CEEAC: Lutundula et Mbusa Nyamwisi représentent la Rdc à la conférence des chefs d’Etat à Malabo

La 24ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre à Malabo. Antipas Mbusa Nyamwisi est arrivé ce jeudi 7 mars à Malabo, capitale de la Guinée-Equatoriale.

Avec un agenda chargé, le ministre d’État congolais en charge de l’Intégration régionale commence son périple diplomatique au pays de Théodore Obiang Nguema.

Puis, il s’envolera vers Luanda, en Angola, où il va participer également au Conseil des ministres de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC).

C’est vers 13 h précise que le patron de la diplomatie régionale Antipas Mbusa Nyamwisi a foulé le sol Equato-Guinéen.

Delà il s’est dirigé directement vers le site Sipopo pour prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la CEEAC prévu ce Jeudi 7 mars. Plusieurs experts de la RDC des différents secteurs ont déjà participé aux travaux préparatoires.

Cette session est marquée par un accent particulier, à savoir: la prise effective du pouvoir par la Guinée Equatoriale qui faisait l’intérim du Gabon suspendu pour des raisons politiques et sécuritaires liées au coup d’Etat de l’année dernière.

Huit points sont inscrits à l’ordre du jour, entre autres, le rapport du Comité inter-Etat des experts et du Comité des représentants permanent, le rapport du contrôleur financier et de l’audit interne, la fiche sur le projet intégrateur de la communauté ainsi que l’examen du rapport sur la situation sécuritaire en Afrique centrale et du projet d’agenda de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

Notons qu’au cours de ces assises, il sera aussi question d’adopter une approche triangulaire dans la résolution des crises frontalières impliquant la RDC, le Burundi et le Rwanda.

Les deux vice-premiers ministres de la RDC, respectivement de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, et des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala pen’Apala, pourront rejoindre Malabo afin de participer au sommet des Chefs d’État étant donné que le patron de la diplomatie régionale se déplacera pour l’Angola afin de prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la SADC.




Clôture du Conseil national de l’Écide 2024: L’Ecidé et Fayulu exigent le dialogue

Le Conseil national de l’ECiDé a rassemblé à Kinshasa, plus de 200 délégués des 32 provinces politiques du parti, en session extraordinaire, du 1er au 5 mars 2024. Thème retenu pour ces assises : « Sauvons la RDC du danger ». Au total, 6 points étaient retenus à l’ordre du jour, notamment : « l’évaluation de l’exécution des résolutions du dernier Conseil national ; l’évaluation de l’exécution des résolutions du Congrès de Kisangani ; l’évaluation du processus électoral de 2023 et les leçons tirées ; le rapport de la situation politique, administrative, juridique et financière du parti ; les nouvelles orientations du parti et perspectives d’avenir et divers ».

Au cours de ces assises, le Conseil National de l’Ecidé sollicite l’implication des pères spirituels du pays pour faciliter « un dialogue national » autour du thème : « vérité-réconciliation-cohésion nationale ». L’objectif de ce dialogue, explique le parti de Fayulu, est de contrer les plans de balkanisation, de mettre fin aux crises politiques récurrentes et de donner au pays une chance de se reconstruire.

« Vu l’ampleur de la désunion nationale résultant du hold-up électoral de 2018 et du simulacre d’élections de 2023, le Conseil national de l’ECiDé invite le Bureau national à solliciter l’implication des pères spirituels du pays pour faciliter des discussions entre filles et fils du pays autour du thème : Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale. L’objectif est de contrer les plans de balkanisation, de mettre fin aux crises politiques récurrentes et de donner au pays une chance de se reconstruire », a annoncé le parti de l’opposant Fayulu, qui promet de mobiliser la population congolaise pour la cohésion nationale en organisant des manifestations à grande échelle dans le pays et dans la diaspora, afin d’affirmer la détermination à protéger l’intégrité territoriale du pays.

Déjà, son Secrétaire général adjoint, sur les ondes de la Radio Top Congo, avait révélé que Martin Fayulu était prêt à rencontrer Félix Tshisekedi « si les conditions sont créées, afin d’échanger sur la situation sécuritaire que traverse le pays ». Il avait évoqué à cet effet, la médiation du Cardinal Fridolin Ambongo pour faciliter cette rencontre.

 

Les 10 résolutions du Conseil National de l’Ecidé

Au sujet de la stabilité de l’Est de la République Démocratique du Congo frappé par l’activisme des rebelles du M23/RDF, le Conseil national de l’ECiDé charge le Bureau national d’exercer une pression soutenue pour la mise en œuvre des actions ci-après : « la levée rapide de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ; le Renforcement du soutien opérationnel aux Forces armées de la RDC (FARDC), en leur assurant les ressources nécessaires pour leurs opérations, en optimisant la chaîne de commandement et en améliorant les conditions de vie des soldats et de leurs familles ; la Rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et fermeture de toutes les frontières avec ce pays ; l’Émission d’un mandat d’arrêt international contre les dirigeants identifiés du M23 ; le Désistement de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région et mise en garde de Monsieur Félix Tshisekedi contre toute velléité de conclure des accords visant à dissimuler l’invasion de l’est du pays par des forces soutenues par les agresseurs ; l’Appel au Conseil de sécurité des Nations unies : en l’absence de rapatriement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) vers ce pays, à rechercher des alternatives pour leur réinstallation dans un autre Etat non frontalier avec le Rwanda et la RDC. Il y a aussi l’Exigence de sanctions économiques et financières contre le Rwanda et l’Ouganda ; le Renforcement des relations diplomatiques et économiques avec le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l’Angola, le Congo Brazzaville, la République centrafricaine et le Soudan du Sud ; l’Adoption d’un embargo international sur la vente des minerais par le Rwanda dont son sous-sol ne regorge pas ; et enfin la Mise en place d’un tribunal pénal international chargé de juger les crimes commis en RDC depuis 1997, y compris ceux mentionnés dans le rapport Mapping ».

 

Opération un pain pour les déplacés

Au sujet des déplacés internes dans les entités touchées par l’insécurité, l’Ecidé de Martin Fayulu annonce pour bientôt, l’opération qui va consister à collecter des fonds en leur faveur. En même temps, le Conseil National de l’Ecidé exige la réduction du train de vie des institutions souvent jugées budgétivores afin que les fonds soient affectés à la recherche de la paix dans l’Est ainsi que dans le Maï-Ndombe.

« En signe de solidarité avec les citoyens déplacés, le Conseil national engage le Bureau national à lancer l’opération ‘’Un pain pour les déplacés internes’’ », peut-on lire dans le document sanctionnant ces travaux.

Au finish, l’Ecidé tourne ses regards les prochaines élections prévues en 2028 pour « prendre le pouvoir et sauver la RDC du danger ».

Bernetel Makambo




Journée internationale de la femme : « Les femmes et les filles, clef de l’avenir de la Rdc » (Cindy McCain)

En prélude à la Journée internationale de la femme, Cindy McCain, cheffe du Programme Alimentaire Mondial (PAM), a lancé un appel à la communauté internationale pour solliciter des ressources et un soutien en urgence afin de répondre à l’aggravation de la crise de la faim dans l’est de la République démocratique du Congo, où les femmes portent un fardeau disproportionné de cette situation d’urgence humanitaire.

La Directrice Exécutive McCain est en RDC où elle a visité une ferme à N’sele, près de Kinshasa. La Cheffe du PAM a rencontré des femmes bénéficiaires des programmes de promotion de l’inclusion financière et de formation aux techniques agricoles mis en place par le PAM. Elle a constaté qu’en apportant un soutien direct aux femmes et aux jeunes filles, on leur évite toute situation dangereuse qui les exposerait aux violences, à l’exploitation et aux sévices sexuels. De nombreuses femmes ont déclaré à la Directrice Exécutive que ces programmes leur ont permis de faire un pas vers l’indépendance financière et d’offrir à leurs enfants une meilleure éducation.

” L’aide humanitaire doit suivre le rythme de l’augmentation rapide des besoins dans l’est de la RDC. Tant que les conflits persistent, l’aide d’urgence reste absolument essentielle”, a déclaré la Directrice Exécutive, depuis Kinshasa. “Mais nous ne devons pas non plus ignorer le rôle incroyable des femmes dans la construction de l’avenir de cette nation. Investir dans les femmes et les filles ne consiste pas seulement à répondre aux besoins humanitaires urgents, c’est un engagement stratégique en faveur du développement durable et de la résilience nationale”.

La résurgence des conflits dans la partie est de la RDC a entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes au cours des derniers mois, provoquant un afflux massif de personnes dans des camps surpeuplés et entraînant des pénuries alimentaires et une augmentation des prix des produits de base sur les marchés de Goma.

Lorsqu’il y a pénurie de nourriture, les femmes sont également contraintes de faire des choix déchirants, sacrifiant leur propre nutrition pour s’assurer que leurs enfants aient assez à manger. Ce cycle de privation ne perpétue pas seulement le cycle de la pauvreté, mais mine également la résilience de communautés entières.

En RDC, plus de 1,7 million de femmes et de jeunes filles enceintes ou allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, ce qui met leur vie et celle de leurs enfants en danger. Le nombre de personnes, y compris les femmes, ayant besoin d’une assistance alimentaire devrait passer de 6,4 millions à 8,4 millions en 2024.

“Pour trouver des solutions durables contre la faim, il faut faire des progrès durables en matière d’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde entier. Cela est particulièrement évident en RDC, où il ne s’agit pas seulement d’une question de droits de l’homme, mais aussi d’un élément fondamental pour la paix et la prospérité du pays”, a déclaré la Directrice Exécutive, Mme McCain. “Investir dans les femmes crée un puissant effet d’entraînement, en renforçant les communautés et en formant la prochaine génération de dirigeants”.




CEEAC: Bemba, Lutundula et Mbusa Nyamwisi représentent la Rdc à la conférence des chefs d’Etat à Malabo  

La 24ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) s’ouvre à Malabo. Antipas Mbusa Nyamwisi arrive ce jeudi 7 mars à Malabo, capitale de la Guinée-Equatoriale.

Avec un agenda chargé, le ministre d’État congolais en charge de l’Intégration régionale commence son périple diplomatique au pays de Théodore Obiang Nguema.

Puis, il s’envolera vers Luanda, en Angola, où il va participer également au Conseil des ministres de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC).

C’est vers 13 h précise que le patron de la diplomatie régionale Antipas Mbusa Nyamwisi va fouler le sol Equato-Guinéen.

Delà il sera dirigé directement vers le site Sipopo pour prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la CEEAC prévu ce Jeudi 7 mars. Plusieurs experts de la RDC des différents secteurs ont déjà participé aux travaux préparatoires.

Cette session est marquée par un accent particulier, à savoir: la prise effective du pouvoir par la Guinée Equatoriale qui faisait l’intérim du Gabon suspendu pour des raisons politiques et sécuritaires liées au coup d’Etat de l’année dernière.

Huit points sont inscrits à l’ordre du jour, entre autres, le rapport du Comité inter-Etat des experts et du Comité des représentants permanent, le rapport du contrôleur financier et de l’audit interne, la fiche sur le projet intégrateur de la communauté ainsi que l’examen du rapport sur la situation sécuritaire en Afrique centrale et du projet d’agenda de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.

Notons qu’au cours de ces assises, il sera aussi question d’adopter une approche triangulaire dans la résolution des crises frontalières impliquant la RDC, le Burundi et le Rwanda.

Les deux vice-premiers ministres de la RDC, respectivement de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba Gombo, et des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala pen’Apala, pourront rejoindre Malabo afin de participer au sommet des Chefs d’État étant donné que le patron de la diplomatie régionale se déplacera pour l’Angola afin de prendre part au Conseil des ministres des pays membres de la SADC.




Wang Yi répond à la presse au sujet des relations sino-africaines

Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et également ministre des Affaires étrangères, tient une conférence de presse jeudi en marge de la 2e session de la 14e Assemblée populaire nationale (APN) à Beijing, répondant à des questions des journalistes.

Au sujet des relations sino-africaines

Wang Yi : La Chine et l’Afrique, frères pour le meilleur et le pire, ont combattu côte à côte dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme, fait preuve de solidarité sur la voie du développement et du redressement et défendu résolument la justice face aux aléas internationaux. La Chine continuera de se tenir fermement aux côtés de ses frères africains, de soutenir l’Afrique pour qu’elle accède à une véritable indépendance d’esprit et de pensée, de l’accompagner dans le renforcement de sa capacité de développement autonome, et d’appuyer l’accélération de la modernisation du continent. Nous espérons que toutes les parties pourront, comme ce que fait la Chine, apporter une plus grande attention à l’Afrique, s’y engager davantage et soutenir son développement par der actions concrètes.

Wang Yi : La prochaine conférence du Forum sur la Coopération sino-africaine se tiendra cet automne en Chine. Six ans après, les dirigeants chinois et africains se retrouveront à Beijing. Je suis convaincu que par ce sommet, la Chine et l’Afrique feront rayonner l’amitié traditionnelle, approfondiront la solidarité et la coopération, ouvriront de nouveaux horizons à l’accélération du développement partagé, et écriront une nouvelle page de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique.

(Photo : VCG)

 




Play-off : Mazembe retentit à Kamalondo !

Pour son entrée en lice ce mercredi dans le play-off, le Tp Mazembe a bien lancé un signal fort face aux Kamikazes de Lubumbashi sport.

Dominateurs sur l’ensemble du match devant un adversaire mou, les corbeaux ont survolé leur temple lancé par Filly Traoré, Oscar Kabwit crochete du pied gauche avant de tromper le gardien Luabeya d’une frappe à ras de terre ( 1-0 18e), dans la foulée, l’inévitable Fofana envoyait un pétard imparable sous la barre ( 2-0 42e).

À la réception d’un ballon de Glody Likonza au retour des vestiaires, Patient Mwamba enfonçait le clou après un bon contrôle de la poitrine (3-0 57e); en démonstration de force, Fofana réussissait un doublé au bout de l’effort mis sur orbite par Likonza pour marquer un but à deux temps ( 4-0 76e); Boubacar Haïnikoye qui prenait la place de Fofana ( 80e) sera à l’origine d’un 5e but. Dans un échange avec Joël Beya, il trouve Glody Likonza pour le 5-0 ( 85e)

Les corbeaux ont de la plus belle des manières lancé leur play-off et les Kamikazes devront batailler dur dimanche prochain face à Vita club.




Kasai: l’Assemblée provinciale bénéficie des installations hygiéniques pour la première fois. 

Alors qu’il est élu pour la première fois député provincial et occupe vu son âge le poste de questeur du Bureau provisoire de cet organe délibérant, Joseph Ngalamulume a sur fonds propres construit pour cette institution, des installations hygiéniques, dont, Quatre (4) latrines modernes et bien équipé selon les normes. La remise de ces latrines a eu lieu au cours d’une cérémonie inaugurale à laquelle les députés provinciaux, agents et cadres de l’assemblée provinciale ont pris part mardi 05 février 2024 dans la soirée.

Saisissant cette occasion, l’élu de Tshikapa territoire a lancé dans son message un appel aux bénéficiaires de ce geste d’en faire bon usage.

“J’ai compris qu’en tant qu’élu du peuple, rester sans rien faire et laisser ces grandes personnalités se débrouiller à n’importe quel endroit pour des besoins fusiologiques n’est pas responsable.

voilà le sens de notre engagement à construire sur fonds propres ces édifices que nous vous remettons ce jour”, a déclaré le bienfaiteur, élu du territoire de Tshikapa.

Avant d’ajouter “faites-en bon usage”.

Le député provincial Joseph Ngalamulume promet de mieux faire pour la province s’il ya des moyens.

La cérémonie a été marquée aussi par la coupure du ruban symbolique par le président du bureau d’âge de cette première institution de la province du Kasaï, qui a remercié son collègue initiateur de ce projet avant d’ inviter d’autres à lui emboîter le pas.

Rappelons que l’Assemblée provinciale du Kasaï se situe provisoirement dans l’enceinte de l’église 27e Communauté Menonite au Congo ( CMCO).

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Jeudi Saint, le Pape sera à la prison pour femmes de Rebibbia à Rome 

La préfecture de la Maison pontificale annonce que le 28 mars prochain, à 16 heures, le Pape se rendra, à titre privé, à la prison pour femmes de Rome pour y célébrer la messe in Cœna Domini, messe de la Cène du Seigneur. Il y rencontrera les détenues et le personnel. En 2015, François s’était déjà rendu à Rebibbia pour laver les pieds de douze détenues de différentes nationalités.

Un autre Jeudi Saint en prison pour célébrer la messe de la Cène avec les détenus, cette année toutes des femmes. Le 28 mars prochain, à 16 heures, le Pape se rendra à la prison pour femmes de Rebibbia, comme il l’avait fait en 2015, lorsqu’il avait visité la célèbre prison romaine. Il y avait célébré la messe in Coena Domini avec les plus de 300 détenus et travailleurs, et accompli le rite du lavement des pieds à six hommes et six femmes. Cette année, le Pape François se rendra dans l’établissement pour femmes créé dans les années 1950, qui est actuellement la plus grande des quatre prisons pour femmes d’Italie, et l’une des plus grandes d’Europe avec une forte présence de femmes étrangères. La nouvelle a été annoncée mercredi 6 mars par un communiqué de la préfecture de la Maison pontificale. Un mois plus tard, le 28 avril, l’évêque de Rome visitera une autre prison pour femmes, cette fois-ci à Venise dans le cadre d’une visite pastorale dans la Sérénissime.

Une tradition depuis le début de son pontificat

Après onze ans, François poursuit ainsi la tradition initiée à l’aube de son pontificat de ne plus célébrer la messe solennelle de la Cène dans la cathédrale de Rome, la basilique Saint-Jean-de-Latran, mais de se rendre dans un lieu symbolique, carrefour de la douleur mais aussi de la renaissance. Une tradition que Jorge Mario Bergoglio avait importée à Rome depuis Buenos Aires, où, en tant qu’archevêque, il avait toujours voulu vivre les moments fondamentaux de la naissance du christianisme au milieu des «périphéries existentielles».

En 2023, retour à Casal del Marmo, comme en 2013

Au fil des ans, François a toujours célébré le Jeudi Saint dans des centres pénitenciers, mais aussi de réfugiés, des structures d’accueil et de soins pour les malades ou les jeunes en détresse. L’année dernière, en 2023, il était de retour là où il avait célébré la première messe in Coena Domini de son pontificat, la prison pour mineurs de Casal del Marmo à Rome. Sorti une semaine auparavant de l’hôpital Gemelli pour une bronchite infectieuse, c’est un Pape encore affaibli mais profondément plongé dans la liturgie et parfois ému qui, s’était agenouillé aux pieds de douze garçons et filles mineurs, certains roms et musulmans, pour leur laver les pieds. «Jésus n’a pas peur de nos faiblesses», avait-il déclaré dans son homélie.

Dix ans plus tôt, en 2013, dans le même institut de la banlieue de Rome, le Pape avait lavé les pieds de dix garçons et de deux filles de nationalités et de confessions différentes: «Laver les pieds signifie que nous devons nous aider les uns les autres», leur avait-il dit, exprimant le souhait qui est devenu presque une devise dans ses rencontres avec les plus jeunes: «Ne vous laissez pas voler l’esp

érance».




Rdc : avec des civils dans la ligne de mire, l’utilisation d’armes lourdes marque une nouvelle phase alarmante du conflit armé dans l’Est du pays

Une hausse brutale du nombre de civils blessés par des armes lourdes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) menace de saturer les établissements de santé déjà mis à rude épreuve, aggravant l’une des crises humanitaires les plus importantes et les plus complexes qui sévit dans le monde. Tel a été l’avertissement lancé par Robert Mardini, directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à l’occasion d’une visite de cinq jours dans le pays.

Ces dernières semaines, les combats se sont intensifiés entre les forces gouvernementales de la RDC et le M23 – principal groupe armé parmi les plus de cent signalés comme actifs dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources, qui est l’épicentre de plusieurs conflits depuis les années 1990.

La population civile en fait les frais : plus de sept millions de personnes ont dû fuir leur foyer, souvent à de multiples reprises, dont deux millions et demi dans le seul Nord-Kivu.

La complexité des défis humanitaires se manifeste de façon frappante à l’hôpital Ndosho soutenu par le CICR à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à un afflux quotidien de civils blessés – parmi lesquels de nombreux enfants –, l’hôpital gère aujourd’hui plus de 130 lits, plus de deux fois sa capacité d’accueil normale, et beaucoup ont été installés sous des tentes.

Les patients arrivent à l’arrière de motos ou en transport public depuis les zones de conflit autour de la petite ville de Sake, à seulement 25 kilomètres de là, après avoir souvent tout laissé derrière eux et été séparés de leurs proches. Ils sont de plus en plus nombreux à présenter de graves blessures nécessitant des interventions chirurgicales complexes voire des amputations ; certains décèdent sur le chemin de l’hôpital.

Dans une salle, une jeune mère – visiblement traumatisée – tente de consoler sa fille de quatre ans qui a reçu des éclats d’obus au visage et sur le corps. Ses deux autres enfants ont été tués lors de l’attaque de leur maison à Sake. Une autre femme, dont la jambe a dû être amputée suite à une attaque perpétrée contre le camp de déplacés où elle vivait près de Sake, a perdu deux de ses enfants dans des circonstances similaires. Près d’elle, une petite fille de cinq ans a vu sa mère se faire tuer et a été elle-même sévèrement blessée. Elle est allongée, immobile et silencieuse. Des dizaines d’autres sont eux aussi porteurs de récits déchirants.

Certaines blessures sont invisibles. La violence sexuelle et sexiste est devenue endémique au cours des multiples conflits qui ont frappé la RDC, et elle demeure une préoccupation majeure dans la phase actuelle. Bon nombre de cas n’ont jamais été signalés, par peur de stigmatisation ou de représailles, de sorte qu’il est difficile de déterminer l’ampleur du problème. Des psychologues formés par le CICR fournissent des services en santé mentale et un soutien psychosocial, mais les besoins dépassent largement la capacité de réponse limitée.

À l’hôpital, d’anciens enfants-combattants figurent aussi parmi les patients se remettant de traumatismes physiques et mentaux. Parmi eux, un adolescent de quinze ans recruté par un groupe armé veut maintenant à tout prix rentrer chez lui et aller à l’école, mais il craint d’être rejeté par sa famille. L’enrôlement d’enfants dans les forces armées constitue un souci majeur, d’autant que l’ONU a recensé en la matière une augmentation de 45 % au cours des six premiers mois de 2023 par rapport à l’année précédente.

« La réponse humanitaire, quoique essentielle, n’est manifestement pas la solution. » Pour sa part, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge de la RDC et porte assistance aux personnes touchées par le conflit. Il renforce par exemple les soins de santé physique et mentale fournis aux personnes blessées, malades et traumatisées, améliore l’accès à l’eau et l’assainissement et s’attache à réunir les familles dispersées.

« Pourtant, il existe un seul moyen réellement efficace de réduire les souffrances dont nous sommes témoins : les parties au conflit doivent respecter leurs obligations, selon le droit international humanitaire, de protéger la population civile. Nous les appelons instamment à le faire de toute urgence », a ajouté M. Mardini. « À défaut, un avenir sombre attend des millions de Congolais qui n’ont connu que la guerre. »




Tribune libre: Coopération militaire russo-congolaise : merci la Russie

Ce mardi 05 Mars 2024, un événement historique s’est produit dans le cadre de la coopération entre la Fédération de Russie et la République Démocratique du Congo. Il s’agit de la décision du gouvernement fédéral russe d’ouvrir une nouvelle page dans le domaine de la coopération militaire entre nos deux pays.

Cette nouvelle page intervient au moment où la République Démocratique du Congo est confrontée, depuis plus de 30 ans, à une insécurité récurrente dont la finalité est sa déstabilisation et sa balkanisation.

Aux États-Unis d’Amérique comme ailleurs en Europe existent des officines qui travaillent, nuit et jour, sur la mort de la République Démocratique du Congo dans ses frontières du 30 Juin 1960 dans le but de l’affaiblir en vue de piller systématiquement ses ressources naturelles.

Ainsi, tous les pays occidentaux sont tous unanimes pour la disparition de notre pays. Hypocrites, ils font semblants de nous soutenir. Hélas, ils oublient qu’il existe d’autres partenaires prêts à soutenir notre cause. Tel est le cas de la Fédération de Russie, héritière légitime de l’ex-Union des Républiques Socialistes Soviétiques.

Depuis l’accession de la République Démocratique du Congo à l’indépendance en 1960 à ce jour, la Fédération de Russie a toujours été de notre côté et volé à notre secours, chaque fois que notre pays est en difficulté.

Premier pays à reconnaître immédiatement l’indépendance de la République Démocratique du Congo à l’ONU, la Russie a soutenu les premiers pas du tout premier gouvernement congolais du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba lâchement assassiné par l’impérialisme, quelques mois après la formation dudit gouvernement.

Dans le cadre de l’amitié agissante entre nos deux Peuples, le Peuple Russe a posé un acte inégalable et mémorable à l’égard du Peuple Congolais. Il s’agit de la baptisation, en pleine guerre froide, d’une grande institution universitaire du nom de Patrice-Emery Lumumba. C’est la célèbre Université Patrice-Emery Lumumba de Moscou qui a formé beaucoup de leaders actuellement aux affaires dans un grand nombre de pays africains, asiatiques et latino-américains. Elle poursuit encore son œuvre.

Tout au long des récurrentes crises congolaises créées de toutes pièces par l’impérialisme, l’ex-URSS – et maintenant la Russie – a régulièrement assisté le Peuple Congolais. La Fédération de Russie a toujours pris la défense de notre cause dans les instances internationales.

Faut-il rappeler que le jeudi 22 Février 2024 dernier lors de la session du Conseil de Sécurité de l’ONU convoquée à la demande de la France et consacrée à la guerre d’agression injustifiée perpétrée à l’Est de notre pays par le Rwanda, la Fédération de Russie a, une fois de plus, pris une position tranchante et favorable à la République Démocratique du Congo.

Elle vient de témoigner cet engagement à travers cette décision historique dans le domaine militaire.

La rapide reconnaissance internationale de l’élection de notre Président, le Camarade Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en décembre 2018 par la Fédération de Russie, avait tranché net au moment où les impérialistes traînaient encore les pieds.

Le drame répété que vit le Peuple Congolais à cause de ses ressources naturelles n’a jamais été le fait de la Fédération de Russie. Au contraire, il est imputable à ceux qui nous sourient le jour et nous poignardent dans le dos la nuit.

L’engagement de la Fédération de Russie aux côtés du Peuple Congolais martyrisé a poussé la jeunesse congolaise à lui faire un clin d’œil et à solliciter son assistance. Pour ce faire, elle déploie, ce dernier temps, lors des manifestations contre l’agression dont nous sommes victimes, des banderoles favorables à la Fédération de Russie et brandit aussi les photos du Président Vladimir Poutine.

Ça veut tout dire!

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Président National de l’UDS