Boxe: Gros plan de la 32è édition du championnat national

La Place Commerciale sur la 7è rue résidentiel Limete a servi de cadre à la tenue de la 32è édition du championnat national de boxe-amateur du mardi 4 au Jeudi 6 mars 2024.

Il faut se dire que les joutes étaient à la hauteur des attentes des amoureux du noble art qu’est la boxe.
Ci-dessous le bilan de différentes finales :
Dames
Mi-Mouches 46-48 kg
Bénédicte Diyoka(Kongo Central) a battu la boxeuse Koko Nyange (Sud-Ubangi) par arrêt technique
Catégorie des Légers 57-60 kg
NDAYA Tshibangu (Sankuru) n’a pas fait le poids face à
Bisamu (PNC)

Catégorie des Mi-welters 57-60 kg
Tshofa Risa( Lualaba) a perdu aux points face à Mbalayi Mbamba (Kasaï Oriental)
Catégorie des Mouches 48-51kg
Nyembo Gisèle (HKT) a laminé Makiese Sarah (Kasaï) au 1er round
Catégorie des Welters 53.5-67kg
Enduwa Sarah (PNC) s’est imposée aux points face Nzeba Aime (Kinshasa)
Catégorie des Lourds 86-92 kg
Mwika Marie Joëlle (HKT) a gagné par arrêt technique de l’arbitre au 1 er round la boxeuse Kalungura (Nord ubangi)


Catégorie des Mi-moyens 70-75kg
Mbabi Brigitte (HKT) a battu Bissau Blandine (Nord-Ubangi) par Abandon au 1 er round
Catégorie des plumes 54-57kg
Sakobi Marcelat (Kin) conserve son titre du championne de la RDC en battant aux points en finale la boxeuse Yanfu Ruth (PNC).
Messieurs

Catégorie Mi-lourds 75-80 kg
Paluku(Équateur) s’est imposé aux points face à Benza Nsimba (Kinshasa)
Catégorie des Coqs 51-54 kg
Kialuka Antenne (Équateur) a perdu aux points face à Mujinga Meschak (Lualaba)
Catégorie des Welters 63.5-67 kg
Buzuzu Kalonji (Kin) a battu aux points Botuli Jérémy (Tanganyika)

Catégorie super-Lourds
Eno Mukwasa 50 (Kinshasa) a atomisé Lokango Bokota (Maniema) au 1 er round
Catégorie des Mouches 48-51kg
Kolombo Super (Nord-Ubangi) a perdu aux points devant
Kolongo Bakopa (HKT)
Catégorie des Légers 57-60 kg
Kitangila ( HKT)- Ben Ndibu (Lualaba)
Catégorie des Lourds 86-92 kg
Matete Balo(Kin) a donné une leçon au boxeur Mukando (Maniema) qui a abandonné à la 1ère minute du 1er round
Catégorie Mi-lourds 75-80 kg
Paluku(Équateur) s’est imposé aux points face à Benza Nsimba (Kinshasa)
Catégorie des Coqs 51-54 kg
Kialuka Antenne ( Équateur) a perdu aux points face à
Mujinga Meschak (Lualaba)
Catégorie des Welters 63.5-67 kg
Buzuzu Kalonji (Kin) a battu aux points Botuli Jérémy (Tanganyika)
Catégorie Super-Lourds
Eno Mukwasa 50 (Kinshasa) a atomisé Lokango Bokota (Maniema) au 1 er round
Catégorie des Mouches 48-51 kg
Kolombo Super (Nord ubangi) a perdu aux points devant
Kolongo Bakopa (HKT)
Catégorie des Légers 57-60 kg
Kitangila ( HKT) a subi aux points une douche froide devant Ben Ndibu (Lualaba)
Catégorie Welter léger 60-63.5 kg
Kimbata alias le Rouge( PNC) a battu aux points
Hululu Espoir (Kinshasa)

 

Catégorie des moyens Légers 67-71 kg
Lingomba Mandingolo ( Nord-Ubangi) a trébuché aux points devant Manzongo Anderson (Kin)
Catégorie des Moyens 71-75 kg
Mboma Sindani (Tshuapa) a perdu aux points face à Kinda Wetu (Kinshasa)
Catégorie des Lourds
Paluku Mabela (Équateur) a perdu aux points face Benza Nsimba (Kinshasa)
Catégorie Légers 80-86 kg
Bola Nzenseka (PNC) a perdu aux points face à Nkulu Pogba (Kin)
Catégorie des Lourds 86-92 kg
Landry Matete Balo(Kin) a terrassé Mukando (Maniema) qui a abandonné à la 1 ère minute du 1er round.
Antoine Bolia




Mouvement associatif : A l’issue de l’Assemblée Extraordinaire et Élective, YMCA-YWCA/Kinshasa s’est doté d’un Comité Provincial élu

M. Lomboto Dieudonné a été élu président Provincial du Comité Provincial de YMCA-YWCA/Kinshasa à l’issue de l’Assemblée Extraordinaire et Elective qui s’est tenue le vendredi 9 février 2024, au Siège national de YMCA-YWCA/ RDC, sise n° 700, avenue Président Joseph Kasa-Vubu, quartier Matonge 2, dans la commune de Kalamu.

Composition du comité provincial élu de Ymca-Ywca/Kinshasa

1. Lomboto Dieudonné : Président Provincial

2. Kazadi Mukala Verias : 1 ère Vice-Président

3. Kitenge Kwikenga Yvette : 2 ème Vice-Présidente

4. Mbumba Phebe Papy : Trésorier Provincial

5. Masanga Nsumbu Marie-Jeanne : Trésorière Provinciale Adjointe

6. Nlemvo Dianduakila Pascal : Conseiller Oeucuménique

7. Likoy Iduma Jean Bertin : Conseiller Juridique

8. Engwanda Teti Anne-Marie : Conseillère Sociale

9. Zola Mayembe Philippine : Conseillère Financière

10. Abeso Ne Selenga Lydie : Conseillère aux Migrants et Réfugiés

11. Mukadi Ngandu Yoshua : Conseiller au développement

12. Mulumba Tema Dédé : Conseiller à la Jeunesse

Commissaires aux comptes

1. Menakuntima Kaditondua Anastasie

2. Ntumba Ilunga Jacquie

Antoine Bolia




Taekwon-Do ITF: La FETAECO/ITF annonce officiellement l’horaire des entrainements de l’équipe nationale

La Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/ITF’’ par l’entremise de Me Augustin Dinganga, Secrétaire Général, annonce officiellement l’horaire des entraînements de l’ équipe nationale.

Celui-ci se présente comme suit :

Jours : lundi – mardi- jeudi et samedi.

Heure : de 6 h00 à 8 h00 du matin.

Lieu : Entrée 19 du stade des Martyrs au premier niveau.

Par ailleurs, la FETAECO/ITF attire l’attention des concernés sur la ponctualité et la régularité car en cas d’absence, tu es viré de l’ équipe nationale.

Antoine Bolia




Puisqu’on doit attendre la Cour constitutionnelle, à quoi aura alors servi la mission d’informateur pour Augustin Kabuya !

“_Nombreux se posent des questions : pourquoi la deuxième mission qui m’est confiée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi ne s’est pas encore terminée ? Je suis encore dans le délai mais il y a un problème qui m’a bloqué. J’étais allé faire rapport au Chef de l’État. Comme vous le savez, le gouvernement est le reflet ou la dérivée de l’assemblée nationale. On fait la formation du gouvernement sur base des poids politiques de chaque formation politique à l’Assemblée nationale. Comme il y a des contentieux à la Cour Constitutionnelle, comme on avait identifié la majorité dans un premier temps, tu dis que tu as 15 députés mais quand la Cour Constitutionnelle va trancher, au lieu d’avoir 15 tu peux te retrouver avec 8. Donc, tu perds des sièges aux contentieux_.

“_Si le Gouvernement sort, on attribue le quota en fonction du poids politique là et après que la Cour Constitutionnelle publie une autre liste définitive, on n’aura pas fait un bon travail. C’est comme ça que j’étais parti voir le Président de la République. On a déjà terminé la partie théorique mais la partie technique qui concerne le seuil des gens, il faut que la Cour Constitutionnelle rende la liste définitive et le Gouvernement va sortir. Quel est le mal que nous avions fait ici ?_”

Tenus par Augustin Kabuya, ces propos sont extraits de l’article de Claude Muamba publié ce lundi 11 mars 2024 dans actualite.cd sous le titre “_Fin de la mission de l’informateur : Augustin Kabuya dit attendre encore les arrêts de la Cour constitutionnelle pour s’assurer du bon partage des responsabilités_”.

Quel mal a-t-il fait ?

C’est à peine croyable que le patron du parti fondé pour la défense de l’Etat de droit et qui a lutté pendant 37 ans avant de conquérir le Pouvoir en 2018 ne puisse reconnaître la caution qu’il a apportée, lui, à la violation délibérée de l’alinéa 2 de l’article 78 de la Constitution au travers de sa nomination au poste d’informateur.

Il n’était tout de même pas sans savoir que la procédure de Déclaration d’appartenance au sein de l’Assemblée nationale n’était pas encore engagée.

Or, c’est cette procédure qui permet aux députés nationaux, dont les mandats sont dûment validés au cours d’une plénière, de se déclarer de la Majorité, de l’Opppsition ou Indépendant.

Ainsi, désigné à ce poste le 7 février 2024, Augustin Kabuya devait admettre qu’on avait placé la charrue avant le bœuf et le faire observer à qui de droit, pour autant qu’il soit le gardien du temple de la Maison Tshisekedi.

Il a accepté de travailler en informel pour une mission qui s’exécute en formel puisque constitutionnelle.

Conséquence : le 15 février, lorsqu’il a commencé les contacts pour l’identification de la Majorité parlementaire, il n’était pas dans le formel.

Le 26 février 2024, lorsqu’il a remis au Président de la République son premier rapport, il n’était pas dans le formel;

Le même jour, lorsque le Chef de l’Etat lui a donné des instructions pour étoffer son rapport, il n’était toujours pas dans le formel.

Et voilà que le 10 mars 2024, soit plus d’un mois après, c’est lui-même qui avoue à la base de l’Udps, au cours d’une matinée politique ayant suscité énormément de polémiques, être allé trop vite en besogne. Il reconnaît publiquement qu’on ne sait pas aujourd’hui identifier la Majorité parlementaire en raison des contentieux électoraux encore pendants au niveau de la Cour constitutionnelle !

En termes clairs : même en validant des mandats des députés nationaux, l’Assemblee nationale est allée également vite en besogne en ce qu’elle ne sait même pas de combien de députés nationaux dispose-t-elle pour la législature 2023-2028 !

Sur ces entrefaites, Augustin Kabuya – qui venait pourtant de s’identifier parmi les candidats aux *sénatoriales* pour la ville de Kinshasa dans un document signé le 4 mars 2024 – se prononce pour la première vice-présidence de la Chambre basse !

En d’autres mots, plus de primature, plus de présidence du Sénat avec l’espoir d’assumer la succession en cas de vacance à la tête du pays.

En d’autres mots encore, en sa qualité de secrétaire général exerçant (*non statutairement*) les fonctions de président national de l’Udps, il doit refaire la liste des candidats aux sénatoriales pour la province de Kinshasa.

Ainsi, déroute-t-il non pas que les combattants qui l’ont soutenu dans sa boulimie du pouvoir, mais aussi les Alliés de l’Union sacrée, tout comme les partenaires extérieurs, et cela, on s’en doute, au grand bonheur des Opposants !

Tous en sont à se demander comment peut-on prétendre être capables de gérer les grandes choses quand on se perd dans la gestion des petites choses comme la simple identification de la Majorité et de l’Opposition issues, toutes les deux, des meilleures élections jamais organisées en RDC depuis l’Indépendance.

On en est peut-être pas conscient, mais c’est tous les acquis des 37 ans de la lutte de l’Udps contre les dictatures de Mobutu, de L-D. Kabila et de Joseph Kabila qui risquent la désintégration et peuvent hypothèquer le second et dernier mandat de Félix Tshisekedi appelé, lui, à en accepter l’évidence.

Faut-il noter que ce désordre n’est pas à imputer à la guerre de l’Est. Il est suscité et entretenu au sein de l’Udps et par l’Udps…

Omer Nsongo die Lema




Nord-Kivu : Le Gouverneur militaire annule la désaffectation du cimetière ITIG à Goma

Sous pression de la société civile et des acteurs politiques du coin, les autorités de l’état de siège au Nord – Kivu ont annulé la désaffectation du cimetière ITIG à Goma cédé à un homme d’affaires.

Un arrêté du gouverneur militaire, le Général-Major Peter Cirimwami, a été pris et rendu public dans la soirée du lundi 11 Mars 2024.

Il interdit avec effet immédiat tous les travaux d’exhumation, rappelle le respect dû aux morts et la sacralité des lieux de sépulcre.

Le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu invite le maire de la ville de Goma à déférer devant les instances judiciaires les contrevenants à cette décision.

 

Loup solitaire




Lettre à nos frères rwandais

Alors que KAGAME a toujours nié la présence des troupes rwandaises sur la terre congolaise du Kivu et a toujours présenté la guerre dans cette partie du Pays comme une affaire congolaise, notamment contre le M23 défait depuis belle lurette par les FARDC, il a été confondu par l’ONU sur la base des preuves fournies par ses experts grâce à l’opiniâtreté diplomatique du Président TSHISEKEDI qui n’a pas ménagé sa peine : le Rwanda fut reconnu comme agresseur de la République Démocratique du Congo et KAGAME condamné en conséquence par la Communauté Internationale et par l’ONU.

 

Au lieu de reconnaître l’évidence et de faire amende honorable vis-à-vis de la République Démocratique du Congo, KAGAME dans une tentative désespérée, présente les FARDC et la République Démocratique du Congo comme responsables d’acte de génocide contre les Tutsi congolais qu’il prétend défendre pour justifier la présence des troupes rwandaises au Congo sous le nom de code opérationnel M23 pour brouiller les pistes et surprendre la bonne foi des esprits bienpensants.

En est ainsi tombé victime, ce naïf congresmen américain d’Indianapolis qui a initié une proposition de loi pour condamner les FARDC et la République Démocratique du Congo pour actes de génocide envers les Banyamulenge.

 

 

 

La République Démocratique du Congo est un Etat respecté dans le concert des Nations et les FARDC, une armée de métier qui n’ont jamais commis des tels actes ni en fait ni en intention envers une quelconque tribu de la Communauté Nationale sur son sol ou dans un pays étranger, en l’occurrence au Rwanda.

 

L’assimilation des actes légitimes de guerre et de défense contre les troupes rwandaises, connues sous le nom de code de M23, est un abus de langage qui pourrait aboutir à banaliser la tragédie de génocide survenue au Rwanda pour cacher les actes de violence commis par l’armée rwandaise envers les paisibles populations du Kivu et pour détourner ainsi l’opinion de l’exploitation frauduleuse des minerais de sang.

Et pourtant, la République Démocratique du Congo et le Rwanda peuvent et doivent mener ensemble, dans le cadre d’un partenariat mutuellement avantageux, efficacement une guerre contre la misère et la pauvreté aussi bien dans leurs pays respectifs que dans la région.

 

Les liens historiques entre la République Démocratique du Congo et la population Tutsi du Rwanda militent à cette fin pour avoir accueilli en frère en 1958 sur son sol par le Pays de LUMUMBA.

 

Dans cet ordre d’idées, la Communauté des Etats devrait prendre des mesures drastiques contre un surarmement inutile du Rwanda pour l’amener à envisager un véritable partenariat entre les deux Etats pour revoir de nouveau TSHISEKEDI et KAGAME la main dans la main pour l’intérêt, bien compris, de leurs populations qui ont besoin de paix pour vaquer librement à leurs occupations transfrontalières. Mieux vaut vivre en frères solidaires comme du temps de la CEPGL qu’en fossoyeurs comme l’on déplore aujourd’hui.

 

La signature du mémorandum entre le Rwanda et l’UE portant sur des matières non existantes au Rwanda en quantité commerçable, est un message trouble et troublant pour le Peuple congolais et un soutien inexplicable à un resquilleur impénitent perché sur les hauteurs du Pays des mille collines. D’autant que lors des derniers affrontements à Saké des étrangers à peau blanche parlant l’anglais ont été tués et d’autres capturés.

 

Devant une telle aberration, le Peuple frère du Rwanda doit réagir pour ne pas servir inconsciemment le dessein prédateur des fossoyeurs des liens historiques entre nos deux Peuples. La coexistence entre les populations congolaises et rwandaises ou rwandophones ne constitue pas un problème, seul l’est de KAGAME marqué par sa quête de leadership régional.

 

Voilà pourquoi le Peuple rwandais veut demander de laver ses mains sales, c’est-à-dire quitter le territoire congolais et mettre fin à l’exploitation illicite et criminelle des minerais du Congo avant de se présenter à la table du dialogue pour saisir la main tendue par le Président TSHISEKEDI, Homme de paix s’il en est.

 

 

 

 

Fait à Kinshasa, le 12/03/2024

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Président National de CDR

 

 




Contentieux électoraux des législatives nationales : La cour constitutionnelle se prononce ce mardi à 13h

Les députés nationaux proclamés élus par la commission électorale nationale indépendante retiennent leur souffle à quelques minutes du verdict final.

En effet, la cour constitutionnelle va rendre dans les minutes qui suivent ses arrêts sur toutes les affaires enrôlées, instruites et plaidées en rapport avec les résultats provisoires des élections législatives nationales de décembre 2023.

“La Cour constitutionnelle, siégeant en matière de contentieux des résultats des élections législatives nationales, prononcera à son audience publique de ce Mardi 12 mars 2024 à 13 heures, toutes les affaires enrôlées, instruites et plaidées” peut-on lire dans un extrait de rôle publié par le greffier en chef

 

Loup solitaire




L’OIF lance un appel à candidatures pour le financement de petits projets destinés aux femmes en situation de pauvreté et de vulnérabilité

M. Mabiala Ma-Umba, Délégué Général à la Francophonie en République Démocratique du Congo (RDC), annonce que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) vient de lancer un appel à candidatures pour le financement de petits projets destinés aux femmes en situation de pauvreté et de vulnérabilité, dans le cadre du Fonds dénommé « La Francophonie avec Elles ».

Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, cet appel à candidatures s’adresse aux organisations de la société civile établies dans des Etats et gouvernements membres de la Francophonie situés en Afrique centrale, en Afrique de l’Ouest, dans l’Océan Indien, en Afrique du Nord, en Asie-Pacifique, au Moyen Orient et dans les Caraïbes.

La RDC étant membre de plein droit de l’OIF, les organisations congolaises de la société civile sont éligibles à cette opportunité qui vise à financer des actions de terrain mises en œuvre par des organisations de la société civile francophones, conformément à la programmation 2024- 2027 adoptée lors de la 44e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie qui s’est tenue les 4 et 5 novembre 2023 à Yaoundé, au Cameroun.

Disons que le Fonds « La Francophonie avec Elles » vise à améliorer la participation et l’inclusion des femmes à la vie économique et sociale (accès au monde du travail, accès à la terre, accès aux financements). Il vise également à améliorer l’accès des femmes aux formations professionnelles et à encourager les femmes à entreprendre des activités génératrices de revenus.

Le Délégué Général à la Francophonie en RDC encourage les organisations congolaises de la société civile à tirer profit de cette opportunité et à faire acte de candidature, avant le 30 mai 2024, à travers le site de l’OIF, uniquement !

L’OIF est un cadre de concertation politique, un espace de dialogue permanent entre États et gouvernements qui ont le français en partage et un espace de coopération et de solidarité pour promouvoir le développement de ses États et gouvernements membres. Aujourd’hui, l’OIF compte 88 Etats et gouvernements membres. En nombre de locuteurs réels, la RDC est le plus grand pays francophone, après la France.

La Délégation Générale à la Francophonie est une structure permanente du Ministère des Affaires Etrangères et de la Francophonie qui sert d’interface entre la RDC et les institutions de la Francophonie.




Lors d’une cérémonie d’échange des vœux à la BCC : Les professionnels du secteur de la micro-finance présentent à Mme Malangu Kabedi Mbuyi leur plaidoyer en 13 points

Après l’Association congolaise des banques (ACB), la Banque centrale du Congo, à travers Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi, a organisé ce 11 mars 2024, une cérémonie d’échange des vœux pour l’année 2024, avec les professionnels du secteur de la micro-finance regroupés au sein de deux Associations, en l’occurrence l’Association Nationale des Institutions de micro-finance (ANIMF-ASBL) et l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC-ASBL). C’était dans la grande salle des réunions de la Haute Direction de la BCC, en présence du vice-gouverneur Pambu Pambu, du Directeur de cabinet Mwana Nkwara, des directeurs et conseilleurs de la haute direction de la BCC.

Dans son discours, Mme Mirela Pekmezi, Directrice générale de la Finca a rappelé que lors de la deuxième édition de la Conférence nationale de la Micro-finance, organisée à Goma, Mme le Gouverneur de la BCC n’avait pas hésité à déléguer deux cadres de haute facture de l’Institut d’émission. « Cela témoigne à suffisance de votre attachement et considération envers notre secteur. C’est ici pour nous l’occasion de solliciter votre participation en juillet prochain à la 3ème édition de la Conférence Nationale de la Micro-finance qui sera organisée à Kinshasa », informe-t-elle, avant d’ajouter que notre souhait le plus ardent est que ces genres de rencontres se poursuivent et qu’elles se multiplient, car ce sont de rares occasions qui nous permettent d’échanger et de vous présenter nos désidératas et cela nous permet de mieux cerner votre vision à la tête de cette grande institution du pays.

L’association nationale des institutions de micro-finance en République Démocratique du Congo « ANIMF ASBL », et l’Association Professionnelle des Coopératives d’épargne et de Crédit « APROCEC ASBL » s’associent pour apprécier à sa juste valeur les efforts inlassables fournis par l’autorité de régulation sur le renforcement du cadre légal et règlementaire qui régit le secteur financier congolais en général et du secteur de la micro-finance en particulier.

Les préoccupations du secteur de la micro-finance

Tout en saluant la quintessence des innovations apportées dans la nouvelle loi et les mesures d’application prises qui sont très salutaires pour la bonne régulation du secteur financier en République démocratique du Congo, L’association nationale des institutions de micro-finance en République Démocratique du Congo « ANIMF ASBL », et l’Association Professionnelle des Coopératives d’épargne et de Crédit « APROCEC ASBL » ont tenu cependant à réitérer leurs vives préoccupations et sollicitent de la part de Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi son implication sur des points suivants :

1. La révision de l’alinéa 2 de l’article 13 de cette instruction n° 041 (Mod.1), sur l’obligation faite aux sociétés de micro-finance de disposer d’au moins 4 actionnaires détenant chacun au moins 15% des parts sociales. Bien qu’intention noble, cette obligation pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité de nombreuses institutions, en particulier celles qui appartiennent à des groupes ou de réseaux d’entreprises qui ont des structures de propriété particulières, qui peuvent ne pas être compatibles avec cette exigence ;

2. L’autorisation aux agences autonomes de la BCC se trouvant dans les zones non desservies de mettre des fonds à disposition de nos agents bancaires à travers nos comptes logés auprès de ces agences, afin de nous permettre de poursuivre nos opérations de paie des fonctionnaires et agents de l’Etat ;

3. La finalisation de la nouvelle loi unique sur la micro-finance, qui certes va répondre à des nombreuses questions spécifiques au secteur de la micro-finance soulevées lors de nos précédentes rencontres en rapport avec la mise en application de la nouvelle loi bancaire ;

4. La révision de certaines instructions notamment celles relatives au fonctionnement des faitières des COOPEC et l’offre des services bancaires à titre gratuit ;

5. La reprise des réunions bilatérales entre la Banque Centrale et les institutions du système de financement décentralisé, car ces réunions ont une dimension pédagogique qui permet aux institutions concernées de s’ajuster sans trop de dégâts ;

6. La poursuite du projet de mise en place de l’identité financière afin de résoudre l’épineux problème d’identifiant ;

7. L’organisation de la formation en faveur de nos membres sur la transmission des données à la centrale des risques « ISYS CERI) et la poursuite du processus de modernisation de celle-ci ;

8. L’aboutissement du dossier de MECRECO et de la COOPEC IMARA et plus particulièrement le cas de MECREGO qui ne demande que la remise des titres fonciers.

9. L’intervention de la Banque Centrale auprès de l’Autorité de Contrôle et de Régulation des Assurances « ARCA », pour l’autorisation des IMFs et COOPECs à distribuer des produits d’assurance ;

10. L’implication de la Banque Centrale dans la célébration de grands événements qui promeuvent l’éducation financière pour une inclusion financière accrue de la population : Semaine Mondiale de l’argent, Conférence Nationale de la Micro-finance, Journée Internationale de l’épargne ;

11. L’accompagnement dans la mise en place d’un cadre de concertation entre les Banques, les IMF et COOPECs en vue de promouvoir la synergie entre nos différentes institutions ;

12. Le plaidoyer de la Banque Centrale auprès des services publics et de fisc sur l’harmonisation des taxes, droits et redevances dans les provinces ; ces frais alourdissent les charges d’exploitation de nos institutions et in fine les coûts du crédit ;

13. Le plaidoyer auprès du Ministère des Finances pour le paiement des litiges sur les commissions dues aux IMFs et COOPEC qui réalisent la paie des fonctionnaires et agents de l’Etat.




“Journaliste en Action” attend l’acquittement de Stanis Bujakera

Pour l’Asbl Journaliste en action, il n’y a pas d’autres alternatives que la libération du journaliste Stanis Bujakira incarcéré injustement à la prison centrale de Makala. C’est ce que nous pouvons retenir de la réunion extraordinaire de cette association présidée le weekend dernier par son président, Blaise Zainda Ntole.

« Les professionnels des médias réunis au sein de l’Association “Journaliste en Action” (JA Asbl) attendent avec impatience l’acquittement de leur membre Stanis Bujakera dans les jours à venir », indique un communiqué parvenu à notre rédaction.

Et d’ajouter que “JA ASBL” fait confiance à la justice, félicite les avocats pour le travail abattu et reste convaincue que Stanis Bujakera va bientôt recouvrer sa liberté après autant de mois de privation. C’est, pour nous, la seule alternative.