En prévision de la journée mondiale de la bonne action : La Coordination Nationale de Good Deeds Day Congo sensibilise les élèves du Lycée Chaminade de Brazzaville

En prévision de la journée mondiale de la bonne action qui sera célébrée le 14 avril 2024, la Coordination Nationale de Good Deeds Day Congo, a en collaboration avec l’équipe pédagogique du Lycée Chaminade de Brazzaville, organisé le week-end, une activité de sensibilisation impliquant les élèves de cette école. Me Morel Ntalani était parmi ceux qui ont sensibilisé ces élèves.

Antoine Bolia




Nécrologie : Le programme des obsèques de sa grande sœur du Prof Nicot Omeonga dévoilé

Nicot Omeonga, Professeur des universités et Docteur en économie mais également président de la Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ en sigle, a fait parvenir à la rédaction le programme des obsèques de sa grande sœur Julie Okele Onyembe, née le 28 Décembre 1964 et décédée le mercredi 21 février 2024.

La veillée mortuaire intervient ce mercredi 06 mars 2024 à la résidence familiale sise 33, avenue Tumbumani, quartier Yolo-Nord, commune de Kalamu. Et le jeudi 07 mars 2024 interviendront la levée du corps de la morgue de l’hôpital militaire Camp Colonel Tshatshi suivie de l’inhumation au cimetière Nécropole 3. Enfin, bain de consolation à la résidence familiale.

Antoine Bolia 

 




10ème journée Échanges Citoyens : IGF face à la jeunesse politique

Il s’est tenu vendredi 5 avril 2024, un échange fructueux dans le cadre des Journées d’échanges citoyens, la 10ème, initiées par l’Inspection générale des finances (IGF). Avec en face un public essentiellement constitué des jeunes de différents partis politiques, l’entretien s’est axé autour du thème, « l’impératif de la lutte contre la corruption engagée par le président de la République. »

Faisant œuvre de pédagogie, l’Inspecteur général des finances et chef de service Jules Alingete accompagné de son adjoint Victor Batubenga, ainsi que de l’inspecteur général des finances et coordonnateur Herman Iyeleza, ont édifié l’assistance sur le bien-fondé de cette institution qu’ils dirigent.

Présentant à cet auditoire les missions, l’organisation et le fonctionnement de l’IGF, son mode opératoire en tant qu’organe supérieur de contrôle des finances publiques placé sous la tutelle du président de la République. Mettant en exergue les trois modes de contrôle dont fait usage l’IGF afin de lutter, avec efficacité, contre les détournements. Il s’agit des contrôles a priori, concomitant et a posteriori, tout en démontrant, par les exemples, les résultats produits depuis la redynamisation de cette instance qu’est l’IGF.

Au cours de ces différentes interventions ayant donné lieu, dans la partie interactive, à des échanges somme toute enrichissants, Jules Alingete a exhorté ces jeunes des différents partis politiques de la majorité comme de l’opposition à tourner le dos aux mauvaises pratiques de leurs aînés qui ont brillé par la corruption au détriment du pays qui n’en a tiré aucun bénéfice.

La haute direction de l’IGF a aussi établi la frontière existant entre la période d’avant et l’après redynamisation de l’IGF par le chef de l’Etat, avec à la clé les progrès réalisés qui ont contribué à redonner une image plus reluisante de cette institution qui n’existait autrefois que de nom.

Force est de constater comme l’a souligné Jules Aligente, une amélioration dans le comportement des gestionnaires relevant que l’IGF s’érige en redresseur de torts.

Bien que c’est encore insignifiant mais au niveau du classement de la lutte contre la corruption, le pays a effectué un bond en avant. Ce qui n’est pas peu dire…

A en croire le numéro un de l’IGF, la RDC dans l’Indice de perception de la corruption (IPC) de l’ONG Transparency International pour l’année 2023 est passée de la 172e position en 2019, à la 162e en 2023, gagnant ainsi 10 places dans ce classement mondial.

Cette progression est à mettre au crédit de l’intensification des efforts anti-corruptions déployés par l’IGF depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême.

 

Le chef de service de l’IGF a appelé les jeunes des partis politiques à ne pas prendre pour modèles les mauvais actes de corruption dans lesquels beaucoup de leurs aînés se sont illustrés.

Et les a appelés à travailler pour une génération « Zéro corruption » afin de contribuer à implémenter la bonne gouvernance afin de garantir un avenir radieux au pays.

Comme parlant d’une seule voix, Jules Aligente, Victor Batubenga et Herman Iyeleza ont invité toute la jeunesse des partis politiques présents à s’appliquer la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi chef de l’État dans le cadre de la lutte contre la corruption et à accompagner le gouvernement qui va être mis en place incessamment, afin de donner le meilleur résultat, particulièrement dans le domaine des finances publiques.

Selon Jules Aligente, le choix des jeunes des partis politiques est dicté par le fait qu’ils prendront les rênes du pays dans le futur et que c’est sur eux que repose le Congo de demain qui devra être dirigé par des hommes et des femmes suffisamment outillés afin de tordre le cou à la corruption et aux détournements des deniers publics.

Pour le superflic des finances publiques, nombreux sont gestionnaires des finances publiques réfractaires à la bonne gouvernance, car focalisés sur le mal et leur redressement ne sera jamais chose aisée.

Cette Journée d’échanges citoyens est la toute première de cette année 2024 et l’IGF ne pense pas s’arrêter en si bon chemin dans cette croisade engagée contre toutes les formes de corruption, en sensibilisant toutes les couches sociales pour un Congo plus digne et davantage fort.

DMK




Kinshasa : Incendie à l’usine GFCO, dégâts matériels importants

Un incendie s’est déclaré ce mercredi 6 mars à 11 h 00 dans l’usine de fabrication des chaises en plastique GFCO, située sur la 12ème rue Limete à Kinshasa. Le feu serait parti d’étincelles produites par des ajusteurs qui réparaient un dispositif dans l’usine.
Fort heureusement, l’incendie n’a fait aucune victime. Cependant, les dégâts matériels sont importants. L’usine a été en grande partie détruite par les flammes et le matériel de production a été sérieusement endommagé. Les sapeurs-pompiers ont été rapidement alertés et sont intervenus sur place pour circonscrire le feu.
L’incendie a provoqué l’arrêt de la production de l’usine GFCO. La direction de l’entreprise n’a pas encore communiqué sur l’impact de l’incendie sur l’activité de l’entreprise et sur les emplois des salariés.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie, qui met en lumière les risques dans les usines industrielles. Il est important que les entreprises mettent en place des mesures de sécurité adéquates pour prévenir de tels accidents.

Gracia Kaboza




Kinshasa : Lutte contre la conduite à contre-sens, la police promet des mesures drastiques

Le Général Blaise Kilimbalimba, commandant de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Kinshasa, a annoncé des mesures fortes pour lutter contre la conduite à contre-sens, fléau responsable de nombreux embouteillages et accidents dans la capitale congolaise.

Dans un communiqué publié mardi, le général Kilimbalimba a déclaré que tout conducteur pris en flagrant délit de conduite à contre-sens sera sévèrement sanctionné. Il a également évoqué la possibilité de proposer au gouvernement un projet de loi visant à saisir les véhicules surpris en infraction et à les affecter au patrimoine public.

“L’incivisme routier est un mal qui nous ronge tous”, a déclaré le général Kilimbalimba.

“Le code de la route est un document mis en place par les législateurs et doit être respecté par tous, même les piétons” a-t-il rappelé.

Le non-respect du code de la route par les conducteurs de véhicules et de motos est une réalité quotidienne à Kinshasa. Cette situation, outre les embouteillages incessants, est à l’origine de nombreux accidents de la route, souvent mortels.
La lutte contre la conduite à contre-sens est un enjeu majeur pour la sécurité routière à Kinshasa. Les mesures annoncées par le général Kilimbalimba constituent un pas dans la bonne direction, mais il est important que tous les acteurs, conducteurs, piétons et autorités, s’impliquent pour améliorer la situation.

Gracia Kaboza




Goma : le FONAREV assiste les déplacés en vivres et non-vivres

Le directeur général du Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la

Paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) a donné dimanche 3 mars, le go des actions humanitaires concertées en faveur des déplacés de guerre, victimes de l’agression rwandaise, cantonnés dans plusieurs sites à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Lucien Lundula ne s’est pas rendu bredouille. Il a emmené avec lui, un grand nombre de bâches, des couvertures, des bidons ainsi des sacs de riz, semoules et tant d’autres vivres et non-vivres au bénéfice des déplacés. A cette occasion, le numéro un du FONAREV a indiqué que cette première étape d’une longue série, vise à atteindre un grand nombre des déplacés se trouvant sur l’ensemble du Nord-Kivu.

« Nous sommes venu ici dans le cadre de nos responsabilités. Comme vous le savez, le contexte est connu par tous. Une guerre nous est imposée par le Rwanda sous tutelle du M23 et ça crée un désastre humanitaire qu’il nous fallait entant que FONAREV, organe technique pour prendre en charge les victimes pour que nous venons ici rencontrer les autorités locales. Il y a un problème, c’est que nous sommes entrain de travailler de manière un peu disparate et cette fois-ci nous avions eu une concertation au niveau des Nations Unies avec le Fond Responsable au niveau des Populations mais également la fondation de la très distinguée première dame pour voir comment ensemble nous pouvons mener une action concertée, stratégique, pour pouvoir atteindre un grand nombre de personnes c’est comme ça que nous avions échangé avec le gouverneur pour voir comment apporter un soutien à ces nombreux déplacés qui se trouvent au tour de Goma », a fait savoir Lucien Lundula.

De quoi réjouir le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu qui a réceptionné à titre symbolique l’assistance humanitaire du FONAREV. Romy Ekuka Lipopo a, à cet effet, encouragé les autorités nationales à apporter un coup de pouce aux efforts menés par les autorités locales pour subvenir tant soit peu aux besoins des déplacés.

« Nous remercions davantage pour ce qui est donné et nous vous demandons encore davantage. Y a beaucoup de populations qui se déplacent et vous voyez la proximité de l’endroit où se trouve les déplacés ainsi que la ville de Goma. Donc tout ce qui nous arrive que ça soit du gouvernement, de l’international nous apprécions énormément », a-t-il avoué.

Il sied de noter que cette assistance humanitaire concertée, a connu le concours non seulement du Fonds National de Réparation des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la
Paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) mais aussi du Fonds des Nations Unies pour les activités en matière de population (UNFPA) et de la Fondation Denise Nyakeru.

Osée kalombo




Kasai: La société civile confirme la tenue des élections de décembre dernier dans le territoire de Dekese.

“Les élections législatives nationales et provinciales le 20 décembre avaient été organisées dans le territoire de Dekese par la Ceni, malgré quelques irrégularités notées”, c’est qu’affirme Madame Francine Malu, responsable de l’Organisation de la société civile pour la paix au Congo (OSPC) qui était aussi parmi les superviseurs électoraux lors de ces scrutins combinés dans ce territoire le plus reculés de la province du Kasaï.

« J’ai été envoyée à Dekese comme superviseur provinciale. Les élections devraient avoir lieu le 20 décembre 2023, malheureusement nous avions commencé les élections en retard, vu que les matériels n’étaient pas encore arrivés à Dekese. Tout ce qui se dit là, réellement ça s’est passé à Dekese. Il y a eu violations des droits humains, tueries et destruction des biens dans tous les deux camps (Adrien Bokele et Evariste Vetshi). Ce sont les partisans de ces deux candidats qui s’entretuaient eux-mêmes. Nous, en tant que société civile et superviseur, nous avons interrogé ces deux camps pour savoir ce qui était à l’origine de ces troubles et nous avons constaté que ces deux camps cherchaient comment avoir le pouvoir, chose que nous avions condamné sur place. Malgré celà, il y a eu les élections à Dekese », relate Francine dans un communiqué de presse rendu public le mardi soir.

Face à des dénonciations de bourrage d’urnes et détention illégale des DEV faites par la Synergie de la société civile, notamment l’ONG Binadamu en action et la Lucha qui sollicite la démission du ministre Adrien Bokele qu’il accuse être un responsable directe de cette situation et à l’honneur des personnes décédées , madame Francine Malu regrette que cette question soit soulevée par un groupe de gens appelé à être neutre. Cette déclaration est faite après plusieurs jours passés.

“Je cherche à comprendre pourquoi ce rapport n’était pas donné avant la publication des résultats des législatives nationales et provinciales de Dekese, alors que la justice a déjà la situation entre les mains. La société civile devrait être loin de cette affaire” conseille Francine Malu.

Elle dénonce de son côté, la manipulation derrière cette histoire.

“Ces structures n’avaient pas des agents déployés à Dekese pour lui fournir des données qu’elle qualifie aujourd’hui de mensongères.
Je ne fais pas la politique, je suis de la société civile mais je m’inquiète quand-même.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Kinshasa : Gecoco Mulumba opte pour l’assemblée provinciale et démissionne du gouvernorat

Le Vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa jette l’éponge. Dans sa lettre déposée ce mercredi 06 Mars 2024 au bureau d’âge de l’assemblée provinciale de Kinshasa, Gérard Mulumba dit Gecoco a opté pour l’assemblée provinciale de Kinshasa.

‹‹ En effet, ayant été élu député provincial de la ville de Kinshasa aux élections de décembre 2023, et conformément aux dispositions pertinents de l’article 108 point 9 de la constitution, j’ai résolu de démissionner de mes fonctions de vice gouverneur de la ville de Kinshasa ›› a-t-il écrit dans sa lettre.

Pour rappel Gérard Mulumba dit “Gecoco”, alors candidat de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), était élu vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa le vendredi 6 mai 2022. Il avait obtenu 46 voix sur les 48 élus provinciaux qui ont voté au siège de l’organe délibérant. Gérard Mulumba remplaçait à ce poste Néron Mbungu, qui avait été destitué en Avril 2021.

Osée kalombo




Les « nouvelles forces productives de qualité » au cœur des discussions

Le grand rendez-vous politique annuel en Chine communément appelé les Deux Sessions s’est ouvert cette semaine à Beijing, la capitale chinoise. Les membres de l’Assemblée nationale populaire (APN), l’organe législatif suprême, et la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), l’organe consultatif politique, vont évaluer l’action gouvernementale de l’année écoulée, légiférer sur des projets de loi, et formuler des propositions pour l’année en cours.

Cette année, plusieurs thématiques inhérentes, entre autres, à la démocratie, l’économie, la culture, la jeunesse, l’énergie verte, l’emploi et la consommation figurent au menu des discussions. Ainsi des sujets comme les nouvelles forces productives de qualité, la promotion de la consommation, la sécurité alimentaire, la gouvernance fondée sur le droit, la sécurité sociale vont être largement discutés au cours de ces Deux Sessions.

Le concept qui retient le plus l’attention cette année au cours de ce moment crucial de l’expression de la démocratie socialiste à la chinoise est bel et bien celui de « nouvelles forces productives de qualité ». Cette notion s’appréhende comme l’intégration de la technologie, la génération de la valeur, l’adaptation aux industries émergentes et le façonnement d’une dynamique de production innovante. Plus précisément, il s’agit de mettre l’accent sur l’innovation technologique et scientifique dans un contexte où l’intelligence artificielle est en pleine expansion pour générer des modèles économiques libres et efficaces. Les nouvelles forces productives de qualité, alliées de développement du secteur privé, doivent permettre d’asseoir une nouvelle philosophie du développement socio-économique basée sur la qualité, l’efficacité et la rentabilité.

Il faut souligner que le concept de nouvelles forces productives de qualité a été au préalable largement débattu dans les gouvernements locaux du pays dans un esprit d’inclusion. En effet, les leaders politiques et les chefs d’entreprises ont pris part à des discussions dans certaines provinces sur la mise en œuvre efficiente dudit concept. L’esprit des nouvelles forces productives de qualité repose principalement sur l’innovation technologique, le développement industriel et la promotion des initiatives qui combinent efficacité et qualité. En clair, l’idée des nouvelles forces productives de qualité rime avec une meilleure appropriation de l’innovation et des technologies pour alimenter les moteurs d’une économie durable et plus compétitive.

Désormais, il s’agit de concentrer les efforts sur la construction d’un système économique modernisé, émancipé des schémas traditionnels et orienté vers les énergies renouvelables et un développement de qualité. « Le développement de nouvelles forces productives de qualité est l’exigence intrinsèque et un axe important de la promotion d’un développement de haute qualité, et il est nécessaire de continuer à bien tirer parti de l’innovation pour accélérer le développement de nouvelles forces productives de qualité », avait mentionné le président chinois Xi Jinping lors de la 11e session d’étude de groupe du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) sur la promotion ferme d’un développement de haute qualité à la fin de janvier de cette année. À ce titre, en 2024, la Chine va intensifier la recherche sur les technologies révolutionnaires et d’avant-garde dans la perspective de développement des nouvelles forces productives de qualité.

Au cours de leurs séances plénières, l’APN et la CCPPC vont se prononcer également sur la promotion de la consommation, la sécurité alimentaire, les questions de gouvernance, la sécurité sociale et d’autres sujets. À propos de la consommation, il est à noter que les travaux des gouvernements locaux avant les Deux Sessions ont mentionné la nécessité de stimuler les ventes et de promouvoir les tendances émergentes telles que le tourisme, les loisirs et la consommation numérique. Quant à la sécurité alimentaire nationale, elle figure au rang des priorités de la Chine 2024. L’essentiel revient à œuvrer inlassablement pour assurer les « moyens de subsistance de l’ensemble de la société ». Pour ce qui est de la gouvernance, l’impératif est de travailler au renforcement de l’État de droit en Chine en plaçant l’appareil d’État, l’Administration et la société sous l’autorité des lois. La sécurité sociale porte sur les préoccupations liées à l’emploi, les soins aux personnes âgées, la garde d’enfants, le logement, les soins médicaux…

Selon le rapport d’activité du gouvernement présenté à l’organe législatif national pour délibération, la Chine prévoit une croissance de 5% en 2024 et envisage la création de 12 millions d’emplois dans les zones urbaines. En matière de finances publiques, la Chine entend maintenir une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente, avec un rapport entre le déficit et le produit intérieur brut (PIB) fixé à 3%, et une hausse de 180 milliards de yuans du déficit du gouvernement par rapport au chiffre du budget 2023.

Moment crucial de débat démocratique, les Deux Sessions offrent l’occasion à la société chinoise, dans sa composante socioprofessionnelle plurielle, de délibérer sur la vie de la nation pour mieux dessiner les contours de l’avenir qui est plein de défis. C’est aussi une occasion d’introspection pour les représentants du peuple sur les préoccupations de l’heure et de prospection pour un avenir plus serein.

(Photo : VCG)

(Note de l’éditeur: Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)




Mbusa Nyamwisi encourage le COMESA et la CONAC Rdc à poursuivre leurs travaux

Le Marché commun de l’Afrique orientale et Australe (COMESA) est composée de 21 États membres qui ont convenu de promouvoir l’intégration régionale par le commerce et le développement des ressources naturelles et humaines dans l’intérêt de toute la population de la région.

Ce lundi 04 mars 2024, une forte délégation du COMESA (compétition commissaire) dirigée par Mme la Directrice de ce secteur, Mary Gurure, accompagnée par le président et deux vice-présidents de la Commission nationale de la concurrence (Conac Rdc) ont échangé avec le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, M’zée Antipas Mbusa Nyamwisi.

Au menu de leurs échanges, la présentation des civilités au ministre qui gère le COMESA et du rapport des discussions avec la Conac Rdc sur le décaissement des fonds sur les opérations de fusion qui vont se dérouler dans les jours à venir.

La délégation du COMESA n’a pas caché sa satisfaction pour le déroulement des travaux et le professionnalisme de la nouvelle équipe dirigeante de la Conac. Au sortir de la rencontre, Mary Gurure est revenue sur l’intérêt leur accordé par le ministre d’État sur le déroulement des travaux et ses encouragements au nouveau leadership au sein de la Conac RDC.

Le ministre d’État a, à son tour, encouragé les deux délégations à poursuivre sans complaisance leurs travaux, tout en soutenant la Conac RDC qui a une mission lourde, celle de surveiller activement les pratiques anti-concurrentielles dans tous les secteurs de l’économie nationale.

Pour rappel, le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) est une organisation destinée à créer une union douanière entre plusieurs pays de l’Afrique de l’Est. Le groupe est aussi connu en anglais sous le nom Common market for Eastern and Southern Africa (COMESA).

Son objectif est de mutualiser les moyens des États individuels pour former une unité économique et commerciale plus forte. Il propose ainsi à ses membres de bénéficier un marché plus large, une meilleure productivité industrielle et agricole, une sécurité alimentaire, une rationalisation de l’exploitation des ressources, de l’harmonisation des politiques monétaires et financières et l’amélioration des infrastructures de transport et de communication.

Ses 21 pays membres sont : le Burundi, les Comores, Djibouti,  l’Égypte, Eswatini, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe.

Le territoire de 12 millions de kilomètres carrés du COMESA réunit 586 millions d’habitants qui contribuent à un PIB de 805 milliards de dollars en 2022.