiny Ngobila, l’homme de « Divo », Deo Kasongo, revient à la course, cette fois-ci avec plus de détermination. Son combat : « changer l’image de la ville de Kin la Belle ». Pour Déo Kasongo, les Kinois ont perdu 5 ans dans une ville qui n’a pas changé.

« La population Kinoise ne peut pas rater le destin que Dieu a pour elle. Dieu m’a préparé. Je sais que le cœur du Chef de l’Etat saigne pour la ville…donc humblement je viens devant la population pas pour imposer ma candidature mais pour offrir une possibilité de changement que nous devons tous contribuer pour le développement de la ville. La ville pleure de notre négligence… Je viens avec ces médicaments pour réparer les plaies infligées à notre ville…chers Kinoises et kinois je suis prêt », a-t-il lancé récemment dans un point de presse dans sa mythique salle « Show Buzz ».

Si Deo Kasongo est critiqué, c’est surtout parce qu’il n’est pas de plein pied dans l’Udps (de la politique politicienne déplorée), mais aucun discours ne prouve qu’il ne pourra rien faire à la tête de la Capitale de la RD Congo. Il a peut-être le profil idéal de l’homme qu’il faut pour la ville.

Les élus provinciaux ont leur destin en mains pour les scrutins de 2018, mais aussi le destin de Kinshasa qui vient de perdre ses autres cinq ans sans être changée. Si Kimbuta a laissé la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) qui permet de centraliser les recettes de la Capitale, malgré sa gestion actuelle jugée calamiteuse, il faut pour Kinshasa, un autre homme qui fera parler de lui. Des trois noms précités, il faudra choisir mieux pour redorer l’image de Kinshasa et lui redonner ses lettres de noblesse.

Bernetel Makambo




Contrat sino-congolais: Les deux parties ont signé l’Avenant n°5 à la convention de collaboration

Elle s’est déroulée au Mont Ngaliema le jeudi 14 mars 2023 en présence du Président de la République Félix Tshisekedi ainsi que des membres de la Commission mise sur pied par le Chef de l’État et ceux du Groupement des Entreprises Chinoises (GEC).

Les deux parties ont signé tour à tour l’Avenant N°5 à la Convention de Collaboration, d’abord la partie chinoise, ensuite la partie congolaise.

Dans une communication à la presse après la photo de famille, le ministre d’État Alexis Gisaro en charge des ITPR a relevé le souhait du Président de la République d’un contrat réellement gagnant-gagnant. « En termes des chiffres, cet accord pour le domaine des infrastructures qui bénéficiaient d’à peu près 3,2 milliards de dollars, (…) fait porter les dividendes de la République Démocratique du Congo à 7 milliards. Cela représente la construction de plus ou moins 5.000 km de routes qui vont s’ajouter dans notre espace national », a-t-il déclaré.

Directeur de cabinet adjoint du cabinet du Président de la République, André Wameso a limité son intervention aux aspects administratifs et au barrage de Busanga.

On se souviendra que le 27 janvier 2024, soit sept jours exactement après que le Président de la République réélu Félix Tshisekedi y ait fait allusion dans son discours d’investiture, la SICOMINES S.A. a confirmé au travers d’un Communiqué de Presse les optimisations à la Convention de Collaboration amendée «Conformément à l’esprit de la déclaration conjointe entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo sur l’établissement d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique ».

Il y est indiqué que « les Parties ont mené des discussions amicales dans la confiance mutuelle et avec pragmatisme et équité, et sont parvenues à un consensus ». Les deux parties avaient, pendant les négociations, rappelé la conclusion en date du 22 avril 2008 de la conclusion de la Convention de collaboration connue sous le vocable « contrat sino-congolais », convention « relative au développement relative au développement d’un projet minier et de projets d’infrastructures en RDC, ultérieurement modifiée et complétée par des avenants ».

Elles ont trouvé tout à fait normal, 15 ans après, de se retrouver, et cela en raison de l’évolution de la situation sur le terrain. D’où les négociations menées en 2023 au sein de la Commission placée à l’initiative du Chef de l’État sous l’autorité directe de son cabinet.

Dans son communiqué du 24 janvier sus-évoqué, la joint-venture de droit congolais les a rendues en ces termes :

1. Pendant toute la durée du Projet de Collaboration, le montant d’investissement pour les infrastructures devrait atteindre sept (7) milliards de dollars américains (7.000.000.000 USD), principalement destiné à la construction des routes nationales ;

2. En maintenant la structure de son actionnariat, la SICOMINES S.A. payera 1,2 % sur base du chiffre d’affaires annuels à la Partie congolaise à titre de royalties ;

3. Les Parties congolaise et chinoise gèrent conjointement la Centrale de Busanga, dont 60 % des parts pour la Partie chinoise et 40 % pour la partie RDC ;

4. La GECAMINES sera chargée de la commercialisation de 32 % de la production annuelle de SICOMINES.

Et de conclure : « Ces optimisations, conformément à l’intérêt commun des deux Parties congolaise et chinoise, favorisent la réalisation des objectifs de coopération gagnant-gagnant et constituent une étape significative pour promouvoir un nouveau développement de la coopération entre la Chine et la RDC ».

Ainsi, avec la signature de l’Avenant N°5, l’enseignement principal à tirer est que tous les obstacles surgis ont été levés et qu’il est désormais question d’un nouveau départ dans la coopération sino-congolaise se voulant réellement gagnant-gagnant.

 

Simon Mutombo/Cp




Après les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle: La dynamique AB de Sama Lukonde désormais 2ème force politique de l’USN après l’UDPS

La Cour constitutionnelle a rendu public, le 12 mars 2024 dernier, les résultats définitifs des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Très attendue par les différents états majors politiques du pays, cette publication faite par la Haute Cour, vient de livrer à la face du monde la vraie configuration des forces politiques en présence à l’Assemblée nationale.

À la lumière de ces résultats définitifs, la dynamique AB (Agissons et Bâtissons) du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde s’en sort deuxième force politique de l’Union sacrée de la Nation, avec 47 députés nationaux sans compter les 75 sièges gagnés aux législatives provinciales. La dynamique AB renforcée notamment par les regroupements ANB et AAD-A) vient ainsi en deuxième position après l’UDPS.

Cette nouvelle configuration permet à l’informateur Augustin Kabuya de poursuivre sans ambages la deuxième mission lui confiée par le Président de la République en tenant compte du poids politique réel de chaque force politique en présence. Avec ces résultats, la tâche est ainsi clarifiée pour l’informateur qui du reste à annoncé la relance de ses consultations dès ce lundi 18 mars.

La dynamique AB de Sama Lukonde est de plus en plus confortée car la Cour constitutionnelle qui vient de confirmer définitivement sa position de deuxième force politique de l’USN après l’UDPS. La dynamique a non seulement perdu 5 sièges, mais elle en a aussi gagné 5. Ce qui met fin à toutes les polémiques politiciennes sur les forces politiques au partage des responsabilités dans les institutions du pays.

Les 5 premiers grands regroupements, en ordre utile, sont : 1. UDPS/TSHISEKEDI et mosaïques, avec 75 députés nationaux, suivi de 2. AB (de SAMA LUKONDE) et sa dynamique (c’est-à-dire, ANB, AAD-A), qui en compte 47, devançant ainsi, 3. A/A-UNC et A/VK2018 de Vital Kamerhe, avec 33 députés et 4. AFDC-A (de BAHATI LUKWEBO et mosaïques (c’est-à-dire, AEDC-A), 30 élus, tous, de l’Union sacrée de la Nation, la plateforme qui soutient le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cette liste est complétée par un regroupement politique de l’opposition en l’occurrence, 5. AVANCONS-MSet ENSEMBLE de Moïse KATUMBI, qui regroupe 24 députés nationaux.

Le quotidien




Signature du contrat minier renégocié: Jules Alingete, un héros vivant [Tribune de Didier Mbongomingi]

Dans une atmosphère chargée d’anticipation et d’espoir, le jeudi 14 mars 2024 restera gravé dans les annales de la République Démocratique du Congo comme le jour où le destin économique du pays a pris un nouveau tournant. Sous les ors de la salle de cérémonie à Kinshasa, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a scellé l’avenir de millions de Congolais en présidant la signature du cinquième avenant du contrat minier avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC).

Cet avenant, loin d’être un simple document administratif, représente une victoire retentissante pour le peuple congolais, orchestrée par un homme dont le nom est désormais synonyme de justice et de progrès : Jules Alingete, le numéro Un de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

La renégociation de ce contrat, qualifié de « contrat du siècle », n’est pas le fruit du hasard ni d’une simple volonté politique. Elle est le résultat d’un combat acharné mené par Alingete et son équipe, qui ont mis en lumière les déséquilibres flagrants et la modicité des investissements en infrastructures prévus dans l’accord initial. En février 2023, un rapport de l’IGF a révélé des décaissements importants en faveur des entreprises chinoises, contrastant avec les faibles retombées pour le développement du pays.

Grâce à la persévérance de l’IGF et à la détermination de Jules Alingete, la RDC peut désormais envisager un avenir où ses richesses naturelles seront le moteur d’un développement durable et équitable. Les 7 milliards USD obtenus grâce à cette renégociation vont permettre la construction de 6.000 km de routes, transformant ainsi le paysage économique et social de la nation.

Les travaux, qui débuteront dans un mois, s’étendront de Kinshasa au Grand Équateur, en passant par le Kasaï-Oriental, le Haut-Lomami et le Lualaba. Des routes stratégiques relieront MBUDI à l’aéroport de Ndjili, traverseront la Gombe et le long du fleuve, et connecteront des régions clés telles que Mbuji Mayi, Kabinda, Kindu, Bukavu et Goma.

Jules Alingete, par son intégrité et son engagement sans faille, a non seulement redressé les finances publiques mais a également redonné espoir à une nation assoiffée de changement. Il est, sans conteste, un héros vivant, dont l’œuvre continuera de bénéficier aux générations futures.

En ces temps de renouveau, la RDC se tient fièrement, prête à emprunter le chemin du progrès, pavé par les efforts inlassables de ses fils et filles dévoués. La signature de ce contrat renégocié n’est que le début d’une ère nouvelle, promesse d’un avenir radieux pour le Congo. Et maintenant imaginons si nous arrivons à reviser d’autres contrats miniers , le Congo peut gagner plus des 20 milliard des dollars. Et cela mets la RDC sur la voie du développement sans l’apport de la FMI ni de la Banque Mondiale, et ce grâce à ses minerais.




Élection du gouverneur: Jacques Kyabula plébiscité comme futur gouverneur du Haut-Katanga

Après les élections générales du 20 décembre 2023, plusieurs autres scrutins sont attendus cette année en République Démocratique du Congo. Deux scrutins auront lieu dès le mois d’avril 2024, deux scrutins indirects puisqu’il s’agit des élections sénatoriales et des gouverneurs. Hormis les provinces touchées par des conflits armés, dans les autres entités politico-administratives, les candidats sont soit des indépendants, soit présentés par leurs partis ou regroupements politiques.
Dans la province du Haut-Katanga, plusieurs candidatures sont déjà déposées au Bureau de réception et traitement des candidatures –BRTC- de la CENI. L’on cite notamment les noms de Jacques Kyabula Katwe; Bavon Banza Tshikumbi; Mathilde Benatard Chilufya, Raïsa Muganza, Irène Kunda Kisenga, , Francine Kisenga Kilatuba.
Pour jauger les chances de chaque candidat gouverneur, notre institut de sondage et d’analyses socioéconomiques Le peuple d’abord, a interrogé du 15 février au 13 mars 2024, plus de mille personnes appartenant à toutes les couches sociales, et sans distinction de religion, d’âge, ni de profession. Les résultats de leurs points de vue sont sans équivoque: tous ont plébiscité Jacques Kyabula Katwe, autorité morale du parti politique l’Action pour la rupture et le développement –ARDEV- comme le gouverneur mieux indiqué pour présider à nouveau aux destinées de la province du Haut-Katanga.
Ils tiennent compte du bilan largement positif des réalisations enregistrées par celui qu’ils appellent familièrement Wa Ndani pendant son premier mandat de gouverneur. Pour eux, donc, il ne peut être question de changer pour changer. Il faut au contraire consolider les acquis du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi dans le Haut-Katanga.
Voici les résultats de ce sondage:
Jacques Kyabula : 85%
Né le 13 mars 1976 à Likasi, Jacques Kyabula a dirigé le Haut-Katanga, en qualité de gouverneur pendant le premier mandat au cours duquel il a mené des actions de grande envergure à impact visible dans tous les domaines.
Infrastructures
Pendant cinq ans, Jacques Kyabula a construit ou réhabilité au total 63 ouvrages, grandes infrastructures notamment des routes; universités; écoles; hôpitaux; bâtiments administratifs, etc. Ces infrastructures sont tractables, localisables et desservent la population. Elles ont eu le mérite d’avoir contribué au développement de la province et à son ressort économique.
Les populations du Haut-Katanga reconnaissent que leur province s’est transformée en un véritable chantier à ciel ouvert qui a donné du bon fruit, rendant accessible des endroits qui ont longtemps été inaccessibles, et réhabilitant des routes autrefois en état de délabrement avancé.

Économie

Sur le plan économique et social, le bilan de Jacques Kyabula aura été marqué essentiellement par cinq grandes actions, entre autres: la réduction drastique des prix des denrées alimentaires dont la farine de maïs, la suppression de certaines barrières qui occasionnaient l’augmentation desdits prix; la lutte contre la fraude dans le secteur minier et l’organisation des forums miniers.

Social

La province du Haut-Katanga a été la première à prendre les dispositions anti-Covid 19 en créant un centre de quarantaine pour accueillir les personnes touchées par cette pandémie. Ainsi, on a enregistré plusieurs centres médicaux construits et équipés en matériel et médicaments. La province s’est dotée des parcs agro pastoraux qui produisent et vendent des produits alimentaires à bas prix à la population locale.

Dons aux étudiants et élèves de la province

Au total, 45 grandes actions ont été enregistrées dans le domaine social: Énergie (eau et électricité): Pendant le mandat de Jacques Kyabula, le Haut-Katanga a réalisé des avancées notables dans l’amélioration de la desserte en eau et en électricité. Plus de 48 ouvrages, notamment 12 fontaines ont été érigées dans la province dont la plus grande est celle de Sakania avec une réserve de 3.500 mètres cube d’eau par jour. L’éclairage public a été installé et/ou rétabli dans les artères principales et secondaires de toutes les villes de la province.

Politique et sécurité

Jacques Kyabula a réussi là où peu de personnes ne lui accordaient la chance de gagner. A la tête d’une province à fortes tensions politiques, il a réussi le pari de maintenir le Haut-Katanga dans le giron du camp présidentiel, l’Union sacrée de la nation, mais en maintenant de bons rapports, en tant que gouverneur, avec des acteurs politiques de l’opposition.
Au début de son mandat, Jacques Kyabula a été confronté à une insécurité visiblement instrumentalisée. Peu à peu, il est parvenu à la maîtriser. Pour ce faire, il a entrepris des efforts soutenus pour contraindre les tireurs de ficelles à abandonner leur sale besogne et a mis les services compétents de l’État dans les meilleures conditions pour y faire face. Il a doté les services de police et de sécurité de matériels roulants et autre logistique pour restaurer la paix sur toute l’étendue de la province.
Conséquence: plusieurs réseaux de bandits qui se livraient à la délinquance urbaine dans les villes dont Lubumbashi, ont été démantelés et leurs meneurs arrêtés, jugés et condamnés par la justice.
L’on reconnaîtra que diriger cette province à l’heure des conflits communautaires n’est pas une tâche aisée. De Kasumbalesa à Likasi en passant par Lubumbashi, la province a été exposée au risque d’être enflammée à tout moment. Pour des raisons connues et méconnues du grand public, la cohabitation entre Katangais et kasaïens pose de sérieux problèmes. Les populations ont vivement apprécié l’engagement de Jacques Kyabula qui réussit à maintenir un climat de paix. L’on n’oublie pas non plus que c’est grâce à ses efforts que le FC Saint Eloi Lupopo, une des grandes équipes de football du Grand Katanga et de la RDC, a repris ses forces.
Sur ce point, Jacques Kyabula se pose donc comme une bonne carte qui rassure. Avec son tempérament doux, il n’aime pas se mettre en avant.

Bavon Banza Tshikumbi: 63%

Ce passionné du développement est un rescapé des émeutes survenues en 2006, déclenchées par les coupures intempestives du courant électrique. Cette expérience traumatisante a façonné sa détermination à transformer sa communauté en un lieu florissant.
Après avoir terminé ses études humanitaires à Kipushi, Bavon Banza s’est envolé vers d’autres horizons pour poursuivre ses études supérieures. Aujourd’hui, en tant que Directeur régional de la Safricas S.A., il met à profit ses compétences pour façonner un avenir meilleur pour sa ville natale. Depuis 2018, Bavon Banza s’est engagé dans le développement durable et a accompli des prouesses. Les populations lui attribuent quelques réalisations, dont la réhabilitation de plusieurs avenues telles que celles du Bloc cinq ans, Oua, GCM et de la Cité Betty. Il a également pris en charge des projets d’envergure, notamment la modernisation des grandes artères telles que Kasa-Vubu et Inakiluba. Bavon Banza se distingue par son esprit novateur et sa vision pour l’avenir de Kipushi. Il est l’initiateur de projets en vogue qui s’inscrivent dans une démarche de développement durable. Cependant, l’on note son manque d’une envergure provinciale qui peut faire de lui un véritable leader politique.

Mathilde Benatard Chilufya: 49%

Benatar Chilufya Mathilda, est un haut cadre du parti de Moïse Katumbi et initiatrice de l’Ong Mapendo Lushi. Avant l’élection présidentielle, elle avait tenu un meeting appelant Martin Fayulu à être reconnaissant envers Moise Katumbi.  Ce qui a été très mal perçu par les partisans du leader de l’Ecidé dans le Haut-Katanga. Les populations sont donc d’avis qu’elle ne peut pas diriger une province où vivent des personnes émanant de plusieurs autres endroits de la RDC.

Irène Kunda Kisenga : 45%

Ancienne sénatrice de la troisième législature, elle est très peu connue dans le Haut-Katanga. Elle dirige une fondation portant son nom à travers laquelle des actions de bienfaisance sont entreprises en faveur des couches défavorisées.




Kinshasa: Des fortes chaleurs de jour comme de nuit, quelques astuces pour éviter la déshydratation 

La République Démocratique du Congo en général et la ville de Kinshasa en particulier, connait ces derniers temps, des fortes chaleurs insupportables des jours comme des nuits. Selon des experts du climat, celà est causé par des vagues de chaleur résultant de l’émission de gaz à effet de serre. En collaboration avec l’organisation mondiale de la santé, l’agence météorologique averti cependant la population à observer des pratiques résilientes pour faire face aux dommages causés par cette chaleur.

Ainsi, quelques astuces ont été recommandées, notamment, boire plus d’eau pour rester hydraté, éviter les boissons alcoolisées et les cafeines pendant cette période. Également, réduire la consommation exagérée d’alimentes riches en protéines, tels que la viande rouge qui risque d’augmenter la chaleur métabolique.

 

l’OMS renforce ces mesures en conseillant notamment la consommation excessive des fruits frais, qui apportent un supplément d’eau, mais aussi prendre des bains d’eau froide avant d’aller au lit.

A en croire des services techniques compétents en cette matière, les effets courants des vagues de chaleur sur l’homme sont là déshydratation qui peut facilement conduire à l’inconscience ou à la mort, à la varicelle, à l’éruption cutanée et au stresse psychologique.

Toujours pour faire face aux conditions climatiques actuelles, les experts conseillent également de surveiller la tension artérielle et ne pas rester sous le soleil entre midi et 15 heures pendant cette période caractérisée par des fortes chaleurs dans l’ensemble du pays.

 

Mboshi




Rétablissement de la peine de mort en RDC : l’Archevêque de Kinshasa Fridolin Ambongo qualifie les animateurs du régime de Tshisekedi des premiers traîtres 

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa n’a pas manqué de réagir à la mesure concernant la levée du moratoire contre la peine de mort en République Démocratique du Congo.

Réagissant dans une chaîne étrangère au cours d’une interview, ce prélat catholique n’a pas apprécié cette décision prise par le gouvernement congolais. Selon lui, il craint le règlement de compte.

“Je ne souhaiterais pas qu’on profite d’une notion floue des traîtres, pour des règlements des comptes sur le plan politique”, a-t-il martelé.

Le cardinal Fridolin Ambongo juge irresponsable cette décision.

“C’est un pas en arrière. Je ne trouve pas qu’un gouvernement responsable puisse lever une telle option pour punir des gens qu’on appelleraient des traîtres”, a dit le Cardinal Ambongo.

Le remplaçant de Laurent Mosengwo a tenu à clarifier la notion de traître. Pour le numéro un de l’église catholique Romaine en RDC, “les premiers traîtres sont les gouvernants, dès lors qu’ils n’arrivent pas à accomplir leur mission de servir le peuple”.

“Quand je prend la réalité de chez nous au Congo, les grands traîtres à la patrie, ce sont justement ceux qui sont au pouvoir. Par ce qu’ils n’assument pas le rôle pour lequel ils ont reçu des charges. C’est-à-dire, service à la population”, explique ce prélat catholique.

Plusieurs structures et personnalités réagissent quand à cette décision. Mais pour le gouvernement et les partisans au pouvoir, une mesure à saluer pour décourager les traîtres et le banditisme urbain.

 

 

Mboshi