Malangu Kabedi Mbuyi : « Malgré l’environnement difficile plein de difficultés et de chocs, le secteur de la micro-finance s’est bien comporté »   

Malgré l’environnement difficile et plein de difficultés et de chocs, Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC) note quand même que le secteur de la micro-finance s’est bien comporté. Les informations disponibles montrent une croissance notable du niveau général d’activités, un relèvement des fonds propres, une augmentation globale des dépôts, une augmentation des crédits, un niveau tout à fait acceptable des liquidités, une qualité des actifs s’est trouvée dans les normes acceptables et une solvabilité globale satisfaisante. C’est pour cela qu’elle a félicité et encouragé les professionnels de la micro-finance à mettre en œuvre les actions qui ont permis d’arriver à ce résultat. Parce qu’ils contribuent à ce qu’il y ait un secteur financier en Rdc qui est solide et qui soutient le développement du secteur privé.

Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo a présidé, ce lundi 11 mars 2024, la cérémonie d’échange des vœux entre l’Institution d’émission et l’Association Nationale des Institutions de micro-finance (ANIMF-ASBL) et l’Association Professionnelle des Coopératives d’Epargne et de Crédit (APROCEC-ASBL). C’était en présence du vice-gouverneur et des cadres de direction de la BCC.

« J’ai un grand plaisir de vous retrouver aujourd’hui au siège de la BCC à l’occasion de cette cérémonie d’échange de vœux. Cérémonie qui va au-delà pour des échanges très productifs, parce que nous sommes partenaires embarqués vers des objectifs communs de soutenir l’amélioration de la situation économique de notre pays. Vous avez dit qu’à travers vos activités, il est possible en Rdc de lutter contre la pauvreté et de promouvoir la classe sociale », dit-elle.

Et de poursuivre qu’il y a très peu d’économies dans le monde qui peuvent se prévaloir de s’être développées sans le développement de la classe moyenne. Et donc vos activités sont charnière dans ces efforts de lutte contre la pauvreté et le soutien au développement de la classe moyenne.

Dans son discours, Mme le Gouverneur a expliqué comment l’année 2023 a été une année difficile, contrairement à ce qu’on attendait lorsqu’elle avait démarrée. Difficile parce qu’il y a eu toute sorte de chocs externes et internes qui ont affecté l’activité économique et qui ont automatiquement affecté les activités de votre secteur. Chocs qui nous ont amené à une situation d’inflation plus forte que prévue, d’une dépréciation du taux de change plus forte que prévue.

Elle a par la suite rassuré que ces deux résultats, aussi bien au niveau de l’inflation que du taux de change auraient pu être pires s’il n’y avait pas toutes les actions prises, en particulier au niveau de la BCC. Dans une observation attentive et suivie, la Banque centrale est intervenue en utilisant ses instruments, en modifiant le taux directeur à plusieurs occasions, intervenant sur le marché des changes pour augmenter l’offre des devises, intervenant au niveau des fourchettes des Bons BCC pour absorber la liquidité oisive. Tous les éléments mis en place pour contenir les pressions sur le taux de change et sur l’inflation.

L’économie s’est bien comportée au niveau de la croissance

Pour la Gouv’, il faut noter cependant qu’au niveau de la croissance, notre économie s’est bien comportée. La croissance est restée forte, tirée par le secteur extractif, secteur dont on attend aussi une bonne performance en 2024.

Malgré l’environnement difficile et plein de difficultés et de chocs, nous notons quand même que votre secteur s’est bien comporté. Les informations disponibles montrent une croissance notable du niveau général d’activités, un relèvement des fonds propres, une augmentation globale des dépôts, une augmentation des crédits, un niveau tout à fait acceptable des liquidités, une qualité des actifs s’est retrouvée dans les normes acceptables et une solvabilité globale satisfaisante. C’est ici qu’elle a félicité et encouragé le secteur de la micro-finance à mettre en œuvre les actions qui ont permis d’arriver à ce résultat. Parce que vous contribuer qu’il y ait un secteur financier en Rdc qui est solide et qui soutient le développement du secteur privé.

Il faudra tout même relever que cette bonne performance enregistrée par le secteur dans son ensemble, ne peut pas occulter la fragilité de certaines institutions qui demeurent peu rentables, caractérisé par l’absence, voir l’insuffisance des fonds propres, et des faiblesses au niveau du professionnalisme qu’il faut pour être efficace et productif dans ses activités.

Ceci interpelle donc aussi bien vous individuellement vos activités, que nous Banque centrale. Entant que régulateur, nous sommes tous interpellé à avoir toujours présent la nécessité d tout faire pour réaliser les objectifs importants qu’il s’agisse de la digitalisation, de l’accès au crédit ou de veiller à ce que les objectifs attendus dans le cadre de la stratégie nationale d’inclusion financière soit réalisée. « Nous en avons besoin entant qu’économie et entant qu’acteur de ce secteur », pense-t-elle.

Dans ce mois de la femme, Mme le Gouverneur Malangu Kabedi Mbuyi n’a pas manqué de mentionner le rôle que les institutions devaient jouer pour soutenir les activités de la femme et des jeunes. Donc, la poursuite d’une bonne performance dans le secteur est un élément essentiel pour que tous ces objectifs puissent être réalisés. « Je peux vous garantir ici de l’accompagnement de la Banque centrale. Vous avez noté les différents éléments sur lesquels vous attendez la Banque centrale », termine-t-elle.

Soulignons qu’un cadeau a été remis à Mme le Gouverneur de la Banque centrale.




Le “Morocco Today Forum” revient en juillet à Dakhla pour une 7ème édition sur l’Initiative Royale pour l’Atlantique

La 7ème édition du “Morocco Today Forum” sera organisée en juillet prochain à Dakhla pour débattre des potentialités, des moyens à mettre en place et des défis à relever en vue de “concrétiser la Vision Royale de développement de la façade Atlantique de l’Afrique et de l’accès des pays du Sahel à celle-ci”.

Initiée par le Groupe Le Matin en marge des festivités commémorant le 25ème anniversaire de l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de ses Glorieux Ancêtres, cette conférence internationale réunira des décideurs, diplomates, opérateurs économiques et experts du Maroc et du reste du Continent, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Après six éditions réussies, placées sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur des thématiques stratégiques comme l’État social, la régionalisation avancée ou la place de la femme dans le développement du Maroc, le “Morocco Today Forum” sera consacré cette année au thème: “L’Afrique Atlantique, pour une région continentale intégrée, inclusive et prospère”, d’où le choix de la ville hôte, Dakhla, les provinces du Sud du Royaume étant appelées à jouer un rôle central dans cette initiative Royale.

Cette thématique s’est naturellement imposée après le Discours adressé le 6 novembre 2023 par SM le Roi Mohammed VI à la Nation à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, relève la même source, notant que “ce Discours marque une nouvelle étape charnière dans le processus de développement des Provinces du Sud du Royaume, et un nouvel espoir de développement et de prospérité pour les autres pays du continent, spécialement les pays du Sahel et ceux de la façade atlantique de l’Afrique”.

“Dans ce Discours, le Souverain a annoncé une mise à niveau multisectorielle de la façade atlantique du Sahara Marocain, et des réponses pratiques et volontaristes du Royaume pour accélérer la résorption des déficits et le développement des régions sahéliennes et pour l’édification d’un espace africain atlantique en tant que zone de stabilité, de paix et de prospérité partagée”, ajoute-t-on.

Cette nouvelle dimension que prendront le développement des Provinces du Sud et l’intégration régionale au niveau de l’Afrique atlantique et sahélienne dans une logique de partage et de co-développement, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, nécessite une large mobilisation d’acteurs de divers horizons et territoires : officiels, politiques et opérateurs privés aussi bien nationaux et continentaux, en plus d’experts et d’institutions de coopération et de financement internationaux.

Espace de réflexion et de proposition autour de thématiques inspirées de la Vision Royale, le “Morocco Today Forum” s’est fixé comme objectif à travers sa 7ème édition de rassembler tous les acteurs concernés par cette Vision Royale et débattre des potentialités, des moyens à mettre en place et des défis à relever pour qu’elle se concrétise, afin de formuler des recommandations qui seront consignées dans un Livre Blanc, conclut-on.

MAP




Entretien exclusif avec Xavier Driencourt: «L’Algérie trouvera toujours un bouc émissaire à ses difficultés»

Les diplomates de son acabit sont monnaie rare de nos jours. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie durant sept années (2008-2012 et 2017-2020) a dû affronter et composer avec un régime qui a érigé la haine de la France et du Maroc en doxa nationale. Sa droiture et sa fermeté intellectuelles et morales, qualités puisées directement dans l’héritage du gaullisme, étaient toutefois pour lui des plus salvatrices durant ces deux différentes périodes. Il nous en parle.

Dans cet entretien en exclusivité pour Le360, l’auteur de «L’Énigme algérienne», paru en 2022 (La seconde édition, en collection de poche, sera en librairie dès le 20 mars) dissèque, à la lumière des derniers développements, la relation entre la France et l’Algérie, apporte son éclairage sur les raisons de l’obsession algérienne vis-à-vis de la question du Sahara marocain et analyse le mode de fonctionnement interne du régime algérien, entre autres sujets.

Le360: Après avoir passé sept ans à la tête de la représentation diplomatique française en Algérie, vous êtes devenu un fin connaisseur de ce pays, comme en témoigne votre livre «L’Énigme algérienne». Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur l’état actuel des relations entre la France et l’Algérie sous le mandat d’Abdelmajid Tebboune?

Xavier Driencourt: Les relations entre la France et l’Algérie ne sont pas formidables, c’est le moins qu’on puisse dire, malgré les diverses rencontres, entre historiens, entre hommes d’affaires, etc. J’ai l’impression, à lire la presse, que pas grand-chose n’avance. Du côté français, beaucoup de gestes et de concessions ont été faits, mais du côté algérien, à chaque fois, on met la barre plus haut. Une tactique bien rodée.

Quid des relations entre le Maroc et l’Algérie? Comment analysez-vous l’hostilité de l’Algérie, qui abrite le Polisario, à la marocanité du Sahara et au Maroc, que vous avez qualifié dans votre opus d«éternel bouc émissaire» (avec la France) du régime algérien?

La question du Sahara reste une question de principe pour Alger. Il y a beaucoup d’intérêts derrière ce dossier. Il n’y a guère aujourd’hui que l’Algérie qui s’intéresse encore à cette question; elle voudrait en faire un dossier capital, un peu comme l’Alsace-Lorraine autrefois entre la France et l’Allemagne.

Vous avez affirmé à maintes reprises que l’Algérie n’est pas le Maroc. Qu’est-ce qui distingue, à vos yeux, ces deux pays voisins, notamment sur les plan politico-diplomatique et culturel?

Le mode de gouvernance des deux pays est différent, le passé est différent, l’histoire également et bien sûr les relations avec la France sont différentes. Vous avez en Algérie «un système politico-militaire», pour reprendre l’expression utilisée par le Président Macron, dans lequel l’armée, l’ANP, est la véritable colonne vertébrale, et, comme le dit également le Président de la République, une «légitimité qui réside dans un discours anti-français et une falsification de l’histoire». Donc, forcément cela complique l’équation.

Récemment vous avez déclaré à un quotidien français qu’on ne revient pas «indemne» de l’Algérie, dont les dirigeants vouent une haine viscérale aux Français et à la France. Avez-vous déjà craint pour votre vie là-bas?

Question sensible à laquelle il est préférable de ne pas répondre.

Vous avez, à plusieurs reprises, dénoncé les accords de 1968, équivalents à un «calendrier de l’Avent» au profit de l’Algérie puisqu’ils offrent un statut discriminatoire très favorable aux immigrés algériens. Croyez-vous qu’il est temps aujourd’hui de l’abroger?

C’est exact. La note de la Fondapol sur la nécessité de revoir ou d’abroger l’accord de 1968, en mai dernier, a été reprise par une bonne partie de la classe politique française, du RN (Rassemblement national, ndlr) à Édouard Philippe, en passant par Éric Zemmour, Nicolas Sarkozy, Éric Ciotti, Gérard Larcher, etc. Le ministre de l’Intérieur n’a pas souhaité reprendre l’idée, mais indiscutablement, la question est désormais sur la table.

Vous avez constaté, de visu, la montée en puissance, depuis 2019, de l’armée algérienne de façon omnipotente et inédite. Aujourd’hui, tous les analystes s’accordent à dire que l’Algérie est dirigée à 100% par une «junte militaire». Partagez-vous ce constat? Et quelle place reste-t-il pour la diplomatie dans un régime régi essentiellement par des généraux?

C’est plus compliqué que vous ne le dites. Non, l’Algérie n’est pas, en tout cas c’est mon sentiment, dirigée à 100% par l’ANP. Ce qu’on appelle le «Système», c’est un mode de gouvernance dans lequel, effectivement, l’armée a une part prépondérante, un rôle essentiel, intervient dans le jeu politique de manière parfois subtile, parfois brutale, tout en donnant le sentiment aux étrangers, et donc aux gouvernements tiers, de ne pas être «sur le devant de la scène». C’est extrêmement bien vu, car les observateurs étrangers «tombent dans le panneau»: il y a des institutions souvent calquées sur les institutions françaises, un Parlement, deux Chambres, un président élu pour cinq ans, même un Conseil constitutionnel, mais le jeu politique ne se situe pas là, il se situe ailleurs.

Selon vous, jusqu’à quand le régime actuel pourrait-il maintenir sa vitalité et sa pérennité grâce à l’armée? De l’avis de plusieurs observateurs, l’ère post-pétrole est d’ores et déjà annonciatrice d’une kyrielle de difficultés, notamment socio-économiques.

Impossible de le dire. L’armée veille et tant que le discours anti-français est mis en avant, il y aura toujours un bouc émissaire aux difficultés du pays.

Par Saad Bouzrou




De quoi la blague algérienne sur le Rif est-elle le nom ?

En diplomatie aussi, il y a de l’humour noir, celui du désespoir et de l’irrationnel. Et c’est dans cette catégorie qu’il faut placer la dernière initiative du régime algérien d’ouvrir un bureau de représentation d’un pseudo « parti national rifain » animé par quelques personnages facebookiens de l’immigration marocaine en Europe.

En réalité, s’il n’y avait pas une vidéo qui tournait sur les réseaux de manière virale et une mauvaise pièce de théâtre jouée sur le séparatisme par de mauvais acteurs, cette affaire aurait pu figurer dans le légendaire bureau des contes obsessionnels d’un régime qui ne peut vivre sans sa détestation structurelle de son voisin marocain.

Signe que cette entreprise algérienne ne semble pas unanimement assumée par le pouvoir d’Alger, seuls quelques sites et quelques influenceurs connus pour leurs haines déclarées du Maroc l’ont répercutée. Le célèbre de moteur de recherche Google montre que cette affaire a été plus traitée par les médias marocains dans une stratégie de dénonciation que par les médias algériens dans une optique de marketing et de vente.

À l’exception de ceux parmi les algériens motivés par une stratégie politique suicidaire où seule demeure comme option la politique de la terre brûlée, il y a une grande conviction selon laquelle le régime algérien vient de commettre une grande bourde dont le prix politique et diplomatique sera immense. Et cela est d’autant plus grave que le Maroc s’est interdit jusqu’à présent de montrer la moindre sympathie pour l’indépendantisme kabyle, pourtant fortement prononcé dans la géographie politique algérienne.

Dans un premier temps, cette démarche vide de toute sa substance les grands efforts de dénégation de la diplomatie algérienne quand les nations unies tentent, à raison, de la catégoriser comme une partie prenante du séparatisme du Polisario, dans le sud du Maroc. Et c’est au nom de cette distanciation factice que le régime algérien justifie son refus de participer aux tables rondes préconisées par les nations unies pour trouver une solution mutuellement acceptable à ce conflit du Sahara.

C’est en évoquant l’argument de cette non implication qu’Alger oppose une fin de non-recevoir à toutes les sollicitations internationales de participer à ce processus de solution politique de cette discorde. Or ce que vient de faire le régime algérien sur la région du Rif, même s’il ne changera pas d’un iota dans la réalité politique et géographique de la région, souligne avec que la stratégie du régime algérien est motivée par la seule obsession de démanteler le Maroc. Comment dès lors continuer à affirmer aux interlocuteurs de la communauté internationale sa distance par rapport au conflit du Sahara qui reste actuellement le dernier verrou avec sa résolution définitive ?

Si on rajoute à cette posture politique la volonté assumée du régime algérien d’armer ces pseudos séparatistes du Rif, le tableau est complet pour un pays qui possède aux yeux du monde une seule vocation, celle de travailler à la déstabilisation de la région. Pour la réputation internationale de l’Algérie, déjà lourdement écornée, cette démarche rifaine augmente l’épaisseur du rejet et des criques dont elle est déjà l’objet.

Les autorités marocaines vont sans doute utiliser cette nouvelle donne pour dévoiler aux yeux du monde la vraie nature du régime algérien, même si elles qu’au-delà de la pure gesticulation de service, cette démarche est vouée à l’échec comme tout ce que ce régime algérien avait entrepris pour tenter de contrecarrer l’influence et les performances grandissantes du Maroc.

Au niveau de l’opinion marocaine, au-delà de la déception de voir le pouvoir algérien actuel enterrer toute chance de réconciliation et de normalisation de relations entre les deux pays dans un avenir proche, l’humour grinçant des marocains s’est emparé de cette affaire pour la tourner en dérision. Ainsi sur les réseaux sociaux, de nombreux marocains ont simulé des conversations téléphoniques avec le président Algérien Abdelmajid Tebboune et son palais Al Mouradia pour demander des financements et des parrainages à leurs désirs de s’offrir des micros républiques puisque l’industrie politique dans laquelle investit actuellement le régime algérien est la culture du séparatisme sous toutes ses formes. L’hilarité provoquée par ces vidéos montre à quel point Alger est devenue une capitale productrice de ridicules, travaillée par la seule idéologie de la conspiration.

Mustapha Tossa




Le Maroc participe aux opérations d’acheminement des aides humanitaires à Gaza (média israélien)

Dans le cadre d’une mission humanitaire, le Maroc devrait participer aux opérations de largage de conteneurs de denrées alimentaires par voie aérienne à Gaza, dont la population assiégée risque subit une catastrophe humanitaire. Détails.

C’est ce qu’a révélé, ce lundi 11 mars, I24 news , qui précise que le Maroc devrait fournir six avions de transport Hercules C-130 à cette fin. Ces aéronefs militaires auraient d’ores et déjà quitté le Maroc pour l’Israël, chargés de tout ce dont les habitants de Gaza ont besoin, indique la même source.

Jusqu’à présent, cette annonce n’a pas encore fait l’objet de communication officielle du côté marocain.

À leur arrivée, poursuit le journal hébreu, les avions déployés devraient atterrir pour faire le plein à l’aéroport Ben-Gourion avant de se diriger ensuite vers le nord de la bande de Gaza pour y parachuter les cargaisons.

Ce faisant, le Maroc devrait emboîter le pas à plusieurs pays qui ont déjà commencé à larguer les aides humanitaires, à savoir la Jordanie, l’Égypte, les États-Unis, la France, la Belgique et les Pays-Bas.

Rédigé par Mohamed Elkorri




Afrique du Sud : L’ANC de plus en plus isolé l’opposition grignote son pouvoir 

Le Congrès national africain (ANC), ce vieux parti au pouvoir depuis des décennies en Afrique du Sud, semble être sur le point de vivre un moment délicieux de solitude politique à l’approche des élections générales de mai 2024.

En effet, les partis d’opposition, tels des vautours affamés, sont prêts à faire fondre comme neige au soleil l’hégémonie jadis toute-puissante de cette relique politico-historique qui a gouverné sans partage depuis les temps où Nelson Mandela était encore jeune et fringant !

Mais voilà que les vents du changement semblent souffler avec une force inédite, mettant à rude épreuve la patience de Cyril Ramaphosa & Co. La crise de l’électricité, le chômage galopant, la criminalité à faire trembler les plus téméraires et la corruption omniprésente, passés par là ont fini par ébranler les fondations de cette forteresse politique.

A l’approche des élections générales du 29 mai en Afrique du Sud, le paysage politique pourrait se lire comme un roman captivant, teinté d’ironie, particulièrement à l’égard de l’ANC. En effet, le parti qui, grandeur et décadence, avait vu son règne s’étendre depuis l’époque glorieuse de la fin de l’apartheid pourrait se voir forcé de composer à l’avant-veille des élections générales avec d’autres formations.

Déjà, lors des élections locales de 2021, l’ANC avait été surpris en dessous de la barre fatidique des 50%, ne récoltant que des miettes, à peine 46% des voix. Un véritable camouflet pour ces tenants du pouvoir. Mais que dire des dernières prévisions d’une récente enquête, menée à l’échelle nationale pour le compte de la Fondation Brenthurst et rendue publique ce lundi.

Le soutien envers le Congrès National Africain (ANC), parti au pouvoir depuis trois décennies, s’est effondré à 39%, laissant entrevoir la probabilité très tangible de la formation d’un gouvernement de coalition.

L’étude met en lumière une montée du désenchantement des électeurs à l’égard de la politique étrangère de l’ANC et de la vacuité de son leadership. En parallèle, les principaux partis d’opposition, notamment l’Alliance Démocratique (DA) et le parti MK de l’ancien président Jacob Zuma, ont enregistré des avancées significatives à deux mois du scrutin crucial.

Le soutien envers le parti DA a ainsi progressé à 27%, contre 23% en octobre dernier, tandis que le parti MK de Zuma a recueilli 13% des suffrages, se hissant ainsi au rang de troisième force politique du pays. En revanche, les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), autre force d’opposition majeure, ont subi un revers en passant de 17% en octobre à seulement 10% en mars.

Et du coup, voilà nos chers opposants, tout excités à l’idée de voir l’ANC tituber sur ses pieds d’argile ! La DA, cette douce Alliance démocratique, n’hésite pas à agiter le spectre de l’apocalypse politique en prédisant une alliance cataclysmique entre l’ANC et l’EFF, ce parti turbulent dirigé par le facétieux Julius Malema.

Le soutien envers le parti DA a ainsi grimpé à 27%, contre 23% en octobre dernier, tandis que le parti MK de Zuma a récolté 13% des voix, s’érigeant ainsi en troisième force politique du pays. En revanche, les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), autre force d’opposition majeure, ont subi un revers en chutant de 17% en octobre à seulement 10% en mars. Avec ses 33% de soutien, la coalition de la Charte multipartite, regroupant plusieurs partis d’opposition, se trouve à seulement 6% derrière l’ANC, qui a monopolisé le pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.

Cette enquête dévoile un mécontentement généralisé des électeurs envers la gouvernance de l’ANC, avec près de 80% d’entre eux estimant que le pays « va dans la mauvaise direction ». Plus de la moitié des électeurs blâment le gouvernement de l’ANC pour les problèmes actuels de l’Afrique du Sud au cours des trois dernières décennies, tandis que 11% pointent du doigt l’apartheid.

Avec plus de 27 millions d’électeurs inscrits, la date du 29 mai revêt une importance capitale, alors que le peuple sud-africain se rendra aux urnes pour renouveler son Parlement, qui élira à son tour le prochain chef de l’État. La scène politique en Afrique du Sud pourrait connaître une reconfiguration majeure avec la formation d’une alliance de sept partis d’opposition dirigée par l’Alliance Démocratique.

Alors que l’ANC se prépare à affronter le courroux des urnes, les partis d’opposition s’amusent déjà à imaginer un gouvernement débarrassé des « caïds corrompus » de l’ANC, avec à sa tête des dirigeants venus d’horizons politiques divers. A en croire les signaux politiques, l’ANC est comme qui dirait, sur le point de vivre une véritable traversée du désert politique.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Lutte contre le terrorisme en Afrique: Clôture du séminaire de formation des parlementaires sur le danger de l’approche de « mercenarisation » et « milicianisation »

Ouvert le lundi 06 mars, sous le haut patronage du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, le séminaire de sensibilisation des Présidents des Commissions Défense et Sécurité africaines sur le danger de l’approche de mercenarisation et de milicianisation dans la lutte contre le terrorisme en Afrique dans l’objectif d’accroître leur capacité à mieux cerner les enjeux géopolitiques qui affectent l’équilibre du rapport entre États et aussi entre les populations, s’est clôturé le mercredi 09 mars 2024 à Jacqueville au site de l’Académie Internationale de la Lutte contre le Terrorisme, AILCT en sigle.

Comme au lancement, c’est l’honorable Konaté, vice-président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, qui a clos ces assises par la remise des brevets aux participants, au terme d’une longue journée faite essentiellement d’exposés, de débats et travaux en ateliers.

« (…) les Parlements africains ont la lourde responsabilité de prendre des dispositions législatives idoines pour mieux guider l’action gouvernementale contre le danger de mercenarisation et milicianisation du terrorisme en Afrique, les guerres conventionnelles sont contournées aujourd’hui au profit de ce phénomène ; et le premier responsable de ce fléau, c’est avant tout l’africain », a déclaré le Directeur de l’AILCT, le général de brigade Joseph Kouamé, avant d’inviter les participants: « à capitaliser les acquis et recommandations du séminaire et en faire le suivi au niveau des États ».

Pour cette troisième et dernière journée, les différents intervenants parmi lesquels des chercheurs, hauts fonctionnaires, officiers, journaliste, magistrat et diplomate ; issus de différentes nationalités ont clôturé les différents modules restants.

Durant la formation, les experts et les participants ont eu une liberté de parole dans les limites fixées par les législations nationales et internationales de débattre sous format Chatham House.

À travers ce cadre d’échanges, quelques indicateurs qui marchent avec les concepts gouvernance axée sur les résultats et auto-gouvernance, à savoir l’obligation morale de redevabilité, la transparence, la réceptivité, la prospective, la primauté du droit, la participation consciente et responsable ont été énumérées, acquis qui a permis aux participants à développer les valeurs, les comportements et attitudes indispensables à la lutte contre la corruption le Terrorisme afin d’aider les Gouvernements, des Chef des États à mieux lutter contre le phénomène de la mercenarisation et milicianisation en Afrique.

Après le récapitulatif de la première, deuxième et dernière journée, c’était l’heure de la remise des brevets aux participants. En ce qui concerne la RDC, un présent particulier a été remis au Président sortant de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée Nationale.

Tard dans la soirée, un dîner de gala fut organisé à l’honneur des Présidents des Commissions Défense et Sécurité africains ayant participé à ce séminaire. L’Honorable MUBONZI en a profité pour remercier les membres du REPAM-CDS pour leur disponibilité et détermination autour de lui de faire de ce Réseau un lieu par excellence d’échange d’expérience et de diplomatie parlementaire.




Le pape François envoie une « rose d’or » aux Philippines 

Dans la matinée du 26 février dernier, le pro-préfet du Dicastère pour l’évangélisation, Mgr Rino Fisichella, a présidé la célébration eucharistique à Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage d’Antipolo, aux Philippines.

Il y a un mois, le 26 janvier, ce sanctuaire a été solennellement déclaré sanctuaire international. La messe célébrée par Mgr Fisichella et le nonce apostolique aux Philippines, Mgr Charles John Brown, faisait suite à trois jours de prière et d’action de grâce pour cet événement historique. Étaient également présents à la célébration l’archevêque de Manille, le cardinal Jose Fuerte Advincula, l’évêque d’Antipolo, Mgr Ruperto Santos, et le recteur du sanctuaire, le père Reynante Tolentino, ainsi que d’autres évêques des diocèses philippins, des prêtres, des diacres, des séminaristes, des personnes consacrées et des milliers de fidèles laïcs.

« La présence d’un tel sanctuaire – a dit le pro-préfet au cours de son homélie – est un signe de grâce qui nous appelle tous à un profond témoignage de foi. Nous sommes dans le sanctuaire dédié à la Vierge Marie, la Mère de Dieu qui intercède pour nous, surtout pour que la paix règne dans le monde entier et dans nos maisons. Le pèlerin qui se rend à Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage, a poursuivi l’évêque, sait qu’il ne peut pas quitter le sanctuaire sans emporter avec lui le message de paix donné par la Mère de Dieu. Le pèlerinage au sanctuaire international a pour mission d’unir spirituellement les chrétiens à tous les croyants du monde entier. Être un sanctuaire international n’est pas seulement un privilège, mais une mission à partager. »

« Que cette maison de Dieu, a conclu Mgr Fisichella, soit donc un lieu où la foi est renforcée par la prière incessante qui s’élève vers le Père par l’intercession de la Vierge Marie; où l’espérance est ravivée tout au long du chemin que nous devons parcourir jusqu’à ce que nous atteignions le but et où la charité venue du cœur est vécue généreusement, en reconnaissant les signes de miséricorde que le Seigneur nous a laissés »

L’année prochaine, à l’occasion du Jubilé 2025, a rappelé Son Excellence, les pèlerins d’Antipolo qui se rendront à Rome pour l’Année Sainte auront également la responsabilité d’être des «pèlerins de l’Espérance».

Au début de la messe, le pro-préfet a placé devant l’image de la Vierge Marie la « rose d’or », offerte au sanctuaire par le pape François. C’est la première fois qu’un sanctuaire marial des Philippines, et de tout le continent asiatique, reçoit une telle reconnaissance de la part du Saint-Père.

« À l’occasion de cet honneur accordé à notre sanctuaire – est-il écrit dans la prière finale d’action de grâce – puissions-nous vraiment devenir des porteurs de la parole et de l’amour de Dieu, en manifestant notre dévotion à la Sainte Vierge d’Antipolo et en nous engageant dans des œuvres de charité. »

 

« Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver »

Hier, quatrième dimanche de Carême, à midi, le Saint-Père est apparu à la fenêtre du studio du Palais apostolique du Vatican pour réciter l’Angélus avec les fidèles et les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre. Voici les paroles que le pape a adressées à la foule présente et qui ont introduit la prière mariale.

Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce quatrième dimanche de Carême, l’Évangile nous présente la figure de Nicodème (cf. Jn 3, 14-21), pharisien, « un notable parmi les Juifs » (Jn 3, 1). Il vit les signes que Jésus accomplissait, reconnut en lui un maître envoyé par Dieu et alla à sa rencontre de nuit, pour ne pas être vu. Le Seigneur l’accueille, dialogue avec lui et lui révèle qu’il est venu non pour condamner mais pour sauver le monde (cf. v. 17). Arrêtons-nous pour réfléchir à ceci : Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. C’est beau !

Souvent, dans l’Évangile, nous voyons le Christ révéler les intentions des personnes qu’il rencontre, parfois en démasquant leurs fausses attitudes, comme avec les Pharisiens (cf. Mt 23, 27-32), ou en les faisant réfléchir sur le désordre de leur vie, comme avec la Samaritaine (cf. Jn 4, 5-42). Face à lui, il n’y a pas de secrets : il lit dans les cœurs, dans le cœur de chacun de nous. Cette capacité peut être dérangeante car, si elle est mal utilisée, elle nuit aux personnes, les exposant à des jugements privés de miséricorde. En effet, personne n’est parfait, nous sommes tous pécheurs, nous nous trompons tous, et si le Seigneur utilisait la connaissance de nos faiblesses pour nous condamner, personne ne pourrait être sauvé.

Mais ce n’est pas le cas. Lui, en effet, ne l’utilise pas pour nous pointer du doigt, mais pour embrasser notre vie, nous libérer du péché et nous sauver. Jésus n’est pas intéressé par le fait de nous juger et de nous soumettre au jugement ; il veut qu’aucun de nous ne soit perdu. Le regard du Seigneur sur nous n’est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d’une lampe amicale, qui nous aide à voir le bien en nous et à réaliser le mal, afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce.

Jésus n’est pas venu pour condamner, mais pour sauver le monde. Pensez à nous, qui condamnons si souvent les autres ; nous aimons si souvent faire des commérages, chercher à faire des commérages contre les autres. Demandons au Seigneur de nous donner, à nous tous, ce regard de miséricorde, de regarder les autres comme Il nous regarde tous.

Que Marie nous aide à désirer le bien les uns des autres.




Journée internationale de la femme et salutations diverses (Paroles du pape François après l’Angélus) 

Chers frères et sœurs ! Il y a deux jours, nous avons célébré la Journée internationale de la femme. Je voudrais adresser une pensée et exprimer ma sympathie à toutes les femmes, en particulier à celles dont la dignité n’est pas respectée. Il reste encore beaucoup de travail à faire par chacun d’entre nous pour que l’égale dignité des femmes soit concrètement reconnue. Ce sont les institutions, sociales et politiques, qui ont le devoir fondamental de protéger et de promouvoir la dignité de chaque être humain, en offrant aux femmes, porteuses de vie, les conditions nécessaires pour pouvoir accepter le don de la vie et assurer à leurs enfants une existence digne. Je suis avec préoccupation et tristesse la grave crise qui affecte Haïti et les épisodes violents qui se sont produits ces derniers jours.

Je suis proche de l’Église et du cher peuple haïtien, qui souffre depuis des années. Je vous invite à prier, par l’intercession de Notre-Dame du Perpétuel Secours, pour que cesse toute violence et que chacun apporte sa contribution à la croissance de la paix et de la réconciliation dans le pays, avec le soutien renouvelé de la communauté internationale. Ce soir, nos frères et sœurs musulmans commenceront le Ramadan : je leur exprime ma proximité. Je salue tous ceux qui sont venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde. Je salue en particulier les étudiants du Collège Irabia Izaga de Pampelune, les pèlerins de Madrid, Murcie, Malaga et ceux de St Mary’s Plainfield – New Jersey.

Je salue les enfants de la première communion et de la confirmation de la paroisse de Notre-Dame de Guadalupe et de San Filippo Martire à Rome ; les fidèles de Reggio Calabria, de Quartu Sant’Elena et de Castellamonte.

J’accueille avec affection la communauté catholique de la République démocratique du Congo à Rome. Prions pour la paix dans ce pays, ainsi que dans l’Ukraine tourmentée et en Terre Sainte. Que les hostilités qui causent d’immenses souffrances parmi la population civile cessent le plus tôt possible.

Je souhaite à tous un bon dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au re

voir !




Page noire : L’église Kimbanguiste de Lubumbashi en deuil

18 morts et 6 rescapés, tel est le bilan provisoire de l’accident de circulation survenu ce dimanche 10 mars 2024 sur l’axe routier Kasumbakesa-Mokambo. Les victimes sont tous Kimbanguistes, membres du Mouvement Social de la Surveillance Kimbanguiste (MSSK).

Ces derniers revenaient d’une fête de mariage de l’un de leur qui les avait invités à Mokambo dans le territoire de Sakania. C’est au retour que le pire est arrivé au niveau du village Kikwata.

Le conducteur du camion poids lourd en provenance de Kasumbalesa vers Mokambo qui roulait à vive allure aurait perdu le contrôle de son volant oubliant la priorité de droite. C’est ainsi qu’il va marcher sur le mini-bus avec à bord 23 fidèles Kimbanguistes. Sur le champ, 18 morts et 6 rescapés dont quatre femmes et deux enfants.

Parmi les morts, deux couples. Le Dirigeant provincial du MSSK, Bobo Kabongo-A-Kabongo, son épouse et ses deux enfants; Le Dirigeant adjoint du MSSK Haut Katanga, Guelord Ilunga et son épouse. A cela s’ajoute d’autres fidèles. Le conducteur du camion poids lourd court encore dans la nature.

Aussitôt informé, le Pasteur communal de l’Eglise Kimbanguiste à Mokambo, le Révérend Guy Kasongo n’a pas ménagé aucun effort pour déployer les équipes de secours chapeautées par le Diacre Ilynga.

C’est à 2heures de ce lundi 11 mars 2024 que tous les corps coincés ont finalement été récupérés et acheminés à la morgue du centre communautaire Kibwana de Mokambo . Les six rescapés sont aussi admis dans les formations médicales de la place.

Jusqu’au petit matin, les corps étaient à même le sol suite à la capacité d’accueil de la morgue très réduite seulement à six corps.

Voilà pourquoi le Pasteur provincial de l’Eglise Kimbanguiste, le Révérend Katshiji Tshahuta vient d’ordonner l’évacuation de ces 18 corps vers Lubumbashi où les obsèques seront organisées le jour à fixer.

Le deuil est observé pour tous, à la paroisse mère de la Commune de Lubumbashi, au Numéro 6 de l’avenue femme Katangaise, dans la commune de Lubumbashi. Paix éternellement aux âmes des illustres disparus.

Roger Ngandu wa Mitaba