En conférence de presse d’avant match, Ndiaye : “Nous pouvons déboulonner n’importe quelle équipe”

C’est le grand retour du TPM en quart de finale de la Ligue des Champions après trois éditions manquées. Sûr de ses forces, il s’apprête à attaquer Petro Atlético ce samedi 30 mars 2024 pour le premier acte de cette étape à élimination directe.

C’est une nouvelle compétition qui commence. Lamine Ndiaye en est parfaitement conscient, ses joueurs aussi. Certitude de livrer un bon match, volonté d’être très bons, connaissance de l’adversaire, soutien inconditionnel attendu des fans du Temple, tout a été passé à la moulinette par l’entraîneur des Corbeaux en conférence de presse d’avant-match.

“Demeurer ambitieux”

Nous partageons un bon état d’esprit. Nous avions le temps de bien nous préparer et d’étudier cette équipe de Petro. Nous nous attendons à un match compliqué et difficile, mais on est chez nous. Nous nous devons de faire un bon match pour espérer avoir une suite favorable.

Nous ne devons pas rester les bras croisés. Nous avons fait de bons matchs, notamment chez nous (3 victoires sur 3 à domicile) et on espère faire 4 sur 4 ce samedi. Le grand problème : cette équipe n’a pas pris de but pendant la phase des poules. Mais il n’y a pas une équipe au monde qui n’encaisse pas des buts. Je pense qu’avec l’apport de notre public, on peut marquer à n’importe quelle équipe.

Nous avons de l’ambition même si nous sommes encore en construction. Nous avons envie que l’aventure se prolonge. Il y a une grande équipe en face de nous. En aller-retour. Il faudrait être très bon sur les deux matchs, en commençant demain chez nous.

“Etre patients”

La possession ne garantit pas le succès. Il y a des équipes qui optent pour ça, d’autres jouent en transition, cherchant les buts le plus rapidement possible. Nous, nous sommes de cette catégorie-là. À la fin du match, on ne dit pas combien de temps tu as conservé le ballon mais on cite tout simplement qui a gagné, qui a marqué. Nous tâcherons de les mettre en difficulté malgré qu’ils sont mâtures avec des bons joueurs (deux étaient titulaires à la dernière CAN). Sur notre terrain, nous sommes capables de déboulonner n’importe quelle équipe. Ça va être difficile, il y aura des moments de turbulences, il faudra être patients et tout faire pour marquer des buts à Kamalondo.

On a gagné à l’extérieur face aux Big Bullets, on a pris un point à l’extérieur mais il ne faut pas abandonner ce qui marche à domicile. Même contre ceux qu’on pensait indéboulonnables, on a réussi à l’emporter. Il va falloir bien manœuvrer cette équipe et beaucoup travailler. Avec de la réussite pour espérer gagner cette première manche.

“Ensemble, on est fort”

Moi qui suis l’entraîneur, je ne connais pas encore l’équipe qui va jouer. On y réfléchit!

Nous comptons sur le collectif qui est beaucoup plus fort que l’individu. Parce que si on dépendait d’un seul joueur, on ne serait pas là aujourd’hui. On met toujours, sans parti pris, des joueurs capables de nous gagner des matchs.

Il y a trois ans que j’ai joué Petro. Et ça c’est bien passé. Eux aussi nous étudient grâce aux outils professionnels qui existent. On ne peut plus rien cacher. Ils connaissent nos points faibles et nos points forts. Eux ont beaucoup de points forts mais ils ont aussi des points faibles. Les joueurs savent ce qu’ils vont faire, en commençant par les énerver pour les déstabiliser.

Nous sommes préparés pour nous battre et relever ce défi face à une équipe qui n’a pas pris de but depuis très longtemps. Depuis octobre 2023 pour être précis, ils n’ont pas perdu. Ce n’est pas la mer à boire mais j’entends souvent que *”l’impossible n’est pas Mazembe”*. Venez soutenir l’équipe pour réaliser l’exploit.

C’est la Ligue des Champions, les 8 meilleures sont en lice. Donc ça ne peut pas être facile. Tout le monde veut créer l’exploit. Mazembe a un nom, une histoire. Les équipes ne viennent pas faire du tourisme. Ils sont hyper concentrés. Voilà 3 ans qu’ils sont en construction et ils ont une équipe qui tient la route.

Cette équipe sait voyager (face à Mamelodi en African League, face à l’Espérance avec beaucoup d’occasions créées). Nous, nous sommes Mazembe. C’est un quart de finale, on compte sur notre public pour gagner.




Premières sanctions de la Linafoot: Dauphin Noir lourdement frappé, Mazembe en bénéficie  

C’est le premier grand tournant administratif de la phase des play-offs. La Commission de Gestion de la Ligue Nationale de Football s’est prononcée sur la dénonciation du FC les Aigles du Congo concernant l’alignement litigieux d’un joueur de l’AS Dauphin Noir. Le club de Goma écope d’un triple forfait, le TPM en profite et bonifie son compteur points, confortant ainsi sa première place au classement provisoire.

En effet, l’administration des Aigles du Congo avait reproché à Dauphin Noir d’avoir aligné le joueur SATALA Assani sans que celui-ci ait été affilié au préalable. Une violation de la réglementation sportive en vigueur.

L’AS Dauphin Noir perd le match n°12 par forfait au profit du FC Aigles du Congo (0-3). L’équipe entraînée par Guy LUSADISU perd également par forfait le match n°06 du 10/03/2024 au profit du TPM (0-3) et le match n°15 du 17/03/2024 au profit de l’AS V-Club (3-0).

Le joueur SATALA Saidi Assani, lui, est suspendu jusqu’à régularisation de sa situation. La Linafoot a aussi frappé Sylva Kavunga, Secrétaire sportif adjoint de Dauphin Noir, suspendu pour trois mois. Il doit aussi s’acquitter d’une amende de 250 dollars US.

Les Corbeaux ne retrouveront le championnat national qu’en avril prochain, plus précisément le 10 à Kinshasa face aux Aigles du Congo.




Ligue des Champions : Al Ahly à l’arraché

Entrée en lice réussie pour les champions d’Afrique. Ce vendredi, Al Ahly est allé chercher la victoire sur la pelouse de Simba SC 1-0, dans un match comptant pour la première manche des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Sans complexes devant les 60 000 spectateurs du stade de Benjamin Mkapa, Al Ahly a arraché une précieuse victoire face au Simba SC, grâce à une réalisation d’Ahmed Kouka. Un petit but qui suffit au bonheur des Égyptiens.

Suivant à la perfection leur schéma tactique, les Tanzaniens sont les premiers à poser des problèmes à leurs adversaires. Dès la première minute, sur un centre venant de la droite, Sadio Kanouté réceptionne le ballon de la tête, mais son tir est trop croisé et passe au-dessus de la barre transversale.

À force d’enchaîner les assauts offensifs, Simba offre des espaces à Al Ahly. Les tenants du titre en profitent, avec ce débordement de Mohamed Hany qui sert Ahmed Kouka. L’attaquant ne se rate pas et donne l’avantage aux visiteurs.

Clatous Chama a failli réduire le score à la 22e minute, après une pichenette astucieuse, mais Mostafa Shobeir a réagi rapidement et a mis le ballon à l’abri.

Au retour des vestiaires, les hôtes ont continué à mettre la pression. La défense d’Ahly se courbe mais ne rompt pas. Simba ne reviendra pas, 1-0 score final.

Simba pourra prendre sa revenge la semaine prochaine au Caire. Ce samedi, place aux autres affiches des quarts de finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

TotalEnergies – Quarts de finale de la Ligue des champions de la CAF | Samedi 30 mars

13h00 GMT | TP Mazembe – Atletico Petroleos

18h00 GMT | Young Africans – Mamelodi Sundowns

21h00 GMT | Espérance – Asec Mimosas




Le Maroc abritera la 4ème conférence internationale de santé publique en Afrique

En voie vers un engagement renouvelé en faveur de la santé publique, le ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, et le Directeur Général des Centres Africains de Contrôle et de Prévention des Maladies (Africa CDC), Jean Kaseya, ont célébré aujourd’hui à Rabat la signature de la convention pour l’accueil de la quatrième Conférence Internationale de Santé Publique en Afrique 2024.

Cette convention a été conclue entre le gouvernement marocain, l’Union Africaine et l’Africa CDC, marquant ainsi une étape majeure dans la coopération régionale en matière de santé publique. Cette conférence témoigne des efforts du Maroc pour promouvoir la santé publique à l’échelle continentale. Prévue pour novembre prochain, cette quatrième édition représente une opportunité inestimable pour le Maroc de partager son expertise et d’échanger avec les acteurs majeurs du domaine de la santé en Afrique.

Pour assurer le succès de cet événement d’envergure, une panoplie de comités a été constituée, notamment un comité scientifique, technique et organisationnel. Ces commissions ont pour mission de définir les orientations stratégiques de la conférence, de sélectionner les intervenants et de coordonner les différents aspects logistiques et organisationnels.

La décision d’accueillir la quatrième édition de cette conférence au Maroc est très révélatrice. Elle découle du rôle actif et du leadership du pays lors de la troisième édition, qui s’est déroulée en Zambie. Grâce aux efforts déployés par toutes les parties prenantes, le Maroc a su convaincre les instances régionales de la pertinence et de l’opportunité d’organiser cette prestigieuse conférence sur son territoire.

La réussite de cet événement international repose sur une collaboration étroite entre le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, l’Union Africaine et l’Africa CDC. Cette alliance stratégique illustre l’engagement indéfectible du Maroc à renforcer les capacités sanitaires du continent et à promouvoir une souveraineté sanitaire continentale.

L’événement est attendu avec impatience par la communauté internationale de la santé. Il réunira entre 8.000 et 10.000 responsables, décideurs, experts internationaux, professionnels et chercheurs du domaine de la santé, venus de différents pays africains. En outre, plus de 30.000 participants sont attendus en ligne, reflétant l’ampleur et l’importance de cet événement mondial.

Cette conférence sera une occasion inouïe de partager les meilleures pratiques, d’échanger des connaissances et de promouvoir la coopération entre les parties prenantes et les organisations intéressées par la santé publique. Elle permettra également d’explorer des solutions innovantes aux défis sanitaires majeurs auxquels est confronté le continent africain.

Au-delà des débats et des discussions, cette conférence servira de catalyseur pour renforcer les partenariats, la coopération scientifique et l’innovation dans le domaine de la santé publique en Afrique. Elle offrira une plateforme d’échange de points de vue et de réflexions sur les défis sanitaires actuels et futurs du continent, tout en explorant les voies et moyens de renforcer la coopération internationale pour y faire face.

Zineb Jazouli




L’erreur matérielle dans le contentieux électoral en République démocratique du Congo: Le juge peut-il modifier sa décision (dispositif)?

La loi congolaise est muette sur la définition du concept de l’erreur matérielle mettant en difficulté d’appréhender la particularité de ce terme. La jurisprudence et la doctrine ont comblé le vide légal de la définition de l’erreur matérielle.

Le mot erreur tire son origine de la substance latine <error> et dérivé du verbe latin <errare> qui signifie en français<se tromper>.

La jurisprudence de la Cour suprême de justice faisant office de la Cour constitutionnelle pour combler le vide légal définit l’erreur matérielle comme étant la correction des erreurs d’orthographe des noms des candidats ou des partis politiques ayant présenté un candidat ou en la correction de la circonscription électorale et non du réexamen de la cause déjà jugée.

Quant au doctrinaire célébrissime Gérard Connu définit l’erreur matérielle comme étant une inexactitude qui se glisse par inadvertance dans l’exécution d’une opération ou dans la rédaction d’un acte et qui appelle une simple rectification, sans nouvelle contestation, à partir des données en général évidentes qui permettent de redresser l’erreur.

L’ancêtre du droit congolais Antoine Rubbens estime que l’erreur matérielle porte soit sur le calcul, soit sur la confusion du nom (mercuriale sur l’erreur ou l’omission matérielle dans le contentieux du scrutin législatif du 28 Nov 2011).

A titre d’exemple, l’erreur matérielle peut être une erreur d’orthographe, de frappe, de plume ou de calcul.

Au regard des définitions de la jurisprudence et de la doctrine, la requête en rectification de l’erreur matérielle ne doit pas modifier la décision judiciaire, car la chose jugée est tenue pour vérité et en sus, nul ne doit être jugé deux fois (non bis Idem).

La loi électorale à son article 74 quinquies prévoit une requête en rectification de l’erreur matérielle ou en interprétation. Cette requête rectificative ou interprétative doit être examinée conformément à la jurisprudence sus évoquée et à la doctrine. Le juge a droit de corriger l’erreur matérielle du jugement ou de l’arrêt non de modifier sa décision (dispositif).En droit, on interprète seulement ce qui est obscur, ambigu et équivoque qui met les parties au procès dans la divergence.

Tout juge est tenu de respecter la décision judiciaire et de ne pas modifier même s’il a commis l’erreur énorme de fait et droit. L’erreur matérielle étant une simple action en justice, non une voie de recours ordinaire et extraordinaire (opposition, appel, tierce opposition, requête civile).

En droit, il n’y a que le recours qui modifie la décision judiciaire non coulée en force irrévocable de chose jugée.

En matière de la rectification de l’erreur matérielle, il n’y a pas un délai légal pour introduire la requête rectificative.

Quant aux élections législatives, toute requête en rectification de l’erreur matérielle devant la Cour constitutionnelle tendant à remettre en cause l’arrêt, cela viole l’article 168 al 1 de la constitution qui prévoit : <Les arrêt s de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires>. En plus, la compétence du juge est limitée par le principe de l’intangibilité du titre exécutoire car le juge ne peut modifier le dispositif de la décision de justice (Serge Guinchard et Tony Moussa, Dalloz action Droit et pratique des voies d’exécution, p183).

Curieusement, en 2019, la Cour constitutionnelle a violé délibérément la constitution en créant la chambre spéciale pour anéantir son arrêt, c’est vraiment l’hécatombe judiciaire en Rdc.

A ce sujet, les députés victimes de l’arrêt inique de la Cour constitutionnelle avaient saisi le comité des droits de l’homme des Nations unies pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits légitimes. Le comité des droits de l’homme des Nations unies estimait que la Cour constitutionnelle a violé le pacte international des droits civils et politiques et recommande au gouvernement congolais d’indemniser ces députés victimes car la Cour constitutionnelle a fait la superposition des arrêts.

Sommes toutes, la requête en rectification de l’erreur matérielle est une simple action en justice qui ne doit pas remettre en cause une décision judiciaire (arrêt, jugement).

L’erreur matérielle ne doit pas être confondue avec l’erreur judiciaire. Lorsque le juge condamne un innocent, acquitte un coupable et proclame non élu un député qui n’était pas partie au procès, il s’agit d’une erreur judiciaire non matérielle.

Bettens Ntumba, Chercheur en droit électoral.




Officiel : le détournement des fonds publics désormais punissable de peine de mort

A l’article 202 de la circulaire du 13 mars 2024 de la Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Mme Rose Mutombo Kiese, l’on peut lire que le vol, le détournement et destruction méchante des biens communs du pays peuvent être punissable de la peine de mort dont la levée du moratoire vient d’intervenir en RDC.
Pour rappel, c’est depuis 2003 que la peine de mort n’était plus exécutée mais le Gouvernement a décidé de lever ce moratoire lors du Conseil des Ministres du 9 février dernier.
Dans sa note circulaire, la VPM de la Justice s’est adressée aux chefs des institutions dont le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour constitutionnelle, le premier président de la Cour de cassation, le procureur général près cette Cour, le premier président de la Haute cour militaire ainsi que l’auditeur général des FARDC.
En exécution de cette décision, la peine de mort consécutive à une condamnation judiciaire irrévocable intervenue en temps de guerre, sous l’état de siège ou d’urgence, à l’occasion d’une opération de police tendant au maintien ou au rétablissement de l’ordre public ou encore pendant toute autre circonstance exceptionnelle, sera appliquée, révèle cette note de la ministre de la Justice.
C’est conformément à certaines dispositions de la loi évoquant les infractions susceptibles de la peine capitale notamment l’association des malfaiteurs, la trahison, l’espionnage, la participation à des bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, selon le Code pénal livre II.
Au vol, détournement et destruction méchante s’ajoute le crime de guerre, crime de génocide et crimes contre l’humanité, dispositions relevant du décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal. Également la désertion à l’ennemi, rébellion, lâcheté, le complot militaire, refus d’obéissance et celle de marcher contre l’ennemi, violation de consignes en présence de l’ennemi ou d’une bande armée.
Ce décor tombe à point nommé pour plusieurs observateurs qui ont noté déjà durant le premier mandat du Président Félix Tshisekedi la peur du gendarme IGF dans le chef des détourneurs. Cette nouvelle ne vient que renforcer le rôle de l’Inspection Générale des Finances dirigée par Jules Alingete ainsi que toutes les structures étatiques qui lutte contre les détournements.




Méditation pour la semaine sainte/Pâques : C’est l’égocentrisme qui tue le Congo ! 

Chers compatriotes Congolaises et Congolais,

La seule vision que le Christ souffrant et ressuscité nous propose et qui doit se refléter dans les projets de sociétés de différentes tendances politiques en RDC, c’est L’AMOUR.

La RDC est un pays qui a connu tant de guerres d’agression et d’invasion, tant de conflits et tant de dictatures, et actuellement, la vie demeure un calvaire insoutenable, le pays se trouve au fond du gouffre.

Tout cela parce que le Congolais ne se met pas à la place de l’autre.

Oui notre pays est très riche en ressources naturelles et minières. Alors, quand le Congolais acquiert une parcelle de pouvoir, la seule question qu’il se pose c’est “ma part et la part de mes proches c’est combien” au lieu de se poser d’abord la question de savoir, dans tout ce que je fais, la part de chacune et chacun de mes compatriotes c’est combien?

L’égocentrisme est un mal qui caractérise le Congolais. C’est une plaie béante qui attire les mouches externes !

Quand nous parlons d’un nouveau Congo, il ne s’agit pas tout simplement des Congolais de père et de mère comme ceux qui ont succédé à Joseph Kabila et qui ont tous travaillé avec lui veulent nous le faire croire.

Pourquoi le pays se trouve-t-il actuellement au fond du gouffre alors qu’il est dirigé par les fils-pays ?

Quand nous parlons d’un nouveau Congo, nous visons une nouvelle classe politique, nous visons de nouveaux dirigeants “qui ne peuvent pas prendre un seul centime pour trahir le peuple”, comme l’a juré Patrice Lumumba et cela jusqu’au sacrifice suprême; des dirigeants “qui ne visent pas à devenir milliardaires dans un océan de misère qu’est le Congo”, comme l’a juré Mzee Laurent Désiré Kabila – Ne jamais trahir le Congo jusqu’au sacrifice suprême.

Ça c’est à l’image du Christ qui a dit exactement que sa vie nul ne la prend, mais c’est lui qui la donne afin de racheter, de libérer, de sauver ses frères humains (Jn 10:18) de l’emprise de la mort, des ténèbres, du mal, du péché. Et avant de donner sa vie pour ses frères humains par pur amour, il a prié pour l’unité de la race humaine (Jn 13:34) et a convié les humains à s’aimer les uns les autres comme lui les a aimés (Jn 17:21) jusqu’à la mort, la mort sur la croix.

L’amour du pays et de ses compatriotes (patriotisme), se mettre au service désintéressé des uns et des autres conduisent à l’unité nationale sans faille, comme un œuf.

On ne peut jamais vaincre un peuple qui est uni et dont l’amour et le service désintéressé règnent en son sein.

Il faut plutôt agrandir le gâteau national pour que chaque Congolaise et chaque Congolais se retrouve. C’est ça la signification de Pâques pour nous Congolais et Congolaises.

Prof Lokongo




L’Informateur Augustin Kabuya présente le rapport définitif de sa mission au chef de l’Etat

Reçu ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, l’Informateur désigné a présenté au Chef de l’État le rapport final de sa mission.

Augustin Kabuya a remis au Président de la République un rapport volumineux de plusieurs pages, qui reprend les conclusions de ses consultations politiques, en vue de dégager la majorité parlementaire.

Au sortir de cette longue séance de travail, l’Informateur Kabuya s’est refusé de commenter sur la suite des événements.

« Il appartient au Chef de l’État de décider sur la suite des événements », a déclaré Augustin Kabuya.

La fin de sa mission d’information balise la voie pour la nomination du Premier ministre, chef du gouvernement.




Recrutement des enseignants et directeurs d’EP : Tony Mwaba appelle à la mobilisation des acteurs du sous-secteur 

Le Secrétariat général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), mobilise les acteurs opérant dans ce sous-secteur pour la réussite totale de la réforme déclenchée par ce ministère porté sur le concours de recrutement des enseignants et directeurs des écoles primaires.

Dans un communiqué de presse signé au nom du Secrétaire général en mission, Liyandja Lokese Ludovic, Directeur-Chef de Service, fait savoir que ce système de recrutement des enseignants et de promotion des directeurs d’école primaire, fondé sur le mérite, vise à améliorer l’accès et la qualité des apprentissages et à renforcer la gouvernance du système éducatif congolais.

Il s’agit d’un engagement du ministre Tony Mwaba, en vue de pérenniser efficacement la politique de la gratuité de l’enseignement primaire décrétée depuis 2019 et, en adéquation avec la Stratégie Sectorielle de l’Education et de la Formation (SSEF) 2016-2025.

«Ainsi j’invite tous les acteurs opérant dans notre sous-secteur de l’EPST à se mobiliser avec leurs pertinentes contributions et nous prêter mains fortes pour le succès de cette importante réforme en faveur de l’enfant congolais qui est l’avenir de notre Nation», a-t-il écrit.

Il faut signaler que la phase expérimentale de ce processus de recrutement concerne 3 provinces pilotes, Kinshasa, Kongo Central et Kasaï Central.

Ivan Honoré Mudiangombé




André Flahaut exige des sanctions contre Kigali

Dans un message posté sur son compte X, M. André Flahaut dit avoir interrogé la ministre de la Défense Ludivine Dedonder sur l’acheminement d’aide humanitaire à l’Est de la Rdc et l’activation du B-FAST. Ceci pour répondre aux besoins immenses d’une population ravagée par la guerre.

« J’ai aussi interpellé notre gouvernement pour qu’il prenne des sanctions contre le Rwanda et reconnaisse la responsabilité de Kigali dans la tragédie vécue en Rdc », dit-il, avant de souligner que face aux guerres en Ukraine, à Gaza et au Congo, la Belgique doit être cohérente et faire respecter le droit international!