Espagne : une « Direction générale de la liberté religieuse » 

Le 27 février dernier, le Conseil des Ministres du gouvernement socialo-communiste espagnol a approuvé un décret royal développant la structure organique de base du ministère de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Tribunaux. La principale nouveauté est la création de la Direction générale de la liberté religieuse comme organe compétent pour garantir l’exercice du droit à la liberté religieuse et au culte.

Mercedes Murillo, professeur de droit ecclésiastique à l’université Rey Juan Carlos et jusqu’à présent directrice générale adjointe de la liberté religieuse en sera la responsable. Cette nouveauté apparaît au moment où quelques mois auparavant le gouvernement a interdit que l’on prie le rosaire dans les rues en Espagne, et que des personnes prient devant des cliniques où on tue des bébés au moyen de l’avortement. Dans le passé, ce service administratif s’occupait de l’élaboration d’un rapport sur la liberté religieuse en Espagne. La dernière publication remonte à 2018.




«Retirez vos mains de la RDC». A Rome, une marche pour dénoncer les massacres des Congolais

Suite à la terreur semée à l’Est du Congo par le groupe terroriste M23, aux massacres et attaques à répétition qui passent sous silence, les congolais de Rome sont décidés à faire entendre leur voix pour dénoncer «cette hémorragie qui décime nos populations». Pour cela, l’aumônerie congolaise de Rome organise dimanche 10 mars 2024, «une messe et une marche en faveur de la paix», qui aboutira sur la Place Saint-Pierre où ils prieront l’Angélus avec le Pape François.

«De nombreux massacres et déplacés internes et externes des populations dans la partie Est et Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC) sont perpétrés sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale», écrit l’aumônerie catholique congolaise de Rome dans son communiqué. Pour dénoncer ces atrocités et ce silence complice, et pour concrétiser le message de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) du 16 février demandant d’intensifier la prière pour la paix dans ce vaste pays d’Afrique centrale, la communauté congolaise de Rome organise une messe et une marche en faveur de la paix ce quatrième dimanche de Carême.

«Retirez vos mains de la République Démocratique du Congo»

Le communiqué signé par l’aumônier, le père Roger Balowe Tshimanga, précise que la marche commencera juste après la messe qui sera célébrée à 9h00 (heure de Rome), à l’aumônerie de la Communauté catholique congolaise de Rome. Les participants porteront des drapeaux et drapelets à la main, des calicots et des banderoles, des chapelets et entonneront des chants invoquant la paix. Ils se dirigeront vers la Place Saint Pierre pour participer à la prière de l’Angélus à 12h00 avec le Pape François. Sur les pancartes et calicots, tous sont invités à inscrire la phrase du pape François prononcée lors de sa visite en RDC du 31 janvier au 3 février 2023: «Giù le mani dalla Repubblica Democratica del Congo!» – «Retirez vos mains de la République Démocratique du Congo». Ce message du Saint Père, déclare le communiqué, «sensibilise toute la communauté humaine à ouvrir les yeux sur le drame inédit qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo avec un silence complice de la communauté internationale».

La RD Congo, un pays martyr

Les Congolais de Rome rappellent que leur pays est simplement victime des ambitions et des appétits des pays étrangers qui continuent à exploiter illégalement leurs richesses, à travers leurs multinationales. Cette situation fait de la RDC «un pays martyr avant comme après la colonisation», et la plonge dans la pauvreté et la misère imméritées. Ainsi, tous veulent dire «NON» à ces puissants prédateurs qui pillent leurs richesses sans vergogne, mais aussi «à ces seigneurs des guerres et à leurs supplétifs qui signent les contrats sur nos richesses volées sans gêne». Ils veulent aussi «dénoncer le silence des médias corrompus et rendus muets devant les drames de l’humanité».

«Le silence indifférent et complice de la communauté internationale»

En rappelant les atrocités que subissent les Congolais de la partie Est de la RDC, l’aumônerie congolaise de Rome souligne que l’activisme des groupes armés sème «terreurs et désolations», occasionnant des massacres et des déplacés internes et externes. Malheureusement, tout ceci se passe «sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale». Le sort de ces populations, «plus qu’alarmant… ne semble pas préoccuper les institutions internationales des droits humains, ni émouvoir la solidarité des nations, ni interpeller la conscience de la communauté humaine. Tout montre à suffisance que nous sommes victimes d’un complot international qui ne dit pas son nom», lit-on dans ce communiqué. C’est ainsi que le peuple congolais est résolu de se défendre et protéger l’intégrité de son territoire. Il est aussi déterminé à «faire entendre sa voix et stopper cette hémorragie qui décime nos populations, les opposent les uns contre les autres tout en faisant installer la culture de la haine aux conséquences non maîtrisables», écrit l’aumônerie congolaise.

«Une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence»

La région Est de la RDC connaît des attaques et massacres des populations depuis bientôt trois décennies. Le nombre de morts est évalué à plusieurs millions, au point que de nombreuses voix parlent de «génocide congolais». Depuis plusieurs semaines, cette zone est encore le théâtre d’intenses combats entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, majoritairement tutsi selon plusieurs rapports, qui a repris les armes fin 2021 et, qui, avec l’appui de l’armée rwandaise, selon les experts de l’ONU, s’est emparé de larges pans des territoires de Rutshuru et Masisi, jusqu’à couper début février toutes les voies d’accès terrestres menant à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, sauf celle de la frontière avec le Rwanda. Des combats intenses sont actuellement en cours entre l’armée congolaise et ces miliciens dans plusieurs villes et villages situés à environ 70 km plus au nord de Goma. Ce mercredi 6 mars, après deux jours de combats, la ville de Nyanzale est passée aux mains du M23, entraînant la fuite de «plus de 100.000 personnes», a indiqué OCHA, l’agence de coordination humanitaire de l’ONU.

Lundi 4 mars, l’Union européenne, après les condamnations des Etats-Unis et de certains pays, a condamné «le soutien apporté par le Rwanda au M23» et a demandé à Kigali «de retirer immédiatement tout son personnel militaire de la RDC».

À Kinshasa, la capitale, comme dans plusieurs autres villes du pays, des manifestations ont été organisées mi-février pour dénoncer «une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence», depuis trois décennies. Certaines manifestations ont visé la Monusco, la mission onusienne en RDC, et des ambassades des pays occidentaux, accusés de soutenir le Rwanda.

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican




La Polynésie a fêté « l’arrivée de l’Évangile » 

Ce 5 mars 2024, nos frères protestants de Polynésie française ont fêté le 227e anniversaire de l’arrivée de l’Évangile dans leurs îles. Un évènement central célébré par les fidèles, mais également par les autorités de toutes les îles de la Polynésie. La foi chrétienne est arrivée le 5 mars 1797, avec l’ancrage à Tahiti d’un navire de missionnaires anglais.

Cette arrivée est à l’origine des premières conversions en terre mahoi. Le protestantisme est alors devenu la religion officielle du royaume, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Les catholiques, quant à eux, sont arrivés un peu plus tard. À partir de 1833, la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (Picpus) s’est installée aux Îles Gambier avec le P. François Caret, devenu préfet apostolique de l’Océanie du Sud, et le P. Honoré Laval.

Chaque année le 5 mars, sont organisées un grand nombre de festivités hautes en couleurs, en chants et en prières. À Tahiti et dans les îles, les paroissiens se rassemblent par milliers pour commémorer cet événement qui a profondément bouleversé les traditions polynésiennes. Les catholiques, qui représentent 34 % de la population, se mêlent à cette célébration, qui est devenue une grande rencontre œcuménique. Le 5 mars est un jour férié pour toute la Polynésie française.




En visite chez le pape : Le chancelier allemand lui remet le ballon du prochain championnat d’Europe de football  

Le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré le pape François au Vatican samedi dernier 2 mars. Au cours de la rencontre, un certain nombre de questions urgentes concernant l’Allemagne et le monde en général ont été abordées.

Dans une déclaration aux journalistes à l’issue de la réunion, M. Scholz a souligné l’importance de relever les défis actuels, en particulier en cette période de fortes turbulences mondiales. « Nous sommes naturellement tombés d’accord sur les grands défis et problèmes de notre époque, et nous avons discuté de questions qui nous concernent tous », a-t-il déclaré.

Parmi les thèmes abordés : la crise en Ukraine, le conflit au Moyen-Orient, le christianisme en Allemagne, la paix dans le monde

Ils ont notamment abordé la crise en Ukraine, condamnant l’attaque de la Russie et exprimant leur inquiétude face aux pertes humaines et à la menace qui pèse sur l’indépendance et la liberté du pays. Ils ont également discuté du conflit au Moyen-Orient et exploré les moyens de promouvoir la paix et la sécurité dans le monde.

Outre ces questions géopolitiques, M. Scholz et le pape ont également abordé des questions intérieures, telles que les migrations et la recherche de la justice et de la coexistence dans la société. Il s’agit de « grandes questions et réponses » qu’ils considèrent comme fondamentales pour l’avenir.

Dans un communiqué officiel publié par la salle de presse du Vatican, on se félicite des bonnes relations et de la collaboration fructueuse entre le Saint-Siège et l’Allemagne, ainsi que de l’importance du christianisme dans la société allemande.

M. Scholz a offert au pape le ballon officiel du prochain championnat d’Europe de football

Au cours de la rencontre, M. Scholz a offert au pape le ballon officiel du prochain championnat d’Europe de football, ainsi qu’un ours en porcelaine blanche portant les armoiries de la République fédérale d’Allemagne. Le pape a également offert à l’homme politique, qui n’a pas d’appartenance religieuse, une œuvre en bronze intitulée « Amour solidaire », représentant un enfant aidant un autre enfant à se lever, avec l’inscription « Amare Aiutare ».

La rencontre entre le chancelier allemande et le pape François souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la collaboration dans la recherche de solutions aux défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui.




La Ligue arabe salue le soutien continu du Maroc aux pays africains amis

Le Conseil de la Ligue des États arabes, réuni mercredi au niveau ministériel, a salué l'”Initiative Africaine Atlantique”, lancée par SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, en tant que processus de partenariat africain visant à consolider les liens de coopération et d’intégration des pays africains de la façade atlantique à même de renforcer la paix, la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette initiative royale, visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, revêt une importance stratégique dans la mesure où elle s’inscrit dans le droit fil de la solidarité agissante du Maroc avec les pays africains frères, en général, et ceux de la région du Sahel, en particulier.

Le Conseil a également salué l’accueil récent par le Maroc de plus de 20.000 étudiants africains pour poursuivre leurs études dans les différents Instituts et universités marocains, dans le cadre de son souci de renforcer les liens de solidarité arabe avec les pays africains amis.

Dans le même ordre d’idées, le Conseil a appelé à continuer de bénéficier de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains et de l’Institut Mohammed VI de Formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, tout en saluant le Royaume pour accueillir le siège du Bureau Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique (ONUCT).

Pour rappel, le Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères a tenu sa 161è session mercredi au Caire, au début de laquelle, le Maroc a cédé à la Mauritanie la présidence tournante du Conseil.

Lors de cette réunion, le Maroc est représenté par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et comprenant notamment l’ambassadeur du Maroc en Égypte, délégué permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, Mohamed Ait Ouali.




Communiqué nécrologique

Les Familles Crispin TSHIBANDA DIOSSE et Prosper TSHIDIBI MANSANGA ont la profonde douleur d’annoncer à tous les frères et sœurs, amis et connaissances le décès de Madame Lucie MUJINGA MBALAYI, Epouse, Mère, Sœur, Tante et Grand-Mère, mort survenue ce mercredi, 21 février 2024 à l’Hôpital de Hautepierre de Strasbourg en France.

Madame Lucie MUJINGA fut Chef des Travaux et Coordonnatrice de Stage à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Kinshasa.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

Jeudi 07 Mars 2024 :

Veillée mortuaire dans la salle Polyvalente de la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Vendredi 08 Mars 2024 :

– 08h00’ : Levée du Corps de la Morgue de la Clinique Ngaliema

– 9h00’ : Cérémonie Académique à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Kinshasa (ISAM).

– 11h00’ : Messe, absoute et derniers hommages à la Cathédrale Notre Dame du Congo.

– 12h30’ : Départ pour le cimetière NECROPOLE 1 Entre Terre et Ciel

– 17h00’ : Bain de consolation dans la salle Polyvalente de la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Pour les Familles

Papa Crispin TSHIBANDA DIOSSE




Commission paritaire Banc syndical-Gouvernement : Vers une meilleure affectation des allocations budgétaires de l’EPST, Exercice 2024     

Ces assises ne sont pas un nouveau cadre de négociations pour les nouveaux engagements avec le Gouvernement, mais plutôt une rencontre entre le Gouvernement et le banc syndical pour identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, en vue de décider ensemble sur leur affectation en fonction des axes prioritaires privilégiant l’enseignant.

En dépit de son agenda chargé, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a effectué une visite, dans la soirée de ce mercredi 06 mars 2024 au Village Venus, quartier Bibwa, dans la commune de la Nsele où se déroulent les travaux de la Commission paritaire Banc Gouvernement – Banc syndical des syndicats de l’EPST.

Objectif, s’enquérir de l’évolution de travaux et du rapport préliminaire de ces assises consistant à identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, définir les actions prioritaires en vue de faire ensemble le suivi pour parer à toute revendication au cours de l’année scolaire.

Prenant première la parole, Mme le Secrétaire Général à l’EPST, Christine Nepa Nepa, a brossé à l’attention du Ministre l’état d’avancement des travaux dans les sous-commissions, avant de laisser la parole au Président de céans, le Directeur Viminde pour circonscrire l’objet de ces assises.

A son tour, il a laissé la parole au Rapporteur de ces travaux, le Syndicaliste Bruno Jibikilayi qui est revenu sur les 7 actions prioritaires déjà retenues par la sous-commission. Il s’agit de : Augmentation salariale ; Réajustement de la prime de la gratuité des enseignants des écoles primaires publiques ; Paiement des grades transposés ; Paiement des enseignants NP pour les écoles secondaires et bureaux gestionnaires ; Mise en retraite programmée des enseignants ; Mécanisation de la prime d’encadrement de la paie ; Paiement de la prime pour fonction spéciale en faveur des inspecteurs et prime pour fonctions spécifiques en faveur des agents d’appoint.

L’exigence de la transparence

Prenant enfin la parole, le Primat de l’EPST a rappelé le circonscrit de cette rencontre : ‘’Nous faisons un travail à l’interne pour savoir ce qui a été accordé à notre ministère, comme allocations budgétaires, Exercice 2024. Et avec ces allocations, qu’est-ce que nous pouvons faire ? Quelles sont les actions que nous pouvons décider ensemble pour exécuter et rencontrer les différents problèmes que nous avons dans notre sous-secteur, dans le cadre vraiment partenarial. C’est comme ça que tous les syndicalistes, je veux dire, le Banc syndical a été associé vraiment dans la transparence. Vous savez que dans notre stratégie sectorielle, au-delà du partenariat, nous avons dans l’axe Gouvernance, une gouvernance transparente également. C’est une exigence chez nous’’, a-t-il indiqué avant de se faire applaudir par l’assistance.

Le Ministre a invité les syndicalistes à un dialogue sincère, sans chantages et manipulation politicienne.

Les syndicalistes saluent l’approche Tony Mwaba

Les syndicalistes, participants à ces assises ont salué à l’unanimité l’approche Mwaba qui consiste à les associer en amont à la gestion des crédits alloués au sous-secteur de l’EPST.

Faisant le point de la journée, le vice-président du Bureau de ces travaux, M. Franck Babo Bolima, a indiqué que ces assises ne sont pas un nouveau cadre de négociations pour les nouveaux engagements avec le Gouvernement, mais plutôt une rencontre entre le Gouvernement et le banc syndical pour identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, en vue de décider ensemble sur leur affectation en fonction des axes prioritaires privilégiant l’enseignant. Une initiative saluée par tous les syndicalistes, a-t-il indiqué, dans la mesure où c’est une grande première que la tutelle, qui pouvait faire ce travail seule, a tenu à associer les enseignants à travers leurs syndicalistes pour réfléchir ensemble sur l’affectation en termes d’actions prioritaires de ces ressources.

En clair, il a déclaré : ‘’Nous avons ouvert les assises. Nous avons commencé d’abord par valider les mandats. Après cela, il y a eu installation du bureau des assises dont il y a un président et un Vice-président. Après ce travail, le président du bureau de la plénière a orienté le débat et nous avons éclaté le débat dans deux sous-commissions dont la première a comme matière, identifier les ressources, après cela lister les actions phares par rapport aux revendications du Banc syndical. Et maintenant, faire la priorité des priorités. Parce que, tout ce qu’il y a comme action est prioritaire. Mais la mission était donnée à cette sous-commission de voir dans les seize priorités, et récupérer deux ou trois, quatre qui seront mises en application et c’est ce qui fût fait’’, a-t-il relevé avant de préciser : ‘’Nous avons les crédits alloués à l’EPST, volet “rémunération”, maintenant il y a et le Banc syndical, et le Banc gouvernemental qui vont travailler pour identifier les ressources, puis les actions prioritaires et faire le canevas des appréciations de ces ressources.

Cela va dire ceci, dès que nous avons le canevas de ces ressources par rapport aux revendications, il n’y a aura plus des remous à ce stade du débat, parce que nous sommes déjà associés en amont’’, a fait observer Babo, avant d’exprimer la volonté du banc syndical de voir les engagements du Gouvernement coulés en actes liquidatifs : ‘’Nous voulons à ce que, dorénavant tout ce que nous allons identifier comme ressources puissent être intégrées dans les états liquidatifs. En termes clairs, nous disons ceci, au lieu que cela puisse encore sortir des MAD et OPI. Non! Nous voulons que ça soit intégré dans les états liquidatifs, dans la rémunération. Vous aurez comme conséquence, chaque mois, ces actions seront payées. Parce que nous avons ici, avec les 20.000 FC de la prime de gratuité, on n’a payé que deux mois. Il y a eu cette difficulté, parce que ce n’était pas intégré dans la rémunération’’, a-t-il déclaré avant de louer l’initiative du Gouvernement : ‘’Je crois que cette action est louable. Nous remercions le Gouvernement par l’entremise du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique bien que nous nous préparions encore au mois de juillet pour venir avec un cahier de charge. Au moins pour l’exercice 2024, nous voulons d’abord déceler ce qu’on a obtenu, ce que les enseignants ont obtenu. Et c’est ce que nous allons transmettre en provinces et partout pour les enseignants’’, a-t-il déclaré.

Que des avancées

Revenant sur ce que son camarade a déclaré, le Président de la Délégation syndicale de l’EPST, M. Mwange Kafay, a reconnu les avancées réalisées par le régime Tshisekedi, tout en lui demandant de rehausser une seule fois de sa présence aux assises des enseignants comme il le fait pour les autres secteurs : ‘’On a fait des pas. Moi, j’ai 73 ans, éligible à la retraite ! Mais le message que j’ai lancé au Président de la République, j’en profite ici et c’est notre Chef de l’État. L’enseignant a des problèmes, c’est vrai. Il est en train de résoudre. Et voici là, il a promulgué, il y a un peu d’argent, et laissez-nous faire.

S’il y a le ministère du Budget qui ne voudra pas de nos recommandations, nos urgences, nos préoccupations soient prises en charge, le ministère du Budget sera seul responsable. Pardon, les enseignants pleurent et on le voit partout, mais aucune fois dans nos assises il est arrivé. Mais nous souhaiterions et là je peux m’agenouiller devant le Chef de l’État qu’il prenne un peu le temps, une minute, de venir là où les enseignants qui ont réussi la gratuité, parce que la gratuité c’est lui, et dans la gratuité nous, nous sommes artisans, nous l’avons fait, elle est là et pérennisée sous le leadership de Tony Mwaba. Et je ne fais pas la publicité de Tony Mwaba, car qui n’accepte pas Tony Mwaba est plus qu’un sorcier.”, a-t-il lancé.

Prenant la balle au bond, le Président de la Délégation syndicale, Monsieur Médard Mwenge Katay a fustigé l’ignorance, le mensonge et la manipulation de l’ancien Secrétaire Général à l’EPST, M. Jean-Marie Mangombe au sujet du détournement de $ USD 800 Millions donnés au Gouvernement congolais à titre d’appuis budgétaires pour soutenir la gratuité de l’enseignement : ‘’J’entends parler. Moi, je sais que nous étions là, les 800 Millions devraient venir pour le compte de l’EPST. Mais les 800 Millions, on ne les envoie pas au Ministère. Il y a des structures. On les verse au Trésor public, géré par le Ministère des Finances.

A ce que je sache, ce n’est pas l’EPST qui gère. Je ne sais pas si le Ministre a même une signature dans cette histoire de 800 Millions. Et le Ministre, Ah ! Bon ! Je ne fais pas l’avocat du Ministre, mais à ma connaissance, je sais que l’histoire de la Banque Mondiale, il y a eu une procédure. Le Ministre n’a pas à signer un chèque, pour pouvoir sortir l’argent de la Banque Mondiale. Non. Et puis, le décaissement, on ne va pas poser la question au Ministre de l’EPST. Mais il y a le PERSE. Ça ne peut pas être décaissé si le Gouvernement n’a pas validé, n’a pas autorisé… Et le Gouvernement passe à travers le Ministère des Finances’’, a regretté Mwenge.




Course au gouvernorat de Kinshasa : Déo Kasongo, le Profil idéal

L’entrepreneur c’est lui. Le manager c’est lui. Le Monsieur Propre c’est lui. Voilà une candidature qui met tout le monde au même diapason. Le profil recherché pour redorer les blasons ternis de cette capitale en proie à l’insalubrité chronique. C’est le 7 Avril prochain que les députés provinciaux de Kinshasa auront ainsi la lourde mission d’élire le prochain gouverneur de la ville de Kinshasa.

Les Kinois toutes tendances confondues entendent de leurs élus, un changement on ne peut plus radical dans la gestion de la ville de Kinshasa, siège des institutions du pays, de surcroît miroir de la Rdc. Point n’est besoin de rappeler ici, que la capitale de la République démocratique du Congo, a perdu de son éclat et sa beauté. L’incivisme a élu domicile dans le chef des Kinois. C’est quasiment plus de dix millions des Kinois qui jettent les bouteilles en plastiques sur la voie publique au quotidien.

Cerise sur le gâteau, la mobilité des Kinois est rendue difficile à cause des embouteillages monstres. C’est chaque jour que Kinshasa donne l’impression d’une ville où règne le chaos. Face à ce climat malsain, Kinshasa cherche un second souffle. Et pour cela, les Kinois et Kinoises ont besoin d’un leadership on ne peut plus sérieux.

Déo Kasongo semble être l’homme de la situation. Kinois de naissance. Il connaît mieux les réalités de cette ville. Il est à même de tirer le meilleur de chaque Kinois pour qu’il se donne pour sa ville. Il sera ce capitaine qui sera aux côtés de ses administrés, mettant ainsi la main dans la patte pour redresser Kinshasa vers la marche de la modernité.

L’heure de gouverneur monarque semble être révolu avec comme spécialité la multiplicité des taxes pour appauvrir d’avantages les Kinois. Déo Kasongo se présente comme un meneur de jeu, capable de capter la force d’entreprendre qui git au sein d’une population et qui n’attend que l’expression d’un amour partagé pour se mettre résolument au travail. Le rendez-vous est donc pris le 7 Avril. Les députés provinciaux de Kinshasa auront ainsi la lourde responsabilité de donner à la capitale, un manager hors du commun. C’est manager s’appelle Déo Kasongo.

Martin Mudimbi Kapenga




Jeux Africains : Nigeria – Ouganda en lever de rideaux

Ce jeudi 7 mars débute le tournoi masculin de football des Jeux Africains à Accra au Ghana. Finaliste de la dernière édition, le Nigeria affrontera l’Ouganda à l’Accra Stadium.

Deux équipes talentueuses, un stade historique, tous les ingrédients sont réunis pour vivre une compétition extraordinaire. Le choc entre le Nigeria et l’Ouganda est d’autant plus important qu’il s’agit d’une revanche entre du récent match de la Coupe d’Afrique des Nations U20 que les Super Eagles avaient gagné 1-0.

Comme l’est de coutume, les deux sélectionneurs accompagnés de leurs capitaines se sont présentés en conférence de presse d’avant-match. Confiant, Ladan Bosso, le tacticien nigérian compte sur le talent et la discipline de ses poulains pour remporter la mise : “Nous nous sommes beaucoup préparés pour cette compétition”, a-t-il déclaré

Avant d’ajouter que “les joueurs sont disciplinés et prêts pour l’action… Nous comptons non seulement sur le talent des joueurs, mais aussi sur le soutien des Nigérians vivant ici au Ghana pour encourager et soutenir les garçons.”

Faisant écho aux déclarations de son entraîneur, le milieu de terrain Daniel Bameyi s’est exprimé sur la détermination de l’équipe : “Nous sommes ravis de jouer à nouveau sous les ordres de Ladan Bosso” s’est-il exclamé

De son côté, Morley Ochama se veut optimiste avant la rencontre en soulignant que les Ougandais étaient prêts et impatients de se mesurer à leurs adversaires. “Nous respectons les Nigérians en tant que superpuissances du football africain”, a avancé le tacticien ougandais. “Mais nous ne les craignons pas… Beaucoup de choses ont changé depuis la dernière fois qu’ils nous ont battus et nous sommes prêts à leur montrer que nous nous sommes améliorés depuis”.

Ronald Mado, le capitaine ougandais s’est également exprimé :”Mes collègues et moi sommes prêts à montrer au Nigeria que beaucoup de choses ont changé depuis notre dernière rencontre”.




Récital face à Lu’shi Sports (5-0) : Puissants, les Corbeaux lancent un message

C’est ce qu’on appelle un récital! Maîtrise et efficacité, le TPM n’a pas fait les choses à moitié face à Lubumbashi Sports, ce mercredi 6 mars au Temple de Kamalondo (5-0) pour bien lancer la phase des play-offs. Avec sérieux et ambition.

Les connaisseurs ont forcément apprécié une belle connexion de la ligne offensive du TPM, solidaire et en pleine réussite. Fily TRAORÉ, en point d’encrage, aura distillé deux passes décisives pour des buts de grande classe. Souvent gêné par les grands gabarits défenseurs centraux de Lubumbashi Sports, l’attaquant malien a fait montre de son sens de protection de la balle et d’altruisme pour faire faire des différences à ses partenaires.

Que dire de Oscar Kabwit pour sa première titularisation ? Le jeune produit formé à la KFA a épaté le public. Prise de balle géniale, déplacement et replacement intelligents et surtout un sang-froid de vieux briscard, notamment sur le but qu’il marque.

Cheikh Fofana n’a rien perdu de sa puissance, de dribble aussi. Il hérite d’une passe de Fily Traoré, prépare et décoche une lourde frappe sous la barre à la 43e minute. L’ailier malien, insatiable, s’offre un doublé à la 76ème minute, sur un service de Glody Likonza.

Après une mi-temps de qualité, Lamine Ndiaye a rappelé son principe aux joueurs : de l’exigence jusqu’au bout. Patient Mwamba régale et marque sur un enchaînement pur à la 55e minute (3-0). À la baguette, Glody Likonza, entré en cours de jeu et auteur d’une grosse performance, avec deux passes et un but à la 86e minute sur un service de l’autre entrant Joël Beya (5-0).