A l’UPN : Muyaya encourage l’échange d’expériences scientifiques entre la délégation d’Harvard Africa avec les étudiants et enseignants congolais 

La délégation d’Harvard Africa Caucus d’Havard Kennedy School poursuit son séjour à Kinshasa. Après avoir échangé avec quelques membres du gouvernement, le lundi 11 mars 2024 au Salon Bleu de l’hôtel du Gouvernement et au ministère de la Défense Nationale, elle a participé à la journée d’échanges d’expériences scientifiques avec les étudiants et enseignants congolais à l’Université Pédagogique Nationale.

Dans son mot introductif, le ministre de la Communication et Médias a laissé entendre que cette rencontre fait partie des efforts du gouvernement Congolais de standardiser l’enseignement supérieur universitaire.

« Nous avons choisi l’Université Pédagogique Nationale, Mme la Rectrice, non pas seulement parce que vous êtes au centre des efforts que le gouvernement fournit, mais vous incarnez ce que le Président de la République a toujours porté en terme de masculinité positivité. Mais aussi parce que cette activité rentre dans la symbolique du mois de mars”, a souligné le ministre Muyaya.

« Nous sommes venus aussi ici parce que mon collègue ministre Mohindo Nzangi de l’Enseignement Supérieur et Universitaire qui porte la vision du Chef de l’État qui n’est entre autre que la réforme de son secteur dans le fond comme dans la forme. Je vais vous dire qu’il y a un effort qui est en train d’être fait en termes de modernité et qui ira dans toutes les universités du pays pour une mise à niveau et un meilleur encadrement de tous les étudiants congolais. Nous avons voulu que cette journée d’échanges soit un moment de rencontre pour les étudiants congolais qui viendront de plusieurs universités de Kinshasa et vous qui êtes venus d’Havard. Je dis merci à vous étudiants pour vous être mobilisés, aux professeurs et au comité de gestion pour que cette journée soit réussie. Alors il faut profiter de ces échanges parce que vous ne savez pas ce que cela peut produire dans le cadre de votre cursus universitaire », a déclaré le ministre Patrick Muyaya.

Ravi par cette initiative prise par son collègue de la Communication et Médias, Mohindo Nzangi a succinctement présenté son secteur et les défis auxquels il fait face, mais surtout les efforts entrepris par le gouvernement sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi.

Il a souligné que cette démarche rentre dans les objectifs du programme LMD lancé il y a trois ans en République Démocratique du Congo qui vise à connecter les étudiants congolais entre-eux, mais également avec ceux des autres pays du monde. Pour clore son intervention, il a fait un clin d’œil à l’Université Pédagogique Nationale qui forme les enseignants des autres universités et l’Université de Kinshasa, la toute première en République Démocratique du Congo, fondée en 1954.

« L’objectif pour nous est de commencer déjà ce premier système LMD qui est celui de la mobilité des étudiants, de chercheurs et les enseignants. Dès lors que nous, nous sommes alignés au standard international, je crois que ça va être très facile… Aujourd’hui, nous avons beaucoup de sollicitations des étudiants étrangers qui veulent venir en République Démocratique du Congo pour avoir des échanges », a dit Mohindo Nzangi.

De la même manière que nous avons beaucoup d’étudiants congolais qui veulent aller à l’étranger pour avoir des échanges, poursuit-t-il, nous croyons qu’avec le système LMD que nous avons mis en place, ça va être plus facile pour nous d’avoir d’autres qui viennent et nous qui allons à l’extérieur. « Nos remerciements s’adressent au ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya pour avoir facilité le dialogue avec Harvard. Cela ne s’arrêtera pas là, mais elle continuera », a-t-il poursuivi.

Soulignons par ailleurs que plusieurs intervenants, étudiants comme professeurs ont loué cette initiative du porte-parole du gouvernement qui ne cesse de multiplier des initiatives pour le rayonnement de la RDC à l’international.




Gazoduc Maroc-Nigeria: Bientôt la création d’une nouvelle société de projet

L’année 2024 s’annonce décisive pour le projet du gazoduc Maroc-Nigeria avec la création imminente d’une société de projet chargée de coordonner le financement, la construction et les opérations de cette infrastructure majeure, et de mobiliser les bailleurs de fonds internationaux.

Le Maroc et le Nigeria sont en pleine course contre la montre pour donner vie à ce méga-projet de gazoduc, perçu comme un vecteur de paix en Afrique de l’Ouest et visant à renforcer la complémentarité économique avec l’Afrique atlantique.

Dans cette optique, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) vient de dévoiler la création de cette société, avec une ouverture du capital aux investisseurs internationaux, y compris les fonds souverains, les banques de développement et les compagnies pétrolières.

Les études détaillées du projet, y compris la phase d’analyse de faisabilité et l’étude d’ingénierie et la conception préliminaire (FEED), ont récemment été finalisées, marquant une étape clé dans sa progression. Les évaluations sur le terrain ainsi que l’étude de l’impact environnemental et social se déroulent conformément au plan établi.

Rappelons que le projet stratégique de gazoduc Maroc-Nigeria longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen, tout en alimentant également des pays tels que le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

En juin dernier, l’ONHYM et son partenaire nigérien « Nigerian National Petroleum Company Ltd » (NNPC) ont procédé à la signature de Mémorandums d’entente (MoU) avec la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Liberia et le Bénin dans le cadre de la réalisation du Gazoduc Maroc-Nigeria.

Ces mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO en septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, confirment l’engagement des parties pour la réalisation de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.

En janvier 2024, le Roi Mohammed VI a échangé par téléphone avec le président du Nigeria, Bola Ahmed Adekunle Tinubu, abordant la trajectoire positive des relations bilatérales ces dernières années. L’entretien a également porté sur le projet majeur du Gazoduc Africain-Atlantique Nigeria-Maroc, considéré comme une initiative structurante qui s’annonce comme un catalyseur stratégique pour l’intégration régionale et le développement économique et social de l’ensemble des nations d’Afrique de l’Ouest.

Zaina Jnina




RDC : les confessions religieuses encouragent le président Tshisekedi dans sa démarche diplomatique pour restaurer la paix dans l’Est 

Unis pour une cause commune, les chefs des différentes confessions religieuses de la République Démocratique du Congo ont encouragé mercredi 13 Mars, le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans sa démarche diplomatique visant à restaurer la paix dans l’Est du pays, secoué par les conflits armés à répétition depuis plus de deux décennies.

 

Ayant constaté des agitations tant au niveau national qu’international depuis l’investiture du Président de la République en janvier dernier, ces hommes de Dieu s’interrogent dans leur déclaration, sur la vraie nature des différents accords conclus à l’interne entre politiciens et à l’externe entre Etats.

 

« Nous observons des agitations au niveau de la communauté internationale qu’à celui des politiques internes de la nation. Par cette observation, les chefs des confessions religieuses se posent les questions sur les différentes déclarations des uns et des autres, de signature des accords décriés par tout le monde, exemple accord sur les minerais entre l’Union Européenne et le Rwanda et à certaines sensibilités qui poussent plus loin jusqu’à faire appel au dialogue », a déclaré l’archevêque président et représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC) faisant lecture de la déclaration.

 

Au nom de toutes les confessions religieuses, Ejiba Yamapia Evariste a félicité le Chef de l’Etat et ses collègues de la sous-région pour les efforts consentis afin de parvenir au rétablissement total de la paix, avant d’interpeller la communauté internationale de suivre la voie de la raison.

 

« De ce qui précède ; les chefs des confessions religieuses exhortent la communauté internationale et nationale à l’observance des voies démocratiques tant souhaitées par tout le monde dans les sociétés modernes qui disent accéder au pouvoir par les élections et non par les armes. Revendiquer ces droits par des voies pacifiques et non utiliser la force . Pour ce faire, les chefs des confessions religieuses félicitent les efforts diplomatiques du Chef de l’Etat et ceux des pays de la sous-région pour ramener la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Les chefs des confessions religieuses demandent à la communauté internationale de respecter la volonté du peuple congolais qui s’est choisi démocratiquement son Président par un vote massif », a-t-il ajouté.

 

Le numéro un de l’ERC a exhorté les fils et filles du Congo au sens patriotique mettant de côté les intérêts partisans avant de les inviter à dénoncer ceux qui véhiculent le message de tribalisme, facteur favorisant l’infiltration des institutions dans le but de les affaiblir.

 

En conclusion, les chefs des confessions religieuses ont appelé leurs fidèles, selon leurs horaires respectifs, à consacrer le culte du dimanche 17 mars en faveur des institutions du pays et pour la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

 

 

Osée kalombo




Voici ma recette pour sauver la Rdc (Jacques Yves Molima)

La RDC a juste besoin de fouet. Il faut fouetter les gens et les choses changeront. Ceux qui déversent des immondices partout dans les villes par exemple, quelques coups de fouet mettront un terme à ça. Ceux qui dilapident l’argent destiné à la construction des bonnes routes, beaucoup de coups de fouets en prison et soumis aux travaux forcés d’intérêt public.

Ceux qui se comportent comme des gangs, une bonne cure de fouet dans les geôles matin, midi et soir pendant quelques semaines, ils ne le feront plus. Ceux qui détournent tout à leur profit au lieu de mettre au service de la nation, des centaines de coups de fouet matin, midi et soir couplé des travaux forcés d’intérêt public du genre curer les caniveaux et autres…

Je pense qu’ils ne détourneront plus l’argent de l’Etat. Donc, il faut un homme avec une férule à la main, comme l’avait fait Mzee, je pense que beaucoup de choses changeront.




A l’occasion d’une matinée scientifique électorale à j’UCC « Les élections du 20 décembre 2023 ne seront pas un mythe, mais plutôt une réalité » (Paul Muhindo)

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a pris une part active à la conférence scientifique organisée à l’Université catholique du Congo, à l’initiative du Conseil des étudiants de cette institution universitaire.

Le représentant du Président Denis Kadima (empêché) a exposé sur le thème “La CENI comme instrument indispensable dans la démocratie électorale mythe ou réalité”. Face à cet auditoire, le Rapporteur Adjoint de la CENI a fait œuvre de pédagogie pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps académique sur le déroulement du processus électoral en cours.

« La conférence d’aujourd’hui nous a permis d’expliquer aux étudiants les grandes étapes déjà franchies dans le processus électoral en cours. C’est aussi l’occasion pour eux de s’imprégner du rôle qu’ils peuvent jouer dans le présent processus car la CENI tient à l’exclusivité afin de participer à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Il faut noter que c’est depuis 2006 que la CENI est au centre du renouvellement des dirigeants qui gouvernent les grandes institutions de notre pays. Certes, la CENI est une institution qui fait que la démocratie soit vraiment une réalité et non un mythe dans notre pays », a-t-il fait savoir.

Avant d’apporter la lumière sur les innovations intervenues au cours de ce processus électoral.

« S’agissant du cycle électoral en cours, nous avons expliqué aux étudiants les différentes innovations que contient la loi électorale en vigueur. Comment la CENI a-t-elle pu enrôler plus des 43 millions d’électeurs en un temps record en incluant 5 pays pilotes pour les Congolais résidant à l’étranger. La Centrale électorale va organiser cette fois-ci l’élection des conseillers communaux. Au stade actuel, nous leur avons fait comprendre qu’après la réception et le traitement des candidatures pour les élections générales du 20 décembre 2023, nous cheminons droit vers la campagne électorale prévue ce 19 novembre 2023. De ce fait, la cartographie des centres de vote est déjà publiée sur notre site internet pendant que les listes électorales provisoires sont déjà disponibles dans nos différentes antennes. Au plus tard 15 jours avant la date du scrutin, nous allons publier la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote ».

Et de conclure : «Nous avons profité de la partie interactive pour confirmer aux étudiants que les élections prévues le 20 décembre 2023 ne sont pas un mythe mais plutôt une réalité et chacun doit se préparer en vue de faire un choix utile pour participer positivement à la consolidation de la démocratie dans notre pays».

Cette activité a connu aussi la participation d’autres intervenants notamment Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), qui a planché sur l’impact des défenseurs des droits de l’homme dans le processus électoral.




Timbuktu Institute : L’aide humanitaire du Maroc, une “continuité de l’engagement” du Royaume aux côtés du peuple palestinien

L’aide humanitaire acheminée, mardi, par voie terrestre aux populations palestiniennes de Gaza et de la Ville Sainte d’Al-Qods, sur Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, “s’inscrit dans la continuité logique de l’engagement du Maroc aux côtés du peuple palestinien”, affirme le chercheur sénégalais Bakkary Sambe, directeur régional du Think tank “Timbuktu Institute”, basé à Dakar.

“Cette opération inédite par voie terrestre s’inscrit dans la continuité logique de l’engagement du Maroc aux côtés du peuple palestinien”, a indiqué l’universitaire sénégalais dans une déclaration à la MAP, relevant que “la solidarité agissante du Royaume n’a jamais fait défaut à la cause palestinienne”.

Cette intervention dans le cadre d’une opération humanitaire d’envergure inédite, “revêt une grande symbolique non seulement parce qu’elle est la traduction des Hautes instructions Royales, mais aussi un investissement personnel de Sa Majesté le Roi en sa qualité de Président du Comité Al Qods”, a ajouté M. Sambe.

Menée en ce début du mois sacré du Ramadan, cette opération humanitaire au profit des habitants de Gaza et d’Al Qods, “est le signe éloquent de l’attachement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la protection du statut sacré de cette Ville Sainte”, souligne-t-il, faisant observer que “la réussite d’une telle opération inédite n’aurait jamais été possible sans la stature diplomatique du Maroc et son rayonnement, mais aussi l’investissement personnel de son Souverain dont le soutien n’a jamais failli au peuple palestinien et aux différentes causes de la Oumma islamique”.

L’expert sénégalais a ajouté que cette initiative Royale rappelle aussi l’engagement personnel du Souverain lors de différentes crises survenues auparavant comme celle de la pandémie de COVID-19 durant laquelle “le Maroc a pu manifester sa solidarité envers l’Afrique en tant que levier important de rapprochement entre les peuples”.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide alimentaire, par voie terrestre, destinée à la population palestinienne de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods.

Cette aide, qui coïncide avec le début du mois sacré du Ramadan, intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables.

Medi1news+MAP




Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention: L’UNICEF dote la « Cellule Genre » d’un bureau équipé

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a doté la Cellule Genre du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention d’un bureau équipé mais aussi d’un groupe électrogène.

Outre le bureau réhabilité, les kits complets d’informatique, l’UNICEF a mis à la disposition de cette Cellule un groupe électrogène. Ce qui lui permettra de fonctionner en toute autonomie électrique.
« C’est une joie pour nous, parce que cette coordination était dans les couloirs, dans des conditions difficiles. Aujourd’hui UNICEF nous a honorés en dotant cette Cellule d’un beau bureau afin d’assurer un bon suivi de la question du Genre et Exploitation et abus sexuel au sein de ce ministère (…) Une mention spéciale à l’UNICEF car sa contribution est trop précieuse permettant à ce que cette structure puisse avoir un beau cadre meublé et équipé en matériels informatique. Nous allons désormais travailler dans des bonnes conditions (…) », s’est réjoui la Coordinatrice de cette Cellule, Madame Emelia Ntumba, lors de la petite cérémonie, qui a eu lieu ce mercredi 13 mars au 2è niveau du bâtiment du secrétariat général de la Santé publique où est installée cette Cellule.
Heureux d’accomplir cet acte, qui rentre dans le cadre de la mission de cette agence des Nations unies, le Docteur Amédée Prosper Djiguimde, chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF, s’est exprimée ces termes : « Au nom de toute la représentation de l’UNICEF en RDC, je voudrai saluer tout le travail qui est abattu par vos services et avec votre leadership, nous nous retrouvons dans un beau cadre comme celui-ci. Je pense que c’est une grande décision malgré toute modestie du cadre dans lequel vous évoluez, vous avez bien voulu faire en sort que la Cellule du Genre du Ministère soit véritablement dans un environnement décent. Et nous entant qu’UNICEF, nous ne pouvions restés les bras croisés sinon d’accompagner et de louer cette initiative ». C’était avant d’assurer la disponibilité de son agence à accompagner ce ministère afin de permettre à la Cellule de fonctionner de manière optimale.
« (…) Ca ce n’est qu’un premier pas, parce que cela annonce encore véritablement d’autres éléments que nous allons apporter plus tard si Dieu le veut en tenant compte aussi de tout ce qui aura comme expressions et en tenant compte de nos capacités. Nous allons travailler et faire en sorte que cette Cellule soit en même de se déployer, de pouvoir intégrer et faire en sorte qu’il y ait une appropriation de la question au niveau du système de santé … », a renchéri le chef du Programme Santé au bureau de l’UNICEF.
Prenant à son tour la parole, le secrétaire général du Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur Sylvain Yuma Ramazani, a témoigné toute sa gratitude à l’endroit de tous les partenaires et particulièrement l’UNICEF.
«  La cérémonie de ce jour revêt une importance capitale, parce qu’elle établit encore une fois la hauteur de nos ambitions vis-à-vis de nos engagements par rapport à la question du Genre, qui est une question de développement. Cette Cellule est d’une importance capitale et devra-nous aider à nous guider comme responsables sectoriels à pouvoir mettre au centre de nos politiques la question du Genre », a-t-il indiqué avant de faire remarquer à l’assistance que 25% du personnel au niveau du bureau du secrétariat général, sont de femmes. Ce qui prouve que le ministère de la Santé, Hygiène et Prévention avance vers les exigences de la Constitution.
Rappelons que c’était au mois d’avril 2022 que le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention avait procédé à l’installation de la Cellule sectorielle Genre en son sein en vue d’intégrer l’égalité et l’équité du Genre dans toutes les politiques et programmes nationaux dudit ministère.
Prince Yassa




Sondage d’opinion le peuple d’abord: Le Top des personnalités capables de diriger le Sénat de la quatrième législature 

Dans quelques semaines, les députés provinciaux vont procéder à l’élection de nouveaux sénateurs. Ainsi, l’on assiste à travers le pays au dépôt des candidatures de candidats désireux de siéger dans la chambre haute du Parlement. Il sied de signaler que le Sénat est la chambre haute du parlement bicaméral de la République démocratique du Congo. L’Assemblée nationale en est la chambre basse. Le Sénat vote les lois et contrôle le gouvernement, les entreprises publiques, les établissements et les services publics. Comme on peut s’en rendre compte, la mission de ceux que l’on appelle les sages, n’est pas moindre. Elle est plutôt importante pour la bonne marche du pays, dans la mesure où ils sont appelés à contrôler les actions et résultats de l’Exécutif national, et de proposer des sanctions en cas de manquements graves.

En attendant l’élection de nouveaux sénateurs, notre institut de sondage, d’analyses et de prospection, a interrogé les populations, toutes tendances politiques et âges confondus, pour connaître leur point de vue sur les personnalités capables de diriger le prochain Sénat. Nous livrons ci-dessous, les résultats de ce sondage.

 

Michel Bongongo 

Né le 5 novembre 1950, cet homme politique traine une longue expérience dans la gestion des affaires publiques. Il a été sénateur représentant la province de l’Équateur. Cet ancien membre du Mouvement de libération du Congo –MLC- et de l’Union des forces du changement –UFC- enseigne à l’Institut pédagogique national. Il a été vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990. Il a enfin dirigé en qualité de ministre d’État le Budget de 2014 à 2016, la Fonction publique de 2016 à 2019, et a assumé l’intérim au ministère de la Défense nationale et anciens combattants. Partout où il est passé, il a toujours été apprécié pour son abord facile, ses sages conseils, et surtout sa volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires de l’Etat. Le voir à la tête du Sénat ne ferait qu’accroître le prestige de cette institution.

 

Léonard She Okitundu

Né le 26 mars 1946 à Lodja, dans la province de Sankuru. Il a été sénateur pendant la dernière législature. Il est père de deux enfants et déjà grand-père. Juriste de formation, il avait entamé des études de droit à l’université Lovanium à Kinshasa. Victime de la répression policière au sein des campus universitaires zaïrois, il est contraint à l’exil et se réfugie en Suisse dès 1973 où il obtient le statut de réfugié politique. Durant son exil en Suisse, Léonard She Okitundu combine ses activités de lutte contre la dictature avec celles de militant des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

Sa carrière débute chez SOS-Asile Vaud et dans le comité suisse pour la défense du droit d’asile. Il travaille en tant que membre de la ligue suisse des droits de l’homme praticien du droit d’asile. En Europe, il milite pour le respect du principe sacré du non-refoulement tout en consacrant une grande partie de ses activités à la protection des immigrés. Pendant quinze ans (1982-1997), She Okitundu intervient comme expert en droit international auprès des bureaux de consultation juridique de Caritas (Genève, Suisse). À ce titre, il pratique au quotidien les instruments internationaux portant sur les droits de l’homme, les procédures de saisine des instances telles que la Commission et la Cour européenne des droits de l’homme ou encore le comité des Nations-unies contre la torture.

Membre du groupe des juristes d’Amnesty International, il participe à la conférence des permanences de défense des requérants d’asile en Suisse. Il adhère au réseau européen des juristes défendant le droit d’asile, et ainsi durant vingt ans, il anime de nombreuses rencontres internationales consacrées au droit d’asile et à la protection des immigrés en Europe. Il y exerce déjà un rôle majeur auprès des principaux acteurs qui forgeront la suite de sa carrière professionnelle.

En septembre 1997, le président Laurent-Désiré Kabila nomme Léonard She Okitundu comme son ambassadeur itinérant. Sur demande du chef de l’état, il met sur pied et anime une cellule chargée des thématiques de protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il occupe donc successivement les fonctions de ministre des droits humains et de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.

En décembre 2016, le chef de l’état congolais lui confie une nouvelle fois la gestion de la diplomatie en le nommant vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères et de l’intégration régionale.

 

Rose Mutombo

Elle est ministre d’État, garde de Sceaux, ministre de la Justice au sein du gouvernement dirigé jusque-là par le Premier ministre sortant Sama Lukonde. Elle est une ancienne avocate générale près le Conseil d’État et présidente du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise –CAFCO- pour la défense des droits des femmes en RDC.

 

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge

Né le 4 août 1977 à Paris (France), il est un ingénieur et une personnalité politique.  Il a exercé les fonctions de Premier ministre du 26 avril 2021 au 20 février 2024. Il est nommé directeur général de la Gécamines par le président Félix Tshisekedi le 3 juin 2019. Le 15 février 2021, il est chargé par le président de former un nouveau gouvernement. Il est originaire de la province du Haut-Katanga Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est diplômé de l’Institut Technique de Mutoshi à Kolwezi dans le Lualaba en 1996 en chimie Industrielle. En 2000 il décroche un deuxième diplôme en Informatique/Technique de l’Information en Afrique du Sud puis son dernier à l’université de Lubumbashi en Chimie (Option Inorganique et Métallurgie) en 2006.

Le 15 février 2021, à la suite du renversement du gouvernement Ilunga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est chargé par le président Félix Tshisekedi de former un nouveau gouvernement en tant que futur Premier ministre. Son équipe gouvernementale est précisée le 12 avril 2021 et comprend 56 membres (dont 14 femmes). « Représentativité féminine: 27 %. Moyenne d’âge: 47 ans. Nouvelles figures: 80 %. Les priorités: sécurité, santé, enseignement, justice, agriculture, pêche et élevage, économie, processus électoral, infrastructure, numérique. Il est investi le 26 avril suivant par l’Assemblée nationale.

 

Gentiny Mbaka Ngobila

Né le 20 septembre 1963 à Kinshasa, il est un homme d’affaires et homme politique congolais. En 2015, il est nommé commissaire spécial du Mai-Ndombe. Il est depuis le 10 avril 2019 gouverneur de la ville-province de Kinshasa. Il est membre de l’ethnie Batende. Son père, Omer, est directeur de cabinet dans un ministère du gouvernement Lumumba en 19603. Il fait ses études supérieures au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris, où il obtient son diplôme de licence en administration et gestion des personnels.

Après ses études supérieures, Gentiny Ngobila se lance dans le monde des affaires. Il crée ainsi des entreprises dans la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec (sécurité) et G-Com Service (immobilier).

En 2014, il prend la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana (DCMP), l’un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il est aussi producteur de quelques disques3, notamment l’album Makolo Masiya de Carlyto Lassa ainsi que de certains de ces concerts à Paris.

 

Le Peuple d’abord




RDC : la tribu Teke Babali, originaire de la ville de Kinshasa réclame son quota dans les institutions de la République

Les originaires de la ville province de Kinshasa, regroupés au sein de la tribu Teke Babali, sont montés au créneau pour réclamer leur prise en compte dans les institutions de la République Démocratique du Congo.

Dans une correspondance adressée en son temps à l’Informateur Augustin Kabuya, ces autochtones Kinois rappellent aux autorités du pays, la négligence dont ils sont victimes et l’injustice qu’ils subissent dans la répartition de quota au sein des différentes institutions de la RDC qui gèrent la chose publique.

Ce peuple qui a habité la province de Kinshasa depuis cinq siècles avant l’arrivée des Belges, rappellent qu’ils ont participé à la table ronde des Bruxelles par leur leader politique, figure emblématique de l’époque, du nom de Pierre Mombele Sem N’kira, père biologique du célèbre sapeur congolais Niarcos de triste mémoire.

Ces originaires de la province de Kinshasa dénoncent leur absence dans toutes les instances décisionnelles du pays, notamment, à l’Assemblée nationale, provinciale de Kinshasa, pas d’avantages aucun revenant à ces premiers occupants de la capitale congolaise.

Prônant l’unité nationale, cheval de bataille du chef de l’État, ces descendants de Makoko Ilo, Ngaliema Intshi, Mfumu Mvula et Ngobila espèrent obtenir gain de cause à leurs revendications dans le prochain gouvernement.

Ainsi, ils en appellent à l’implication personnelle du président Félix Thsisekedi, en sa qualité de garant de la cohésion nationale et du bon fonctionnement des institutions de la République, à suivre de près cette situation afin d’en trouver une bonne solution en vue de favoriser la paix sociale et l’unité nationale.

 

Lequotidien rdc




La Cour constitutionnelle met en déroute les vautours

Après l’arrêt définitif de la Cour constitutionnelle, seuls ceux qui se reprochent de quelque chose s’agitent.

En effet, il sied rappeler que de par la volonté de la Constitution, en son article 168, ” les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers”.

L’article 93 de la Loi organique sur la Cour constitutionnelle ajoute que ces arrêts ne peuvent être susceptibles d’être examinés qu’en cas d’interprétation pour en clarifier le sens ou pour erreur matérielle.

Pour ce qui concerne l’examen d’un recours en erreur matérielle, il est utile de préciser qu’en droit, il faut entendre par erreur matérielle, une erreur dans la transcription du nom, d’un mot (il doit s’agir d’un problème d’orthographe) ou du chiffre ou nombre. De par la jurisprudence de la Cour, une requête en erreur matérielle n’a pas pour vocation de changer la décision de la juridiction ou d’en modifier le sens.

Elle n’a donc pas techniquement pour vocation d’être un substitut au recours de révision. Elle ne modifie donc pas en réalité une décision, d’autant plus que dans le cas des arrêts de la Cour constitutionnelle, ils ne peuvent absolument pas être remis en cause. Ainsi est le postulat pris par le peuple congolais.

Mis à part le débat sur l’impossibilité de renverser par voie de droit une décision de la Cour constitutionnelle, il importe d’opiner sur une autre question, celle liée à l’invalidation d’une personne qui ne s’est pas présentée au procès ou qui n’a pas été partie ou appelée en dans un procès électoral.

En effet, la Cour constitutionnelle a le pouvoir même, sans être saisi par un candidat ou un regroupement politique, d’annuler une élection sur base des P.V et pièces lui transmis par la CENI.

D’après la doctrine dominante en droit électoral, du pays comme de l’étranger, il est affirmé que la Cour constitutionnelle est le régulateur du processus électoral. Elle peut même, invalider un candidat pour un comportement immoral.

Dans ce cas, elle est en tant que juge électoral, juge de la sincérité des résultats. Elle vérifie si les résultats publiés par la CENI sont conformes aux procédures indépendamment de la personne qui est contestée.

Après cette analyse, il sied de noter qu’après les arrêts de la Cour constitutionnelle aucun particulier ou autorité ne devrait commenter pour discréditer la haute juridiction constitutionnelle du pays.

Comment comprendre qu’après l’arrêt de la Cour qu’une autorité se permette de faire de tweet et qu’un autre se permette de faire circuler un message WhatsApp, envoyé à une autorité de manière privée, dans les réseaux sociaux juste pour discréditer les autorités judiciaires ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse acheter une partie de la presse pour faire l’écho d’une prétendue erreur matérielle ?

Il est étonnant qu’un regroupement politique puisse perdre 5 sièges seulement, mais alerte l’opinion sur la perte de 9 sièges ? Ceci juste pour s’attirer la pitié et la compassion après utilisation des moyens frauduleux pour acquérir les sièges ?

Comment comprendre qu’un regroupement perd 5 sièges mais alerte l’opinion que pour l’invalidation du seul cas du fils à Papa ? Le cas des autres invalidés ne compte pas -t-il pas ?

Comment comprendre pour l’invalidation d’un fils à papa que l’on puisse menacer de tenir un point de presse avec chantage sur les institutions de la République ?

D’après certains témoignages recueillis, tout porte à croire, que le contentieux des élections législatives de 2024 a été géré en toute impartialité, sans scandale et sans cas avéré de corruption.

A ce sujet, il sied de rappeler qu’au lendemain du prononcé de l’arrêt définitif, il n’y est enregistré aucune manifestation devant le siège de la Cour, ni des tensions, ni des appels à scandale au sein de la classe politique sauf du côté des fils à papa et des fraudeurs avérés.

A comparer avec les contentieux de 2018-2019 où il y avait des preuves avérées de corruption, des arrêts à scandale et des manifestations le lendemain de la publication des arrêts, des tensions au sein de la classe politique et une opinion publique qui était totalement divisé et qui criait à la honte de la justice.

D’ailleurs, après l’arrêt définitif qui du reste contient les noms de tous les élus, aucun autre recours ne peut changer le sort de ce qui est scellé par un arrêt définitif.

Ainsi, sans le sens de l’Etat et de la soumission aux lois de la République, les émotions pour les besoins de victimisation prennent le dessus et annihilent la raison. Il faut pour ceux qui ont le sens de l’Etat, que ces émotions puissent céder à la raison et à la justice… sinon, tout est cirque.

Kuluja Tsheke Médard, scientifique et gardien de la République