RDC : Koffi Olomide rejoint la politique et postule entant que Sénateur

Fini la spéculation. Koffi Olomide, la star de la Rumba congolaise intègre le monde politique. Il est désormais candidat à l’élection sénatoriale pour le compte de la circonscription électorale du Sud-Ubangi, élection prévue selon le calendrier de la Ceni le 31 mars 2025.

Il est aligné sur la liste du regroupement politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) du député national Bahati Lukwebo, l’une des forces politiques de l’Union sacrée de la nation.

Déjà, Koffi Olomide est aussi connu pour ses analyses objectives sur la marche de la RDC lors de ses différentes émissions. Pour ces intimes, Mopao a un bon profil d’un acteur politique aguerri pour apporter son expertise pour la bonne marche de la République, ou mieux de la chose publique.

Qualifié proche du pouvoir, le responsable de l’orchestre Quartier latin international reste cependant très critique envers les animateurs des institutions.

Déjà il y avait des rapprochements entre Koffi Olomide et l’ancien président du sénat. Récemment, l’artiste était aperçu aux côtés de Modeste Bahati Lukwebo. Le chanteur congolais avait dédié une chanson à Félix Thsisekedi, candidat numéro 20 à l’élection présidentielle.

 

 

Mboshi




Kinshasa : Table ronde sur la variation des caractéristiques sexuelles (VCS) ou intersexuation

Le Groupe Inter-Désirs << GIDE >>, en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), CUSO International et Marie Stopes Internationale, a organisé ce jeudi 7 mars, une table ronde sur le thème « Pour une meilleure prise en compte de la variation des caractéristiques sexuelles (VCS) ou intersexuation en RD Congo ». L’objectif était de sensibiliser les acteurs étatiques et non étatiques à la situation des personnes intersexuées et de promouvoir une meilleure prise en compte de leurs droits.

 

Préoccupé par les violations des droits humains à l’encontre des personnes intersexuées, qui comprennent notamment :

•Le rejet dans la société

•La discrimination injuste dans les écoles et les établissements de santé

 

Le GIDE appelle les parties prenantes à :

 

•Promouvoir et protéger les droits des personnes intersexuées sur le continent

•Mettre un terme aux pratiques de normalisation génitale non consenties sur les personnes intersexuées, telles que les interventions chirurgicales et hormonales

•Inclure l’éducation en matière d’intersexualité dans les services de conseils et de soutien prénataux

•Interdire la discrimination fondée sur les caractères et caractéristiques intersexués

 

Pour rappel, les personnes intersexuées naissent avec des caractéristiques sexuelles (chromosomes, organes génitaux, hormones) qui ne correspondent pas aux définitions typiques de mâle ou femelle. Elles peuvent faire face à de nombreuses difficultés, notamment :

 

•Stigmatisation et discrimination

•Interventions médicales non consenties

•Manque de protection juridique

 

Cette table ronde a connu la participation du ministre de la Santé, du GFE, la CNDH, de l’Unesco, de la Fondation DNT, Usaid, Unfpa, UNICEF et tant d’autres.

 

Gracia Kaboza




Aucun accord de coopération militaire n’a été signé récemment entre la Russie et la République Démocratique du Congo

Dans une mise au point, le Gouvernement de la République, via le ministère de la Communication et Médias renseigne qu’à ce jour, il n’y a aucune discussion bilatérale entre les deux parties pour la mise en œuvre effective de ce projet d’accord de 1999. Dans les conditions actuelles, la République Démocratique du Congo n’en envisage aucune non plus.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris connaissance, par voie de presse, de l’approbation, le 5 mars 2024, du principe d’un projet d’accord de coopération militaire avec la Russie. De ce fait, il tient à faire la mise au point suivante :

1. Le projet d’accord de coopération dont question est une démarche initiée par les deux parties en 1999. Depuis lors, ce processus a pris énormément de temps.

2. C’est à peine que le Gouvernement Russe donne son approbation pour examiner le contenu de ce texte. Ce qui ouvre la voie à des discussions qui pourraient conduire à la signature éventuelle d’un accord.

3. Actuellement, il n’y a aucune discussion bilatérale entre les deux parties pour la mise en œuvre effective de ce projet d’accord. Dans les conditions actuelles, la République Démocratique du Congo n’en envisage aucune non plus.

De ce qui précède, le Gouvernement de la République tient à préciser qu’il n’existe, à ce jour, aucun accord de coopération militaire signé récemment entre la Russie et la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 07 mars 2024.




COMMUNIQUE DE PRESSE Par lArrèté Ministériel nCAB.MINJINDIC05/03/2024 du 07 mars 2024




Conclusions de l’audit sur la gestion de la CONAC : Une délégation du COMESA à l’IGF pour avoir le cœur net

La grande salle de réunions de l’Inspection générale des finances (IGF) a servi, mardi 5 mars 2024, de cadre pour une séance de travail entre la direction de l’IGF et une délégation conjointe de la Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), mieux le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, et de la Commission nationale de la concurrence (CONAC).

En effet, les membres de la Commission juridique de la conformité de COMESA et ceux de la CONAC ont conféré avec l’équipe dirigeante de l’IGF conduite par le chef de service, Jules Alingete qui avait à ses côtés l’inspecteur général des finances, Henry Paul Kazadi.

Les échanges ont porté sur la définition de certains mécanismes étanches des frais de fusions de la triple C.

Cela fait suite aux conclusions de la mission d’audit à la CONAC par l’IGF qui avait obtenu du ministre de l’Economie la suspension du comité de gestion et l’arrêt de décaissements des fonds sur l’utilisation des moyens mis à la disposition de celle-ci ainsi que la gestion de son personnel.

Ces conclusions ont révélé, en leur temps, plusieurs cas de mégestion ayant débouché sur la désignation des nouveaux acteurs à la tête de ce service de l’Etat.

« …Nous avions reçu les membres de la commission juridique de conformité du COMESA qui sont venus pour d’abord s’enquérir des conclusions de l’audit que l’Inspection générale des finances avait mené auprès de la Commission nationale de la concurrence de la RDC et cela en prévision des engagements qu’ils sont en train de prendre avec cette structure dans les tout prochains jours pour commencer à financer la RDC. Et nous leur avons donné les assurances, qu’il y a eu un audit et le comité a été démis de ses fonctions. Il y a un nouveau comité qui a été mis en place, les recommandations ont été faites et sont en train d’être matérialisées, et l’Inspection générale des finances sera toujours là pour veiller à ce que les moyens mis à la disposition de la CONAC puissent être bien utilisés… », a déclaré Jules Alingete

Puisque les décaissements se font trimestriellement, l’IGF promet d’envoyer une mission de surveillance de tous ces fonds auprès de la CONAC en vue de s’assurer de l’application effective des recommandations reçues et du respect des instruments de gestion et de la bonne gouvernance tels que le budget, le manuel de procédure en matière administrative et des finances qui étaient inexistants avec l’ancienne équipe dirigeante de la CONAC.

Durant les échanges le chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a mentionné la détermination du chef de l’Etat à mettre fin à toutes formes de mauvaises pratiques dans la gestion publique.

Didier Mbongomingi




L’IGF rassure le Comesa de sa « ferme » volonté de veiller sur l’utilisation « efficiente » des fonds mis à la disposition de la CONAC

La grande salle de réunions de l’Inspection générale des finances (IGF) a servi, mardi 5 mars 2024, de cadre pour une séance de travail entre la direction de l’IGF et une délégation conjointe de la Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), mieux le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, et de la Commission nationale de la concurrence (CONAC).

En effet, les membres de la Commission juridique de la conformité de COMESA et ceux de la CONAC ont conféré avec l’équipe dirigeante de l’IGF conduite par le chef de service, Jules Alingete qui avait à ses côtés l’inspecteur général des finances, Henry Paul Kazadi.

Les échanges ont porté sur la définition de certains mécanismes étanches des frais de fusions de la triple C.

Cela fait suite aux conclusions de la mission d’audit à la CONAC par l’IGF qui avait obtenu du ministre de l’Economie la suspension du comité de gestion et l’arrêt de décaissements des fonds sur l’utilisation des moyens mis à la disposition de celle-ci ainsi que la gestion de son personnel.

Ces conclusions ont révélé, en leur temps, plusieurs cas de mégestion ayant débouché sur la désignation des nouveaux acteurs à la tête de ce service de l’Etat.

« …Nous avions reçu les membres de la commission juridique de conformité du COMESA qui sont venus pour d’abord s’enquérir des conclusions de l’audit que l’Inspection générale des finances avait mené auprès de la Commission nationale de la concurrence de la RDC et cela en prévision des engagements qu’ils sont en train de prendre avec cette structure dans les tout prochains jours pour commencer à financer la RDC. Et nous leur avons donné les assurances, qu’il y a eu un audit et le comité a été démis de ses fonctions. Il y a un nouveau comité qui a été mis en place, les recommandations ont été faites et sont en train d’être matérialisées, et l’Inspection générale des finances sera toujours là pour veiller à ce que les moyens mis à la disposition de la CONAC puissent être bien utilisés… », a déclaré Jules Alingete

Puisque les décaissements se font trimestriellement, l’IGF promet d’envoyer une mission de surveillance de tous ces fonds auprès de la CONAC en vue de s’assurer de l’application effective des recommandations reçues et du respect des instruments de gestion et de la bonne gouvernance tels que le budget, le manuel de procédure en matière administrative et des finances qui étaient inexistants avec l’ancienne équipe dirigeante de la CONAC.

Durant les échanges le chef de service de l’IGF, Jules Alingete, a mentionné la détermination du chef de l’Etat à mettre fin à toutes formes de mauvaises pratiques dans la gestion publique.

 

Didier Mbongomingi




Journée internationale des Droits de la femme, Cindy McCain : «  Les femmes et les filles, clé de l’avenir de la Rdc »

En prélude à la Journée internationale de la femme, Cindy McCain, cheffe du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a lancé un appel à la communauté internationale pour solliciter des ressources et un soutien en urgence afin de répondre à l’aggravation de la crise de la faim dans l’est de la République démocratique du Congo, où les femmes portent un fardeau disproportionné de cette situation d’urgence humanitaire.

La Directrice Exécutive McCain est en RDC où elle a visité une ferme à N’sele, près de Kinshasa. La Cheffe du PAM a rencontré des femmes bénéficiaires des programmes de promotion de l’inclusion financière et de formation aux techniques agricoles mis en place par le PAM. Elle a constaté qu’en apportant un soutien direct aux femmes et aux jeunes filles, on leur évite toute situation dangereuse qui les exposerait aux violences, à l’exploitation et aux sévices sexuels. De nombreuses femmes ont déclaré à la Directrice Exécutive que ces programmes leur ont permis de faire un pas vers l’indépendance financière et d’offrir à leurs enfants une meilleure éducation.

” L’aide humanitaire doit suivre le rythme de l’augmentation rapide des besoins dans l’est de la RDC. Tant que les conflits persistent, l’aide d’urgence reste absolument essentielle”, a déclaré la Directrice Exécutive, depuis Kinshasa. “Mais nous ne devons pas non plus ignorer le rôle incroyable des femmes dans la construction de l’avenir de cette nation. Investir dans les femmes et les filles ne consiste pas seulement à répondre aux besoins humanitaires urgents, c’est un engagement stratégique en faveur du développement durable et de la résilience nationale”.

La résurgence des conflits dans la partie est de la RDC a entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes au cours des derniers mois, provoquant un afflux massif de personnes dans des camps surpeuplés et entraînant des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des produits de base sur les marchés de Goma.

Lorsqu’il y a pénurie de nourriture, les femmes sont également contraintes de faire des choix déchirants, sacrifiant leur propre nutrition pour s’assurer que leurs enfants aient assez à manger. Ce cycle de privation ne perpétue pas seulement le cycle de la pauvreté, mais mine également la résilience de communautés entières.

En RDC, plus de 1,7 million de femmes et de jeunes filles enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, ce qui met leur vie et celle de leurs enfants en danger. Le nombre de personnes, y compris les femmes, ayant besoin d’une assistance alimentaire devrait passer de 6,4 millions à 8,4 millions en 2024.

“Pour trouver des solutions durables contre la faim, il faut faire des progrès durables en matière d’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde entier. Cela est particulièrement évident en RDC, où il ne s’agit pas seulement d’une question de droits de l’homme, mais aussi d’un élément fondamental pour la paix et la prospérité du pays”, a déclaré la Directrice Exécutive, Mme McCain. “Investir dans les femmes crée un puissant effet d’entraînement, en renforçant les communautés et en formant la prochaine génération de dirigeants”.

Prince Yassa




Journée Internationale de la femme 2024: Mme Berthilde G. appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits

En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la Femme, la Directrice régionale du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), le Docteur Berthilde Gahongayire, appelle au soutien des femmes et jeunes filles qui luttent pour leurs droits. Dans un monde aux prises avec des défis sans précédent, la Journée internationale de la femme, le 8 mars, dit-elle, est un rappel poignant du courage et de la résilience des femmes et des filles qui sont à l’avant-garde de la lutte pour leurs droits.

« En cette Journée internationale de la femme, alors que nous réfléchissons aux progrès accomplis et aux défis à venir, il est évident que la lutte pour l’égalité des sexes reste plus cruciale que jamais. Face à ces défis, il est impératif que nous nous unissions pour soutenir et amplifier les voix des femmes et des filles, pour éviter de mettre en péril les progrès durement acquis, les engagements énoncés dans les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, mais aussi les principes fondamentaux d’égalité et de justice », a déclaré la Directrice régionale de l’ONUSIDA, avant de souligner : « Le thème de la Journée internationale de la femme de cette année, « Investir dans les femmes : accélérer le progrès », résonne profondément dans un monde aux prises avec des crises multiformes. Qu’il s’agisse des disparités économiques ou de la marginalisation politique, les femmes continuent de faire les frais des inégalités systémiques. Face à ces défis, investir dans les femmes n’est pas seulement un impératif moral, mais aussi une nécessité stratégique ».

Ainsi, poursuit-telle : « Posons-nous la question : comment pouvons-nous relever ces défis ? Comment pouvons-nous assurer un avenir meilleur et plus sûr où les droits de nos filles sont respectés et pris en compte ? La réponse réside dans l’approfondissement de notre compréhension des causes sous-jacentes de ce recul et dans la prise de mesures concrètes pour y remédier ».

A cet effet, la Directrice régionale souligne que la menace croissante de l’extrême pauvreté chez les femmes et les filles est l’un des grands problèmes auxquels sont butées les femmes et les jeunes filles.

« Si les tendances actuelles se maintiennent, plus de 342 millions de femmes et de filles pourraient vivre dans l’extrême pauvreté d’ici 2030. Les femmes, en particulier celles issues de communautés marginalisées, sont les premières victimes de ces disparités, confrontées à un accès inégal à l’éducation, aux soins de santé et aux opportunités économiques », a-t-elle fait remarquer.

Le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé en Afrique de l’Ouest et du Centre

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le nombre de femmes vivant avec le VIH est deux fois plus élevé que celui des hommes dans la même tranche d’âge, renseigne le Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA, qui démontre que cette statistique alarmante souligne la nécessité urgente pour les gouvernements de donner la priorité à un financement sensible au genre et d’augmenter les dépenses publiques consacrées aux services essentiels et à la protection sociale.

« En investissant dans des programmes qui améliorent et autonomisent les femmes sur le plan économique, nous pouvons briser le cycle de la pauvreté et créer des voies vers la prospérité pour des communautés entières », a recommandé la Direction régionale de l’ONUSIDA à l’occasion de la célébration de cette journée.

De plus, estime-t-elle, il est essentiel de reconnaître et de valoriser les contributions importantes que les femmes apportent aux économies du monde entier par le biais du travail dans le foyer qu’il soit rémunéré ou pas. Bien qu’elles assument la part du lion des responsabilités familiales, les femmes se retrouvent souvent mises à l’écart du discours économique.

« Ainsi en attribuant une valeur monétaire au travail dans le foyer non rémunéré et en mettant en œuvre des politiques qui favorisent une répartition équitable des responsabilités familiales, nous pouvons nous assurer que les contributions des femmes sont reconnues et rémunérées », a-t-elle fait remarquer.

Investir dans les femmes, ce n’est pas seulement s’attaquer aux disparités économiques ; Il s’agit également de favoriser une société plus inclusive et plus juste pour tous. L’autonomisation des femmes est intimement liée au progrès social plus large, y compris les progrès dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et de la représentation politique. Lorsque les femmes sont autonomisées, les sociétés prospèrent et les opportunités abondent pour tout le monde.

Cependant, la réalisation de l’égalité des sexes nécessite plus qu’un simple investissement financier ; Elle exige un engagement collectif, surtout si l’on veut démanteler les structures patriarcales et à remettre en question les normes de genre bien ancrées. « Cela exige que nous soyons solidaires des communautés marginalisées et que nous amplifiions la voix de ceux qui ont été historiquement réduits au silence », a exhorté le Docteur Berthilde Gahongayire. C’était avant de marteler sur ceci ; «  Aujourd’hui, nous devons remettre en question les discours erronés qui perpétuent la discrimination à l’égard des femmes et des filles. Nous devons rejeter l’idée que les droits des femmes vont à l’encontre de la culture et la tradition et plaider en faveur de politiques qui favorisent l’inclusion et l’autonomisation de tous ».

La protection des droits de chaque individu, quel que soit son sexe ou son identité, est essentielle pour promouvoir le bien-être et l’égalité pour tous.

« En ce moment critique, nous devons réaffirmer notre engagement à soutenir les femmes et les filles en première ligne de la lutte pour les droits. Nous devons amplifier leurs voix et renforcer les alliances intersectionnelles pour défendre les droits de tous les individus, indépendamment de leur sexe, de leur race ou de leurs origines. Alors que nous commémorons la Journée internationale de la femme, renouvelons notre engagement à l’égard du travail inachevé pour l’égalité des sexes. N’oublions pas que la lutte pour l’égalité des sexes nous appartient à tous. Il s’agit d’un effort collectif qui exige une solidarité sans faille et une action déterminée », a-t-elle conclu, invitant le monde entier à célébrer la résilience et le courage des femmes et des filles du monde entier qui mènent la charge pour le changement. Et de reconnaitre qu’en investissant dans les femmes, l’humanité ne fait pas qu’accélérer les progrès ; « Nous construisons un avenir où chaque individu peut s’épanouir, un monde plus équitable, où chaque femme et chaque fille peut réaliser son plein potentiel. Nous poussons pour l’inclusion ! ».

Prince Yassa




OCC : Le Dr Etienne Tshimanga en visite d’inspection dans le Kongo Central 

Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo vient de renouer avec ses périples d’inspection dans les différentes directions provinciales de son office. A la tête d’une forte délégation, le Dr Etienne Tshimanga s’est rendu ce jeudi 7 mars 2024 dans le Kongo Central pour palper du doigt les réalités de cette direction et surtout s’enquérir des difficultés qui entravent au fonctionnement de cette entité importante pour l’Office Congolais de Contrôle.

Comme l’on sait, la direction Provinciale du Kongo Central était parmi les grands pourvoyeurs des recettes de l’Office. Malheureusement, depuis quelques années la direction provinciale traverse une période de vache maigre. Le Kongo Central est la grande porte d’entrée et sortie des marchandises. La majeure partie des importations tout comme des exportations passent par le Kongo Central. Mais, cette direction a difficile à retrouver sa place d’antan depuis la mesure prise par le Gouvernement de suspendre « le Tally » ainsi que celle concernant l’importation des voitures d’occasion.

Ainsi, pour propulser cette direction et trouver des solutions adéquates, le Dr Etienne Tshimanga a décidé lui-même de descendre sur terrain. C’est ainsi qu’il a entrepris depuis ce jeudi, ce périple dans le Kongo Central

C’est la première fois que Le Dr Etienne Tshimanga se rend dans cette entité depuis sa nomination par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de cet établissement public à caractère technique et scientifique. Un accueil délirant lui a été réservé. Tous les agents de l’OCC étaient venus non seulement pour l’accueil mais surtout pour voir l’homme qui tient les destinés de cette entreprise d’Etat. La Route N°1 au niveau du péage de Lukala était envahie des agents de l’agence de Lukala et de ses différentes sections, venus accueillir le Dr Etienne Tshimanga.

En homme de terrain, le Dr Etienne Tshimanga et sa suite ont fait une escale technique à Lukala pour saluer cette masse laborieuse. Il a promu de passer beaucoup de temps lorsqu’il aura terminé avec les autres entités. Car le programme de sa visite dans le Kongo Central prévoit que celle-ci commence commencer par Matadi qui est le siège de la Direction Provinciale. Ensuite, s’en suivra les visites dans les agences de Moanda, Boma et enfin Lukala avant de regagner Kinshasa.

Après cette escale technique, le Dr Etienne Tshimanga et sa suite a repris la nationale N°1 pour la ville de Matadi où ils sont arrivés à 15 h 30. Tous les agents et cadres ainsi que les membres de comité de gestion de la Direction provinciale conduit par le Directeur Alléluia étaient au Pont Mpozo pour son accueil. On n’a noté aussi la présence des chefs coutumiers de la circonscription de Matadi qui sont venus l’accueillir.

Dès l’arrivée, l’infatigable Etienne Tshimanga a tenu une réunion avec le staff dirigeant de la direction provinciale à laquelle toute sa délégation a pris part. D’ores et déjà, comme il est de coutume, le DG de l’OCC commencera son séjour par présenter ses civilités à l’autorité provinciale.




Nord-Kivu : Les victimes des combats M23-FARDC inondent la commune rurale de Kanyabayonga à Lubero

Les vagues de déplacés de guerre fuyant les combats entre les M23 et les Forces Armées de la RDC ne font qu’augmenter dans la commune rurale de Kanyabayonga dans le territoire de Lubero depuis le mardi 6 Mars 2024.

Le bourgmestre de cette entité indique que, ces nombreux déplacés sont venus de la chefferie de Bwito à la suite des bombes lancées par les rebelles du M23 sur la chefferie au debut de la semaine.

On note dans ces mouvements, des femmes et des enfants qui n’ont ni à manger ni à boire indique le bourgmestre de la commune de Kanyambayonga.

“Que le gouvernement, bien-sûr avec ses partenaires, viennent en assistance en eaux et vivres comme par exemple des couvertures, pour lutter contre les intempéries. A part les vivres, il faut aussi une assistance en médicaments pour que les déplacés aient des soins de qualité ” a déclaré Chrysostme Kaseereka Fatiri, bourgmestre de Kanyabayonga

Les afflux sont également signalés à Kayna, Kirumba Et Mighobwe, à plus de 80 kilomètres de la ville de Butembo.

 

 

Loup solitaire