Luanda : Les rideaux tombent sur le Conseil des ministres de la SADC

Le Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a conclu ses travaux ce lundi 11 mars 2024 à Luanda, en Angola. Après deux jours de deliberations, les participants ont adopté 47 propositions articulées autour de 7 points clés, dont le financement de l’industrialisation et la gestion des catastrophes naturelles.

Placé sous le thème “le capital humain et financier vecteur principal de l’industrialisation durable de la région SADC”, ce conseil des ministres a permis aux ministres des pays membres d’examiner l’état d’avancement des projets d’intégration régionale et de discuter des perspectives pour 2024 et 2025.

Parmi les points saillants, le Conseil a adopté des mesures pour :

– Mobiliser des financements pour le développement des infrastructures et la création d’emplois;

– Promouvoir l’entrepreneuriat et le développement des compétences;

– Encourager l’innovation et la recherche scientifique;

– Améliorer le climat des affaires et attirer les investissements étrangers;

– Lutte contre les catastrophes naturelles;

– Organiser une réunion des États membres pour mobiliser des fonds pour les pertes et dommages;

– Réaliser des évaluations nationales pour déterminer les mesures à prendre et soutenir les communautés affectées.

Le Conseil des ministres de la SADC réaffirme l’engagement des pays membres à œuvrer ensemble pour une croissance économique inclusive et durable dans la région.

La République Démocratique du Congo a saisi l’occasion pour informer le Conseil de sa volonté de devenir membre de la troïka de l’organe en août 2024.

Le ministre d’État à l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a représenté la RD-Congo à ce Conseil, accompagné par des experts des ministères du Plan, de la Défense nationale, des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale.

Rappelons que le Conseil des ministres est l’une des structures de la SADC qui supervise son fonctionnement et son développement. Il se réunit deux fois par an pour s’assurer de la mise en œuvre des politiques et des décisions de l’organisation.




Haut Katanga : 18 fidèles de l’Eglise Kimbanguiste morts dans un accident de circulation 

Incroyable mais vrai, 18 fidèles de l’église Kimbanguiste de Lubumbashi en provenance de Mokambo dans le territoire de Sakania, ce dimanche 10 mars 2024, pour une cérémonie de l’église, sont tombés arme à la main suite à un accident de circulation survenu sur la route Kasumbalesa-Mokambo.

En effet, un mini-bus de marque Hiace de transport en commun, est entré en collision avec un Truck et a causé du tort à ces personnes en pleine ouevre de Dieu.

Selon la société civile locale, il s’agit d’un truck des minerais qui roulaient à vive allure qui a fini sa course dans le mini-bus ( Hiace) au niveau du village Kikwata.

Signalons que tous les décès ont été ramenés à la morgue de Mokambo, en attendant la procédure de leur enterrement.




Situation sécuritaire à l’Est : Félix Tshisekedi devrait se méfier des « va-t-en guerre » plutôt spectateurs qu’acteurs ! 

Véritable douche froide, la position exprimée le 7 mars 2024 par le Gouvernement (tout au moins ce qui en reste), elle l’aura été pour les « va-t-en-guerre » déterminés jusque-là à voir le Chef de l’Etat répondre à la mise en garde adressée à Paul Kagame Rwanda pendant la campagne électorale, c’est-à-dire donner corps à « à la moindre escarmouche ». Ainsi, les 6 et 7 mars dernier, ont-ils squatté les réseaux sociaux pour se vanter des effets escomptés de la coopération congolo-russe, en référence aux exploits de Vagner au Sahel. Ils se sont précipités à confirmer les exercices militaires combinés entre forces terrestres, aériennes et navales de la RDC et de la Russie, sans se demander avec quelle flotte aérienne et quelle flotte navale pour Kinshasa …

L’avenir nous le dira

Premier Président de la République à bénéficier des bienfaits de l’alternance politique issue des élections de 2018, Félix Tshisekedi, pour eux, doit entrer dans l’Histoire avec le titre de premier Chef d’Etat congolais depuis 1960 à déclarer la guerre à un pays voisin parmi les neuf à entourer le sien.

Pour l’Histoire, en 5 ans de la 1ère République (1960-1965), Joseph Kasa-Vubu ne l’avait pas fait. En 32 ans de la 2ème République (1965-1997), bien que militaire, Mobutu Sese Seko ne l’avait pas osé, même si l’armée nationale soutenait les régimes pro-occidentaux et les groupes armés des pays prosoviétiques de l’époque. En moins de 4 ans de la 2ème Transition (1997-2001), Laurent-Désiré Kabila s’en était abstenu, quand bien même il avait annoncé sa volonté de ramener la guerre d’où elle était venue. Un avion avait d’ailleurs largué sur Bukavu une bombe destinée à Cyangugu, en territoire rwandais. En 18 ans, dont 3 sous le 1+4 (2001-2019), Joseph Kabila a préféré léguer à la postérité ce bout de conseil : «L’histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d’une table». En 5 ans de son premier mandat, Félix Tshisekedi s’est organisé pour menacer certes le Rwanda à partir de 2022, mais sans franchir le Rubicon. Va-t-il le faire pour flatter l’ego national ?

L’avenir nous le dira avec à la fin de la mise en place des institutions auxquelles il doit se référer pour passer de la parole à l’acte : Assemblée nationale, Sénat et Gouvernement.

Kagame n’est que le bras séculier

Entre-temps, plusieurs forces politiques et sociales exhortent le Chef de l’Etat à continuer à explorer et même à exploiter d’autres voies pour une solution non militaire, peu importe le temps que ça prendra. Elles lui recommandent, en sa qualité de Président de la République, l’attitude du potier de la Bible. Le potier ne rejetait pas le vase malfaçonné. Il le refaisait. Ce vase peut être assimilé, notamment, aux Processus de Nairobi ou de Luanda.

Dans un échange respectable sur Facebook eu le samedi 9 mars 2024 avec des compatriotes, ont été relevées les évidences suivantes : «La guerre – apparemment c’est la seule option qui (nous) reste – est soumise à un principe établi : on sait quand et même comment elle commence, mais on sait rarement comment elle se termine.

Aujourd’hui, nous avons tous la capacité d’observer des faits en rapport avec l’agression rwandaise :

1. Les Occidents – qui réclament le retrait des troupes rwandaises – n’appliquent pas les sanctions requises à cet effet, contrairement à ce qu’ils font à la Russie en rapport avec la guerre d’Ukraine. Au contraire, ils continuent à arguer de la présence des Fdlr aux côtés des Fardc.

2. Le discours de rapprochement avec la Russie dans le cadre de la coopération militaire structurelle russo-congolaise a été froidement douché par le Gouvernement le 7 mars 2024 !

3. Le Comité de Paix et Sécurité de l’Union africaine réunit le 4 mars 2024 « Réaffirme qu’il ne peut y avoir de solution militaire durable à la situation dans l’Est de la RDC et, à cet égard, souligne l’importance des Processus de Nairobi et de Luanda qui visent à trouver une solution diplomatique au conflit.

4. Les troupes de la Sadc ne se mobilisent pas vite. Apparemment, on est en train de passer de la coopération sous régionale à la coopération bilatérale (RDC-Burundi, RDC-Afrique du Sud).

5. Au dernier sommet de la Cééac tenu à Malabo le 9 mars, le Président Félix Tshisekedi a certes appelé ses pairs à sanctionner le Rwanda. Trêve d’illusions : on ne voit ni la RCA (dont la sécurité militaire du territoire national ainsi que la sécurité du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra sont assurées aussi par Kigali), ni le Congo-Brazzaville s’engager dans cette voie.

6. Les Wazalendo sont en train de se décomposer pour devenir une nébuleuse, comme cela a été le cas avec les Mai-Mai.

7. Les Fardc sont en montée de puissance (sur papier ou sur parole) pendant que sur terrain, elles sont trahies par plusieurs facteurs.

8. Pendant ce temps, la RDC redevient une catastrophe humanitaire, statut qui permet au droit international de s’insérer dans les affaires internes de l’Etat congolais. Ici, nous ouvrons une parenthèse pour nous demander si nous avons seulement conscience des effets des atrocités qu’on balance allègrement dans les réseaux sociaux avec photos et vidéos nous montrant de retour à la période précoloniale caractérisée notamment par le…cannibalisme). Parenthèse fermée.

9. Pire, Mgr Dominique Uringi, de retour en 2020 d’Allemagne, pays abritant Africom (Commandement militaire américain pour l’Afrique) avait vu la nouvelle carte du Congo avec 4 Etats !»

Que faire alors pour ramener la paix à l’Est et, par ricochet, empêcher la balkanisation ? Car, ce qu’on redoute le plus, c’est le démembrement du pays qui, tout en étant l’objectif du Rwanda, précisément de Paul Kagame, est vraisemblablement planifié par l’Occident. Kagame n’est que le bras séculier des puissances déterminées depuis la Perestroïka en 1989 à en finir avec le colosse devenu le ventre mou du continent africain.

Conséquence : vouloir à tout prix la guerre nécessite de la part des va-t-en-guerre des motivations. Ces boutefeux sont en trois catégories.

Comme de bons conseillers, ils n’ont jamais été de bons payeurs

La première comprend des compatriotes qui veulent certes la guerre pour en finir avec le Rwanda de Paul Kagame, sans cependant se préoccuper du reste. Ils perçoivent la guerre en termes de spectacle et se fichent éperdument des conséquences.

La deuxième catégorie comprend des compatriotes qui veulent certes la guerre avec le Rwanda, mais à condition de garder le Congo uni.

La troisième catégorie comprend, tenez bien, les compatriotes qui veulent la guerre avec le Rwanda en formant toutefois, secrètement, l’espoir d’une balkanisation qui permette l’érection de leurs propres provinces en Etats souverains.

Ainsi, pour la première et la dernière catégorie, Félix Tshisekedi n’est qu’un instrument à utiliser pour qu’ils atteignent, eux, leur objectif véritable.

Félix va-t-il jouer le jeu qui ferait de lui, au mieux un héros, au pire un traître ?

Il devrait plutôt se méfier des “va-t-en-guerre” qui le poussent dans la voie de la confrontation non seulement avec le Rwanda (nous persistons et signons que ce pays sera écrasé d’une manière ou d’une autre), mais avec toutes les puissances mondiales et africaines connectées pour la disparition du Géant.

Depuis 1990, ils sont dans ce schéma pourtant affaiblissant le pays aux plans politique, diplomatique, sécuritaire, économique et social !

Ils sont déterminés à y rester.

Comme tous bons conseilleurs, ils ne seront jamais de bons payeurs.

Omer Nsongo die Lema




Au TGI/Gombe : JED opposé au réquisitoire du MP et exhorte les juges à acquitter Stanis Bukakera

Arrêté depuis le 08 septembre 2023, Stanis Bujakera, directeur de publication du journal en ligne “Actualités.cd” totalise 6 mois de détention à la prison centrale de Kinshasa, communément appelée “Prison de Makala “.

Lors de l’instruction de son dossier, indique Journaliste en Danger dans un communiqué parvenu à notre rédaction, toutes les demandes de sa liberté provisoire introduites par ses avocats ont été systématiquement rejetées par le Tribunal de Grande instance de la Gombe qui a reçu, vendredi 08 mars 2024, les réquisitoires du Procureur Serge Bashonga qui a requis 20 ans servitude pénale contre Bujakera pour ” contrefaçon, faux en écriture, usage de faux, et propagation de faux bruits”.

Et d’ajouter que lors de cette dernière audience à la prison de Makala, l’un des points déterminant pour l’issue de ce procès, a été la remise du Rapport de l’Expert désigné par le Tribunal et qui démontre qu’il est impossible de déterminer que Stanis Bujakera est le premier émetteur du document attribué à l’ANR (agence nationale des renseignements), qui imputait la mort du Député de l’opposition, Chérubin Okende, aux renseignements militaires. Ce Rapport contredit celui de l’Expert du Procureur sur lequel il fondait ses accusations.

Appelé également à s’exprimer à la barre, le journaliste Stanis Bujakera a, une fois de plus, demandé au Procureur d’apporter des preuves de ses accusations.

« JED soutient cette demande et s’insurge contre ces graves accusations sans preuves. Alors que ce procès injuste tend vers son dénouement, JED attends des juges du Tribunal de Grande instance de la Gombe, qu’ils fassent montre d’un ultime sursaut d’honneur et d’indépendance, en ordonnant l’acquittement pur et simple de Stanis Bujakera », affirme le même document.




Jules Alingete à la Primature, gage sûr d’une bonne gestion ( Tribune de Didier Mbongo Mingi)

Jules Alingete Key, Inspecteur Général des Finances (IGF) en République Démocratique du Congo (RDC), est pressenti par certains comme Premier Ministre. Son nom circule de plus en plus dans les coulisses politiques kinoises.

Plusieurs vantent son intégrité, sa rigueur et son sens du travail bien fait. Ils soulignent son bilan à la tête de l’IGF, où il a notamment contribué à la lutte contre la corruption et au recouvrement des détournements de fonds.

Jules Alingete jouit d’une grande popularité auprès de la population. Il est perçu comme un homme intègre et capable de faire bouger les choses.

Si sa nomination à la Primature se confirmait, elle serait un signal fort de la volonté du président Félix Tshisekedi de lutter contre la corruption et d’améliorer la gouvernance du pays.

Voici quelques éléments à prendre en compte pour évaluer la crédibilité de Jules Alingete comme Premier Ministre :

Son bilan à la tête de l’IGF

Son expérience politique

Sa capacité à gérer les défis du pays

Sa popularité auprès de la population

La volonté du président Tshisekedi de lutter contre la corruption et d’améliorer la gouvernance du pays

En conclusion, la nomination de Jules Alingete à la Primature serait un choix audacieux de la part du président Tshisekedi.

Primé par Forbes, économiste congolais et expert-comptable agréé, spécialiste en fiscalité et expert en matière du climat des affaires.

Avec la lutte acharnée contre la corruption, la RDC a gagné dix places sur la liste indice des pays souffrant de la corruption.

Alingete est capable de relever les défis du pays et de répondre aux attentes de la population. Homme au front pour les intérêts de la RDC, il a su parvenir à la révision du contrat sino congolais contre toute attente. Ces éléments font de lui, un candidat parfait pour la Primature.




Mutinga présente au conseil des ministres le rapport de la mission humanitaire  

Avant de boucler ce chapitre des points d’information, le Président de la République a accordé la parole au Ministre des Affaires Sociales. Ce dernier a présenté au Conseil le rapport de la mission humanitaire qu’il a dirigée au regard de la situation humanitaire préoccupante suite à l’arrivée sur des sites des milliers des déplacés venus de Saké et des collines environnantes dans la province du Nord-Kivu.

Trois objectifs étaient poursuivis par la mission d’abord réconforter la population de Saké ; Déployer l’assistance humanitaire ; Identifier les actions à mener pour améliorer la situation des populations déplacées.

Le Ministre des Affaires Sociales a été complété par le Vice-Ministre de l’Intérieur sur les aspects sécuritaires et de la gestion des camps des déplacés. Des mesures ont été prises pour s’assurer de la sécurité des personnes déplacées.

Le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention est revenu sur la situation sanitaire globale et la nécessité de lutter contre les maladies notamment le Choléra.

Il a planché aussi sur la visite de l’hôpital militaire qui soigne nos vaillants soldats touchés. Un débat s’en est suivi et d’autres dispositions sont en cours pour apporter toute l’assistance qu’il faut.

Sur instruction du Président de la République, la délégation repartira au Nord-Kivu dans les prochains jours pour apporter des réponses plus appropriées en fonction des besoins identifiés.




Bientôt la relance des activités de la saison agricole B dans trois brigades des jeunes 

Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale a présenté la note d’information relative à la relance des activités de la saison agricole B dans trois brigades des jeunes.

Ce projet vise l’amélioration des compétences des jeunes œuvrant dans le secteur de l’entrepreneuriat agricole ou désireux de s’y investir ; L’encadrement de la jeunesse et la création d’emploi dans le secteur agricole.

Les trois Brigades agricoles des jeunes concernées sont celles de Bombe à Kinshasa-Maluku ; de Mwana-Kisende au Kongo-Central ; et, de Djimba au Kwilu.

Cette action va contribuer à stimuler le développement économique et la stabilité sociale en créant des opportunités pour l’emploi des jeunes à travers l’agriculture tout en développant des chaînes de valeur sur toute l’étendue du pays.

L’innovation porte sur l’approche de formation des compétences axée sur le marché, les méthodes d’irrigation et de fertilisation, la gestion de projet ainsi que son élaboration sont tous des éléments compris dans une approche holistique de développement des chaines de valeur.




Au Conseil des ministres : Claudine Ndusi présente l’état des lieux de la réforme de l’Inspection Générale du Travail 

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a présenté aux membres du Conseil, l’état des lieux de la réforme de l’Inspection Générale du Travail.

Rappelant l’adoption, par le Conseil des Ministres du vendredi 02 octobre 2020 du projet de Réforme de l’Inspection Générale du Travail, elle a indiqué que cette réforme s’articule autour de quatre axes à savoir : le recrutement, la formation, le déploiement et l’équipement.

Les actions réalisées à ce jour sont : Le recrutement des nouveaux Inspecteurs et Contrôleurs du Travail ainsi que les Agents de l’Administration de l’IGT au nombre de 2379 et admis sous statuts en collaboration avec le Ministère de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation ; La formation initiale ; Le déploiement et l’affectation des nouveaux inspecteurs du travail.

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a terminé son intervention par présenter certains défis liés au plein succès de cette réforme qui requiert des moyens financiers conséquents.

 




FMI : La Rdc encouragée à redoubler d’efforts pour la réalisation des recommandations formulées afin de garantir la conclusion satisfaisante de la sixième et dernière revue 

Le Ministre des Finances a présenté aux membres du Conseil les conclusions de la mission préparatoire du Staff du Fonds Monétaire International ainsi que la situation financière du pays.

Abordant le premier volet, il a signalé que l’Equipe du Département Afrique du Fonds Monétaire International en charge de la République Démocratique du Congo, conduite par le Chef de Mission, Calixte Ahokpossi, a séjourné à Kinshasa du 22 au 28 février 2024 pour préparer la sixième et dernière revue du Programme économique du Gouvernement soutenu par la Facilité Elargie de Crédit.

Cette visite technique visait notamment à : faire le point de l’évolution macroéconomique récente ; examiner l’exécution du budget 2023 et les perspectives pour 2024 ; et évaluer les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du programme FEC au terme de la cinquième revue.

La Mission a salué les efforts réalisés par le Gouvernement en termes de gouvernance globale et de mise en œuvre des reformes, qui ont permis de conclure à ce jour cinq revues sur les six du Programme dont la fin interviendra le 30 juin 2024. Elle l’a encouragé à redoubler d’efforts pour la réalisation des recommandations formulées afin de garantir la conclusion satisfaisante de la sixième et dernière revue.

Dans le deuxième volet, le Ministre des Finances a abordé la situation financière du pays en indiquant que le contexte d’élaboration du Budget de l’Etat pour l’année 2024 ne cadre plus actuellement avec les derniers développements en cours dans le pays, notamment en matière sécuritaire.

Il a préconisé une série d’orientations et décisions ayant un caractère urgent tant pour les dépenses que les recettes publiques notamment l’élaboration d’un Collectif budgétaire 2024 prenant en compte les évolutions des paramètres économiques contextuels. Le Gouvernement tient à contenir le niveau de ses dépenses et à accélérer ses réformes en cours. Car, le succès de Programme économique du Gouvernement soutenu par la Facilité Elargie de Crédit en dépend.




François Rubota présente le rapport de la 1ère phase du Projet de Renforcement des Infrastructures Socioéconomiques de base dans la zone centre du pays 

Le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a présenté le rapport de la première phase du Projet de Renforcement des Infrastructures Socioéconomiques de base (PRISE) dans la zone centre du pays.

Il a, à cet effet, indiqué que l’objectif global du Projet est de contribuer à l’amélioration des conditions socioéconomiques et sanitaires de cinq provinces de l’ex. Kasaï. Spécifiquement, le Projet devra assurer durablement l’accès de la population à l’eau potable, à l’assainissement, à l’éducation de base et aux soins de santé primaires et contribuer à créer des conditions favorables à la promotion de l’investissement privé dans la zone d’intervention du PRISE.

Conçu pour la mise en œuvre du Plan de Développement de la RDC de 2011 à 2015 appelés DSRP Il (Document de stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté de deuxième génération), le Projet PRISE a démarré en juillet 2014 pour une durée initialement prévue de cinq ans (5) avec la signature de l’accord pour un budget total de 158.184.000 USD.

Le PRISE contribue à la réalisation du 3ème pilier du DSCRP Il qui vise « l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et le renforcement du capital humain » en se concentrant sur l’Alimentation en Eau Potable (AEP), la construction des écoles, des centres de santé et des latrines publiques.

A ce jour, onze projets ont été réalisés dans les milieux urbains et quatre dans les milieux ruraux des cinq provinces concernées.