En visite d’inspection : Tony Mwaba palpe du doigt l’évolution des travaux de construction du nouveau bâtiment de la DINACOPE 

Travailleur acharné, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ne ménage aucun effort pour rendre à son Ministère sa lettre de noblesse.

Tôt ce lundi 11 mars, le primat du sous-secteur de l’EPST a visité le chantier du nouveau bâtiment de la DINACOPE pour suivre l’évolution des travaux qui vont permettre au personnel de ce service de travailler dans des conditions optimales au bénéfice des enseignants.

Devant la presse, le professeur Tony Mwaba Kazadi a fait l’économie de cette visite d’inspection.

Pour lui, depuis belle lurette, le personnel de la DINACOPE travaillait dans des conditions infrahumaines, et que ce nouveau bâtiment va booster la performance du personnel.

“C’est une visite d’inspection des travaux du nouveau bâtiment qui va abriter la DINACOPE. C’est un grand service qui prend en charge les enseignants. Jusqu’ici le personnel a travaillé dans des conditions infrahumaines. Maintenant là, nous sommes, comme vous le constatez dans ce chantier, pour visiter l’évolution des travaux pour ce grand bâtiment moderne avec un seul niveau et une grande salle des réunions qui va abriter tous les services de la Direction nationale de la DINACOPE”, a souligné le Ministre Tony Mwaba Kazadi avant de conclure : “Grâce à notre direction des infrastructures scolaires qui a des brigades partout avec tous les techniciens possibles qui va nous aider à sortir de terre ce bâtiment est ce que nous attendons. Et c’est également grâce aux frais de fonctionnement que nous mettons à disposition de cette direction et ce bâtiment verra finalement le jour. D’après les prévisions, ça sera d’ici le mois de mai. Mais dans tous les cas, avant la fin de cette année on aura déjà ce bâtiment”, a conclu le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’EPST.

Il sied de noter que lors de cette visite d’inspection, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a été accompagné notamment par le Directeur national de la DINACOPE, M. Papy Mangobe.




A travers le ministre Mbusa Nyamwisi : La Rdc exprime sa volonté de devenir membre de la Troïka de la SADC en Août 2024

Les lampions se sont éteints ce lundi 11 mars 2024 sur le Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) de deux jours tenu à Luanda, capitale angolaise du 10 au 11 mars 2024. Au dernier jour, les participants ont adopté, à huit-clos, article par article, les 7 points inscrits à l’ordre du jour pour lesquels les experts avaient formulé 47 propositions.

Les ministres ont examiné l’état d’avancement de la mise en œuvre des décisions du Conseil de la SADC et du Sommet ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre des différents programmes et activités d’intégration régionale. Ils ont également évalué les progrès réalisés au cours de l’exercice 2023/2024 et ont délibéré sur les perspectives pour 2024 et 2025.

Les assises de Luanda ont été axées sur le thème général : “le capital humain et financier vecteur principal de l’industrialisation durable de la région SADC”, articulé autour de 7 points. Il s’agit notamment de l’état des finances, la mise en place du programme régional en faveur des jeunes de la SADC, et les questions diverses où la RD-Congo a fait un point d’information sur sa volonté de devenir membre de la troïka de l’organe en Août 2024.

C’est le ministre des Affaires extérieures de l’Angola, l’ambassadeur Tete Antonio, qui a clôturé ces assises.

A cet effet, il a salué la présence de tous les ministres des pays membres de la SADC ayant pris part au Conseil des ministres qui s’est tenu en Angola du 10 au 11 mars 2024.

Le diplomate angolais estime que toutes les décisions adoptées seront mises en œuvre. Il a également remercié le Secrétariat et toute l’équipe qui a travaillé dans le but de s’assurer que la SADC reste une organisation forte pour la région.

C’est au niveau du Conseil des ministres que les Etats membres se réunissent pour s’assurer de la mise en œuvre des recommandations adoptées. Les Etats membres ont été exhortés à soutenir la mise en œuvre des propositions adoptées à Luanda.

Concernant la gestion des catastrophes dans la région SADC, des risques des cyclones ont été annoncés depuis fin 2023 et se poursuivent en 2024. Le Conseil des ministres a adopté la convocation d’une réunion des États membres afin de s’exprimer pour obtenir les fonds pour pertes et dommages.

Quant à la sécurité alimentaire suite à la sécheresse ou une pluviométrie très élevée observée notamment au Lesotho, Botswana Zambie, Mozambique, RD-Congo, Angola, etc., le Conseil a exhorté les Etats membres à réaliser d’urgence des évaluations au niveau national, l’impact de la sécheresse et inondation afin de déterminer les mesures à prendre, d’apporter un soutien aux communautés des agriculteurs touchés.

Rappelons que le Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique Australe ( SADC) est l’une des structures de cette organisation régionale qui supervise la fonction et le développement de la SADC et veille à ce que les politiques et les décisions soient mises en œuvre en conséquence.

Signalons que la RD-Congo a été représentée à ce Conseil par le ministre d’Etat à l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, accompagné par les experts des ministères du Plan, Défense nationale, Affaires étrangères et Intégration régionale.




Communique de presse n°017/CENI/2024




La RD Congo pays hôte du tournoi UNIFFAC du Championnat Africain de Football Scolaire

Kinshasa accueillera les derniers matches de qualification pour le Championnat Africain de Football Scolaire de la CAF. Après l’édition de 2021, la compétition est de retour dans la capitale congolaise. Plus de 800 000 jeunes Africains ont participé à cette compétition.

Après la COSAFA, l’UNAF, et les deux zones de l’UFOA c’est au tour de l’UNIFFAC de sacrer ses champions en vue du Championnat Africain de Football Scolaire. Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, a été choisie pour abriter les tournois féminin et masculin, du 11 au 17 mars 2024.

Ce programme unique lancé par Dr Patrice Motsepe, est de retour à Kinshasa, où il a été officiellement lancé en avril 2021.

Depuis son édition inaugurale, cette compétition reste une première dans le football mondial qui a vu la participation de plus de 800 000 garçons et filles âgés de moins de 15 ans.

Alors que la présentation et la création d’une plate-forme pour la prochaine génération de talents du football africain reste un point fort du programme, l’objectif parallèle de la CAF est de tirer parti du tournoi en formant les futurs dirigeants africains grâce aux divers programmes de renforcement des capacités qui se déroulent parallèlement au tournoi.

Tout récemment, en Mauritanie où Nouakchott a accueilli les qualifications de l’UFOA, les apprenants et d’éducateurs ont participé à des cours organisés par la CAF qui comprennent le cours d’entraîneur de la licence D de la CAF, le programme de leadership de la CAF, le programme des jeunes reporters, le programme des jeunes arbitres et le programme de prévention et de protection de la CAF.

Dernière étape de ce parcours des qualifications, la RD Congo aura tous les yeux braqués sur elle.

Les équipes qualifiées pour le tournoi UNIFFAC du Championnat Africain de Football Scolaire

Garçons : Cameroun, Congo, Gabon, RD Congo

Filles : Cameroun, Congo, Gabon, RD Congo




Dans le cadre de leur immersion : Des étudiants de Harvard Kennedys School édifiés sur le contexte géopolitique de la Rdc

Journée d’échange entre quelques membres du gouvernement de la RDC et une délégation de Harvard Africa Caucus ce lundi 11 mars 2024 au Salon Bleu de l’immeuble du Gouvernement. Cette délégation est composée d’une trentaine d’étudiants de Harvard Kennedys School qui ont choisi la République démocratique du Congo comme un cas d’étude dans toutes ses facettes.

Les échanges ont porté sur plusieurs thématiques entre ces étudiants et quelques membres du gouvernement à savoir le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya; le ministre de la Santé, hygiène et prévention Roger Kamba; la ministre des Mines, Antoinette Nsamba ainsi que la ministre d’État, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba sans oublier le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba.

Dans son mot d’introduction, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a circonscrit le contexte de ces échanges et la présence de cette délégation d’étudiants et chercheurs de Harvard.

Les échanges ont porté essentiellement sur la République démocratique du Congo ou pays solution choisi comme thème de leur immersion.

” Le rôle central que joue la Rdc dans le monde. L’uranium qui a fabriqué la bombe atomique est venu de la Rdc. Dans vos téléphones et ordinateurs, il y a le coltan qui vient de la RDC. Aujourd’hui on parle du changement climatique et la Rdc a de bassins forestiers qui épargnent toute l’humanité “, a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais.

Pour sa part, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a axé son message sur la couverture de la santé universelle, car il n’y a pas de développement si on n’a pas le capital humain en bonne santé.

“Avec ses 100 millions d’habitants, la Rdc a une grande masse et elle doit avoir une bonne capacité de production. Le poids de la santé est très élevé dans le développement du pays surtout quand on regarde l’espérance de vie de congolais qui tourne autour de 60 ans qui est inférieure de 3 ans à la moyenne africaine”, a expliqué le patron de la santé en Rdc.

Ainsi, la couverture santé universelle s’est assignée deux objectifs majeurs à savoir rallonger cette espérance de vie et contribuer au développement du pays.

De son côté, la ministre de Mines a mis l’accent sur l’apport du secteur minier dans l’économie du pays.

D’après elle, la Rdc reconnaît sa possibilité de booster son économie grâce au secteur minier. Antoinette N’samba a insisté sur une exploitation minière responsable qui respecte l’écologie. Aussi, un accent devrait être mis sur les énergies renouvelables, a-t-elle affirmé. Elle a enfin évoqué les différents contrats miniers dont certains ont été révisés.

Ces échanges ne pouvaient pas manquer de s’intéresser au secteur de l’environnement. Eve Bazaiba est revenue sur le rôle essentiel de la Rdc par rapport à la transition verte et la gestion abondante de ressources minières. Également sur comment les ressources actuelles du bassin du Congo peuvent être améliorées pour garantir une conservation durable; quels sont les défis et opportunités associés à l’implémentation de mise en œuvre de projets REDD+; comment la Rdc bénéficie-t-elle du crédit carbone pour la réduction de gaz à effet de serre ; Comment les initiatives actuelles de protection du bassin du fleuve Congo peuvent être améliorées pour garantir une conservation durable.

La ministre d’Etat et ministre de l’Environnement a édifié cette délégation sur toutes ces questions.

Enfin, le ministre de la Défense est revenu sur la position stratégique de la Rdc au regard de tous les enjeux notamment sécuritaire auxquels le pays fait face.

Rappelons que Harvard Policy Trake est une initiative des étudiants de Harvard Africa Caucus qui réunit trente universitaires d’Harvard comprenant des étudiants en troisième cycle et des professeurs pour une expérience d’immersion. Ce qui leur permet de comprendre à la fois le secteur privé et public. Ces échanges ont permis à ces étudiants, issus de 11 nationalités, de comprendre le contexte géopolitique de la Rdc. Durant leur séjour, ils ont non seulement visité quelques sites touristiques, mais aussi quelques institutions du pays. Ces discussions serviront de base pour leurs travaux qui relateront l’histoire de la Rdc dans un nouveau narratif.




Après le nul à Goma : Lamine Ndiaye accuse un manque d’investissement…   

Un seul point pris lors du déplacement à Goma par le TPM face à l’AS Dauphin Noir à l’occasion du deuxième match des play-offs. Un résultat pas du goût de Lamine Ndiaye qui l’a fait savoir en conférence de presse d’après-match. Le technicien a analysé la performance de ses joueurs qu’il a trouvée moyenne.

Sans mâcher ses mots, l’entraîneur des Corbeaux fait comprendre qu’il n’a pas apprécié le rendement de ses hommes. Extraits.

« Un nul frustrant mais on ne mérite pas plus. On n’a pas joué pour gagner. Dans tous les duels, nous sommes sortis vaincus. Ça semble être une journée sans. On ne s’est même pas créé de véritables occasions contrairement aux matchs où nous en avions eu beaucoup.

Ils étaient engagés, les premiers sur le ballon. Ils ont fait leur match. Sur le plan athlétique, il fallait avoir du répondant, voire plus, parce qu’on a des possibilités dans ce domaine. C’est plutôt un manque d’investissement. Si tu veux gagner à l’extérieur, il faut s’investir plus que ça.

Sur ce match, on ne mérite pas plus sincèrement. On n’a pas fait un bon match. Dans l’engagement, la combativité, on a été dominé, on s’en sort avec deux blessés. Ça veut tout dire. C’est ça le résultat, il y a une équipe engagée en face et une autre qui joue à la baballe. Ça ne suffit pas pour gagner ce genre de match.

Il n’y a pas des titulaires chez nous. Même les joueurs qui sont restés à la maison ont déjà disputé 17 à 20 matchs. On met les joueurs qui sont en forme. On a pensé que ceux qui ont commencé le match, étaient puissants et bons lors des matchs précédents…

Quand tu veux faire un match de football, il y a un investissement déjà personnel, sur le plan athlétique, qu’il faut avoir, surtout à l’extérieur. Aujourd’hui, nous ne l’avons pas eu.




La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi inaugure le nouveau Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS)

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (FDNT) a célébré une étape décisive dans son engagement continu contre la drépanocytose avec la cérémonie officielle de remise des clés du Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS-MABANGA (CMMASS).

La Première Dame et Présidente de la Fondation, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, a officiellement inauguré ce nouvel édifice moderne, marquant une nouvelle ère dans la prise en charge médicale.

Depuis sa création, la Fondation a mis la lutte contre la drépanocytose au cœur de ses préoccupations. Le CMMASS MABANGA, qui était déjà le seul centre public dédié à cette maladie en République démocratique du Congo, s’est transformé en un établissement médical dernier cri, prêt à répondre aux besoins complexes de la communauté.

Joël MAKUBIKUA, coordinateur de la FDNT, a souligné l’ampleur de cette réalisation lors de la cérémonie de remise des clés. “Après 12 mois de travaux, nous voici aujourd’hui devant un hôpital entièrement reconstruit avec un bâtiment moderne adapté à la prise en charge des drépanocytaires”, a-t-il déclaré.

La rénovation du CMMASS MABANGA a permis d’accroître sa capacité d’accueil, passant de 59 à 120 lits. Les patients et le personnel soignant découvriront des installations entièrement rénovées, conformes aux normes les plus strictes en matière de santé. De nouveaux services, tels que l’ophtalmologie, la dentisterie, le scanner, EEG (Électroencéphalographie), la radiologie et la mammographie ont été intégrés pour mieux répondre aux besoins variés de la communauté.

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI s’est engagée à sensibiliser et à soutenir les patients drépanocytaires, avec un accent particulier sur le dépistage précoce et les soins de qualité. Aujourd’hui, grâce aux précieux partenaires de la Fondation, le CMMASS MABANGA “New-Look” est équipé de technologies médicales de pointe pour une prise en charge diversifiée.

La cérémonie officielle de remise des clés n’est que le début d’une nouvelle phase cruciale. La Fondation continuera à collaborer avec le CMMASS MABANGA pour garantir son rôle central dans la ville de Kinshasa et au-delà. La prochaine étape consistera en la formation du personnel sur les nouveaux équipements, assurant ainsi un entretien continu et une gestion hospitalière efficace.

« Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude envers tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux : Nos partenaires financiers : le ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique, AFRIFOOD; Roche. Nos partenaires d’exécution : OVD, SNEL, REGIDESO, HJ Foundation, SOGEAC. Nos partenaires techniques : le ministère de la Santé, Hygiène et prévention, notre mission de contrôle RADEON ».

La Fondation Denise NYAKERU TSHISEKEDI réitère son engagement envers la santé communautaire et promet de continuer à soutenir le CMMASS MABANGA dans sa mission vitale.

La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi œuvre pour améliorer la qualité de vie des communautés congolaises en mettant l’accent sur la santé, l’éducation et le bien-être social. Engagée dans la lutte contre la drépanocytose, la Fondation travaille sans relâche pour offrir des solutions durables et des soins de qualité aux personnes touchées par cette maladie génétique.

Prince Yassa




Le REMAPSEN a fait la restitution à Kinshasa du 1er Forum des médias sur la santé infantile

La RDC a été présente au Forum de Lomé au Togo sur » Le Rôle et les responsabilités des médias dans la promotion de la santé infantile, la vaccination et la nutrition des enfants en Afrique ». Forum organisé par le Réseau des Médias Africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) grâce à l’appui des partenaires dont l’UNICEF.

A cette rencontre régionale, ont pris part deux journalistes à savoir, le vice -président du REMAPSEN, Prince Yassa, et la coordinatrice du REMAPSEN-RDC, Constance Mananga, aussi membres du Réseau des journalistes amis de l’enfant, (RJAE).

Au cours d’une séance de restitution de ce forum, organisée par le RJAE avec l’appui de l’Unicef, à l’intention de ses membres, sa coordonnatrice nationale, Bibiche Mwika a rappelé les objectifs de ce 1er forum qui visait notamment d’impliquer les médias dans la promotion de la santé infantile, la vaccination et la nutrition en Afrique de l’Ouest et du Centre et au-delà.

A en croire Prince Yassa, les médias sont des partenaires importants dans le changement de comportement des populations, face aux nouveaux défis en Afrique. Ce forum, a-t-il poursuivi, a apporté » une plus-value dans notre façon de travailler en tant que journaliste pour sauver des vies des enfants ». « Je suis sorti de ce forum armé. J’ai suffisamment des matières. Cette formation a renforcé mes capacités dans la rédaction des articles à caractère humain… », a-t-il confié.

Aux dires du vice-président du REMAPSEN, cette rencontre a accouché d’importantes recommandations pour améliorer la santé de l’enfant. Il s’agit entre autres aux gouvernements d’impliquer les coordinations nationales de REMAPSEN dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies nationales et des plans d’actions opérationnelles de lutte contre les maladies infantiles et de promotion de la vaccination ainsi que de la nutrition. Occasion également d’appuyer les coordinations nationales du REMAPSEN à élaborer des plans de communication pour assurer une meilleure promotion de la vaccination et de la prévention des maladies infantiles.

A l’UNICEF, de faciliter la mise en place des mécanismes de collaboration; de faciliter la recherche de partenariat avec d’autres organisations impliquées dans les questions de santé infantile, de vaccination et de nutrition. Aussi d’appuyer le comité exécutif du REMAPSEN dans sa mission de coordination et de promotion de la vaccination et de la prévention des maladies infantiles en Afrique de l’Ouest et du Centre, par des sessions de formation et de renforcement des capacités des journalistes des pays membres du réseau.

Au comité exécutif de REMAPSEN, il lui a été recommandé d’assurer le suivi de la mise en œuvre de ces recommandations; de veiller à ce que les participants fassent régulièrement des productions médiatiques sur les trois thématiques exploitées, à savoir la santé infantile, la vaccination et la nutrition.

Quant aux coordinations nationales, elles ont été appelées à appuyer les programmes de santé infantile de chaque pays dans leurs activités de communication; d’assurer la coordination et la documentation des productions médiatiques des membres du réseau.

Plusieurs thématiques ont été abordées par des éminents orateurs. Il s’agit de la communication inaugurale animée par le Dr Boo du bureau régional de l’Unicef à Dakar, au Sénégal, sur l’Etat des lieux de la santé infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il a expliqué les principales maladies infantiles en Afrique, les causes de ces maladies, leurs conséquences sur la vie et le développement des enfants et les actions à mener.

La clôture de cette rencontre était marquée par la remise des différents prix aux journalistes et autres personnalités qui se sont distingués dans la promotion de la santé de l’enfant. Il s’agit notamment de prix Brigitte Mopané des meilleurs journalistes en Santé, prix Thibault Adjibodin des meilleurs Journalistes en Environnement; ainsi que le prix spécial Faure Gnassingbé.

 




A la 68e session de la Commission de la condition de la femme: L’ONUSIDA lance un appel à l’action pour parvenir à l’égalité entre les sexes et mettre fin au sida

Le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est préparé pour la 68e session de la Commission de la condition de la femme (#CSW68) qui a commencé le lundi et se poursuivra jusqu’au 22 mars 2024, renseigne un communiqué de presse publié ce lundi 11 mars 2024.

La #CSW68 est le plus grand rassemblement annuel des Nations Unies sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, se tient cette année sous le thème prioritaire : ” Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective sexospécifique “.

Malgré les progrès réalisés, aucun pays n’a atteint l’égalité des sexes à ce jour, et les violations des droits humains des femmes et les violences fondées sur le genre continuent d’alimenter la pandémie de sida. Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de genre fixés dans les Objectifs de développement durable (ODD) et, dans de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde, la crise de la dette réduit les investissements dans l’éducation, la santé et la protection sociale, ce qui nuit particulièrement aux femmes et aux filles.

Aujourd’hui dans le monde, 129 millions de filles ne sont pas scolarisées, ce qui les prive d’informations vitales sur la manière de se protéger du VIH. Toutes les trois minutes, une adolescente ou une jeune femme (15-24 ans) a contracté le VIH en 2022 en Afrique subsaharienne, et dans toute l’Afrique, le sida reste la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer.

“Il n’y a plus d’excuses. Mettre fin au sida chez les femmes et les filles n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une priorité stratégique pour atteindre les objectifs de développement durable”, a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. “Ce n’est qu’en protégeant les droits des femmes et des filles et en investissant dans ces droits que nous pourrons protéger leur santé, et ce n’est qu’en protégeant la santé des femmes que nous pourrons mettre fin à la pandémie de sida. Nous devons saisir cette occasion pour accélérer les progrès vers un monde où chaque femme et chaque fille pourra non seulement survivre, mais aussi s’épanouir.”

Pendant la #CSW68, l’ONUSIDA co-organisera plusieurs événements clés, notamment une réunion de haut niveau co-organisée par le Grand-Duché du Luxembourg et Education Plus (une initiative conjointe de l’ONUSIDA, de l’UNESCO, de l’UNFPA, de l’UNICEF et d’ONU Femmes) qui mobilisera les gouvernements, les partenaires et les parties prenantes pour accélérer les actions à plus grande échelle sur les droits des femmes et tirer parti de l’éducation des filles pour l’égalité entre les sexes et la prévention du VIH dans toute l’Afrique.

L’ONUSIDA appelle à un regain d’action et s’attend à ce que la #CSW68 débouche sur des résultats solides. L’ONUSIDA attend avec impatience les partenariats qui seront forgés pour accélérer les progrès vers l’égalité des sexes et mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique mondiale.

L’ONUSIDA reste fidèle à son engagement de travailler en collaboration avec les gouvernements, la société civile et d’autres partenaires pour créer un monde où les droits et la dignité de toutes les femmes et de toutes les filles sont respectés et protégés, y compris les femmes et les filles qui vivent avec le VIH, qui sont exposées au risque d’infection et qui sont affectées par le virus.

La #CSW68, organisée par les Nations unies, réunira des dirigeants, des défenseurs, des gouvernements, des organisations de la société civile, des activistes et des experts pour discuter, convenir d’actions et d’investissements susceptibles de mettre fin à la pauvreté des femmes et de faire progresser l’égalité entre les hommes et les femmes.

Suivez l’événement Education Plus en direct le mardi 12 mars de 08:00 à 09:30 EST – Making Education Investment Cases Work for Gender Equality and HIV Prevention (Faire en sorte que les cas d’investissement dans l’éducation fonctionnent pour l’égalité des sexes et la prévention du VIH).

Prince Yassa




Course au Gouvernorat du Kongo Central : l’UDPS et l’UNC à couteaux tirés 

Les violons ne semblent pas s’accorder entre l’UDPS et l’UNC de Vital Kamerhe au sujet du ticket à présenter à l’élection du gouverneur du Kongo Central.

Alors que le secrétaire général du parti présidentiel après concertation avec certains partis alliés à l’UDPS-Tshisekedi ont porté le choix sur le candidat Grâce Bilolo du regroupement AVC-A, le camp Kamerhe lui, botte en touche cette décision.

Le secrétaire général de l’UNC, Billy Kambale évoque dans une publication sur son compte X (twitter) l’existence d’un accord de “haut niveau” conclu entre Vital Kamerhe et Augustin Kabuya, sur la gestion du Kongo Central.

“Après les discussions de haut niveau entre le Pres Kamerhe et l’informateur un accord était trouvé pour la gestion du Kongo Central. Le Dr Guy Bandu est donc le candidat accepté par l’UNC et son partenaire traditionnel.Toute autre prise de position s’écarterait de cet accord” a écrit Billy Kambale

Notons l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs aura lieu le 28 avril prochain.

 

 

Loup solitaire