Sur instruction du Roi Mohammed VI: Le Maroc déploie une opération humanitaire d’aide alimentaire pour la population de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods    

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide alimentaire, par voie terrestre, destinée à la population palestinienne de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods », indique un communiqué parvenu à notre rédaction.

Et de préciser que cette aide, qui coïncide avec le début du mois sacré du Ramadan, intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables.

Ainsi, l’aide ordonnée par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, pour la population de Gaza est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité.

Outre l’aide institutionnelle, déployée notamment à travers la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu prendre en charge, sur les deniers personnels du Souverain, une grande partie de l’aide acheminée, dont en particulier celle destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge.

Depuis le déclenchement des hostilités armées il y a plus de 5 mois, le Maroc est le premier pays à acheminer, par cet itinéraire terrestre inédit, son aide humanitaire et qui sera livrée directement aux populations bénéficiaires.

Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions à l’Agence Bayt Mal Al Qods, pour fournir une aide alimentaire aux populations de cette Ville Sainte. Ainsi, 2000 paniers alimentaires bénéficiant à 2000 familles maqdessies seront distribués et 1000 repas seront servis quotidiennement en faveur des Palestiniens de la Ville. L’aide prévoit, également, la mise à disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.

Cette opération humanitaire de grande envergure au profit des populations palestiniennes vient confirmer l’engagement efficient et la sollicitude continue de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, en faveur de la Cause Palestinienne.

Le quotidien




Crise à l’Est de la Rdc: Atundu conditionne le face-à-face Tshisekedi-Kagame

Lundi, le président angolais Joao Lourenço, médiateur de l’Union africaine dans la crise de l’Est de la Rdc a reçu à Luanda le président rwandais et, selon les autorités angolaises, une rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi pourrait avoir lieu prochainement.

En réaction à cette nouvelle, l’ambassadeur André Alain Atundu Liongo, membre de l’union sacrée de la nation a d’abord rendu hommage aux efforts inlassables du président Lourenço pour que la paix survienne entre le Rwanda et le Congo.

« La nouvelle de cette information n’est pas une bonne nouvelle en soi, parce que pour qu’une rencontre éventuelle entre le président Tshisekedi et Kagame ait un sens et une consistance pour les populations congolaises, il faudrait deux conditions », dit-il.

La première, il ne doit pas s’agir d’une négociation entre le président Tshisekedi et Kagame sur les conditions de retrait des troupes rwandaises et les conditions d’intégration du M23 dans les institutions politiques et dans l’armée. La 2ème condition, il faudrait que cette rencontre ne soit qu’un dialogue de coexistence pacifique entre les deux pays impliquant le retrait sans condition d’un pays dans le territoire de l’autre ; impliquant pour la Rdc le dédommagement de nos morts suite à cette intrusions de l’armée congolaise.

Ensuite, le dédommagement des richesses qui ont transité par le Rwanda ainsi frauduleusement. Pour lui, c’est dans ces conditions que la rencontre de Luanda pourrait être une bonne nouvelle et permettre aux Congolais d’envisager des rapports harmonieux avec le Rwanda.

Sinon, prévient-il, cette rencontre risque de donner une mauvaise perception à la population congolaise, à savoir la faiblesse du Congo par rapport au Rwanda, ensuite la maniabilité du Congo par rapport à la communauté internationale. Il faudrait éviter, parce que ce message pourrait être non porteur de mauvaises conséquences et n’apporterait dans tous les cas que la paix entre les deux pays et la population.

Le quotidien




Pour Atundu : «la Communauté des Etats devrait prendre des mesures drastiques contre un surarmement inutile du Rwanda

Dans une tribune intitulée : « Lettre à nos frères rwandais », l’ambassadeur André-Alain Atundu Liongo évoque le mensonge du Rwanda qui a été confondu par l’ONU sur la base des preuves fournies par ses experts grâce à l’opiniâtreté diplomatique du Président Tshisekedi qui n’a pas ménagé sa peine : le Rwanda fut reconnu comme agresseur de la République Démocratique du Congo et Kagame condamné en conséquence par la Communauté Internationale et par l’ONU.

Dans cet ordre d’idées, le PCA honoraire de la SNEL SA pense que la Communauté des Etats devrait prendre des mesures drastiques contre un surarmement inutile du Rwanda pour l’amener à envisager un véritable partenariat entre les deux Etats pour revoir de nouveau Tshisekedi et Kagame la main dans la main pour l’intérêt, bien compris, de leurs populations qui ont besoin de paix pour vaquer librement à leurs occupations transfrontalières. Mieux vaut vivre en frères solidaires comme du temps de la CEPGL qu’en fossoyeurs comme l’on déplore aujourd’hui.

Le quotidien




Pour violation de la loi sur la sous-traitance: Neuf sociétés du groupe Kazakh ERG radiées

La vigilance et la rigueur sont de mise du côté du Directeur général de l’ARSP déterminé à appliquer la vision du président de la République soucieux de créer des millionnaires congolais. Cela passe nécessairement par l’application sans faille de la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo. Cependant, des étrangers non autrement identifiés, sans titres ni qualités, s’étaient octroyés le monopole du marché de la sous-traitance, en violation flagrante de la loi et au détriment des Congolais.

C’est ainsi que neuf sociétés du groupe russe ERG et Kazakh ont été radiées du marché de la sous-traitance en RDC. Cette décision a été annoncée avec fermeté le lundi 11 mars par l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance, fière d’avoir mis un terme à cette mafia qui a confisqué pendant une longue période la chaîne des valeurs congolaises, au détriment des vraies sociétés à capitaux majoritairement congolais.

L’heure est à la rigueur à l’ARSP pour contraindre les entreprises qui ne respectent pas la loi sur la sous-traitance à s’inscrire dans cette dynamique irréversible. Les contrevenants s’en prennent à eux-mêmes, comme c’est le cas pour 9 sociétés des groupes russe ERG et Kazakh, qui exploitent des mines de cuivre et de cobalt dans le sud-est du pays. Ces neuf sociétés, déguisées en sous-traitance, ont été démasquées par les autorités congolaises, qui ont décidé de les radier du marché de la sous-traitance.

Il nous revient que leurs contrats seront repris par des sociétés contrôlées par des firmes congolaises. C’est ce qu’a déclaré Miguel Katemb Kashal, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), lors d’une conférence de presse à Kinshasa, le lundi 11 mars.

“En réalité, ces neuf sociétés sous-traitantes appartenant aux actionnaires russes du groupe ERG et de Kazakh, qui opèrent dans quatre mines en Rdc, tiennent à elles seules des marchés de centaines de millions de dollars. 98% des marchés appartenaient à ces sociétés. Nous venons de mettre fin à cette mafia, qui a confisqué pendant une longue période la chaîne de valeurs congolaises, au détriment des vraies sociétés à capitaux majoritairement congolais. Aujourd’hui, nous avons mis fin à ces systèmes illicites et désormais ces marchés reviendront aux entreprises à capitaux majoritairement congolais afin de pouvoir développer notre croissance économique”, assure-t-il.

“On ne vient pas seulement de le faire avec le groupe russe ERG et Kazakh, nous l’avons également fait aussi avec le Canadien Barrick, nous l’avons fait avec les Chinois Sicomines… Donc on le fait avec toutes les sociétés, et l’objectif est que les sociétés puissent respecter la loi sur la sous-traitance”, a-t-il souligné.”

Le quotidien




Les hommages des femmes de la Primature au 1er ministre Sama Lukondes 

L’activité s’est déroulée aux jardins des Premiers en présence des dames ministres du Gouvernement invitées de marque du Premier ministre, du Directeur de Cabinet et ses adjoints, des conseillers ainsi que des agents et cadres de la Primature.

Le mois de mars de cette année 2024 est placé sous le signe de deuil en solidarité avec les compatriotes de l’Est du pays, victimes des atrocités commises par le Rwanda, sous couvert du M23. Le thème national retenu est : “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la Paix pour un Congo paritaire “.

D’entrée de jeu, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a, dans son allocution souligné qu’il a tenu à répondre présent à ce rendez-vous devenu annuel pour partager ce moment avec les dames qui travaillent dans son cabinet, au secrétariat général ainsi que dans les structures rattachées à la Primature et à côté d’elles, avec tous les hommes genrés présents qui travaillent dans les même structures.

“Pendant ce moment où plusieurs femmes sont victimes d’actes de violences de tout genre de la part des agresseurs de notre pays, notamment dans la partie Est de la République et pour rester en phase avec l’attitude de compassion demandée par le ministère du Genre, je recommande à garder toujours une pensée pieuse en mémoire de celles et ceux qui perdent leurs vies tous les jours. Je voudrais mentionner que le Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec à ses côtés la très distinguée première dame Denise Nyakeru Tshisekedi et le Gouvernement de la République que j’ai l’honneur de diriger, que nous ne ménageons aucun effort pour mettre fin à cette barbarie et ramener la paix sur toute l’étendue du territoire national.

Mais pour cet engagement affiché de son Excellence Monsieur le Président de la République et la première dame, je ne peux que vous demander une fois de plus de leur rendre hommage par vos applaudissements”, a dit le Chef du Gouvernement.

Le Premier ministre a rappelé le thème évocateur qui est : “Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles, dans la paix pour un Congo paritaire”.

“Notre bataille de tous les jours est d’assurer à toutes les femmes et filles une vie loin des atrocités de la guerre et avec les ressources nécessaires pour leur réelle émancipation notamment à travers les réalisations en faveur des droits humains des femmes et des familles congolaises qui peuvent se résumer en des réformes importantes à savoir la gratuité de l’enseignement primaire, la couverture santé universelle et la gratuité de la maternité”, a-t-il déclaré.

Pourquoi célébrer la femme ?

” Femmes, pourquoi nous vous célébrons? Femmes du Gouvernement, femmes de la Primature, femmes de la République Démocratique du Congo, femmes dans le monde. Pourquoi nous vous célébrons ? Pour le sacrifice énorme que vous concentez tout au long de la vie de chaque homme. Vous nous portez pendant neuf mois, vous nous donnez naissance en bravant la mort, vous nous nourrissez du lait maternel, vous nous apprenez nos premiers pas, vous nous éduquez, et vous réalisez beaucoup dans nos vies. Voilà pourquoi nous vous célébrons”, a conclu le Chef du Gouvernement.

Sous un soleil accablant, dans un décor bien aménagé pour la circonstance, la Conseillère en Genre, Lilas Ndani, et la Coordonnatrice de la Cellule Genre de la Primature, Sika Bernadette, ont, tour à tour, salué l’initiative de cette célébration depuis l’avènement du Premier Ministre Sama Lukonde à la Primature. Elles ont rendu hommage au Président de la République et au Premier Ministre pour l’intérêt particulier qu’ils accordent la question du Genre.

L’occasion faisant le larron, une projection pour visualiser un aperçu de l’engagement du Premier Ministre dans la consolidation de la paix à l’Est de la RDC suivie par l’assistance. S’en est suivie la remise de cadeau au Premier Ministre par les femmes et la prise de photo de famille.

Le quotidien




« Bénédictions gays » : Les coptes suspendent le dialogue théologique avec l’Église catholique 

Face à la « bénédiction des gays », les coptes orthodoxes décident de suspendre le dialogue théologique avec l’Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus par le dialogue depuis son commencement il y a vingt ans et d’établir de nouvelles règles et de nouveaux mécanismes afin que le dialogue se poursuive dans l’avenir.

L’Église copte orthodoxe, principale communauté chrétienne d’Égypte, suspend le dialogue œcuménique avec l’Église catholique suite à la déclaration Fiducia Supplicans qui autorise les « bénédictions pastorales » des couples en situation irrégulière, tels que les divorcés-remariés, et, de manière plus controversée, des couples homosexuels.

Cette décision intervient à l’issue de l’assemblée générale du Synode de l’Église Copte Orthodoxe (SECO) qui s’est tenue le 7 mars dernier à Wadi El-Natrum, en Égypte. L’Assemblée était présidée par le pape Tawadros II, chef de l’Église orthodoxe.

Trois jours avant l’assemblée, des comités du SECO se sont réunis, ils ont discuté des rapports et ont présenté des recommandations. L’un des sujets abordé a été la question de l’homosexualité et, plus particulièrement, la déclaration Fiducia Supplicans du Dicastère pour la doctrine de la foi de l’Église catholique romaine.

Parmi les 9 décrets publiés, l’un d’entre eux, le numéro 6, stipule :

« Après consultation des églises sœurs de la famille orthodoxe orientale, il a été décidé de suspendre le dialogue théologique avec l’Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus par le dialogue depuis son commencent il y a vingt ans et d’établir de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes afin que le dialogue se poursuive dans l’avenir. »

Dans l’une des recommandations, le SECO déclare :

« L’Église orthodoxe copte affirme sa position ferme de rejet de toutes les formes de relations homosexuelles, parce qu’elles violent la Sainte Bible et la loi par laquelle Dieu a créé l’homme en tant qu’homme et femme, et l’Église considère que toute bénédiction de telles relations, quelle qu’en soit la forme, est une bénédiction du péché, ce qui est inacceptable. »

Pour terminer, le SECO a fait une déclaration en 8 paragraphes sur l’homosexualité. Dans une partie, il déclare : (…)

l’Église copte orthodoxe rejette ce que l’on appelle la perversion sexuelle dans son acceptation générale et intégrale, et tout type de pratiques sexuelles en dehors du cadre sacré du mariage. Elle rejette catégoriquement le fait d’invoquer les différences culturelles pour justifier les relations entre personnes de même sexe dans le cadre de ce que l’on appelle la « liberté humaine absolue », qui cause la destruction de l’humanité. L’Église, tout en affirmant sa croyance totale dans les droits et la liberté [personnelle] de l’homme, affirme aussi que la liberté du créé n’est pas absolue au point de transgresser et d’enfreindre les lois du Créateur.

L’Église affirme aussi son adhésion à son rôle pastoral d’aider ses enfants qui souffrent de tendances homosexuelles, et de ne pas les rejeter, mais de leur apporter aide et assistance pour qu’ils puissent parvenir à une guérison psychologique et spirituelle, en mettant leur confiance dans le Christ, le Saint, qui est capable de guérir, de changer et d’agir au-delà de ce que nous demandons ou imaginons.

Dans cette optique, il y a déjà deux communautés orthodoxes qui ont pris position contre Fiducia Supplicans. Le 20 février dernier l’Église orthodoxe russe, la confession orthodoxe la plus nombreuse, a dit que Fiducia Supplicans s’éloignait de l’enseignement moral chrétien. Quelques semaines avant, le 17 janvier, le cardinal Kurt Koch, préfet du dicastère pour l’unité des chrétiens, affirmait que la déclaration avait causé des problèmes œcuméniques.

Les coptes orthodoxes sont l’une des communautés chrétiennes les plus proches de l’Église catholique, même s’ils ne sont pas en communion avec le pape. Le dimanche 14 mai dernier, le pape Tawadros a été autorisé à célébrer la messe dans la cathédrale de Rome. Le mercredi d’avant il a coprésidé l’audience générale avec le pape sur la place Saint Pierre. Dans l’un des gestes les plus significatifs, les deux communautés ont inscrit dans le catalogue des martyrs, les martyrs coptes orthodoxes martyrisés en Lybie en 2015.

 

Euthanasie en Belgique : Augmentation de 15 % en 2023




Dans une conférence-débat: Muyaya vante les briefings, une bonne façon de lutter contre la désinformation 

” Femmes en avant: Construire la paix par la lutte contre la désinformation”, c’est le thème d’une conférence-débat à laquelle a pris part le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

Organisée par le Studio Hirondelle ce mardi 12 mars 2024, les échanges ont permis aux professionnels de médias et autres participants, de comprendre l’impact de la désinformation de nos jours.

Dans un monde où la désinformation peut facilement saper les efforts de paix et de cohésion sociale, il faut fermement renforcer le rôle de femmes dans la lutte contre la désinformation pour construire des sociétés plus justes et pacifiques. Le débat organisé par le Studio Hirondelle vise justement à mettre en lumière les contributions significatives de femmes dans ce domaine et à explorer des stratégies efficaces pour promouvoir la vérité et la transparence.

Et la présence du ministre à cette activité prouve à suffisance les efforts fournis par le gouvernement pour améliorer la qualité de l’information destinée à la population.

” A travers la diffusion régulière de la bonne information qui associe les médias eux-mêmes qui sont les principaux relais et le public ou le peuple destinataire, cela nécessite une condition. Les réseaux sociaux sont les plus utilisés pour relayer la désinformation”, a expliqué le ministre Muyaya.

” Il y a beaucoup de femmes qui s’investissent dans le travail de traitement de l’information. Peut-être qu’il faut qu’on leur donne plus de lumière pour que les gens comprennent aussi qu’elles sont en avant-plan dans ce combat, mais globalement c’est plutôt positif d’avoir un cadre où nous discutons de ces choses et où nous comprenons ce que nous devons donner comme réponse contre la désinformation. On n’y mettra jamais fin, mais on peut réduire de plus en plus l’impact de la désinformation.

Il est important pour nous autorités, médias et société civile que nous puissions nous mettre ensemble pour être sûr que nous répondions aux défis que nous impose la lutte contre la désinformation. Aussi, la première manière de lutter contre la désinformation, c’est de donner la bonne information. Je pense que de manière régulière, nous comme gouvernement, nous nous organisons à travers des briefings par exemple à donner de bonnes informations et nous travaillons en collaboration avec les médias pour donner des réponses spécifiques aux problématiques ne sachant jamais d’où ça vient et quand ça vient”, a conclu le ministre de la Communication et médias.

Soulignons que cette conférence-débat organisée par le Studio Hirondelle a réuni autour d’une même table, les professionnels de médias, les défenseurs de droits de la femme, la société civile et le corps diplomatique. Cette activité rentre sans le cadre du mois de mars, dédié à la femme.

Ce débat a permis aux participants de valoriser les contributions des femmes et renforcer leur rôle dans la lutte contre la désinformation ; Examiner les stratégies efficaces déployées par ces dernières ; Discuter des moyens d’augmenter les ressources et le soutien envers les initiatives de femmes ainsi que les médias pour amplifier leur impact.

Le quotidien




Lualaba : Un chef coutumier victime d’une justice populaire pour avoir été accusé de sorcellerie.

A la rigueur d’une justice populaire, un homme d’une soixantaine d’années, accusé de sorcellerie, a été tué à coups de hache, couteau et machette dans la ville de Kasaji, province du Lualaba.

 

La scène s’est déroulée dans la soirée du lundi 11 mars 2024. Il s’agit du chef coutumier Tshinenge Kizaza, connu sous le nom de chef Kasaji, originaire du village Ndanda de la localité Tshizangama.

 

Selon un membre de la famille, des jeunes ont accusé ce chef coutumier d’avoir tué leur ami par sorcellerie.

 

“Il y avait un malade dans la famille du côté maternel. Quand le jeune homme qui était malade est décédé, pour eux, c’est lui qui l’a tué étant donné qu’il est chef de localité. C’est ainsi qu’ils sont allés à sa maison, l’ont menacé et l’ont tué. Il était seul à la maison, sans défense. Il pleuvait et sa femme était à l’hôpital avec un enfant malade quand ces jeunes hommes, proches de celui qui était décédé, sont allés tuer le chef Kasanji ” témoigne son cousin Mbumba Tshibamba.

 

Un acte malsain qui défie le pouvoir de l’État et qui viole les dispositifs de la constitution congolaise.

 

 

JL Makoyi




Arrêts de la Cour constitutionnelle : UDPS-Tshisekedi toujours en tête, Mboso et Bemba jubilent, Bahati et Kamerhe déplumés, Paluku pleure, Adèle Kayinda récupère son siège

La Cour constitutionnelle a rendu ce mardi 12 Mars 2024 ses arrêts des contentieux électoraux des législatives nationales de décembre 2023.

Au total, 43 requêtes ont été jugées recevables et fondées sur les 1123 introduites à la Haute Cour. Ainsi, 46 nouveaux députés nationaux ont été proclamés définitivement élus par la plus haute juridiction du pays.

Les grands gagnants de ces résultats définitifs sont les regroupements et partis de la majorité au pouvoir.

Il s’agit notamment de : l’UDPS-Tshisekedi, MLC de Jean-Pierre Bemba, AACRD de Christophe Mboso, A24 de Fifi Masuka, AANB et ACP-A de Gentiny Ngobila et AAAP de Tony Kanku Shiku.

Le parti présidentiel a, à lui seul gagné 8 nouveaux sièges et réconforte sa position de première force politique à l’Assemblée nationale avec désormais 78 sièges.

l’UDPS-Tshisekedi creuse ainsi l’écart avec son poursuivant direct qui ne compte plus que 32 députés nationaux.

Les regroupements AACRD de Christophe Mboso, ACP-A de Gentiny Ngobila, A24 de Fifi Masuka et AAND, eux s’adjugent 3 sièges chacun.

Le MLC de Jean-Pierre Bemba, AAAP de Tony Kanku Shiku, FPAU de Laurent Batumona et les Progressistes de Samy Badibanga gagnent chacun 2 sièges. Le MLC passe de 16 à 18 sièges.

Outre les regroupements de la majorité au pouvoir, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et le regroupement Avançons MS, proche de Katumbi ont gagné 2 sièges à eux deux.

Aux côtés des heureux gagnants, il y a aussi ceux qui se sont vus être déplumés de plusieurs sièges, réduisant leur marge de manœuvre dans les négociations politiques en cours.

L’AFDC-A de Modeste Bahati, AA-UNC de Vital Kamerhe et AB-50 de Julien Paluku sont les 3 grands perdants de cette proclamation des résultats définitifs des législatives nationales.

Si l’AFDC-A a perdu au moins 6 sièges, AA-UNC a, lui, perdu au moins 4 sièges sur l’ensemble du territoire national.

ALDEC gagne de son côté un siège à Sandowa au Lualaba. Adèle Kayinda qui avait été déclarée non élue par la CENI récupère son siège et retrouvera finalement l’Assemblée nationale.

D’autres grandes figures de l’échiquier politique congolais font aussi leur entrée dans l’hémicycle de la chambre basse du parlement. L’on peut noter, Gilbert Kankonde, l’ ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo Masangu Mulongo proclamé élu à Malemba – Nkulu, Madeleine Nikomba, gouverneur de la Tshopo élue députée à Kisangani. Le questeur du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Moïse Matembo Aje Toto et Serge Bahati, rapporteur du bureau provisoire sont mis dehors par la Cour constitutionnelle.

Les résultats définitifs des législatives nationales ont aussi souri aux regroupements AB, AACPG de Pius Muabilu, AUN, Dypro de Constant Mutamba, AAD-A, 2A/TDC, AUN, AN.

Notons qu’à travers les arrêts rendus ce mardi 12 Mars, la Cour Constitutionnelle a publié les résultats définitifs des législatives du 20 décembre 2023. À ce jour, l’Assemblée nationale compte 500 députés nationaux.

 

 

Loup solitaire




Contentieux électoraux des élections législatives nationales : la Haute Cour a rendu ses arrêts définitifs!

C’est la fin de ce long processus. Désormais, les députés nationaux qui vont siéger à l’Assemblée nationale pour cette nouvelle mandature sont définitivement connus.

 

La Cour constitutionnelle siégeant en matière des contentieux électoraux des résultats des élections législatives nationales s’est prononcée à son audience publique de ce mardi.

 

Les requêtes jugées fondées et relevables sont estimées à plus de 43, sur les 1123 requêtes introduites. L’on retiendra que le professeur Tshilumbayi tombe en faveur de Meschack Mandefu. Gilbert Kankonde proclamé définitivement élu par la haute Cour. L’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo Masangu Mulongo proclamé élu à Malemba – Nkulu. Kabengela Ilunga remplace Kitubu Séraphine. Jetro Muyombi invalidé et Yannick Lumbu passe. Adèle Kayinda proclamée élue pour le compte de la circonscription de Sandowa. Kapia Ntumba tombe en faveur de Banza Somye. Madeleine Nikomba, gouverneur de la Tshopo élue députée à Kisangani. Faustin Mastaki d’Ensemble de Moïse Katumbi gagne le siège. Le questeur du bureau provisoire de l’Assemblée national, Moïse Matembo Aje Toto, fils d’Agée Matembo, membre de la plénière de la Ceni est tombé. L’avocat Jean-Marie Kabengela fait son entrée et remplace la vice-ministre Séraphine Kilubu.

 

Il y a lieu de signaler également que l’ACP, parti cher à Gentiny Ngobila a ajouté deux sièges, notamment, à Maï-Ndombe et à Manono. L’Udps Tshisekedi a ajouté 7 élus et l’AFDC de Bahati Lukwebo en a perdu 6 dont deux à Libenge et à Dimbelenge.

 

 

Mboshi