Ce jour-là… 16 mars, comme aujourd’hui…(Belhar Mbuyi)

16 mars 1980… c’est une onde de choc qui s’abat sur la cité d’Uvira, et la nouvelle se répand comme une trainée de poudre partout : le Commissaire du Peuple, Citoyen Fréderic Gisaro Muhoza, vient de décéder. La population d’Uvira n’y croit pas. C’est un coup fatal car l’homme est très aimé et fait l’unanimité au sein de toutes les communautés d’Uvira et du Sud-Kivu

Quelques deux jours avant son décès, Gisaro avait été victime d’un accident de la circulation, à Bujumbura (au Burundi). En effet, depuis quelques jours avant son accident, le Commissaire du Peuple Gisaro (l’équivalent du Député national de nos jours) était en vacances parlementaires dans sa circonscription électorale d’Uvira. Ces années-là, comme c’est le cas aujourd’hui, les gens d’Uvira font l’essentiel de leurs courses à Bujumbura, capitale du Burundi (située à 23km d’Uvira, soit environ 30min de route). Le Commissaire du Peuple Gisaro était sur son chemin retour lorsque son véhicule est percuté par un camion sur la Chaussée d’Uvira, non loin de CHANIC-Bujumbura (environ 8km de la frontière de Gatumba, qui marque alors la frontière entre le Burundi et le Zaïre). Le Commissaire du Peuple Gisaro, sérieusement touché, est acheminé à l’hôpital Prince Régent Charles de Bujumbura, mais au bout de deux jours de soins intensifs, il décède ce 16 mars 1980.
Fréderic Gisaro avait été élu “Commissaire du Peuple” (l’équivalent du Député National aujourd’hui) lors des élections législatives de 1977. C’était son deuxième mandat au Conseil législatif national (“Assemblée nationale”, aujourd’hui), après celui de 1970-1977. Ce deuxième mandat, il ne l’achèvera malheureusement pas, car la mort le prend ce 16 mars 1980, alors qu’il est âgé de 38 ans.
Né en 1942 à Muhanga (moyen plateau d’Uvira), Fréderic Gisaro fait ses études primaires à Lemera, puis des études secondaires à Bukavu, avant d’obtenir une licence en psychologie à l’Université Lovanium de Kinshasa. En 1969, il est nommé, à Kinshasa, Secrétaire Général Adjoint du Bureau de l’Enseignement Protestant. En 1971, il est Secrétaire Général Académique à la Pré-université de Kananga, puis, en 1972, Administrateur du Budget à l’Université du Zaïre/Campus Kinshasa. En 1975, il est nommé Secrétaire Général Administratif de l’Université du Zaïre/Campus Kisangani, puis, en 1976, Secrétaire Général Administratif de l’ISC-Gombe.




Après la perquisition de l’Unité de Lutte contre les Infractions Commerciales Graves (‘’Hawks’’) au siège de la SAFA : La CAF préoccupée par le respect et l’image du football en Afrique du Sud 

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) est préoccupée par le respect et l’image du football en Afrique du Sud, à la suite de la perquisition effectuée par l’Unité de Lutte contre les Infractions Commerciales Graves (‘’Hawks’’) au siège de la South African Football Association (“SAFA”).

Conformément aux Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA, la CAF a demandé à la SAFA de lui fournir un rapport indiquant que la SAFA et son Président, Dr Danny Jordaan, n’ont à aucun moment et en aucune circonstance, violé ou enfreint les Statuts et Règlements de la CAF et de la FIFA.

Bien que les allégations formulées par l’unité d’enquête des Hawks sur les délits commerciaux graves soient sérieuses, conformément aux principes juridiques internationaux et à la jurisprudence, la SAFA et Dr Danny Jordaan sont présumés innocents jusqu’à ce qu’un organe judiciaire approprié conclue le contraire.

La CAF a également demandé à la SAFA de lui fournir toute autre information que la SAFA et Dr Danny Jordaan souhaiteraient porter à sa connaissance.




Amusons-nous un peu !: Vous avez dit infiltration ? 

Pas un jour, pas un débat sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC ne se passe sans l’évocation du mot infiltration.

Des institutions de la République à la société civile en passant par l’Administration publique, ce mot a pris une dimension… fétichiste.

Les professionnels des médias qui osent clarifier les enjeux ” au détriment ” du discours officiel sont vite catégorisés traîtres, vendus, complices du Rwanda et même ambassadeurs du M23 !

Que faut-il entendre pourtant par ” infiltration ? Réponse du dictionnaire : ” *L’infiltration est le processus physique par lequel l’eau pénètre dans les sols et alimente les nappes”.

C’est aussi “*Mode de progression plus particulier à l’infanterie, qui consiste à avancer le plus secrètement possible à l’intérieur du dispositif ennemi ” ou encore ” *Pénétration clandestine et légale d’enquêteurs dans des groupes de malfaiteurs pour révéler leurs crimes et délits”.

Dans le cas qui nous concerne, nous RDC, l’infiltration se conçoit désormais en termes d’entrée du corps étranger nuisible rwandais ou ougandais dans le corps loyal congolais pour piéger celui-ci de l’intérieur.

En l’espèce : les Institutions de la République (Président de la République, Assemblée nationale, Sénat, Gouvernement et Cours et Tribunaux), l’Administration publique (dont principalement la Territoriale, la Diplomatie, l’Armée, la Police et les Renseignements), la Classe politique (notamment les Partis et les Plateformes) ainsi que la Société civile (entre autres le Patronat, le Syndicat, les Eglises, les ONG, les Mouvements associatifs et les Médias) de la RDC sont infiltrées par le Rwanda et l’Ouganda avec, toutefois, un plus pour le premier que pour le second.

Évidemment, quand elle attire l’attention de la Communauté internationale sur la capacité de nuisance de son petit voisin, la République Démocratique du Congo peine à réaliser combien elle se couvre par moments de ridicule, s’agissant particulièrement du Rwanda !

En effet, aucune logique ne justifie l’incapacité d’un pays de 2.345.000 km2 et d’une population de 100 millions d’habitants, pays possédant 13 % des réserves hydroélectriques du monde, 20 % des réserves de cobalt au monde, 18 % des réserves de diamant à usage industriel au monde, 6% des réserves de cuivre du monde, des sols fertiles pour l’agriculture et enfin la moitié des forêts tropicales d’Afrique”, dixit feu Bill Richardson, d’infiltrer le Rwanda via ses institutions de la République, a Classe politique et sa Société civile, pays de 26.338 km2 pour une population de 12.172.431 habitants selon les données démographiques de 2020. Petit détail, avec ses 15 %, la communauté tutsie aux affaires ne représente même pas 2 millions d’habitants.

C’est aussi clair que l’eau de la roche : sans nécessairement envoyer un drone qui ferait fuir de sa chambre Paul Kagame, la RDC dispose de tous les atouts pour infiltrer efficacement le Rwanda.

Après tout, l’avenir de Kigali est tributaire de Kinshasa, et non l’inverse.

En RDC, on a réalisé l’exploit d’imposer le contraire…

A LIRE PROCHAINEMENT : “Sait-on seulement que pour les Processus de Nairobi et de Luanda, le M23 est une organisation congolaise ? ”

Omer Nsongo




Au nom du 1er ministre: le ministre Tony Mwaba clôture les travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical des syndicats de l’EPST   

C’est au nom du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde que le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi a clôturé ce samedi 16 mars 2024 les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical des syndicats de l’EPST. L’objectif visé par ces travaux était d’identifier les ressources budgétaires allouées au sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et technique, en vue de lever les actions prioritaires en faveur de l’enseignant, dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement après avoir consolidé et pérennisé la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

C’est le Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi qui a clôturé ces travaux, au nom du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, en présence de M. Élysée Bokumuana Maposo et de Mme O’neige N’Sele, respectivement Vice-ministres du Budget et des Finances.

Dans un procès-verbal signé par les trois membres du Gouvernement présents à cette séance et les délégués syndicaux venus de toutes les provinces et lu par M. Bruno Jibikilay, Rapporteur général de la Commission, il a été constaté par les parties à l’issue de ces travaux, qu’au Secrétariat général de l’EPST, les fonds sont insuffisants pour prendre en charge le paiement de la prime pour fonctions spécifiques d’encadrement de la paie alors qu’elle est payée depuis 2022 en faveur des agents et cadres des services centraux constituant ainsi un avantage déjà acquis; à la Dinacope, un déficit de 3.296.427.452 FC par mois en faveur de la rémunération des enseignants ; et enfin, à l’Inspection Générale, manque de fonds pour le paiement de la prime pour fonctions spéciales des Inspecteurs et fonctions spécifiques en faveur des agents d’appoint.

Ainsi les parties ont levé les options suivantes pour garantir la paix sociale et sauver l’année scolaire 2023-2024: que le gouvernement, à travers le Ministère du Budget intègre la prime pour fonctions spécifiques d’encadrement de la paie dans les états liquidatifs en faveur des agents et cadres des services centraux de l’EPST avec une enveloppe mensuelle de l’ordre de 7.772.000.000 FC; combler le déficit enregistré à la Dinacope en puisant dans une autre ligne budgétaire compatible avec la rémunération afin d’atteindre les besoins urgents identifiés au cours des assises; même chose pour fonctions spéciales en faveur des inspecteurs itinérants et agents d’appoint qui retient un montant de l’ordre de 2.475.000.000 FC dans les états liquidatifs au T2. 2024.

Invité pour prononcer son mot au nom du banc syndical, M. Godefroid Matondo, Porte-parole de l’Intersyndicale des syndicats de l’EPST, a indiqué que les deux parties ont listé les actions prioritaires à mener sur base du crédit alloué au sous-secteur de l’EPST dans le cadre de l’exécution du budget 2024. Il s’agit de, a-t-il poursuivi, l’augmentation salariale, la mécanisation/le réajustement de la prime de la gratuité des enseignants du Primaire du secteur public, le paiement des grades transposés, le paiement des enseignants N.P du Secondaire et Bureaux gestionnaires, la mise en retraite des enseignants, la mécanisation de la prime d’encadrement de la paie au profit des agents et cadres des services centraux de l’EPST et enfin, le paiement de la prime pour fonction spéciale en faveur des Inspecteurs et celle spécifique pour agents d’appoint de l’Inspection générale.

La Commission paritaire, une innovation

Après la signature du procès-verbal sanctionnant ces travaux, le Ministre Tony Mwaba a déclaré :” La Commission paritaire dont j’ai le privilège de clôturer les travaux, a le mérite d’être une innovation dans la mesure où il ne s’agit pas comme autre fois d’une occasion pour le banc syndical de formuler uniquement des revendications sommes toutes non réalistes.

Il s’agit plutôt d’une nouvelle approche qui consiste à faire participer l’enseignant au choix des actions prioritaires intimement liées à ses aspirations. Cette nouvelle approche a également l’avantage de permettre aux enseignants avec le concours des experts du Ministère du Budget d’identifier sans tâtonner, les lignes auxquelles recourir pour puiser les ressources nécessaires qui permettront in fine au Gouvernement d’appliquer sa politique de rémunération des enseignants, sans pour autant violer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires techniques et financiers”, a-t-il déclaré.

Et ce, avant de prendre l’engagement au nom du Gouvernement et en sa qualité de gardien de la gratuité de l’enseignement primaire public: “je m’engage à ne ménager aucun effort pour assurer un suivi efficient et permanent auprès du Ministère du Budget et celui des finances en vue de l’exécution sans faille de toutes les actions prioritaires en faveur de l’enseignant telles que convenues au cours de ces assises et cela, dans les meilleurs délais.”, a-t-il indiqué.

Aux syndicalistes, tout en les remerciant et en les félicitant pour les énormes sacrifices consentis au

cours de ces travaux, le primat de l’EPST les a exhortés à plus de responsabilité et de professionnalisme lors de la restitution auprès de leurs bases respectives des acquis de cette commission paritaire, afin de terminer dans la quiétude et la paix sociale l’année scolaire 2023-2024.

Le patron de l’EPST, le professeur Tony Mwaba, s’est dit incomplet s’il ne remerciait pas Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visionnaire de l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire public, pour son inlassable attention aux préoccupations des enseignants de tous les coins du pays, tels que représentés dans ces assises au travers leurs organisations syndicales respectives.




Affaire Stanis Bujakera: Les organisations de médias sonnent l’alarme et appellent à la mobilisation

A 48 heures du verdict du procès de Stanis Bujakera, prévu pour le 20 mars 2024, les organisations professionnelles des médias en RDC sonnent l’alarme et invitent à une mobilisation générale.

C’est dans ce contexte que les organisations Journaliste en Danger, l’Union Nationale de la Presse du Congo, l’Association Nationale des Entreprises Audiovisuelles Privées, l’Association Nationale des Éditeurs de la République Démocratique du Congo, l’Union Congolaise des Femmes des Médias, l’Association des Médias d’Information en Ligne et Journaliste en Action organisent une conférence de presse ce lundi 18 Mars à 10h00 au centre CEPAS.

 

L’objectif de cette rencontre est de mobiliser la communauté médiatique et de lancer un appel à la solidarité pour soutenir Stanis Bujakera et faire pression sur les autorités congolaises pour qu’elles respectent les droits des journalistes et la liberté de la presse.

 

Le cas de Stanis Bujakera est devenu un symbole de la lutte pour la liberté d’expression en RDC. Son arrestation et sa détention “arbitraire” constituent une grave menace pour la démocratie et le droit à l’information dans le pays.

Les organisations professionnelles des médias dénoncent les accusations portées contre le journaliste et exigent sa libération immédiate.

 

Le journaliste indépendant et correspondant de Jeune Afrique est en détention à la prison centrale de Makala pour imputations dommageables” et “injures publiques”. Selon la justice congolaise, Stanis Bujakera risque jusqu’à 20 ans de prison.

 

GKB




RDC: Chérubin Okende sera finalement inhumé le mercredi 20 Mars (officiel)

L’ancien ministre des transports Chérubin Okende sera enfin mis en terre le mercredi 20 Mars prochain au terme de l’exposition de sa dépouille et d’une cérémonie d’hommages qui sera organisée en sa mémoire à l’hôpital du cinquantenaire où est gardé son corps sans vie depuis son “suicide” (selon la justice).

C’est ce que renseigne le programme de ses obsèques rendu public ce samedi 16 Mars par sa famille.

La veillée mortuaire aura lieu le mardi 19 Mars au centenaire Protestant dans la commune de Lingwala.

L’ancien député national et ministre des transports Chérubin Okende sera finalement inhumé au cimetière du Nécropole 1.

 

 

Loup solitaire




Beni : Une importante quantité de chanvre incinérée par la police 

La Police Nationale Congolaise Commissariat Urbain de Beni au Nord-Kivu a incinéré une quantité de chanvre ce samedi 16 Mars. Ces stupéfiants étaient saisis par les services de sécurité lors des opérations de bouclage menées dans plusieurs quartiers de la ville de Beni.

A en croire Nasson MURARA, communicateur de la Police Nationale Congolaise Commissariat urbain de Beni, l’incinération de ces chanvres en public vise à décourager la population à cette mauvaise pratique de consommation des produits qui nuisent à la santé humaine.

Il ajoute également que l’incinération de ces stupéfiants visait à prévenir les récalcitrants qui les commercialisent et les consomment.

La Police Nationale Congolaise Commissariat urbain de Beni, confirme par la même occasion la poursuite des opérations de bouclage dans le but de rechercher ses hors-la-loi qui sont impliqués dans cette pratique punissable par la loi congolaise.

Notons que l’opération s’est déroulée dans la cour de l’état-major/PNC en présence des journalistes, officiers de la Police ainsi que du public.

 

Alain Wayire depuis Beni




Le conseil d’administration du FMI lance le processus de sélection du prochain Directeur général  

MM. Afonso S. Bevilaqua et Abdullah F. BinZarah, coordinateurs du conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), ont fait aujourd’hui la déclaration suivante :

« Nous avons l’honneur d’annoncer que le conseil d’administration a adopté un processus ouvert, transparent et fondé sur le mérite pour la sélection du prochain directeur général, semblable à celui utilisé les dernières fois. Le conseil d’administration souligne l’importance qu’il accorde à ce que le candidat retenu présente une stature d’envergure mondiale pour diriger le FMI, qui est au cœur du système financier mondial.

« Les candidatures peuvent être présentées par les gouverneurs et les administrateurs du FMI et, comme par le passé, nous entendons parvenir à une décision par consensus.

« Le conseil d’administration tient à achever le processus avant la fin avril 2024. »

Le conseil d’administration a approuvé la décision exposée ci-après :

La personne choisie pour occuper le poste de directeur général devra avoir un parcours exceptionnel dans le domaine de la politique économique à un niveau de haute responsabilité. Elle aura à son actif une remarquable carrière professionnelle, aura démontré les aptitudes de gestion et de diplomatie requises pour diriger une institution d’envergure mondiale, et sera ressortissante d’un des pays membres du FMI. En qualité de directeur des services du FMI et de président du conseil d’administration, le candidat devra être en mesure de donner une orientation stratégique aux activités d’une équipe caractérisée par son haut calibre, sa diversité et son dévouement. Il devra en outre être profondément déterminé à promouvoir les objectifs du FMI en encourageant le consensus sur les grandes questions de politique générale et de nature institutionnelle, notamment par une étroite collaboration avec le conseil d’administration, sous l’autorité duquel il devra s’acquitter de ses responsabilités. Le candidat aura une connaissance confirmée du FMI et des enjeux de politique économique auxquels sont confrontés les pays membres de l’institution dans leur diversité. Il sera fermement attaché à la coopération multilatérale, dont il appréciera l’importance, et aura une capacité d’objectivité et d’impartialité éprouvée. Enfin, il sera aussi capable de communiquer avec efficacité.

 

Une candidature au poste de directeur général peut être présentée par un gouverneur ou un administrateur du FMI au cours d’une période de nomination qui débutera le 14 mars 2024 à 00 h 01, heure de Washington, pour se clôturer le 3 avril 2024 à 23 h 59, heure de Washington. Toutes les candidatures seront transmises au secrétaire du FMI, qui veillera à obtenir confirmation de la personne dont le nom est proposé qu’elle est effectivement disposée à faire acte de candidature. Le secrétaire du FMI maintiendra le nom des candidats confidentiel jusqu’à la fin de la période de nomination.

 

 

À la fin de la période de nomination, le secrétaire annoncera au conseil d’administration le nom des personnes qui auront confirmé leur souhait de faire acte de candidature. Si les candidats sont plus de trois, le conseil d’administration maintiendra leur nom confidentiel jusqu’à ce qu’il ait établi une liste restreinte de trois candidats en tenant compte du profil décrit plus haut, sans préférence géographique. La liste restreinte sera établie à partir des indications des candidats qui ont recueilli le plus large soutien auprès des administrateurs, en tenant compte du système de vote pondéré du FMI, dans l’objectif d’arrêter la liste restreinte définitive dans les sept jours suivant l’annonce au conseil du nom des candidats. Bien que le conseil d’administration puisse établir une liste restreinte à la majorité des voix exprimées, il s’est fixé pour objectif de l’établir par consensus. La liste restreinte sera publiée par le FMI.

 

Le conseil d’administration s’entretiendra avec les candidats figurant sur la liste restreinte (ou avec tous les candidats s’ils sont moins de quatre) à Washington. Par la suite, il se réunira pour examiner les atouts des candidats et procéder à une sélection. Bien que le conseil d’administration puisse sélectionner un candidat à la majorité des voix exprimées, il se fixe pour objectif de sélectionner le directeur général par consensus, en vue d’achever le processus de sélection avant la fin avril 2024.




Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, préside la première causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H  

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismail, a présidé, vendredi au Palais Royal à Rabat, la première causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H.

Cette causerie a été animée par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, sous le thème “le renouveau de la religion dans le système d’Imarat Al Mouminine (Commanderie des croyants), en s’inspirant du Hadith du prophète Sidna Mohammed (SPL) : “Dieu envoie à la communauté tous les cent ans quelqu’un qui lui renouvelle sa religion”.

M. Toufiq a, de prime abord, souligné que Imarat Al Mouminine a accompli et continue d’accomplir sa mission dans tous les domaines, y compris dans le champ religieux au sens large, en veillant à la préservation des choix fondamentaux de la Oumma et aux impératifs du renouveau pour être en phase avec les mutations.

Cette préservation et ce renouveau, a-t-il expliqué, s’articulent autour de trois axes portant sur “le renouveau de la religion tel qu’abordé par les musulmans et les autres par le passé et de nos jours”, “le renouveau de la religion dans le cadre d’Imarat Al Mouminine” et “les perspectives de ce renouveau à l’échelle de la Nation, en s’inspirant d’un modèle qui soit un prolongement des efforts consentis par le Souverain en matière d’accomplissement de Sa mission”.

Il a signalé que si les partisans du renouveau de l’intérieur de l’Islam pourraient avoir actuellement un certain impact, leur discours n’a néanmoins pas fourni aux Musulmans les réponses escomptées, en l’occurrence celles faisant de l’acte religieux un tremplin vers la plénitude promise par le Saint Coran.

S’agissant du renouveau de la religion au Maroc par le passé comme de nos jours, il a souligné que le Tout-Puissant a tenu le pays à l’abri de toutes formes de discorde (fitna), en ayant opté depuis les Idrissides pour l’institution de lmarat Al Mouminine.

Si les différentes dynasties ayant régné au Maroc ont alterné des plans de réforme et de renouveau, a-t-il dit, la dynastie alaouite a opté pour des réformes concrètes, dont la restauration de l’unité politique du pays suite à sa désintégration à la fin du règne des Saadiens, le rétablissement de la sécurité et de la stabilité, l’exercice de l’arbitrage consensuel entre les différentes composantes de la société et la lutte contre les convoitises étrangères.

Parmi les manifestations du renouveau de la religion par cette dynastie figurent les conseils du sultan qui puisent leur essence dans l’esprit du hadith prophétique, objet de cette causerie, y compris le message adressé par feu Sa Majesté Hassan II à la Oumma islamique à l’occasion du début du 15ème siècle de l’Hégire dans lequel le défunt Souverain a dit que Dieu a généreusement doté les musulmans d’une foi aux solides assises dont la forte structure est digne de tous les temps et de tous les lieux et d’une Chariaa dont les principes n’ont nullement besoin d’être modifiés.

M. Toufiq a mis l’accent sur l’engagement d’Imarat Al Mouminine, depuis plus de deux décennies, en faveur de la préservation par la religion de la vie et du renouveau de la religion elle-même, à travers une série de constantes, dont la consécration institutionnelle du titre de Chef de l’Etat, Amir Al Mouminine, le Maroc étant le pays où ce titre a été préservé par la grâce du Tout-Puissant, la légitimité du règne sur la base de l’allégeance, et les engagements du Chef de l’Etat que la jurisprudence politique désigne sous le nom des Cinq nécessités.

Figurent aussi parmi ces constantes, a-t-il poursuivi, le premier engagement de ces Cinq nécessités, en l’occurrence la préservation de la religion, en tant que trait d’union entre le croyant et le Créateur, la préservation de la personne humaine, de la Raison et de la protection des biens.

Dans le cadre de la préservation et du renouveau de la religion, Imarat Al Mouminine a également pour mission de veiller à la protection de la dignité humaine, puisque le Commandeur des croyants en tant que dépositaire de l’acte d’allégeance doit veiller à garantir la dignité des gens et des libertés publiques, a-t-il poursuivi.

A ceci s’ajoute la question de la famille à laquelle Imarat Al Mouminine a prêté une attention particulière en termes de renouveau légal, de soutien social et de réforme juridique, a-t-il enchaîné, notant que la question de la femme enregistre dans le cadre d’Imarat Al Mouminine une évolution constante.

Il a signalé que Imarat Al Mouminine a donné sens au renouveau à travers l’instauration dans le système bancaire du modèle de la finance participative, tout en s’érigeant comme un modèle dans le domaine social, les différentes épreuves ayant démontré que les valeurs de la religion continuent de façonner la conscience de la Oumma.

Passant en revue l’action de Imarat Al Mouminine pour la protection et le renouveau de la religion, M. Toufik a souligné l’importance de la protection de la diversité culturelle des différentes composantes de la Oumma et la sauvegarde des valeurs spirituelles, qui reflètent la profondeur de l’acte religieux et la spécificité de l’appartenance à la Oumma islamique.

Il s’agit aussi, a-t-il indiqué, de la consécration de la voie de la modération et de la préservation de la terre et des liens spirituels avec des pays africains, tout en la renforçant par des mesures complémentaires, dont la création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains avec un encadrement optimal qui fait des Imams sa pierre angulaire.

Abordant le troisième axe de cette causerie, M. Toufik a fait état d’une certaine disparité entre la pratique parfaite de la religion et le manque dans la qualité de l’acte religieux, mettant l’accent sur le rôle des oulémas inspirés dans l’équation du changement et du renouveau.

Consciente de cette disparité, l’institution des Oulémas s’est lancée dans un projet novateur basé sur le recours aux différents moyens d’influence, le rétablissement du rôle des Oulémas en tant qu’influenceurs et leur implication directe sur le terrain, notamment au sein des mosquées, avec l’appui des Imams, des Mourchidines et des Mourchidates.

Et de conclure que la transmission du savoir vise un double objectif : alléger les dépenses de la gestion politique et se prémunir contre toutes formes de discorde internes et externes et, partant, être en mesure de faire face à tous les défis potentiels.

À l’issue de cette causerie, Sa Majesté le Roi a été salué par le grand mufti d’Egypte, Shawki Allam, le président du Conseil de la Fatwa des Emirats Arabes Unis, Cheikh Abdullah Bin Cheikh Al Mahfoud Bin Bayyah, l’Émir de l’Etat de Kano (République Fédérale du Nigeria), SA Aminou Ado Bayaro, le président de l’Université islamique internationale d’Indonésie, Jamhari Makruf, le président de la Section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en Namibie, président du Conseil islamique de la magistrature de la République de Namibie, Mohamed Mathieu Nebkombo et le président de la Section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains au Niger, Idrissa Maiga Abdallah.

Le Souverain a été également salué par Cheikh Al-Mahfoudh Bin Abdullah Bin Bayyah, Secrétaire général du Forum Abou Dhabi pour la paix (Emirats Arabes Unis), Mahmoud Abdou Zouber, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en République du Mali et chargé de mission au Cabinet du président de la République, Ali Mohammed Salim, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en République du Kenya, Abdelkader Cheikh Ali Ibrahim, président de la section de la Fondation Mohammed VI pour les Oulémas Africains en République Fédérale de Somalie, Cheikh Salim Hitimana, membre de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en République du Rwanda, Mufti de l’Etat et président du Conseil supérieur des affaires islamiques en République du Rwanda, et par Langa Dolani Vincent Zaid, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains en Afrique du Sud.

Par la suite, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a remis à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, un ouvrage intitulé “Recommandations religieuses des Souverains de la dynastie Alaouite à la Oumma marocaine”.

Il s’agit de huit copies de messages adressés par des Sultans de la Dynastie Alaouite, depuis le règne de Sidi Mohammed Ben Abdallah (1171 H- 1204 H) jusqu’au règne de Feu SM Hassan II, Amir Al Mouminine, que Dieu ait Son âme, à la Nation marocaine au sujet de la sauvegarde de la religion et de son renouveau.




Christophe Lecourtier à Medi 1 TV : L’initiative humanitaire de Sa Majesté le Roi au profit des populations palestiniennes “marquera l’Histoire”

L’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a souligné l’importance de l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, de déployer des aides humanitaires par voie terrestre au profit des Palestiniens à Gaza, affirmant que cette décision “marquera l’Histoire”.

“Je voulais vous dire combien tout le monde en France s’est vraiment félicité de l’initiative que vient de prendre le Maroc pour ravitailler par la voie terrestre la population de Gaza”, a indiqué M. Lecourtier dans une déclaration exclusive à Medi 1 TV.

Dans ce sens, il a relevé l’importance de la décision personnelle prise par Sa Majesté le Roi “dont nous connaissons le rôle et l’influence comme Président du Comité Al Qods depuis si longtemps auprès des populations palestiniennes”.

Le diplomate français a précisé que face à cette situation d’urgence, le Royaume du Maroc a agi “vite et fort”.

MAP