Université de Bandundu : Le comité de gestion se rebelle contre le ministre de l’ESU en s’opposant à la nomination d’un nouveau Secrétaire Général Administratif

Le climat devient de plus en plus tendu à l’Université de Bandundu dans la province du Kwilu, où des manifestations des étudiants sont rapportées.

A la base, la décision du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi nommant un nouveau secrétaire général administratif en remplacement du titulaire du poste, élu député provincial.

Cette venue du Chef des travaux Sandro Mosango, un élément jugé “incontrôlable”, n’est pas du goût de l’actuel comité de gestion de l’UNIBAND qui militait plutôt pour le choix d’un autre professeur acquis à sa cause.

Contrarié par cette décision du patron de l’Esu, le comité de gestion de l’Université de Bandundu avec à sa tête, le Recteur Guy Nkayilila, a poussé la coordination estudiantine à s’opposer à la nomination de ce secrétaire général administratif, renseigne un étudiant qui a requis l’anonymat.

” Le titulaire du poste est élu député provincial dans la circonscription électorale de Bagata. Et constatant cela, les gens ont mené leurs démarches en coulisse pour chercher le remplacement. Le comité de gestion de l’Université de Bandundu portait un autre professeur qu’il soutenait (Roland Vele) et puis, le titulaire du poste cherchait à manigancer en faveur de son fils. Au moment de la prise de décision par le ministre, il s’est fait que ni la position de l’université, ni la position du titulaire n’a été confortée ” explique-t-il.

Des sources universitaires précisent que des papillotes (Liboke en Lingala) et de l’argent de transport ont été donnés aux manifestants pour mener à bien leurs revendications.

Qu’est-ce qui se cache derrière cette rébellion à peine voilée ? Existe-t-il des cadavres dans les placards que le comité de gestion de l’Université de Bandundu chercherait à cacher?

L’arbitrage de Muhindo Nzangi est vivement souhaité pour remettre de l’ordre dans cet établissement public et ainsi, faire respecter la nomination de ce nouvel administratif pour la bonne marche de l’université du Bandundu.

 

 

Loup solitaire




RDC : Equity BCDC accueille les étudiants de Harvard à Kinshasa.

Un déjeuner d’échange historique a eu lieu le mardi 12 Mars entre le directeur général de la banque Equity BCDC et une forte délégation des étudiants de la prestigieuse université américaine “Harvard”, arrivés pour la première fois en République Démocratique du Congo. Cette visite de près de trente apprenants de Harvard s’inscrit dans le cadre du projet “Harvard Treks”, consistant à organiser des explorations et voyages dans des meilleurs universités des États-Unis d’Amérique, mais aussi dans le monde.

Ces échanges ont été organisés au siège social de cette entreprise commerciale situé dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Étant un ancien étudiant de l’université Harvard Business School, le directeur général d’Equity BCDC a tenu à accueillir cette forte délégation d’étudiants venus pour la première fois en RDC, plus précisément à Kinshasa, où ils ont échangé au tour de plusieurs sujets sur la vie nationale congolaise. Au cours de ce même déjeuner d’échange, le DG Célestin Mukeba a également expliqué à ses hôtes, les différentes actions organisées par son institution financière. D’après lui, cette visite est une grande opportunité qui a permis à ces étudiants de se faire une meilleure idée sur la République, par apport à l’image qu’ils avaient du pays de Lumumba.

Satisfaits, les étudiants américains ont salué l’accueil chaleureux qui leur a été réservé par leur aîné, en ayant toutes les réalités politiques et socio-économiques de la RDC.

Pour l’initiateur du projet, Simon Serosi, le Congo Kinshasa offre plusieurs opportunités et a un avenir prometteur.

“Le pays de Félix Thsisekedi dispose des multiples possibilités qui donnent de l’espoir”, a-t-il expliqué.

Cette rencontre est également une occasion de renforcer les liens entre Equity BCDC et l’université de Harvard dans le cadre du programme Equity Leaders (ELP).

Le choix d’Equity BCDC par le biais de son directeur général prouve à suffisance que le DG Célestin Mukeba qui détient un diplôme en Advanced Management Program, reste un exemple inspirant du leadership mondial.

Rappelons que le projet Harvard Treks vise à offrir aux étudiants une immersion dans différentes régions du monde, tout en explorant les aspects politiques, de gouvernance et des affaires.

 

 

Judith Ebondo




Invalidée par la Cour constitutionnelle, Séraphine Kilubu dénonce la fraude qui terni l’image de la justice congolaise

« Je demande à la Cour constitutionnelle de revoir ce genre des décisions qui ternissent davantage l’image de notre justice. Cette fraude ne passera », a lâché Séraphine Kilubu.

La haute Cour a rendu ses arrêts au terme des audiences publiques sur les contentieux électoraux de la législative nationale de décembre 2023.

Plusieurs candidats députés nationaux invalidés par la Cour ne cessent pas de manifester leur mécontentement.

Pour la Vice-Ministre des Transports, Voies de communication et désenclavement, Séraphine Kilubu, cette décision de la Cour constitutionnelle est une surprise désagréable et son invalidation est au profit d’une personne qui n’a même pas battu campagne.

« La surprise est tellement désagréable, la déception est immense et profonde. J’ai appris ce soir, l’invalidation de mon élection par la Cour constitutionnelle au profit d’une personne qui n’a même pas battue campagne », déclare a-t-elle.

Séraphine Kilubu souligne que, « Moi j’ai obtenu 4700 voix, notre liste a atteint 15674 voix, alors que la personne qui est injustement proclamée en ma place n’a obtenu que 370 voix et leur liste n’a eu que 4580 voix », déplore -t-elle.

Et de poursuivre, « En plus, ladite personne ne nous a jamais attaqué et n’a même pas été à la Cour même pour le compte de leur liste parce qu’il se trouve à la cinquième position au sein de leur liste.

Par quelle magie, une telle personne peut être proclamée élue par la Cour constitutionnelle qui est censée garantir les droits civiques des citoyens que nous sommes ? »

Séraphine Kilubu demande à la Cour de revoir les choses pour l’intérêt du pays.

« ce genre des décisions qui ternissent davantage l’image de notre justice. Cette fraude ne passera » a -a-t-elle martelé.

Notons que Séraphine Kilubu avait postulé dans la circonscription de Kinshasa/Tshangu et a perdu son siège au profit de l’avocat Jean-Marie Kabengela.

 

 

JL Makoyi




Élections des sénateurs et gouverneurs: Des sanctions sévères seront prises contre les corrupteurs et les corrompus prévient Félix Tshisekedi 

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé le mardi 12 Mars 2024 avec la ministre de la justice à la cité de l’union Africaine au sujet du comportement des différents députés provinciaux qui monnayeraient leurs voix auprès des candidats sénateurs et gouverneurs.

Félix Tshisekedi met en garde les corrupteurs et les corrompus et instruit à Rose Mutombo d’échanger avec le Procureur général près la Cour de cassation pour attirer l’attention des différents procureurs généraux sur tous ces bruits de corruption.

“Cela doit s’arrêter. On ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert. Il faut qu’il y ait des sanctions sévères pour tout celui qui sera attrapé en train de monnayer sa voix », a déclaré la ministre de la Justice. « Celui qui sera arrêté ne pourra que tirer les conséquences de son comportement” a déclaré Rose Mutombo

Initialement prévues le 31 mars et le 7 avril 2024, les élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces auront finalement lieu le 21 avril prochain pour les sénatoriales et le 28 Avril pour les gouverneurs et vice-gouverneurs.

 

 

Loup solitaire




Frictions et fractures : l’Algérie et l’épreuve de l’unité africaine 

Au cœur de l’arène africaine, l’Algérie se retrouve aujourd’hui au centre de turbulences diplomatiques qui ébranlent son image sur le continent. Un vent de fronde souffle depuis Alger jusqu’aux confins de l’Afrique, laissant derrière lui une traînée de déceptions et d’interrogations quant à la fraternité africaine tant prônée.

L’irruption du régime militaire d’Alger y a joué avec un zèle excessif, déclenchant une crise avec son voisin malien qui ne voit pas de son plus bel œil, la proximité de l’Algérie avec certains mouvements armés du Nord du Mali. Et ce n’est pas tout, les entremêlements peu orthodoxes dans les affaires d’autrui, les liaisons dangereuses avec des personnages aux desseins douteux, ont laissé les spectateurs du continent perplexe et dubitatif.

Le pantin préféré du régime des capos d’Alger, en chef d’orchestre imprévu de cette cacophonie, semble avoir mal accordé ses instruments, frôlant les dissonances au lieu des harmonies. Dans cette partition improvisée, la réputation algérienne pourrait bien nécessiter une cure de jouvence, pour ne pas dire une révolution, afin de reconquérir les faveurs des mélomanes africains et redorer son blason économique et diplomatique.

Du coup, l’image de l’Algérie sur la scène africaine s’est ternie, affectée par les récents événements politiques et les comportements discriminatoires, notamment lors de la CAN 2024. Cette situation pose un défi pour l’Algérie, qui doit naviguer entre les répercussions de ses actions et la nécessité de maintenir le restant de ses relations avec le reste de l’Afrique.

La toile de fraternité qui unissait autrefois les nations africaines, paraît se déchirer, tiraillée en cela par une crise politique aux répercussions inattendues. Le régime des capos d’Alger, par ses décisions qui résonnent avec la fermeté des échos dans le désert du Sahara, semble avoir creusé un fossé avec le Mali, son voisin historiquement lié par plus que de simples frontières terrestres.

Cette discorde diplomatique a trouvé un écho particulièrement dissonant lors de la grand-messe du football africain : la Coupe d’Afrique des Nations de 2024 en Côte d’Ivoire. Là, dans les gradins vibrants d’émotion et de passion, un tout autre jeu se jouait. Des comportements que l’on qualifierait de déviances raciales ont terni la fête continentale. Des supporters, porteurs d’un maillot national qui se voulait symbole d’unité, ont affiché des attitudes contraires aux valeurs de solidarité et de respect, valeurs fondamentales du sport.

Ces incidents ne sont pas sans rappeler que le sport, miroir de la société, reflète aussi ses failles et ses fractures. Comment un pays, berceau de figures historiques qui ont prôné l’égalité et la lutte contre l’oppression, se retrouve-t-il aujourd’hui au ban de l’opinion publique africaine ? La question mérite d’être posée et, plus encore, d’être méditée.

L’image de l’Algérie, autrefois auréolée de son rôle dans les mouvements de libération et de son influence au sein de l’Union africaine, se trouve à présent ternie. Les dirigeants algériens, conscients ou plutôt inconscients des enjeux, se doivent de réagir pour rapiécer le tissu déchiré des relations panafricaines. Mais comment faire quand on se met à dos des pays comme le Mali, le Niger, voire le lointain Congo. La diplomatie, tout comme le sport, a plutôt cette capacité de rapprocher les peuples et de panser les plaies, mais encore faut-il saisir cette balle au bond.

Alors que les projecteurs de la CAN se sont éteints, laissant derrière eux une traînée de rumeurs et de malentendus, l’Algérie se doit de reconstruire son image, de rebâtir les ponts et de rappeler au monde les valeurs qui ont jadis guidé sa marche vers l’indépendance. Il lui faudra, pour cela, jouer un match dont les enjeux dépassent largement le cadre des stades : celui de la réconciliation et du respect mutuel.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Algérie : Le nouveau feuilleton politique du report des élections 

Dans un tour de passe-passe qui surprendrait à peine les férus de la série télévisée « L’Éternel Demain », le régime des séniles militaires d’Alger aurait, semble-t-il, décidé de reporter les élections présidentielles de décembre prochain. La nouvelle, digne d’un épisode supplémentaire dans la saga des reports électoraux, n’a pas encore fait l’objet d’une annonce officielle. Que l’on se rassure, c’est une habitude maison.

Pourtant, dans les rues d’Alger, il se murmure, avec véhémence, que le calendrier politique vient de prendre des vacances prolongées. A croire que le concept de « report » est devenu le leitmotiv préféré des stratèges politiques locaux, talonnant celui de « stabilité », employé à toutes les sauces lors des banquets officiels. Et comme dans tout bon feuilleton qui se respecte, le suspense reste entier : quand les électeurs pourront-ils, enfin, actionner le levier de la démocratie?

Mystère et boule de gomme ! Alors que le président pantin par excellence des marionnettistes militaires d’Alger, semblait se diriger vers une réélection sans embûche, le consensus autour de sa candidature se fissure au sein de son cercle rapproché. Face à cette incertitude, divers groupes politiques montent au créneau, demandant davantage de clarté quant au déroulement du futur scrutin.

Dans un élan de créativité qui ferait pâlir Houdini, le pouvoir algérien envisage de faire « disparaître » les prochaines élections présidentielles, cherchant le tour de passe-passe parfait pour étirer le spectacle scénaristique au-delà de sa date de fin, le 19 décembre 2024. Devant l’absence d’applaudissements pour un second acte et une scène politique aussi déserte qu’une salle d’attente sans magazines, l’idée d’un report s’infiltre discrètement dans les plans du régime militaire algérien.

Comme un magicien invoquant des menaces imaginaire et agitant la cape de l’instabilité régionale, le régime prépare le terrain pour un numéro d’évasion électorale, espérant que le public goberait cette pirouette scénaristique sans broncher. Mais malheureusement c’est aussi prévisible que la réapparition annuelle des hirondelles, un événement saisonnier qui, malgré son caractère récurrent, semble toujours survenir à l’improviste à l’Est de l’Eden.

Moins de neuf mois avant la date prévue pour le bal des présidentielles, le pays bruisse de rumeurs plus croustillantes que les feuilles d’un brick. Ces élections, auréolées de l’aura des « grandes occasions », pourraient connaître un destin similaire à celui, naguère, de nombreux plans bien huilés — reportés, peut-être pour une énième répétition générale.

Le président actuel, dont on n’ose prononcer le nom et dont l’assise semble aussi confortable qu’un siège éjectable, se voit pressé par l’armée de céder son trône. Un trône qui, par un curieux retournement de destin, ressemble plus à un siège de coiffeur qu’à celui de Saint-Louis. Et pour cause, on souffle que certains au sein du régime des capos et un peu plus, ne le portent pas précisément dans leur cœur. Il se chuchote même dans les couloirs feutrés du pouvoir que les maîtres de l’échiquier hésitent, s’interrogent, voire divergent sur le grand spectacle de la réélection du président en exercice.

Et le régime des séniles du Muppets Show made in Algeria de vouloir continuer sa marche, imperturbable, sur le chemin sinueux de son destin politique, nonobstant les pronostics et les paris et surtout faisant planer doute et suspens. Par ailleurs, il convient de mettre en lumière la carte joker des dirigeants algériens qu’ils pourraient abattre pour justifier ce nouveau report : la menace de la guerre, l’épée de Damoclès qui pend au-dessus de la tête de l’Algérie, prête à frapper… ou pas.

Dans les cafés, on rit jaune : « Les élections, c’est comme les promesses, il vaut mieux ne pas les prendre au sérieux ». Car effectivement, dans le grand théâtre algérien, la seule certitude, c’est l’incertitude. Et comme chacun le sait, l’ironie est la politesse du désespoir. Dans ce contexte et entre-temps, la population, armée de patience et d’un sens de l’humour de plus en plus acéré, se demande si elle devrait simplement marquer son calendrier d’un grand X rouge et attendre le prochain épisode.

Les plus cyniques s’amuseront de ce que le terme « élection » pourrait bientôt être remplacé par « loterie » dans le dictionnaire politique algérien. Après tout, les chances de voir les élections se tenir à la date prévue (19 décembre 2024) semblent bien aléatoires. Pendant ce temps, l’opposition, qui semble jouer une partie de cache-cache, et attend son heure. Les candidats potentiels devraient être en train de se faire les dents, mais au lieu de cela, c’est un silence assourdissant qui règne, un silence, peut-être plus éloquent que tous les discours.

Et tandis que les factions rivales au sein du régime débattent sur la possibilité ou pas de prolonger le mandat présidentiel actuel juste assez longtemps pour dénicher le Messie politique, l’Algérie semble figée dans un présent perpétuel, où le futur est aussi imprévisible qu’une fin d’une série policière.

Pour finir, la perspective d’un report des élections pourrait servir avant tout les intérêts de l’armée, soucieuse de maintenir son emprise tout en naviguant à vue dans un océan de défis. Après tout, qui voudrait précipiter les choses et risquer de remettre le pouvoir dans les mains d’un président qui pourrait vraiment présider ?

Mohamed Jaouad El Kanabi




Hydrogène vert : le Chef du gouvernement lance officiellement “l’Offre Maroc”

En application des Hautes Directives Royales, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a émis, lundi, la circulaire de mise en œuvre de “l’Offre Maroc” pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, laquelle constitue une offre opérationnelle et incitative, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière de l’hydrogène vert.

Il s’agit d’une offre adaptée aux besoins des investisseurs afin de positionner le Royaume en tant qu’acteur compétitif sur cette filière naissante à fort potentiel, indique un communiqué du Département du Chef du gouvernement.

La même source relève que cette circulaire intervient en application des Hautes Orientations Royales exprimées lors de la séance de travail présidée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, en date du 22 novembre 2022, et des Hautes Instructions du Souverain, contenues dans le discours du Trône en date du 29 juillet 2023, dans lequel Sa Majesté le Roi avait engagé le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de “l’Offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert “de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse”.

La vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi permet au Maroc d’occuper une position privilégiée aux niveaux continental et international en matière de développement des énergies renouvelables et ce, en mettant à contribution le positionnement précurseur du Royaume dans les énergies renouvelables, ses ressources naturelles riches et diversifiées, sa position géographique stratégique, ses infrastructures de classe mondiale et son capital humain qualifié. Cette donne permettra au Maroc de jouer un rôle primordial dans la transition énergétique mondiale et dans la reconfiguration des flux qui en résultera.

La Circulaire du Chef du gouvernement précise les étapes opérationnelles pour la mise en œuvre de “l’Offre Maroc”, les moyens mis en œuvre par l’Etat pour assurer le succès de cette opération, ainsi que les rôles des différents intervenants. Cette offre se base sur la mise en œuvre d’une démarche holistique, pragmatique et transparente donnant toute la visibilité nécessaire aux investisseurs.

Elle comprend 6 parties : le champ d’application de l’Offre Maroc, le foncier mobilisé pour la mise en œuvre de l’Offre Maroc, les infrastructures nécessaires au développement de la filière de l’hydrogène vert, les mesures incitatives de l’Offre Maroc, le processus de sélection des investisseurs et de contractualisation avec l’Etat et la gouvernance de la filière de l’hydrogène vert.

Dans cette transition, il est prévu que l’hydrogène vert constitue un vecteur énergétique crucial et l’un des principaux catalyseurs de la transition énergétique et d’une croissance durable dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi. Cette filière émergente pourra constituer un tournant pour l’économie marocaine, face aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et technologiques qu’elle sous-tend.

Dans ce cadre, “l’Offre Maroc” s’applique aux projets intégrés de l’amont, depuis la génération d’électricité à partir d’énergies renouvelables et l’électrolyse, jusqu’à l’aval avec la transformation de l’hydrogène vert en ammoniaque, méthanol, carburants synthétiques, etc., ainsi que la logistique y afférente.

“L’Offre Maroc” s’adresse aux investisseurs ou consortiums désirant produire de l’hydrogène vert et ses dérivés, adressant le marché domestique, l’export ou les deux à la fois.

Le vif intérêt exprimé d’ores et déjà par près d’une centaine d’investisseurs, nationaux et internationaux, afin de produire de l’hydrogène vert au Maroc, confirme le potentiel important de notre pays dans ce domaine, souligne le communiqué.

Le foncier constituant un enjeu clé pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, l’Etat a identifié un foncier public significatif, de l’ordre d’un million d’hectares. Il sera ainsi procédé, lors d’une première phase, à la mise à disposition des investisseurs de 300.000 hectares à répartir en lots de 10.000 à 30.000 hectares, en fonction de la taille des projets prévus, l’Etat veillant, dans un cadre contractuel, à préserver le foncier public et garantir sa bonne utilisation.

“L’Offre Maroc” s’articule également autour d’une infrastructure compétitive à planifier, mutualiser, développer et maintenir, conformément aux meilleurs standards internationaux et en fonction des besoins et de l’évolution de l’industrie de l’hydrogène vert, en plus de la mise en place de mesures incitatives et de l’accompagnement des porteurs de projets.

Il est à noter qu’afin d’assurer les conditions de réussite de la mise en œuvre de “l’Offre Maroc”, les conventions-cadre d’investissement, entre l’Etat et l’investisseur, prévoient des clauses de rendez-vous pour évaluer régulièrement l’avancement du programme d’investissement, dans le cadre d’une relation Etat-investisseur marquée par la transparence et un respect strict des règles de confidentialité.

Rédigé par L’Opinion avec MAP




L’aide ordonnée par le Roi pour Gaza et Al Qods, une percée humanitaire par voie terrestre inédite

L’aide ordonnée par le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, au profit de la population de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods constitue une percée humanitaire terrestre, qui se démarque par son caractère inédit, et qui vient apporter du baume au cœur des populations et apaiser leurs souffrances, en ce début du mois sacré du Ramadan.

Cette aide humanitaire de grande envergure est en effet acheminée par voie terrestre jusqu’à Gaza, ce qui du coup fait du Maroc le premier pays à opérer cette percée exceptionnelle depuis le déclenchement des hostilités armées.

Jusqu’à maintenant les aides destinées aux Gazaouis passaient soit par l’Egypte, via le passage de Rafah, soit elles étaient larguées depuis les avions. Cette dernière option comporte plusieurs risques, dont la destruction des denrées et la chute des cargaisons qui cause des victimes parmi la population.

L’aide marocaine, qui coïncide avec le mois sacré de Ramadan, vise prioritairement les enfants, les femmes et les personnes âgées, ce qui lui confère un supplément d’âme en ces temps de communion et de partage.

Cette opération humanitaire importante vient traduire encore une fois la sollicitude continue du Roi, Président du Comité Al Qods, en faveur des Palestiniens et de leur cause et s’inscrire dans une longue tradition marocaine de solidarité agissante. Imprégné de ce même esprit, Sa Majesté le Roi a tenu à prendre en charge personnellement, et sur Ses deniers privés, une grande part de cette aide, en particulier celle destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge.

Cette aide est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité, destinées à la population de Gaza. Pour les Maqdessis, ce sont 2.000 paniers alimentaires qui seront distribués et 1.000 repas qui seront servis quotidiennement. L’aide prévoit, également, la mise à disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.

Le Maroc, rappelle-t-on, n’est pas à sa première opération humanitaire en direction des Palestiniens. C’était le cas notamment en 2023 quand des avions marocains ont transporté 25 tonnes d’aide humanitaire à la population de Gaza, acheminée via le passage de Rafah depuis l’Egypte, et en 2018 lorsque le Royaume a déployé un hôpital de campagne médico-chirurgical à Gaza.

La réussite de cette opération humanitaire est le résultat du leadership sage et clairvoyant du Roi, un leadership porté par une vision de la paix et tourné vers le soutien effectif et concret aux Palestiniens et à leur cause.

MAP




Conseiller du Président palestinien: l’aide humanitaire du Maroc va apaiser les souffrances de la population de Gaza

Le conseiller du Président palestinien pour les affaires religieuses, Mahmoud El Habach, a salué hautement l’opération humanitaire lancée mardi par le Royaume du Maroc au profit de la population palestinienne dans la bande de Gaza et à Al Qods Acharif, soulignant que ce soutien est de nature à apaiser les souffrances du peuple palestinien.
“Nous saluons hautement ce geste noble, une initiative reconnue à SM le Roi Mohammed VI”, a dit M. El Habach dans une déclaration à la MAP, ajoutant que le peuple palestinien exprime ses remerciements au Souverain et au peuple marocain pour cette action qui traduit les sentiments de fraternité sincère et incarne les valeurs humaines envers les personnes endeuillées qui souffrent du blocus dans la bande de Gaza.
Le responsable palestinien a fait part de ses remerciements et de sa considération au Royaume du Maroc pour “cette initiative de soutien à nos proches bloqués dans la bande de Gaza”, estimant que cette opération est en harmonie avec les valeurs de solidarité et de fraternité entre pays arabes et islamiques.
“La bande de Gaza vit un drame et une catastrophe humanitaires d’envergure, dans un contexte marqué par la guerre et le blocus imposé à ce territoire”, a-t-il rappelé, relevant que les Gazaouis ont grandement besoin de cette aide.
Cette aide, qui coïncide avec le début du mois sacré du Ramadan, intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables.




L’aide humanitaire du Maroc « démontre une fois de plus l’engagement du Souverain en faveur des palestiniens qui souffrent le plus » (ancien député chilien)

L’opération humanitaire, déployée par le Maroc en application des Très Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI au profit des populations palestiniennes de Gaza et de la ville sainte d’Al Qods-Est « démontre une fois de plus l’engagement du Souverain en faveur des palestiniens qui souffrent le plus », a affirmé le juriste et ancien député chilien Roberto Leon.

« Nous avons reçu avec satisfaction la nouvelle du geste très généreux que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a décidé de faire en faveur des victimes des hostilités dans la bande de Gaza », a déclaré à la MAP Roberto Leon, soulignant qu’une grande partie de l’aide acheminée par voie terrestre aux bénéficiaires provient des deniers personnels du Souverain.

Notant que ces aides humanitaires sont composées de produits alimentaires de première nécessité, Roberto Leon a souligné qu’elles vont bénéficier notamment aux enfants de la zone touchée par les hostilités.

Ces aides vont constituer « une excellente nouvelle, non seulement pour ceux qui vont en bénéficier, mais aussi une source de fierté pour l’attitude et le comportement du Roi du Maroc », a tenu à souligner l’homme politique chilien.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide alimentaire, par voie terrestre, destinée à la population palestinienne de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods.

MAP