Kasai: Il y a eu bel et bien massacre de la population et violations de droits humains le jour du vote dans le territoire de Dekese (Déclaration des jeunes intellectuels)

Les deux structures de la société civile de Dekese n’émettent pas sur les mêmes ondes en rapport avec un massacre enregistré lors des élections législatives dans ce territoire, le plus reculé de la province du kasai.

Dans une déclaration faite à la presse, les jeunes intellectuels de cette partie de la province vivant dans la ville de Tshikapa confirment que des graves violations des droits humains ont été commises pendant le jour des élections du 20 décembre dans le territoire de Dekese. Affirmations qui contredisent plusieurs structures de la société qui restent opposées à cette situation.

D’après le rapport qu’ils estiment vrai, le bilan de ces graves violations des droits humains durant ce processus électoral fait état de 5 morts, 165 maisons d’habitations incendiée au village Ikanda Nord, des dizaines de maisons d’habitation incendiée au chef lieu du territoire par un groupe bien identifiée venue du village de Bolonga dont l’administrateur du territoire, le chef de poste de l’ANR et le l’actuel ministre national de pêche monsieur sont originaires notent ces jeunes.

Dans leur message aux autorités du pays, ces jeunes intellectuels condamnent avec fermeté, la sortie médiatique de Francine Malu responsable de l’ONG SORA qui selon eux, s’est permise de raconter des inepties sur ce sujet connu de tous. Ils demandent à la responsable de cette structure citoyenne de rendre public son rapport documenté sur les élections et événements sanglants dans toute neutralité comme actrice de la société civile.

Menacé pour avoir dénoncé les massacres de ce territoire, Julie Otshiano, Présidente de l’ONG Binadamu en action, bénéficie du soutien de ces jeunes intellectuels de Dekese, qui estiment qu’elle a courageusement publié un rapport vrai que personnes ne peut contester actuellement.

Notons que depuis les élections législatives du 20 décembre de l’année passée, la situation sécuritaire dans ce territoire reste tendue. certains politiciens sont accusé d’être à la base de ce climat. Dans son rapport, l’ONG Binadamu en action accuse le ministre national de pêche et élevage d’être à la base de cette situation

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




En visite à l’Est de la Rdc: Le Directeur général de CICR déplore l’accroissement de nombre de civils blessés par des armes lourdes

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

« Ce à quoi nous assistons actuellement dans l’est de la RDC est sans précédent et extrêmement préoccupant à bien des égards. Suite à la récente flambée des hostilités début février, des centaines de civils gravement blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont afflué vers les établissements de santé du Nord-Kivu – 40 % avaient été victimes de bombardements ou d’autres armes lourdes utilisées dans des zones urbaines densément peuplées. Cette nouvelle dynamique vient accentuer la profonde souffrance de si nombreux civils déjà accablés par des décennies de conflit », a expliqué Robert Mardini.

Selon le droit international humanitaire, il incombe aux parties à un conflit de protéger les civils et les infrastructures civiles et de prendre toutes les précautions possibles pour les épargner.

« En cas d’utilisation d’armes explosives en zones habitées – y compris à proximité de camps de personnes déplacées – la probabilité d’effets indiscriminés est très forte. En un mot, des civils risquent d’être blessés voire tués. C’est précisément ce que nous observons en ce moment dans le Nord-Kivu – avec les conséquences dévastatrices que cela entraîne », a ajouté M. Mardini.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les groupes armés constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« Le niveau de souffrance subie ici est absolument affligeant – et ce n’est qu’un aperçu de l’ampleur et la complexité des défis humanitaires à relever en RDC », a déclaré M. Mardini à l’hôpital Ndosho. « Nous assistons à une crise de la protection à vaste échelle, qui peut pourtant être évitée ».

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre ».

Prince Yassa




Equity BCDC octroie des chèques aux 319 bénéficiaires du projet conjoint de promotion de la sécurité alimentaire avec le PAM

Equity BCDC et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en RDC mettent conjointement en œuvre le projet “Promotion de la sécurité alimentaire durable en RDC”. Ce projet ambitieux vise à stimuler le développement d’un secteur agro-industriel durable qui contribue à la diversification économique, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’emploi, et à l’amélioration des moyens de subsistance en RDC. Alors que ce projet est destiné à être mis en œuvre au niveau national, cette phase pilote est menée dans deux provinces, à savoir le Kongo Central et le Kasaï-Oriental.

Equity BCDC a le plaisir d’annoncer la distribution des premiers chèques aux participants, représentant 319 bénéficiaires. Ces fonds soutiendront les petits exploitants agricoles et les PME le long des chaînes de valeur sélectionnées (maïs et riz), leur permettant ainsi de mieux s’organiser, d’accéder aux marchés, et de devenir plus productifs et plus rentables.

Ce projet aura un impact significatif sur la vie des habitants des communautés locales en renforçant la sécurité alimentaire, en créant des emplois et en améliorant les moyens de subsistance. Tout cela est réalisé à travers la vision d’Equity BCDC, qui vise à être le champion de la prospérité socio-économique pour les Africains, et celle du PAM, qui vise à “Sauver des Vies et Changer des Vies”.

L’objectif spécifique du projet est de transformer les chaînes de valeur agricoles prioritaires sélectionnées en opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables pour fournir des revenus, de la nourriture et des emplois, améliorant ainsi le statut nutritionnel et les moyens de subsistance des bénéficiaires.

À travers ce projet, Equity BCDC et le Programme Alimentaire Mondial s’engagent à atteindre les objectifs du projet à travers les cinq axes suivants : Soutien à l’augmentation de la productivité, de la production et des revenus des agriculteurs ; Renforcement des capacités et soutien aux jeunes hommes et femmes pour obtenir des emplois dignes et satisfaisants dans les agro-industries ; Soutien et promotion d’une agro-transformation et d’une valorisation compétitives menées par le secteur privé ; Amélioration de l’accès des bénéficiaires au financement (crédit) et aux marchés ; Gestion du projet et renforcement des capacités des institutions clés de la chaîne de valeur.

Célestin Mukeba, Directeur Général d’Equity BCDC, a déclaré : “Ce projet vise à stimuler le développement d’un secteur agro-industriel durable, renforçant ainsi la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance en RDC. En distribuant ces chèques aux bénéficiaires, nous investissons dans l’avenir de notre nation en offrant des opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables.”

Peter Musoko, Représentant et Directeur Pays du PAM en RDC, a commenté : “La finance innovante a le pouvoir de transformer les défis en opportunités, en stimulant le développement durable et la croissance en République démocratique du Congo, avec les femmes et les jeunes en première ligne.”

Et d’ajouter, nous exprimons notre gratitude à tous nos partenaires et bénéficiaires pour leur engagement continu dans la réalisation de ce projet important de sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo.




« Investir dans l’égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique » (Communiqué)

« Aujourd’hui, en commémorant la Journée internationale des droits des femmes 2024, nous exprimons notre respect profond pour la lutte des femmes dans le monde en général et en République démocratique du Congo en particulier. Cette journée souligne notre engagement envers l’égalité des sexes, en particulier face aux défis persistants dans le pays », indique un communiqué publié à cet effet.

Le thème de cette année : « Investir en faveur des femmes. Accélérer le rythme », revêt une importance cruciale à un moment clé pour l’égalité des sexes. Les conflits, le changement climatique et la polarisation des sociétés rendent notre engagement pour les droits des femmes plus crucial que jamais.

Le thème national : « Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire », souligne notamment l’importance de soutenir les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC.

« Il est temps que les femmes soient libérées de la peur, de la discrimination et de la violence, et qu’elles bénéficient d’un accès complet aux opportunités, au travail et aux sphères de décision. Mais aujourd’hui, nous sommes aussi solidaires des millions de femmes et de filles victimes des conflits dans l’Est du pays, déplacées, vivant dans des conditions précaires et qui sont par ailleurs trop souvent la cible de violence basées sur le genre. Les Nations Unies se tiennent aux côtés de la population et du gouvernement congolais en faveur des femmes et des filles pour un Congo paritaire », déclare Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC.

Investir dans l’égalité des sexes est non seulement une question de justice, mais aussi un impératif économique. Les femmes jouent un rôle essentiel dans l’économie, que ce soit en tant que travailleuses, entrepreneuses ou consommatrices. En garantissant l’égalité des chances, nous stimulons la croissance économique et créons des sociétés plus prospères et durables.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, souligne : « La moitié de l’humanité ne peut attendre des siècles pour exercer ses droits. L’égalité, c’est pour maintenant. Il faut donc accélérer la progression dans ce sens. Une progression qui passe par une ambition politique et par des investissements – le thème choisi, cette année, pour la Journée internationale des femmes. »

En cette Journée internationale des droits des femmes, engageons-nous à investir en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles. Les femmes congolaises et du monde entier méritent un avenir où leurs droits sont respectés, où elles ont des opportunités égales, et où elles peuvent réaliser leur plein potentiel.




Comment recevoir une indulgence plénière : Démarche jubilaire dans le cadre des 350 ans du Sacré-Cœur 

Le 27 décembre 2023, le nonce apostolique en France, Mgr Celestino Migliore a ouvert solennellement la porte jubilaire de la Chapelle des Apparitions du monastère de la Visitation de Paray-le-Monial. À l’occasion de ce jubilé, Dieu manifeste sa miséricorde, notamment en accordant gratuitement une indulgence plénière aux pèlerins qui se seront préparés. Le pape François nous rappelle ce qu’est une indulgence :

« Dans le sacrement de la Réconciliation, Dieu pardonne les péchés, et ils sont réellement effacés, cependant que demeure l’empreinte négative des péchés dans nos comportements et nos pensées. La miséricorde de Dieu est cependant plus forte que ceci. Elle devient indulgence du Père qui rejoint le pécheur pardonné à travers l’Epouse du Christ, et le libère de tout ce qui reste des conséquences du péché, lui donnant d’agir avec charité, de grandir dans l’amour plutôt que de retomber dans le péché. »

Voici les dispositions intérieures et extérieures pour vivre avec fruit la démarche jubilaire et recevoir l’indulgence plénière :

– Être en état de grâce et avoir la disposition intérieure du détachement complet du péché, même véniel. Ceci implique notamment de se confesser (si possible le jour même, sinon une semaine avant ou après) et de communier.

– Manifester notre ouverture à l’Eglise universelle, en priant aux intentions du Pape. Il est suggéré un Notre Père et un Je vous salue Marie.

– Professer la foi de l’Eglise en récitant le Je crois en Dieu. – Manifester visiblement que nous voulons répondre à l’appel de Jésus, qui a dit Je suis la porte des brebis (Jn 10, 7), en passant la porte jubilaire de la chapelle des Apparitions.

– Traduire en charité concrète la grâce reçue en accomplissant une des œuvres de miséricorde rappelées par le pape François :

« Redécouvrons les œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.

Et n’oublions pas les œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Il est possible de recevoir l’indulgence plénière une fois par jour, pour soi-même ou pour une personne défunte, mais pas pour un autre vivant. Tous les détails de la démarche jubilaire sur le site du sanctuaire de Paray.

Pour accompagner notre prière et notre méditation, voici quelques textes de la tradition chrétienne sur l’ouverture du Cœur de Jésus par le transpercement de la lance.

Bienheureux Simon Fidati de Cascia (†1348)

Il faut voir l’action du Saint-Esprit dans l’expression de l’Evangéliste… Il veut que le côté ouvert nous manifeste l’amour du Cœur qui nous a aimés jusqu’à la mort, et que nous allions à cet amour ineffable qui l’a fait venir vers nous ; il veut que nous approchions de son Cœur, ce Cœur profond, ce Cœur caché, ce Cœur qui pense à tout, ce Cœur qui sait tout, ce Cœur qui aime ; il veut que, grâce à la porte ouverte, nous devenions, au moins dans la vivacité de l’amour, semblables à son Cœur, et que nous entrions en esprit dans le secret caché depuis l’éternité, et maintenant comme dévoilé à sa mort par l’ouverture de son côté.

Ludolphe de Saxe, dit le Chartreux (v.1295-1378)

Le Cœur du Christ a été blessé pour nous d’une blessure d’amour, afin que nous par un retour amoureux nous puissions par la porte du côté avoir accès à son Cœur, et là unir tout notre amour à son divin amour, de façon à ne faire plus qu’un même amour, comme il en est du fer embrasé et du feu. Car l’homme doit… ordonner tous ses désirs vers Dieu par amour pour le Christ… et conformer en tout sa volonté à la volonté divine, en retour de cette blessure d’amour qu’il reçut pour l’homme sur la croix, quand la flèche d’un amour invincible perça son très doux Cœur… Rappelons-nous donc quel amour plus qu’excellent le Christ nous a montré dans l’ouverture de son côté en nous ouvrant par là un large accès à son Cœur. Hâtons-nous d’entrer dans le Cœur du Christ, recueillons tout ce que nous avons d’amour pour l’unir à l’amour divin, en méditant sur ce qui vient d’être dit. »

Guillaume de Saint-Thierry et Bienheureux Guéric d’Igny

Les impénétrables richesses de ta gloire, Seigneur, restaient cachées au-dedans de toi, dans le ciel de ton secret, jusqu’au moment où la lance du soldat ouvrit le flanc de ton Fils, notre Seigneur et Rédempteur, sur la croix : les sacrements de notre rédemption s’épanchèrent alors si bien que désormais nous ne mettons pas dans son flanc le doigt ou la main comme Thomas, mais par la porte ouverte nous entrons tout entiers jusqu’à ton cœur, Jésus, siège certain de miséricorde, jusqu’à ton âme sainte, pleine de toute la plénitude de Dieu, pleine de grâce et de vérité, de salut pour nous et de consolation.

Ouvre, Seigneur, la porte au flanc de ton arche, afin que puissent entrer tous ceux que tu veux sauver à la face de ce déluge qui inonde tout sur terre ; ouvre-nous le flanc de ton corps, afin que puissent entrer tous ceux qui désirent voir les secrets du Fils […] Ouvre la porte de ton ciel, afin qu’ils puissent voir les biens du Seigneur sur la terre des vivants, tes rachetés qui peinent encore sur la terre des mourants.

Va te cacher dans ces mains percées, dans ce flanc troué. Qu’est-ce, en effet, que la plaie dans le flanc du Christ, sinon la porte ouverte au flanc de l’arche pour ceux qui seraient préservés du déluge ? Seulement, l’une était figure, l’autre est réalité. […] C’est là que tu seras caché en sécurité jusqu’à ce que passe l’iniquité ; là que tu n’auras rien à souffrir du froid, car dans les entrailles du Christ la charité du Christ ne se refroidit pas ; là que tu seras inondé de délices ; là que tu déborderas de joie, du moins lorsqu’enfin la vie de notre Chef aura englouti tout être mortel et celui de tous les membres de son Corps.

(Ce texte a été proposé par Sr Marie-David Weill, csj, à partir de Guillaume de Saint-Thierry et Bienheureux Guéric d’Igny)

L’Office des Cinq Plaies, XVI° siècle

Il a voulu aussi que son côté fût ouvert, pour nous donner accès à ce qu’il a de plus intime. Car, quand le côté fut ouvert, le chemin fut frayé jusqu’au Cœur du Seigneur. Que l’homme s’approche de ce Cœur sublime et que Dieu soit exalté en lui. Mais qui montera jusque-là ? Qui s’y reposera ? Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur. Mais que le pécheur n’hésite pas. Si l’entrée ne lui est pas tout d’abord accessible, qu’il pleure à la porte, là d’où coule le sang, d’où sort l’eau ; les portes sont ouvertes : le cri de ceux qui pleurent pénétrera sans peine jusqu’au Cœur du Seigneur ».

Stephan Fridolin (†1498)

Considère le Cœur blessé du Christ comme la véritable porte par laquelle on parvient à la grâce et à l’amitié de Dieu, par elle on monte vers les joies éternelles qui ne prennent jamais fin. Regarde le Cœur blessé du Christ. En lui a reposé sa très sainte Ame et son adorable Divinité, par laquelle nous sommes maintenus dans l’existence. Considère le Cœur ouvert du Christ comme le plus sûr asile des réfugiés. Où pourrait-elle s’envoler ailleurs, ta pauvre âme, lorsque les ennemis infernaux la poursuivent de leurs attaques durant la vie et au moment de la mort ? Considère le Cœur bienveillant du Christ comme une parfaite compensation de tes péchés et des péchés de l’humanité, puisque le Seigneur a répandu le très saint sang de son Cœur… Considère le Cœur enflammé du Christ comme l’origine de ton éternelle béatitude et le véritable chemin par lequel tu dois entrer dans la céleste patrie.

h ! qui peut imaginer et exprimer la bonté, la hauteur, la longueur et la largeur du très saint Cœur de Jésus-Christ. Il dépasse de loin la compréhension et l’entendement des hommes. Voilà la merveilleuse cité de grâce que ton plus cher Seigneur t’a préparée, sur le bois fleuri de la sainte croix. Entres-y avec foi et chasteté : Seigneur, c’est ici le lieu de mon repos, c’est ici que je veux demeurer, parce que je l’ai choisi. »




La permanence d’Israël interroge-t-elle notre identité chrétienne ? 

Les 20 et 21 mars 2023, Kecharim-SNRJ et le SNCC organisaient un colloque consacré aux orientations pastorales du Comité épiscopal pour les relations avec le judaïsme. En effet, le 16 avril 1973, moins de dix ans après la publication de Nostra Ætate, en son numéro 4, paraissait l’un des premiers textes officiels au monde invitant à mesurer toutes les incidences de cette déclaration conciliaire. Il débute par un constat : la réalité de la permanence du peuple juif à travers le temps interroge la conscience chrétienne. Il indique que « ce vis-à-vis d’Israël et de l’Église » pose la question de la vocation, toujours actuelle, du peuple juif. Les Orientations pastorales réaffirment l’importance d’une connaissance et d’une estime du peuple juif. Les extraits de ce colloque sont une formidable opportunité pour découvrir la qualité du dialogue qui s’est établi depuis près de soixante ans.

Pourquoi le lire ?

Dans un contexte international troublé, ce numéro permet de revenir à nos fondamentaux et de s’interroger sur des questions d’éthique et de liturgie. C’est un format inédit pour la revue : des regards croisés de rabbins, de prêtres et d’évêques. C’est une invitation à regarder le judaïsme non pas comme « une relique d’un passé vénérable, mais comme une réalité vivante à travers le temps« .

Déconstruire l’antijudaïsme chrétien

Le Service national des relations avec les juifs (SNRJ) de la Conférence des évêques de France (CEF) publie le 1er juin 2023 l’ouvrage : « Déconstruire l’antijudaïsme chrétien ». Un manuel qui s’attaque aux préjugés et aux mythes de l’antijudaïsme. Hautement symbolique, le lancement s’est déroulé dans les locaux au Fonds social juif unifié (FSJU), institution très importante du judaïsme français.

Relations avec le judaïsme

Depuis la déclaration conciliaire « Nostra Aetate » du Vatican II, l’Église chemine dans la redécouverte de ses racines et la rencontre avec le peuple juif d’aujourd’hui.




Dans un communiqué : Des responsables religieux chrétiens de France lancent un appel au cessez-le-feu et à la libération des otages de Gaza

Nous, responsables religieux chrétiens de France, sommes solidaires de toutes les victimes de la guerre entre Israël et le Hamas et appelons au cessez-le-feu. Porteurs des valeurs de l’Évangile, nous souffrons de la désespérante situation que connaissent plus de deux millions de personnes vivant dans la bande de Gaza. Nous tenons à affirmer que la restriction d’accès à des ressources essentielles tels que les soins médicaux, la nourriture et l’eau est fondamentalement inhumaine.

Nous nous sentons solidaires de toutes les victimes de cette guerre, particulièrement des populations civiles, mais aussi des soldats ou des combattants qui portent et porteront les conséquences des actions qu’ils doivent mener. Nous avons exprimé notre solidarité au lendemain de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Nous la redisons, comme c’est notre devoir, après la tuerie de plus d’une centaine de gazaouis affamés qui a eu lieu le jeudi 29 février 2024, et oblige à voir ce qu’il y a d’inhumain dans la situation présente.

Les objectifs militaires et les intérêts politiques poursuivis par cette guerre ne peuvent négliger la priorité que revêt la sauvegarde de toute vie humaine. Nous réprouvons les actes de violence qui exacerbent la souffrance humaine et empêchent l’émergence d’une paix durable. Nous exhortons les parties prenantes de cette guerre à faire de la protection de la vie humaine et de la dignité des civils, leur plus haute priorité.

Dans cet esprit, nous demandons instamment à tous les responsables politiques et religieux, d’intensifier leur action pour mettre fin à cette violence et de prendre les mesures essentielles dans le cadre d’un processus visant à instaurer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.

Nous demandons notamment : Un cessez-le-feu immédiat, pour assurer l’acheminement d’une aide humanitaire indispensable, en premier lieu les soins médicaux, la nourriture et l’eau. La libération immédiate de tous les otages, conformément au droit international humanitaire et aux droits humains. Des efforts internationaux pour ouvrir, par le dialogue, une nouvelle voie politique vers une paix durable, relancer le débat sur une solution viable à deux États, et entamer le travail sur la guérison des mémoires de tous les habitants de la région.

En ce temps de Carême, nous invitons les chrétiens de toutes les confessions, à continuer de porter instamment la situation du Proche-Orient dans leur prière, à ne pas s’habituer à cette situation de guerre et de violence, à être facilitateurs de dialogue et de rencontre là où les sensibilités des uns et des autres s’opposent, à prier et travailler sans relâche pour que tous puisent dans leur religion des raisons de servir la paix et dépasser les peurs et les colères.

Pasteur Christian Krieger, coprésident du CECEF, Président de la Fédération protestante de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, coprésident du CECEF, Président de la Conférence des évêques de France,

Le Métropolite Dimitrios, coprésident du CECEF, Président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France




12ème Forum africain sur les finances publiques : Développer des stratégies budgétaires dans un contexte d’endettement croissant

« Développer des stratégies budgétaires dans un contexte d’endettement croissant », c’est le thème du 12ème Forum africain sur les finances publiques organisé sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI) à Washington D.C.

Les vulnérabilités croissantes en matière d’endettement dans de nombreux pays africains nécessitent de repenser la politique budgétaire dans la région. À politiques inchangées, le ratio dette publique/PIB de la région continuera sa tendance à la hausse, augmentant de plus de 10 points de pourcentage au cours des cinq prochaines années, évinçant l’investissement privé, augmentant le risque souverain et limitant la capacité des pays à investir dans le capital humain et physique et à répondre aux chocs futurs. La conception de stratégies budgétaires crédibles à moyen terme pourrait contribuer à préserver la viabilité budgétaire et à reconstituer les marges de manœuvre tout en répondant aux objectifs de développement de la région.

Le Forum discutera cette année la manière de fixer des objectifs budgétaires et de déterminer le rythme et la composition de l’ajustement potentiel en fonction des circonstances spécifiques des pays. La discussion explorera également le rôle des institutions pour relever les défis de mise en œuvre et la manière dont ces institutions peuvent être renforcées.

Le programme du jour prévoit une allocution d’ouverture de Vítor Gaspar, directeur du département des finances publiques du FMI ; Une Table ronde animée par Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI. Il y aura quatre intervenants : Vera Daves de Sousa, ministre des Finances, Angola ; Koen Doens, directeur général des partenariats internationaux à la Commission européenne ; Njuguna Ndung’u, ministre des Finances, Kenya et Fati N’Zi-Hassane, directrice exécutive, Oxfam in Africa.




Basket-ball: DCMP chute face à Terreur 53-70 vendredi 8 mars au championnat 2024 de la Liprobakin

Démarré le samedi 02/03/2024 dernier au Complexe Omnisport de la Police Nationale Congolaise, commune de Lingwala en face de la RDC, championnat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ s’est poursuivi sur le même lieu le vendredi 8 mars 2024. En version masculine, l’équipe de Terreur, vainqueur d’Espoir Fukash 85-57 à la première journée, a encore terrorisé un adversaire du nom de DCMP 70-53. Auparavant, City Kauka tombe de justesse face à Ngaliema 49-51 et I.N.R.I n’a pas pesé lourd face à Révélation 36-51.

Tous les résultats enregistrés Vendredi 08/03/2024

City Kauka vs Ngaliema (M) : 49-51

I.N.R.I vs Révélation (F) : 36-51

DCMP vs Terreur (M) : 53-70

Hatari vs V. Club (F) :

A suivre ce samedi 09/03/2024

13h00 : Héritage vs NMG (M) :

14h45 : Ngaba Basket vs Mboka (F):

16h30 : Héritage vs CFB Raphaël (F):

18h15 : Espoir Fukash vs S.C.T.P (M):

Dimanche 10/03/2024

13h00 : J &A vs Le Figuier (M) :

14h45 : Binza City vs La Police (M):

16h30 : Héritage vs CFB Raphaël (F):

18h15 : RICH vs New Generation (M):

Médard Menga ma Matunga, secrétaire de la Liprobakin signale que tous les matches programmés mardi, mercredi et jeudi sont reportés à des dates ultérieures. Et tous les matches de vendredi, samedi et dimanche se joueront au complexe sportif de la Police. Antoine Bolia




Epfkin: La 16è journée clôturée, la 17è s’annonce déjà 

La 16è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ s’est clôturée en beauté au terrain de l’Unikin, le mercredi 06 mars 2024. Pour la circonstance, AS Normands a nettement dominé RC Impact : 3-1. But de Kabamba Katamba 15’ et Kubansana Luntala 85’ et 90+4’ pour AC Normands. Zola 57’ pour RC Impact. Et le clou de la journée a vu Ujana battre TP Les Croyants : 1-0. L’unique but est l’oeuvre d’Eboma Ferreira 71’.

Ci-dessous le bilan complet de la 16è journée du championnat de l’Epfkin :

Mardi 05 mars 2024

Stade Tata Raphaël

Ndanu City  vs OCD : 3-1

Céleste vs Don Bosco : 2-0

Mweka  vs OC Les Elites : 0-4

St Etienne vs TP Les Anges : 1-0

Terrain Unikin

Kito Sport vs RC Matete : 2-2

IC Kalamu vs PJSK : 3-1

RC Promesse  vs FC Robi : 1-7

CS Les AS   vs Pharmagros : 2-0

Mercredi 06 mars 2024

Terrain Unikin

AS Normands vs RC Impact : 3-1

Ujana vs TP Les Croyants : 1-0

A suivre les rendez-vous de la 17è journée

Lundi 11 mars 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : Fonak vs Jupiter :

11h00 : St Christian vs Nouvelle Vie :

13h00 : RC Matete vs SFC Limete :

15h00 : Aigle Royal vs Kito Sports :

Terrain Unikin

9h00 : AJAX vs Liwanda :

11h00 : Standard vs Kayolo :

13h00 : Forum vs RC Bumbu :

15h00 : Mbudi vs Bol’s :

Mardi 12 mars 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : Pharmagros vs Ujana :

11h00 : RC Impact vs CS Les AS :

13h00 : TP Les Anges vs Kratos :

15h00 : Robi vs Mweka :

Terrain Unikin

9h00 : Monzo vs AJ Vainqueur :

11h00 : Don Bosco vs Normands :

13h00 : TP Les Croyants vs Ndanu City:

15h00 : OC Les Elites vs St Etienne :

Mercredi 13 mars 2024

Terrain Unikin

11h00 : PJSK vs Cél

este :

13h00 : OCD vs RC Promesse :

Antoine Bolia