Recherche scientifique: La Rdc dotée d’un centre d’appui à la technologie et à l’innovation 

La République Démocratique du Congo vient de se doter d’un Centre d’appui à la technologie et à l’innovation, CATI. Il s’agit-là du fruit d’efforts consentis par le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga.

Le ministre de l’Industrie Julien Paluku a lancé officiellement les travaux de ce Centre d’appui à la technologie et à l’innovation (CATI) en présence de plusieurs membres du gouvernement, mais aussi du Directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), qui a fait le déplacement de Kinshasa.

Heureux, le ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda a eu des mots justes pour restituer à juste titre tout l’enjeu d’importance de cet évènement, en martelant sur tous les dividendes que vont tirer le Congo et les congolais des actions et activités de CATI sur place sur le territoire national.

9 ans après, la République Démocratique du Congo vient de combler son lacune en matière de la technologie et innovation.

Le CATI, comme son nom l’indique, symbolise l’avènement d’un grand événement dans le domaine de la science pour la RDC ; une grande innovation somme toute.

Le Centre d’appui à la technologie et à l’innovation joue un rôle de multi fonctionnalité en osmose avec l’instance internationale OMPI (organisation mondiale de la propriété intellectuelle).

Les inventeurs et les innovateurs congolais qui autrefois étaient obligés d’aller remplir toutes ces formalités d’usage sous d’autres cieux, n’ont plus à s’inquiéter.

De quoi pour les congolais de cette catégorie pousser un ouff de soulagement, les garanties de confidentialité de leurs œuvres seront désormais offertes sur place à Kinshasa selon leurs desideratas.

Bernetel Makambo




Unikin : Lancement des activités de célébration de 70 ans de l’université de Lovanium

Très grande ambiance festive et pleine d’émotions vives sur la colline inspirée. Les rares anciens étudiants de l’université Lovanium, les survivants s’en souviennent encore près de 3/4 de siècle déjà derrière. Une cinquantaine d’entre eux a pris d’assaut la mythique salle Dr Monekoso pour commémorer cette année jubilaire, belle occasion de souffler les 70 bougies. Et ça se passe sous les regards de plusieurs invités de marque de haut rang des universitaires venus de l’ancienne métropole comme aussi des officiels congolais dont le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire qui a inauguré les activités organisées par le Recteur de l’UNIKIN.

La grande assistance a eu droit à plusieurs témoignages émouvants, comme si c’était hier.

Parmi ces témoignages, celui du Dr Gilbert Kabanda qui du reste se trouve être le président des anciens étudiants de Lovanium ainsi qu’il s’est exprimé ce mercredi 13 mars 2024 devant l’assemblée réunie dans la salle Dr Monekoso, tout yeux tout oreilles pour écouter l’actuel ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique.

Signalons que beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis les merveilleuses années fastes de l’existence de la glorieuse université Lovanium dès les premières années de l’indépendance du Congo. C’était, on s’en souvient il y a 70 ans.

Cette sacrée Alma mater avait mis depuis sur le marché de l’emploi d’innombrables jeunes cadres très bien formés et qui avaient pris les commandes du pays dans tous les secteurs de la vie nationale.

L’université Lovanium et ses étudiants triés sur le volet faisaient la grande fierté du pays et du continent africain ayant accueilli également de très nombreux étudiants étrangers.

L’université Lovanium évoque toujours les noms prestigieux d’universitaires belges qui avaient présidé à ses destinées.

Leurs noms sont intimement liés à l’histoire de Lovanium de Léopoldville, surtout Mgr Gillon mais aussi les années d’après le père Léon de Saint Moulin. L’histoire en dit long.

Bernetel Makambo




Doute et scepticisme               

La “volonté” affichée par l’homme fort du Rwanda, Paul Kagame, de “rencontrer” le président congolais, Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo pour un dialogue qui viendrait mettre fin à ses hégémonies sur les richesses de la République Démocratique du Congo me semble douteux. En même temps que je reste sceptique sur ses intentions à jouer franc- jeu avec ses interlocuteurs, notamment le président angolais, Joao Lourenço, médiateur dans la crise qui sévit Région des Grands Lacs.

En effet, l’Angolais l’a reçu la semaine dernière à Luanda. L’objectif était de relancer l’accord de Luanda consacrant le dialogue entre les deux chefs d’état pour mettre fin, selon les termes de ces accords, aux hostilités sur le territoire congolais.

Si sur papier, les deux parties ont griffonné leur ” topo “, je n’aurai pas tort d’affirmer que cette démarche sera vouée à l’échec. Car, depuis que cette béquille de quelques puissances internationales s’est résolue de faire mains basses sur les immenses riches de la République Démocratique du Congo, en utilisant ses pions notamment le M23, en sus de ses affiliés et affidés recrutés dans la haute sphère politico- économique congolaise, tous les croquis et paramètres pour le retour de la paix en Rdc se sont toujours soldés par un échec. L’accord de Luanda et récemment celui de Nairobi, pourtant dûment signés par les parties en présence se sont vite culbutés, la donne sur terrain étant le contraire. Au grand dam de Kinshasa politique qui n’a jamais compris que son interlocuteur joue au chat et à la souris pour maintenir le statu quo. Les conditions posées par les Congolais qui marchent à reculons, entre autres, le retrait sans condition du territoire congolais des troupes rwandaises et ses supplétifs du M23, ne semblent pas inquiéter, moins encore remuer les tripes de l’homme fort de Kigali. Fourbe, espiègle et romantique, Kagame semble avoir pris de l’avance sur Kinshasa. Qui ignore superbement et ostentatoirement que quand on veut boire l’eau de la source, on ne regarde ni à gauche, ni à droite du buisson au risque de voir du caca !

Cette sagesse, tirée de chez nous, doit interpeller tous ceux qui gravitent autour du pouvoir politique à Kinshasa et qui passent leur temps à gambader autour des finances publiques pendant que Paul Kagame et ses bases arrières se la coulent douce, allègrement et font bombance sur les richesses du pays, dans toute sa partie Est.

Le président rwandais ayant opté pour ses visées, il appartient donc à Kinshasa d’en tirer toutes les conséquences. Car, aussi longtemps qu’il aura commandité, planifié, outillé et achevé ses “escarmouches”, rien de bon, en tout cas rien de bon ne sortira de ce dialogue projeté entre les deux chefs de l’État, même s’il arrivait à se tenir.

Ceci étant cela, pour moi et pour certains esprits lucides, cette rencontre se présente comme du bluff orchestré par Kagame et ses ” coéquipiers”. Et non une démarche visant à restaurer la paix, mettre fin au pillage des ressources et assurer les relations de bon voisinage avec la RDC. Je reste de marbre. J’en doute fort. Je reste sceptique. Superbement.

Willy Kilapi




La Cour constitutionnelle met en déroute les vautours

Après l’arrêt définitif de la Cour constitutionnelle, seuls ceux qui se reprochent de quelque chose s’agitent.

En effet, il sied rappeler que de par la volonté de la Constitution, en son article 168, ” les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers”.

L’article 93 de la Loi organique sur la Cour constitutionnelle ajoute que ces arrêts ne peuvent être susceptibles d’être examinés qu’en cas d’interprétation pour en clarifier le sens ou pour erreur matérielle.

Pour ce qui concerne l’examen d’un recours en erreur matérielle, il est utile de préciser qu’en droit, il faut entendre par erreur matérielle, une erreur dans la transcription du nom, d’un mot (il doit s’agir d’un problème d’orthographe) ou du chiffre ou nombre. De par la jurisprudence de la Cour, une requête en erreur matérielle n’a pas pour vocation de changer la décision de la juridiction ou d’en modifier le sens.

Elle n’a donc pas techniquement pour vocation d’être un substitut au recours de révision. Elle ne modifie donc pas en réalité une décision, d’autant plus que dans le cas des arrêts de la Cour constitutionnelle, ils ne peuvent absolument pas être remis en cause. Ainsi est le postulat pris par le peuple congolais.

Mis à part le débat sur l’impossibilité de renverser par voie de droit une décision de la Cour constitutionnelle, il importe d’opiner sur une autre question, celle liée à l’invalidation d’une personne qui ne s’est pas présentée au procès ou qui n’a pas été partie ou appelée en dans un procès électoral.

En effet, la Cour constitutionnelle a le pouvoir même, sans être saisi par un candidat ou un regroupement politique, d’annuler une élection sur base des P.V et pièces lui transmis par la CENI.

D’après la doctrine dominante en droit électoral, du pays comme de l’étranger, il est affirmé que la Cour constitutionnelle est le régulateur du processus électoral. Elle peut même, invalider un candidat pour un comportement immoral.

Dans ce cas, elle est en tant que juge électoral, juge de la sincérité des résultats. Elle vérifie si les résultats publiés par la CENI sont conformes aux procédures indépendamment de la personne qui est contestée.

Après cette analyse, il sied de noter qu’après les arrêts de la Cour constitutionnelle aucun particulier ou autorité ne devrait commenter pour discréditer la haute juridiction constitutionnelle du pays.

Comment comprendre qu’après l’arrêt de la Cour qu’une autorité se permette de faire de tweet et qu’un autre se permette de faire circuler un message WhatsApp, envoyé à une autorité de manière privée, dans les réseaux sociaux juste pour discréditer les autorités judiciaires ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse acheter une partie de la presse pour faire l’écho d’une prétendue erreur matérielle ?

Il est étonnant qu’un regroupement politique puisse perdre 5 sièges seulement, mais alerte l’opinion sur la perte de 9 sièges ? Ceci juste pour s’attirer la pitié et la compassion après utilisation des moyens frauduleux pour acquérir les sièges ?

Comment comprendre qu’un regroupement perd 5 sièges mais alerte l’opinion que pour l’invalidation du seul cas du fils à Papa ? Le cas des autres invalidés ne compte pas -t-il pas ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse menacer de tenir un point de presse avec chantage sur les institutions de la République ?

D’après certains témoignages recueillis, tout porte à croire, que le contentieux des élections législatives de 2024 a été géré en toute impartialité, sans scandale et sans cas avéré de corruption.

A ce sujet, il sied de rappeler qu’au lendemain du prononcé de l’arrêt définitif, il n’y est enregistré aucune manifestation devant le siège de la Cour, ni des tensions, ni des appels à scandale au sein de la classe politique sauf du côté des fils à papa et des fraudeurs avérés.

A comparer avec les contentieux de 2018-2019 où il y avait des preuves avérées de corruption, des arrêts à scandale et des manifestations le lendemain de la publication des arrêts, des tensions au sein de la classe politique et une opinion publique qui était totalement divisé et qui criait à la honte de la justice.

D’ailleurs, après l’arrêt définitif qui du reste contient les noms de tous les élus, aucun autre recours ne peut changer le sort de ce qui est scellé par un arrêt définitif.

Ainsi, sans le sens de l’Etat et de la soumission aux lois de la République, les émotions pour les besoins de victimisation prennent le dessus et annihilent la raison.

Il faut pour ceux qui ont le sens de l’Etat, que ces émotions puissent céder à la raison et à la justice… sinon, tout est cirque.

Kuluja Tsheke Médard, scientifique et gardien de la République




Attaque des frustrés contre la Cour constitutionnelle: Coup d’épée dans l’eau

Pour nuire à la Cour constitutionnelle et ternir la réputation des juges de la Haute cour dans l’opinion, des pourfendeurs s’illustrent dans la fabrication des fake news susceptibles d’être poursuivies en justice pour imputations dommageables. La déclaration prétendument attribuée au Mouvement des lanceurs d’alertes contre la corruption dans l’appareil judiciaire (MLACJ) s’est avérée non certifiée par la Société civile du Congo (SOCICO) qui rejette en bloc cette déclaration qui ne l’engage pas, ni de loin ni de près. L’opinion doit retenir que pour la toute première fois, la Cour constitutionnelle a siégé à chambre unique. Et là, il faut corrompre tous les juges, choses impossible. Preuve que ceux qui ne savent pas comment la Cour constitutionnelle délibère, peuvent dire ça. Il s’agit d’un travail de titan qui a été très bien fait, et tous les arrêts sont entièrement rédigés et motivés.

 

Il n’est pas étonnant qu’après le prononcé des résultats que les mécontents puissent se prononcer sur tel ou tel point de l’activité de la Cour. Mais ce qui est étonnant et même sidérant est que cela puisse tourner en des fausses accusations susceptibles de constituer pénalement des imputations dommageables.

Comment comparer la situation actuelle à celle de 2019 d’autant plus qu’après le prononcé des résultats, une paix sociale a été constatée à l’exception de quelques agitations isolées motivées par des haines partisanes, nous n’avons pas vu des manifestations publiques être organisées contre cette décision, ni des dénonciations du genre de celle-ci.

En effet, les accusations de ces ‘’lanceurs de fausses alertes’’ ne sont qu’une conspiration d’un groupe des gens qui après avoir vu leurs tentatives d’inféodation de la Cour par des structures politiquement malsaines aboutir à l’échec, veulent maintenant, sans raison salir l’image pieuse du Président de la Cour constitutionnelle et des autres juges qui sans mauvaise foi ont abattu un travail si pas parfait, mais vraiment appréciable.

Affirmer sans vergogne et avec acuité que les arrêts rendus par la Cour sont iniques en ce qu’ils ont été le fruit de la corruption, ne peut être que l’œuvre d’une association des aigris et des haineux qui n’en veulent qu’à la tête de Dieudonné Kamuleta du fait que ce dernier n’a pas une échine souple face aux assassins de la République.

Des arrêts rendus dans le délai légal après un travail laborieux qui en principe mériterait des éloges du peuple congolais, d’autant plus que c’est une première après trois cycles électoraux passé. Du moins pour un tel exploit, cette association des ‘’politiciens aigris’’ devrait au moins le reconnaitre, mais malheureusement ce n’est pas le cas car déjà motivé par le désir de salir indignement le travail de la Cour.

A côté de l’aspect de l’exploit du temps légal respecté, comment ne pas reconnaitre qu’après plus de 1000 affaires traitées, que la Cour puisse déclarer fondées seulement 49 requêtes ? N’est-ce pas le signe d’un travail abattu dans l’impartialité et dans l’objectivité ? Si ce n’était pas le cas, n’aurions-nous presque une centaine de requêtes qui auraient pu être fondées ? Au moins pour cette rigueur objective dans le traitement des dossiers, accuser la Cour de rendre les arrêts iniques, il faut seulement être un aigri et de mauvaise foi. Rien d’autre !

Vilipender les noms des juges, qui sont les seuls sages de la République, sans preuve quelconque et publier cela sur la toile constitue une preuve indiscutable que les personnes derrières ces ‘’lanceurs de fausses alertes’’ sont simplement fauchées dans leur démarche ‘’pas propre’’ de corrompre la Cour.

Cette alerte isolée et élaborée par un labo politique des apprentis du ‘’buzz’’ est une véritable démonstration publique que la Cour constitutionnelle congolaise a battu un travail digne d’être loué, dans un laps de temps légalement appréciable et sans tordre le droit.

Sans évoquer la loi électorale dans cette tribune, comment peut-on expliquer de façon prosaïque que le député national Matata Ponyo Mapon ait gagné les élections à Kindu sans que son parti ait atteint le seuil ? Cette possibilité est prévue dans la loi électorale. Comment expliquer qu’un parti qui après recomptage des voix, la Cour constate qu’il a atteint le seuil électoral et qu’il y avait erreur au niveau de la CENI, ne devient-t- il pas éligible pour la répartition des sièges ? Si les conditions sont réunies qu’il a droit d’obtenir un siège, ne l’obtiendra-t-il pas parce qu’au départ il n’avait pas gagné ? Non-sens !

Il faut simplement reconnaitre derrière ces imputations dommageables se cachent des aigris et des haineux qui ne jurent qu’à la tête du Président de la Cour constitutionnelle, ce qui n’est pas étonnant car purement de mauvaise foi.

Le quotidien




Affaire Stanis Bujakera : la communauté internationale appelle les autorités congolaises à un procès juste.

Les ambassades de plusieurs pays membres de l’Union Européenne, bref de la communauté internationale ont haussé le ton dans l’affaire Stanis Bujakera.

Les ambassadeurs de l’Allemagne , Canada, France , Norvège, Pays-Bas et suisse, accrédités en République Démocratique du Congo, se disent être très préoccupés par la détention continue du journaliste Stanis Bujakera.

Dans une déclaration conjointe faite le jeudi 14 Mars 2024 en tant que membre de la coalition pour la liberté des médias, ils appellent les autorités congolaises à assurer un procès juste et équitable en accord avec le droit national et international.

‹‹Nous continuerons à suivre de près les procédures en cours et à soutenir la liberté d’une presse indépendante et pluraliste ››, peut-on lire dans leur déclaration.

Il ya lieu de rappeler que le débat judiciaire était clos et le tribunal va se prononcer ce 20 mars pour rendre sa décision finale. Le ministère public avait requis vendredi 8 mars 2024 une peine de 20 ans d’emprisonnement à l’encontre du journaliste Stanis Bujakera.

 

Osk.




Nord-Kivu: les pluies diluviennes provoquent des morts et des dégâts matériels importants dans le camp des déplacés de Bulengo à Goma.

Deux morts, dont une femme âgée et un bébé d’environ deux mois et plusieurs blessés ainsi que plusieurs tonnes de farine détruites au terrain de distribution, des cases emportées par le vent et autres dégâts matériels importants, tel est le bilan des pluies diluviennes abattues ce jeudi sur la ville de Goma dans le camp des déplacés de Bulengo.

 

Selon le président du Site Faustin Mahoro, parmi les morts figure une femme déplacée d’une quarantaine d’années et un enfant bébé d’environ deux mois qui ont perdu la vie après avoir été grièvement blessés par des branches et tôles des leurs huttes emportés par le vent de ces pluies.

 

‹‹ Quelques hangars et toilettes construites par les partenaires humanitaires intervenant dans ce site n’ont pas été épargnés par cette catastrophe mais aussi le bureau administratif du Site ››, a-t-il expliqué .

 

Faustin Mahoro président du Site des déplacés de Bulengo a profité de l’occasion pour lancer un message à l’endroit des autorités tant nationales que provinciales pour une intervention urgente afin de sauver les vies qui vivent à ce moment à la belle étoile.

 

Osk.




NORD-KIVU : Jean Bosco Bahala Okw’Ibale et le Général Major Peter Chirimwami pour une redynamisation du programme P-DDRCS, malgré la situation d’instabilité. 

Poursuivant son séjour dans le grand Kivu, le Coordonnateur National du P-DDRCS , accompagné de son adjoint en charge des questions techniques et opérationnelles William Kapuku Bwabwa et l’équipe dirigeante de la coordination provinciale, a échangé ce jeudi 14 Mars 2024 avec le gouverneur de la province du Nord-Kivu.

 

Le Professeur Abbé Jean Bosco Bahala était allé présenter les civilités au Général Major Peter Chirimwami. Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont abordé la question de la redynamisation du programme P-DDRCS au Nord-Kivu en dépit de la situation d’instabilité due à la guerre imposée par les ennemis de la paix dans cette partie de la RDC . Ils sont revenus sur la question de prise en charge des démobilisés des sites de Kasando à Lubero et de Mambango à Beni et de la mise en œuvre des projets financés par le Fonds de cohérence pour la stabilisation de la Monusco.

 

Au sortir de cette rencontre devant la presse, le Professeur Abbé Jean Bosco Bahala Okw’Ibale a loué l’étroite collaboration qui caractérise la coordination provinciale du Nord-Kivu et l’exécutif provincial de ladite province.

 

Soulignons que le Coordonnateur National du P-DDRCS vient du Sud-Kivu où il a clôturé un atelier de renforcement des capacités des cadres et agents des coordinations provinciales du Tanganyika et du Sud-Kivu.

 

Osk.




Ituri: Après le bombardement du bastion des ADF, les habitants regagnent progressivement leur contrée 

La destruction des bastions des rebelles Ougandais ADF par la coalition FARDC-UPDF de la coline Butani dans le groupement Bandavilemba en chefferie de Walese Vonkutu il y a quelques mois, a permis le retour progressif de la population civile dans certains villages le long de la route nationale numéro 4 tronçon Komanda-Luna en territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri.

C’est ce qu’a dit Christophe Munyanderu, acteur sociopolitique du territoire d’Irumu dans un entretien accordé au correspondant du média en ligne le quotidienrdc ce jeudi 14 mars 2024.

“Le groupement Bandavilemba fut le premier groupement victime des affres de la guerre surtout avec la présence des rebelles ADF qui ont renforcé l’insécurité dans le Sud du territoire d’Irumu, leur porte d’entrée était le groupement bandavilemba apart la chefferie de Wanyali Tsabi. Aujourd’hui nous sommes satisfaits parceque dans des villages différents de l’axe Luna- Komanda ,la population a déjà regagné ses villages et celà grâce à la destruction des bastions des rebelles Ougandais ADF par la coalition Fardc- Updf. Notre appel à la population est de collaborer avec les Forces de défense et sécurité mais aussi aux soladats engagés dans les opérations militaires contre ces djihadistes”, exhorte t-il.

En rappel , certaines agglomerations de la province de l’Ituri ont été la cible des attaques ADF, ces attaques qui se soldaient toujours par la tuerie des civils, l’incendie des certains villages mais aussi la prise en otage d’autres citoyens congolais.

 

Alain Wayire / depuis Beni




RDC : la tribu Teke Babali, originaires de la ville de Kinshasa réclament leur quota dans les institutions de la République

Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, plaident pour la prise en compte de leurs membres dans les institutions de la République Démocratique du Congo au prochain gouvernement.

Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois avaient rappellé aux autorités du pays, de la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.

Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par le biais de leur leader politique, figure emblématique de l’époque, notamment, Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.

Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.

Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.

Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.

Elle estime par ailleurs être oubliée par la volonté malhonnête des certaines personnes sur leur propre province qui héberge l’ensemble des institutions du pays.

“Nous dénonçons la discrimination qui se caractérise par quelques cas de flagrances pendant cette période où notre tribu a même été privée et écartée pour ne pas participer aux élections afin de ne pas avoir des représentants à tous les niveaux des scrutins 2023”, dénonce la tribu Teke Babali.

La communauté Bateke Babali a toujours été valorisée et honorée à travers plusieurs participations au sein des différents gouvernements de la république, notamment à l’époque de Joseph Kasa-vubu et du maréchal Mobutu “sans discrimination”.

Tout a changé aujourd’hui, voilà la raison pour laquelle elle formule cette demande au président de la république.

Il ya lieu de signaler que c’est lors du changement du régime Mobutu, en 1997 et après la mort en 2002 de son leader politique Pierre Mombelele Sem N’kira que cette tribu a totalement sombrée dans les oubliettes.

 

Pour rappel, la communauté Teke Babali a comme ancêtres : les chefs coutumiers Makolo Ilo, roi historique du royaume Tio, Ngaliema Intshi, chef traditionnel Tio qui avait signé le traité historique avec Henry Morton Stanley, Mfumu Mvula, chef contemporain Tio de la chefferie trouvé par les colons en 1914 et

Ngobila, grand chef Tio chargé des eaux du pool et les embarcations royales.

 

 

Lequotidien