13ème réunion du Forum Chine-Afrique : Il est temps que l’Afrique fasse des propositions concrètes sur le modèle de sa coopération (Participants)

La 13ème réunion du forum Chine-Afrique a vécu le 8 mars 2024 à Dar-es-Salaam en République Unie de la Tanzanie sous le thème pratique Chine-Afrique construire une communauté des destins, afin d’améliorer cette coopération qui se veut gagnant-gagnant.

Il était question au cours de cette rencontre d’évaluer la nature de cette coopération économique entre les pays africains et la chine.

Plus de 50 pays africains étaient invités à prendre part à cette rencontre au nombre desquels, la République Démocratique du Congo, à travers ces deux représentants à savoir la directrice exécutive, du Centre d’études stratégiques et de sécurité internationale Rdc, le professeur Liliane Andia Lisimo AHOMBO et le Journaliste Hugo Matadi du groupe l’avenir.

Lors de son intervention en plénière, Liliane Andia Lisimo AHOMBO est revenue sur la question de la coopération Congolaise plus précisément son impact sur les communautés.

Tout en saluant la tenue de cette rencontre, organisée par l’université normale de Zhejiang en collaboration avec l’ambassade de la République Populaire de Chine en République Unie de la Tanzanie, Lisimo AHOMBO estime que l’Afrique doit être au centre de son propre développement.

« Ce genre de rencontres sont des opportunités qu’offre la chine aux pays africains, nous devons donc proposer des projets qui peuvent être bancables et en même temps bénéfiques pour les peuples africains», fait savoir Liliane Andia Lisimo Ahombo, directrice exécutive, du Centre d’études stratégiques et de sécurité internationale Rdc.

Ce représentant de la République démocratique du Congo au Think Tanks forum de Dar es salaam, invite également son pays à être actif dans cette coopération. D’après elle, la Rdc doit étudier le modèle du travail de la Chine qui lui a permis de se développer.

« Si la République démocratique du Congo reste bras croisée, elle n’est profitera pas de cette coopération, elle doit donc proposer mieux. Il revient aux Congolais de comprendre les efforts fournis par la chine pour se développer, nos intelligences doivent être mises en épreuve, avoir des minerais c’est très bien mais pour quelle fin si on ne sait pas le transformer», estime ce professeur à l’Université pédagogique nationale.

Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à cette 13ème réunion du forum Chine-Afrique des Think Tanks. Il s’agit entre autres:

– Donner la priorité au développement et explorer des voies indépendantes et centrées sur les personnes, de respect mutuel et d’apprentissage mutuel;

– Promouvoir la construction d’un monde multipolaire équitable et ordonné pour faciliter le développement commun;

– Promouvoir une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive afin de partager les dividendes du développement;

– Promouvoir activement la réforme du système financier international pour combler le déficit de développement;

– Aligner sur les initiatives internationales et les plans nationaux pour renforcer les obligations de développement durable de haute qualité :

– Activer le développement national grâce à des marchés efficaces et à des gouvernements proactifs:

– Prendre en compte les menaces de sécurité traditionnelles et non traditionnelles pour créer un environnement de développement sécurisé :

– Et enfin, encourager l’adoption de mesures plus pratiques et efficaces pour promouvoir le partage des connaissances:

 

 

Houston




La Commission de l’UA et la SADC appelées à définir les modalités pratiques de l’appui de l’UA à la SAMIDRC  

Un communique de la 1203e réunion du CPS tenue le 4 mars 2024 a été rédigé, sur l’examen de la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo et le déploiement de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC). Ainsi, l’UA demande à la Commission de l’UA, en étroite collaboration avec la SADC, de définir les modalités pratiques de l’appui de l’UA à la SAMIDRC et de fournir régulièrement au Conseil des informations actualisées sur les activités de la SAMIDRC ; Demande également à la Commission de l’UA de transmettre le présent communiqué au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour information et de demander au CSNU de fournir les ressources matérielles et financières nécessaires pour permettre à la SAMIDRC de s’acquitter efficacement de son mandat.

 

COMMUNIQUÉ

Adopté par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) lors de sa 1203e réunion tenue le 4 mars 2024, sur l’examen de la situation dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et le déploiement de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC)

Le Conseil de Paix et de Sécurité,

Rappelant toutes ses décisions et prises de position antérieures sur la situation à l’Est de la RDC, en particulier le communiqué [PSC/PR/COMM.1145 (2023) adopté lors de sa 1145e réunion tenue le 31 mars 2023 et le communiqué [PSC/HoSG/COMM.1040 (2023)] adopté lors de sa 1140e réunion tenue au niveau des chefs d’État et de Gouvernement, le 17 février 2023 ;

Rappelant en outre la Déclaration solennelle du 50e Anniversaire de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), dans laquelle les chefs d’État et de Gouvernement de l’UA se sont engagés à atteindre l’objectif d’un continent exempt de conflits, à faire de la paix une réalité pour tous les citoyens africains et à ne pas léguer le fardeau des conflits aux générations futures ;

Profondément préoccupés par le fléau des conflits sur le continent et leur obstacle au développement socio-économique, et réaffirmant leur engagement à réaliser l’Agenda 2063 et ses projets phares, y compris Faire taire les armes à l’horizon 2030 ;

Prenant note des remarques liminaires de S.E. Ambassadeur Emilia Mkusa, Représentante permanente de la République de Namibie auprès de l’UA et Présidente du CPS pour le mois de mars 2024 et de la déclaration introductive de Dr Alhaji Sarjoh Bah, Directeur de la Direction de la Gestion des conflits au nom de S.E. Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité ; notant également la déclaration de S.E. Ambassadeur Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, vice Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, de S.E. Ambassadeur Rose Sakala, Représentante permanente de la République de Zambie, représentant le Président de l’Organe politique de la SADC chargé de la Politique, de la Défense et des Affaires sécuritaires ainsi que du Professeur Kula Ishmael Theletsane, Directeur dudit Organe ;

Réaffirmant l’engagement indéfectible de l’UA à respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC et la solidarité de l’UA avec le peuple et le gouvernement de la RDC dans leurs aspirations légitimes à la paix, à la stabilité et au développement socio-économique ; et

Agissant en vertu de l’Article 7 de son Protocole, le Conseil de Paix et de Sécurité :

1. Salue le peuple et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour le bon déroulement des élections de décembre 2023 et félicite S.E. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa réélection à la présidence de la RDC pour un second mandat ;

2. Se déclare profondément préoccupé par la résurgence du Mouvement du 20 mars 2023 (M23) dans l’Est de la RDC ; condamne fermement les violations des droits de l’homme commises par le M23, les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ainsi que par d’autres forces négatives et groupes armés actifs dans l’Est de la RDC ;

3. Exprime également sa vive préoccupation face à l’aggravation de l’insécurité due aux activités débilitantes du M23, des ADF, des FDLR, d’autres forces négatives et groupes armés dans l’Est de la RDC et à la situation humanitaire désastreuse qui en résulte et qui continue d’avoir un impact négatif sur la population dans les communautés affectées ; invite la Commission de l’UA, les États membres, en mesure de le faire, et la communauté internationale à contribuer à la fourniture d’une aide humanitaire pour alléger les souffrances des populations touchées ;

4. Exige la cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités, ainsi que la création de corridors humanitaires pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations affectées ; demande également le cantonnement et le désarmement d’urgence du M23, des ADF, des FDLR, et de tous les autres groupes armés actifs dans l’Est de la RDC ;

5. Réaffirme que le Cadre de Paix, de Sécurité et de Coopération de 2013 pour la RDC et la région reste pertinent comme cadre viable pour lutter contre l’insécurité persistante dans l’Est de la RDC et la région ; appelle à sa revitalisation et encourage les pays signataires à redoubler d’efforts pour mettre pleinement en œuvre leurs engagements ;

6. Réaffirme qu’il ne peut y avoir de solution militaire durable à la situation dans l’Est de la RDC et, à cet égard, souligne l’importance des Processus de Nairobi et de Luanda, qui visent à trouver une solution diplomatique au conflit ; à cet égard, salue les efforts déployés par S.E. João Manuel Lourenço, Président de la République d’Angola et chantre de l’UA pour la paix et la réconciliation, pour assurer la médiation entre les deux pays frères dans le cadre du processus de Luanda ; demande la tenue d’une réunion de suivi urgente afin de poursuivre les efforts diplomatiques à cet égard ;

7. Salue également les efforts de médiation de S.E. Uhuru Kenyatta, ancien Président de la République du Kenya et facilitateur du Processus de Nairobi dirigé par la CAE ; et réaffirme l’importance pour toutes les parties de respecter et de mettre en œuvre les décisions du Sommet et les obligations convenues lors des réunions précédentes des chefs d’État et d’autres instruments établis pour résoudre la situation dans l’Est de la RDC ;

8. Souligne la nécessité de mettre en œuvre les résultats du Sommet Quadripartite de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Conférence internationale sur les Grands Lacs (CIRGL) et de la SADC, sous les auspices de l’UA, qui s’est tenu le 27 juin 2023 à Luanda, en République d’Angola ; souligne l’impératif d’une coordination renforcée des efforts dans le cadre du Mécanisme Quadripartite ; et demande à la Commission de l’UA de convoquer un deuxième Sommet Quadripartite pour assurer le suivi des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris lors du 1er er Sommet de la Quadripartite.

9. Prend note du communiqué du Sommet extraordinaire de la Troïka de l’Organe, plus la troïka de la SADC et les pays contributeurs de troupes (TCC) de la Brigade d’intervention des Forces (FIB), tenu le 8 mai 2023, approuvant le déploiement d’une Force de la SADC, dans le cadre de la Force en attente de la SADC, comme réponse régionale pour soutenir la RDC afin de rétablir la paix et la sécurité en RDC, et le déploiement ultérieur de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIDRC), le 15 décembre 2023 ; approuve le déploiement de la SAMIDRC dans l’Est de la RDC ; et demande à la Commission de l’UA de mobiliser le soutien nécessaire à la SAMIDRC, y compris auprès de la Facilité de réserve de crise du Fonds pour la Paix de l’UA ;

10. Demande également à la Commission de l’UA d’accélérer le transfert de l’équipement donné à la SADC, qui se trouve toujours à la Base logistique continentale de l’UA à Douala, au Cameroun, afin de soutenir les efforts visant à assurer une mise en œuvre efficace du mandat du SAMIDRC ;

11. Rend hommage aux Pays contributeurs de troupes (TCC) de la SAMIDRC, à savoir l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie, pour leur engagement à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région ; rend également hommage aux forces qui ont payé le prix suprême ; exprime ses sincères condoléances aux familles et aux gouvernements endeuillés et souhaite un prompt rétablissement à ceux qui ont été blessés ;

12. Demande à la Commission de l’UA, en étroite collaboration avec la SADC, de définir les modalités pratiques de l’appui de l’UA à la SAMIDRC et de fournir régulièrement au Conseil des informations actualisées sur les activités de la SAMIDRC ;

13. Demande également à la Commission de l’UA de transmettre le présent communiqué au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) pour information et de demander au CSNU de fournir les ressources matérielles et financières nécessaires pour permettre à la SAMIDRC de s’acquitter efficacement de son mandat ; et

14. Décide de demeurer activement saisi de la question.




Du 5 au 10 mars 2024 : La ville de Matadi abrite la 1ère session de formation sur la Gouvernance des infrastructures TIC

Le Ministère des PTNTIC en RDC a organisé par le biais du Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Nationales et Régionales en Afrique Centrale (PAGIRN-PPTIC) des sessions de formation sur la Gouvernance et la Planification des Infrastructures TIC.

Un communiqué de presse signé par Mme Béatrice Lumbu, Attachée de presse au ministère des ¨TNTIC renseigne qu’un appel à candidature avait été lancé dans ce sens auprès des structures évoluant dans le secteur des NTIC notamment les services du Ministère des PTNTIC, du Ministère du Numérique, de l’ARPTC, de la SCPT, de IINS, du Renatelsat, des entreprises privées de télécommunications ainsi que les providers.

«  Les formations se tiennent à l’hôtel FORMOZA à Matadi dans le Kongo Centrale et ce, du 5 au 10 mars 2024 pour les sessions sur la Gouvernance des Infrastructures TIC et du 11 au 16 mars pour les sessions de Formation en planification des Infrastructures TIC », indique-t-elle.

Et d’ajouter que le projet PAGIRN -PPTIC bénéficie de l’appui financier et stratégique de l’Union Européenne. Il propose aux pays de la région d’Afrique Centrale un appui à la Gouvernance des infrastructures régionales et nationales en termes de renforcement des capacités de gestion, de planification, de recherche et de plaidoyer des opérateurs soutenus.

Il propose également la mise en œuvre d’activités structurantes, spécifiques aux secteurs des transports, de l’énergie, des technologies de l’information et de la communication.

Le document poursuit en disant que l’objectif de la présente formation est de disposer dans chacun des pays concernés des personnes-ressources capables d’assumer le suivi de mise en œuvre des programmes et projets des infrastructures Nationales et Régionales des TIC.

Dans le cadre du PAGIRN, un volet renforcement de la prospective et de la planification des TIC a été retenu afin d’assurer l’atteinte des objectifs visés, à savoir : l’amélioration de la compétitivité des économies en Afrique Centrale et le développement social en renforçant les conditions administratives et juridiques de mise en œuvre des TIC.

PAGIRN œuvre dans six pays de la zone Afrique Centrale : Cameroun, Gabon, Congo, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo et Tchad.

Pour la mise en œuvre de ce volet, le choix s’est porté sur l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (ENSPY) qui dispose d’un pôle technologique sur les Technologies de l’Information et de la Communication pour assurer la coordination de l’Unité de Gestion du Projet (UGP).

L’ENSPY est appuyée par l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUPPTIC) de Yaoundé.

Le volet « Prospective et Planification des TIC en Afrique Centrale » comporte plusieurs composantes dont celle qui porte sur le Développement du capital humain. Celle-ci regroupe deux activités relatives à la formation des parties prenantes sur les thématiques de “Gouvernance des infrastructures TIC” et de “Planification des infrastructures TIC”.




Assemblée nationale : la commission spéciale vote le rapport final de ses travaux

Le rapport final des travaux de la Commission spéciale mise en place pour élaborer le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale est prêt à être déposé sur la table du bureau provisoire, Cette vient de boucler ses travaux et a tenu la dernière séance, ce samedi 9 mars 2024, au cours de laquelle elle a adopté les 289 articles qui compose ce texte important pour le fonctionnement de la Chambre basse du Parlement congolais. Elle a aussi voté le rapport final de ses travaux qui sera déposé sur la table de travail du bureau provisoire.

“Elle a donc bouclé son travail qui sera transmis au bureau provisoire qui se chargera de convoquer l’assemblée plénière pour adoption “, a déclaré le professeur Jacques Ndjoli, président de la commission spéciale.




Assemblée nationale : gratuite campagne de sape contre le speaker Mboso

Depuis quelque temps, les adversaires politiques du patriarche Christophe Mboso ne ratent pas l’occasion de tirer bout portant sur lui.

Toutes ces affaires farfelues qu’on cherche désespérément à exhumer sont comme la fumée de paille.

La dernière trouvaille, c’est ce dossier tiré sur les cheveux autour d’une affaire de dilapidation des fonds publics dont on ne détermine pas le montant. Des accusations gratuites, sans preuves, simplement pour se faire plaisir et nuire à l’honorabilité du vénérable patriarche, le seul de sa génération qui a appris, dès son jeune âge, de vivre sa vie pas au-delà de ses ressources, sans extravagances, le speaker de la Chambre basse est tout, sauf ce feuille de chou-fleur raconte, avec mauvaise foi et haine viscérale.

Le patriarche n’a jamais trempé dans des combinés loufoques et sordides, ayant trait à un détournement ou une concussion. Interrogez l’histoire et apportez la preuve contraire pour convaincre au lieu de se livrer à distiller des balivernes qui montent des intestins faméliques de chiens de chasse que le maître affame pour le besoin de la cause avant de les lâcher pour mordre les premiers passants.

Vos méthodes sont connues, mais elles ne passent pas par le vénérable patriarche Christophe Mboso N’Kodia Pwanga qui reste serein et résolument attaché à la ‘matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Tout le reste est bruit des sirènes et cygnes annonçant l’hivernage.

La campagne contre le speaker Mboso est orchestrée par des individus nostalgiques et malintentionnés bien identifiés.

Trop, c’est trop, il vient un moment où chacun sera appelé a répondre de ses forfaitures devant les juridictions compétentes.




Diplomatie: Tenue de la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks à Dar-es-Salaam

La République unie de la Tanzanie a accueilli le vendredi 8 mars, la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks sous le thème pratique : « Chine-Afrique: Construire une communauté des destins ». Ce forum a été organisé par lUniversité normale de Zhejiang en collaboration avec lambassade de la République populaire de Chine en Tanzanie, et le Département des Affaires étrangères du gouvernement populaire de la province de Zhejiang, Gouvernement Populaire de la municipalité de Jinhau. Cette grande rencontre a connu la participation de 50 pays africains qui pour la plupart sont déjà en coopération direct avec la Chine dans plusieurs domaines.

Ils sont venus de plusieurs coins dAfrique et aussi de la République populaire de Chine pour non seulement participer, mais également apporter leurs contributions aux relations Chine-Afrique dans le cadre de la 13ème réunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks. Ces experts veulent à tout prix renforcer les liens dans les domaines de la coopération économique afin de répondre aux besoins réels de leurs populations dans ce qui est déjà entre la Chine et lAfrique.

Au cours de la cérémonie douverture, Lu Shan, vice-gouverneur du gouvernement populaire de la province de Zhejiang de la Chine a tenu à rappeler que jusquici beaucoup d’africains résident en Chine pour raison détudes dans différents domaines.

« Les universités de Zhejiang comptent à leur actif plus de 6100 étudiants africains. Mais à lavenir, nous voulons voir ce chiffre monter et pour se faire, nous devons tous y travailler », a-t-il laissé entendre.

Rappelant limportance de cette coopération qui doit être absolument bénéfique pour la Chine et lAfrique, Chen Mingjiang, ambassadeur de la République populaire de la Chine en République unie de la Tanzanie, a souligné la nécessité de travailler ensemble pour intensifier cette coopération.

« Avec le vent qui souffle présentement sur le plan mondiale dans presque tous les domaines de la vie, il est donc plus important que les deux partenaires travaillent dans lesprit de redoubler des efforts pour changer le cours de lhistoire. Donc il est plus quurgent dunir les efforts pour un lendemain assuré entre la Chine et lAfrique », explique-t-il.

Intervenant au nom de lAfrique, la plupart des experts ont souligné limportance de voir cette coopération être renforcée en tenant compte des vrais besoins des peuples. Mais également de voir lAfrique être préparée pour non seulement bénéficier de cette coopération qui se veut gagnant-gagnant, mais aussi à être prête. Tous sans exception ont reconnu que le monde de demain tant souhaité par tout ne peut se faire sans lAfrique. Il est donc important de saisir lopportunité quoffre la Chine à travers cette coopération. Les experts africains sur la question de la coopération Chine-Afrique, que ça soit, politiques, chercheurs, professeurs, politiques et même journalistes, « ont exhortés la chine de tout faire pour nest pas finir comme les anciennes colons qui nont rien apporter en Afrique si cest ne que piller ces ressources, mais plutôt de travailler pour le bien du peuple», estime, Aly Djouf, Journaliste au quotidien le soleil Sénégal.

« Il est plus que de subir mais plutôt dagir, il est donc important que lAfrique renforce sa coopération au niveau local pour mieux faire face aux disparités ». LAfrique est une lueur despoir pour les nations du monde, une Afrique ou règnent la paix et la prospérité est possible », Cao Junfeng, doctorant à lUniversité normale de Zhejiang.

Tout en rappelant le message de félicitations du président de la République Populaire de la Chine sur la tenue du dernier sommet de lUnion africaine et ces résolutions, il a rappelé que ladhésion de lUA au G20 offre des opportunités en or pour la croissance de lAfrique. Daprès lui, cette adhésion va permettre au continent noir daméliorer son économie internationale.

Deux plénières et quatre sous commissions ont été organisées au cours de cette 13ème réunion forum Chine-Afrique des Think Tanks Dar-es-Salaam 2024, pour permettre justement aux experts des discuter sur lavenir de cette coopération, mais aussi de déceler les failles pour enfin améliorer ensemble avec les partenaires. Le rendez-vous est donc pris pour lannée prochaine.

Pour boucler la boucle, les deux partenaires ont procédé premièrement au lancement de linitiative pour la création du réseau de coopération des Think Tanks Chine-Afrique, mais aussi au dévoilement des plaques qui vont accompagner cette initiative.

Hugo Matadi




8 Mars : Les étudiantes de la Haute Ecole de Commerce édifiées sur l’entrepreneuriat et le bien fondé de PDL-145.

‹‹ Filles étudiantes , innovation compétitive et développement des 145 territoires de la RDC›› c’est le thème qui était au centre d’une conférence organisée dans la salle père beaugard de la haute école de commerce de Kinshasa ex ISC à l’occasion du mois de mars dédié aux droits de la Femme. Une initiative de l’hebdomadaire Grand Journal, la coordination estudiantine de la haute École de commerce de Kinshasa ( ex ISC), Global shapers hub Kinshasa et l’ONG Marthe Malewa Muvaro.

Cette conférence qui s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la deuxième Conférence internationale sur le programme de développement local de 145 territoires en RDC prévue à Bruxelles du 26 au 28 octobre 2024, avait pour but d’éveiller la jeune fille sur ses responsabilité, partager l’expérience sur l’entrepreneuriat mais aussi tabler sur le bien fondé du PDL 145T lancé par le gouvernement de la République .

 

Éric Mwamba, directeur APPLX basé en Australie et fondateur du grand journal, intervenant principal, a salué l’intérêt manifesté des étudiants et étudiantes de la HEC.

 

‹‹Une journée importante ou nous avons mis à la disposition de la jeune étudiante les clés pour l’entrepreneuriat et les tierces secteurs dans le cadre du programme 145 territoires et aussi de ne pas considérer que les opportunités d’emplois ne sont pas seulement à Kinshasa ou bien en RDC. Cette conférence avait aussi un autre but de créer un cadre de concertation pour fournir d’informations aux étudiants et faire de la haute école de commerce un incubateur qui permettra à développer les start-up en RDC›› a résumé Éric Mwamba.

 

Le Professeur Rosalie Sami, enseignante d’Universités à travers le monde, a pour sa part, invité les étudiantes à se lancer dans l’entrepreneuriat même tout en étant encore à l’université.

 

‹‹ toutes les jeunes femmes congolaises à ce que je remarquais, elles n’ont pas été formée à être indépendantes. L’entrepreneuriat est un état d’esprit qui se cultive au fur à mesure que vous avancez avec expérience grandie›› a-t-elle souligné

 

Le professeur Pasi Zapamba élu nouvellement député national qui a d’abord dédié cette journée à toutes les femmes qui vivent les atrocités de la guerre à l’Est de la RDC, s’est étalé plus sur la prise de conscience de jeûne femme qui hésite à se lancer alors qu’elle a des potentialités en elle.

 

‹‹ nous avons invité la femme a plus de responsabilités , à éviter les complexes d’infériorité et à être traité au même titre que l’homme . Et nous avons aussi exhorté la femme à la prise de conscience individuelle et collective . j’appelle aussi le gouvernement de la RDC d’encadrer la femme pour la rendre responsable d’elle même et de toute la communauté ›› a déclaré le professeur

 

Plusieurs autres intervenants ont pris part à ces assises à savoir, le professeur Miré Lwambanga, de la HEC, Marie France kapinga entrepreneure mais aussi le Directeur Général de la HEC, Edson Nyonsaba, qui a avait loué l’initiative et encouragé les étudiants et étudiantes à capitaliser ces assises qui s’inscrivaient dans le cadre de leur formation universitaire.

 

 

Osk




Du 23 février au 1er mars 2024: Le Franc congolais a enregistré une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle

Plus de peur que de mal. Contrairement à ce qu’a annoncé une certaine presse fanatique du sensationnel à Kinshasa, dans la semaine du 23 février au 1er mars 2024, la monnaie nationale a connu une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle, situant les taux de change à 2.757,9 CDF et 2.755,1 CDF pour 1 dollar américain respectivement. Voilà qui a poussé la Banque centrale du Congo (BCC) à recommander notamment la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la Banque centrale, le maintien du durcissement de la politique monétaire par la BCC, etc.

La croissance mondiale est projetée à 3,1% en 2024 et à 3,2% en 2025 ; les prévisions pour 2024 étant supérieures de 0,2 point de pourcentage à celles faites en octobre 2023 en raison principalement de la résilience plus forte que prévue aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays avancés, indique la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC), pour la semaine du 23 février au 1er mars 2024.

Et la même source d’ajouter, en ce qui concerne le contexte international que l’inflation diminue plus rapidement que prévu dans la plupart des régions, en raison de la résolution des problèmes liés à l’offre des biens et services, et grâce à la mise en œuvre des politiques monétaires restrictives dans ces régions. Ainsi, l’inflation mondiale devrait baisser à 5,8% en 2024 et à 4,4% en 2025.

Au sujet des cours des principaux produits exportés et importés par la Rdc, notons que le prix du cuivre a connu une baisse hebdomadaire de 0,2% et celui du cobalt a augmenté de 0,12% ; établissant les cours nominaux à 8519 Usd et de 28.205 Usd la tonne respectivement. Il y a lieu de relever que le cours du cuivre a été en hausse depuis le début du mois de février avant de connaître un léger fléchissement au 1er mars. Par contre, le cours du cobalt est demeuré stable sur la même période.

Au même moment, les prix du blé et du riz ont connu des baisses hebdomadaires de 2,4% et de 1,2% ; situant les cours à 205,48 Usd et à 409,27 Usd la tonne respectivement. Cependant, le prix du maïs a progressé de 3,4% établissant le cours à 429,12 Usd la tonne.

La croissance pourrait atteindre 5,7% entre 2024 et 2025

Evoquant l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques de la Rdc, la note de conjoncture qui parle de l’évolution des principaux indicateurs macroéconomiques de la Rdc, démontre que les dernières projections montrent que, sous l’effet de la bonne tenue des activités dans la branche extraction, la croissance économique en Rdc pourrait atteindre 5,7% en 2024-25.

Du côté de l’inflation hebdomadaire, l’on apprend qu’elle s’est située à 0,23% au cours de la semaine sous étude contre 0,18% ma semaine précédente. En rythme mensuel, le taux d’inflation s’est inscrit sur une tendance baissière venant de 5,79% en août 2023 à la fin février 2024 ; et ce, reflétant principalement l’orientation restrictive de la politique monétaire. En cumul annuel, l’inflation a atteint 2,73%.

Quant au comportement du taux de change, il faut noter que la dernière semaine du mois de février de l’année courante est marquée par la stabilité sur les deux segments du marché des changes, reflétant principalement la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la banque centrale du Congo. En effet, la monnaie nationale a connu une légère dépréciation de 0,5% à l’indicatif et de 0,04 au parallèle ; situant les taux de change à 2.757,9 CDF et 2.755,1 CDF pour un dollar américain respectivement.

Dans ce contexte, la BCC cite comme facteurs de risque au plan externe, les incertitudes liées à la crise russo-ukrainienne et la guerre au Proche orient. Au plan interne, la poursuite du conflit armé à l’Est du pays et ses conséquences.

C’est ainsi qu’il est recommandé la poursuite de la mise en œuvre des mesures de stabilisation prises par le Gouvernement et par la banque centrale ; le renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire pour soutenir la stabilité du cadre macroéconomique ; le maintien du durcissement de la politique monétaire par la BCC ; le suivi rapproché des facteurs de liquidité par la Banque centrale et la coordination des politiques sectorielles pour soutenir la production.




8 Mars: Les femmes du Kasaï plaident pour une paix durable dans l’Est de la RDC.

Alors que le monde célèbre la journée internationale de la femme, celle de la province du Kasaï l’a consacré à une méditation et prière pour la paix en République démocratique du Congo.

Réunies dans le temple de l’église catholique saint André, dans la commune de Dibumba 2, les femmes du Kasaï ont fêté leur journée avec larmes aux yeux. Denise Muluka, ministre provinciale en charge du genre, femme, familles et enfants à déclaré que cet acte est posé pour compatir avec les femmes et enfants de l’Est du pays tués gratuitement par les rebelles du M23 avec l’appui de l’armée Rwandaise.

 

” Nous ne pouvons pas fêter comme si rien n’était, nous avons porté les vêtements noir symbole du deuil et nous allons le faire durant ce moi lors des activités prévues” a-t-elle déclaré

 

Selon le gouvernement provincial du Kasaï, la journée du vendredi 8 Mars a été considéré comme le lancement des activités liées à la célébration des activités des femmes telles que Conférences-débats.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis la ville de Tshikapa




APN : le rapport d’activité du gouvernement renforce la confiance des investisseurs pour 2024

Le rapport d’activité du gouvernement présenté pour examen à l’Assemblée populaire nationale (APN), lors de la session annuelle de cet organe législatif national de la Chine, a attiré l’attention du monde entier. Ce rapport a permis au monde extérieur de mieux comprendre les objectifs et la feuille de route du développement économique de la Chine en 2024. De nombreux investisseurs internationaux y voient des opportunités offertes par la deuxième économie mondiale.

La dynamique actuelle de la croissance économique mondiale est insuffisante, et de nombreuses institutions internationales prévoient une croissance mondiale de cette année inférieure à 3 %. La Chine a fixé son objectif de croissance du PIB pour cette année à environ 5 %, ce qui est conforme aux attentes extérieures et envoie des signaux positifs au monde.

Les analystes soulignent qu’en 2023, le PIB de la Chine a augmenté de 5,2 % en glissement annuel, ce qui est nettement plus rapide que les taux de croissance économique des États-Unis (2,5 %), de la zone euro (0,5 %) et du Japon (1,9 %). Compte tenu de cette base élevée, l’objectif de croissance économique pour 2024 s’avère proactif. Au niveau mondial, le taux de croissance économique des pays développés s’est situé autour de 2 à 3 % ces dernières années, et la Chine a fixé son taux de croissance économique à environ 5 %, montrant ainsi sa détermination et ses efforts pour contribuer à la reprise économique mondiale.

Pour mettre en œuvre cet objectif, le gouvernement chinois a défini dix priorités cette année, dont la promotion vigoureuse de la construction d’un système industriel moderne, la mise en œuvre approfondie de la stratégie de renouveau national par la science et l’éducation, la stimulation de la demande intérieure et l’élargissement de l’ouverture de haut niveau. Grâce à ces feuilles de route, le monde voit plus clair les opportunités offertes par la Chine.

Il convient de souligner le développement de « nouvelles forces productives de qualité ». De nombreux médias étrangers estiment que ce domaine à fort potentiel de développement deviendra un catalyseur de la croissance économique, ce qui signifie que la Chine met un plus grand accent sur le mode de développement « innovant ». Le rapport d’activité du gouvernement mentionne l’optimisation et la mise à niveau de la chaîne d’approvisionnement industrielle.

À l’heure actuelle, dans le delta de la rivière des Perles, 95 % des composants d’un smartphone peuvent être disponibles en moins d’une heure ; dans le delta du fleuve Yangtsé, le « cercle industriel de quatre heures » des véhicules à énergie nouvelle a pris forme … Le renforcement de la résilience et la compétitivité de la chaîne industrielle dans le futur permettra aux entreprises de se développer davantage et donnera un nouvel élan au monde.

Dans le même temps, le rapport d’activité du gouvernement planifie de façon détaillée les industries émergentes et futures, l’innovation et le développement de l’économie numérique. Certaines analyses soulignent que les nouvelles énergies, l’économie numérique, l’intelligence artificielle, la fabrication haut de gamme, les soins de santé et d’autres industries font actuellement partie des principaux domaines d’intérêt de l’investissement étranger en Chine.

Le rapport d’activité du gouvernement insiste sur la nécessité de stimuler la demande intérieure. Qu’il s’agisse de cultiver et de développer de nouveaux types de consommation ou de stabiliser et d’accroître la consommation traditionnelle, un énorme marché de plus de 1,4 milliard d’habitants offre des opportunités gagnant-gagnant indispensables pour le monde entier.

L’ouverture est un autre message clé que le monde extérieur perçoit dans le rapport d’activité du gouvernement chinois de cette année. De l’assouplissement de l’accès au marché des services tels que les télécommunications et les soins médicaux, à l’élargissement du catalogue des industries encouragées pour les investissements étrangers, en passant par la mise en œuvre des huit actions visant à soutenir la construction de haute qualité de « la Ceinture et la Route », le rapport énumère un certain nombre de mesures visant à élargir l’ouverture, ce qui stimulera la confiance des entreprises multinationales.

« Les efforts constants déployés par la Chine pour promouvoir l’ouverture de haut niveau et optimiser l’environnement des investissements étrangers donnent à Sanofi une solide confiance dans son développement sur le marché chinois », a confié le président de Sanofi Greater China.

Dans le contexte actuel où les États-Unis et certains pays occidentaux cherchent à créer « de petites cours entourées de hauts murs », à faire le découplage et à rompre les chaînes d’approvisionnement, la Chine continue à élargir l’ouverture de haut niveau, injectant au monde une rare stabilité.

Selon le « Rapport d’enquête sur l’environnement commercial en Chine », publié en février dernier par la Chambre de commerce américaine en Chine, en 2023, les perspectives de développement des entreprises américaines en Chine devraient encore s’améliorer : 50 % des entreprises interrogées considèrent la Chine comme une destination de premier choix ou l’une des trois premières destinations d’investissement dans le monde.

Dans le contexte de l’intensification actuelle des conflits géopolitiques et de la morosité de la reprise de l’économie mondiale, il ne sera pas facile pour la Chine d’atteindre les objectifs prévus cette année. De plus grands efforts sont nécessaires. Mais comme le dit le rapport, les conditions favorables sont plus fortes que les facteurs défavorables. La Chine offrira de nouvelles opportunités au monde grâce à son nouveau développement.