Sport Travailliste: La Rdc attendee à la 2è édition des jeux des Travailleurs de Brazzaville en Juin 2024

Sauf changement, la deuxième édition des Jeux des Travailleurs de Brazzaville, en République du Congo, se tiendra du 7 au 21 juin 2024.

Il nous revient que les organisateurs souhaitent que la Fédération Congolaise de Sport Travailliste et Amateur ‘’FECOSTRA’’ en sigle que preside notre estimé confrère Bienvenu Marie Bakumanya Bakwala, soit réprésentée avec 3 équipes par discipline sportive retenue.

Il s’agit de :

-Cross country

-Pétanque

-Futsal

-Tennis de table

-Volley-ball

-Handball

et

-Nzango Moderne.

Comme les ligues provincials de la RDC qui en compte présentement trois en occurrence Liprostrakin (Kinshasa), Liprostranoki (Nord-Kivu) et Tshopo n’ ont pas encore des associations sportives ou clubs sportifs à faire affilier à la FECOSTRA, cette dernière estime qu’il faille se rapprocher des entreprises aussi bien publiques que privies. Ces entreprises organiseraient en leur sein, une des disciplines sportives retenues. La FECOSTRA négociera avec elles sur la participation des athlètes à ces jeux  par son entremise. Il faudra relever ici que la Fecostra est membre de l’ OSTA, dépositaire de ces jeux. Cette démarche marque le début du processus de création des clubs ou associations dans les entreprises car la FECOSTRA est toujours informée pour certaines stratégies opérationnelles.

Antoine Bolia




Epfkin: Coup d’envoi de la 16è journée le lundi 04 mars 2024

La 16è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ se jouera le Lundi 04, le mardi 05 et le mercredi 06 mars 2024.

Lundi 04 mars 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : Jupiter vs Mbudi :

11h00 : Lumière  vs Fonak :

13h00 : SFC Limete  vs St Christian :

15h00 : Bumbu  vs Ajax :

Terrain Unikin

9h00 : Liwanda vs Standard :

11h00 : AJ Vainqueurs  vs Aigle Royal :

13h00 : Bol’s  vs AC Monzo:

15h00 :  Nouvelle Vie vs Forum :

Mardi 05 mars 2024

Stade Tata Raphaël

9h00 : Ndanu City  vs OCD :

11h00 : Céleste vs Don Bosco :

13h00 : Mweka  vs OC Les Elites :

15h00 : St Etienne vs TP Les Anges :

Terrain Unikin

9h00 : Kito Sport vs RC Matete :

11h00 :  IC Kalamu vs PJSK :

13h00 :  RC Promesse  vs FC Robi :

15h00 : CS Les AS   vs Pharmagros :

Mercredi 06 mars 2024

Terrain Unikin

11h00 : Normands vs RC Impact :

13h00 : Ujana vs TP Les Croyants :

Antoine Bolia

 




Pour l’exercice 2024 : Les Notes de Débit et de Perception relatives aux droits superficiaires annuels par carré sont disponibles aux guichets du CAMI

Dans un communiqué conjoint parvenu à notre rédaction, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, « DGRAD, et la Direction Générale du Cadastre Minier, CAMI, informent les titulaires des droits miniers et/ou de carrières que les Notes de Débit et de Perception relatives aux droits superficiaires annuels par carré, pour l’exercice 2024, sont disponibles aux guichets du CAMI, situés:

A Kinshasa, au croisement des Avenues Mpolo Maurice et Kasa-Vubu, dars la Commune de la Gombe ; A Lubumbashi, Avenue Lumumba, N°2575, Commune de Kampemba; A Bukavu, Avenue Kalehe, N° 35, Commune d’Ibanda; A Kisangani, Boulevard du 30 Juin, Rond-Point Canon, Commune de Makiso; A Kindu, Avenue du 4 janvier, N° 344, Commune de Kasuku.

Par conséquent, précise le même document, tous les titulaires sont invités à les retirer en vue de procéder au paiement desdits droits, au plus tard le 31 mars 2024, conformément aux dispositions légales et réglementaires.

Passé ce délai, le CAMI se réserve le droit d’enclencher la procédure de déchéance du droit minier et/ou de carrières non payé et ce, sans préjudice de l’application, par la DGRAD, des pénalités prévues par la loi. Par ailleurs, il est rappelé aux titulaires des droits miniers et/ou de carrières, conformément à l’article 195 du Code minier, le maintien de la validité de leurs droits, est notamment subordonné au paiement des 100% des droits superficiaires




« L’attitude du ministre Kabulo énerve la Loi sportive en vigueur en Rdc et viole les attributions du COC » (Africanews) 

Le ministre des Sports et le Comité Olympique congolais (COC) ne parviennent pas à accorder leurs violons sur la liste des délégués de la République Démocratique du Congo à cette compétition multidisciplinaire.

L’ordre de mission signé le 29 février 2024 par le ministre Kabulo muana Kabulo fait la part belle aux membres de son cabinet, plus nombreux que les officiels du COC alors que tous les journalistes accrédites par le Comité Olympique ont été écartés.

L’attitude du ministre Kabulo énerve la Loi sportive en vigueur en République Démocratique du Congo et viole les attributions du COC.

L’Article 46 de cette Loi dispose: «Le comité national olympique est dépositaire du symbole du Comité international olympique et propriétaire des emblèmes olympiques nationaux.

En matière d’olympisme et des compétitions multidisciplinaires, il est le seul interlocuteur du mouvement sportif congolais auprès de l’Etat et du Comité international olympique».

Et l’Article 47 stipule: «Le comité national olympique participe à l’exécution d’une mission de service public. A ce titre, il assure notamment :

a) l’organisation avec le concours des pouvoirs publics des jeux nationaux, provinciaux, scolaires, universitaires, militaires ainsi que les jeux de la police nationale et des corporations professionnelles;

b) la participation des athlètes congolais aux jeux olympiques et à tous les jeux sous régionaux, régionaux, continentaux et internationaux».

Trésorier adjoint du Comité olympique Congolais jusqu’avant sa nomination aux Sports et Loisirs, Kabulo muana Kabulo devrait avoir la maîtrise de ce texte de Loi et éviter d’entretenir pareil conflit inutile avec le COC.




Communique Officiel N°REF/CAMI/DG/002/2024.002/DGRAD/DG/2024




« Les Congolais ont besoin d’un Premier ministre crédible pour l’opinion et fiable pour le Président de la République » (Atundu)

Au cours de son discours d’investiture, le Président Tshisekedi a annoncé ses six engagements pour réussir son deuxième mandat sur fonds de développement à partir des 145 territoires.

A cet effet, la première étape consiste à mettre en place l’exécutif national chargé de les traduire en gouvernance. D’où l’importance du choix d’un Premier ministre crédible pour l’opinion, fiable pour le Président de la République, non conflictuel pour favoriser et consolider l’unité et la cohésion nationale autour du Président et des institutions, enfin un Premier Ministre efficace sur la base de présomption de compétence.

Et d’une façon générale, les animateurs à la tête des ministères doivent travailler dans un même état d’esprit pour garantir la synergie de l’action gouvernementale qui aboutit aux résultats escomptés de façon satisfaisante.

C’est dans cette optique que plusieurs noms sont cités comme devant succéder à Jean-Michel Sama Lukonde. Si le chef de l’Etat a eu à féliciter de vive voix et publiquement le ministre Jean-Pierre Lihau pour des réformes initiées dans son secteur, certains observateurs lui préfèrent à André Alain Atundu Liongo, ce sécurocrate qui a déjà prouvé de quoi il est capable. Son expérience dans la diplomatie serait un atout, au moment où la Rdc est en train de démolir le discours mensongeux du Rwanda.

Dans le Kongo Central, c’est le nom du professeur Daniel Mukoko qui est de plus en plus cité, au regard de son expérience et de la maitrise des fondamentaux économiques. L’Inspecteur général et chef de service de l’Igf, Jules Alingete n’est pas en reste. Maintenant qu’il s’est construit une notoriété dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, il pense qu’il peut aussi apporter sa pierre à la construction de ce pays, en devenant Premier ministre.

Dans cet ordre d’idées, l’action gouvernementale doit avoir comme finalité l’amélioration de la gouvernance et de la situation sociale de nos populations.

Pour atteindre l’autosuffisance et l’autonomie, force sera de veiller à la réhabilitation des infrastructures de communication comme les routes d’intérêt économique, de desserte agricole et d’interconnexion entre les 145 territoires pour transformer la République Démocratique du Congo en un marché national adéquatement interconnecté.

L’autonomie consiste à réduire la dépendance du Pays aux assistances étrangères. D’où la nécessité absolue de produire et de transformer nos produits sur place et de consommer nous-mêmes en grande partie ce que nous produisons. Ce qui aura, par ailleurs, pour effet de réduire le circuit financier.

Le Gouvernement doit prendre des mesures incitatives pour la consommation sur place du cuivre, de l’or, du coltan, du diamant ; au moins jusqu’à concurrence de 50%.

Le Gouvernement doit avoir un plan national de l’électricité et de l’eau.

La Justice doit jouer pleinement et efficacement son rôle d’hypotenseur social par une stricte application de la Loi par l’intolérance systématique aux atteints des lois et des règlements et sanctionner les auteurs d’actes punissables sans considération de statut social.

L’exemple étant un moyen de dissuasion efficace.

Tout ceci suppose de ne pas perdre du temps dans la mise en place du Gouvernement pour utiliser à bon escient et augmenter la valeur stratégique du temps imparti.

 

Puisque les philosophes accordent à la vie une valeur primordiale dans l’existence, nos forces de défense doivent bouter hors de nos frontières toutes les forces qui empêchent notre marche en avant vers le progrès dans la paix.

Car la victoire triomphale du Président Tshisekedi à l’élection présidentielle ne peut lui garantir la béatitude démocratique, ni une félicité sociale à nos populations pendant 5 ans de son mandat.

 

Seuls les résultats aboutiront à une adhésion des populations plutôt qu’une communication qui se repose sur aucun fait crédible aux yeux de l’opinion pour n’être finalement qu’une brève illusion à satisfaction momentanée qui peut être dangereuse pour la suite.

Ceux disant, je ne sous-estime pas, tant s’en faut, le rôle irremplaçable d’une communication proactive et pertinente dans l’accompagnement des populations congolaises.




A la Cour Constitutionnelle: Atundu Liongo victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI

Au moment où les Juges de la Cour Constitutionnelle se retirent pour statuer sur les cas de recours en contentieux électoral, il importe de rappeler au Président Kamuleta, en sa double qualité de Président de ladite Cour, c’est-à-dire de dernier recours, et de Pasteur, c’est-à-dire homme de Dieu, sa mission de redresser les torts.

Ce qui implique la responsabilité, à la fois morale et légale, de faire barrage à l’action nocive et néfaste de l’argent qui a transformé le traitement des dossiers et les arrêts de la Cour en une marchandise commerçable au bénéfice du plus offrant compte tenu de l’enjeu du moment au regard de leurs intérêts personnels.

Dans cet ordre d’idées, il me revient d’évoquer le cas de Bumba, mon territoire, où le Candidat 128 (N.B. : Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO) a été manifestement victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI.

En effet, contrairement aux résultats proclamés par la CENI le créditant de 1762 voix pour l’ensemble des 754 bureaux de vote, une investigation sommaire a permis d’établir en faveur de l’intéressé plus de 7.500 voix pour 280 bureaux, soit le tiers sur les 754. Ce qui permet en toute logique à ce Candidat d’être proclamé Député National, d’autant plus que son regroupement Alliance des Nationalistes « AN » a atteint le seuil.

Rétablir les victimes de la CENI dans leur droit serait une réponse pertinente aux récriminations du Président Tshisekedi contre l’administration de la Justice dans notre Pays.

Tant il est vrai que la Justice élève les nations et contribue avantageusement à baisser la tension sociale.

 

N.B. : Merci d’accuser réception à :

Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO.

 

 

 

Fait à Kinshasa, le 04 Mars 2024

 

 

ADAMBU LOMALISA

Libre Penseur,

Sénateur honoraire de Mongala

et Ancien Prési

dent de la Commission PAJ




Manifestations anti Occident : La CNDH à l’affût des ambassadeurs occidentaux accrédités à Kinshasa

Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Paul Nsapu, a rencontré ce lundi 4 Mars le secrétaire d’ambassade des États-Unis d’Amérique en RDC.

Selon la Cellule de communication de cette institution d’appui à la démocratie, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série d’échanges initiée par la CNDH avec les diplomates accrédités à Kinshasa suite aux manifestations contre l’indifférence de la communauté internationale face à la guerre du M23.

L’objectif de ces échanges est de partager les points de vue sur les manifestations et de recueillir les préoccupations des diplomates.

“La CNDH, en tant qu’institution d’appui à la démocratie, a une appréhension et une méthodologie des choses différentes des organisations de la société civile,” a déclaré Paul Nsapu.

Le président de la CNDH a également souligné que les manifestations pacifiques sont un droit reconnu par la loi au niveau national et international. Il a insisté sur le fait que les droits des Congolais doivent être respectés, notamment par la communauté internationale.

Paul Nsapu a aussi rappelé que la diplomatie “droit de l’hommiste” et préventive est l’une de ses priorités. Il a réaffirmé son engagement à œuvrer pour le respect des droits humains en RDC et à promouvoir la paix et la sécurité dans le pays.

D’autres rencontres sont prévues dans les prochains jours avec les ambassadeurs de Belgique et de France ainsi qu’avec la MONUSCO.

Gracia Kaboza




L’ECC recommande l’organisation d’un dialogue national

Dans des recommandations en conclusions des travaux de la 62ème session ordinaire tenue du 24 février au 2 mars 2024 rendues publiques par le comité exécutif de l’Eglise du Christ au Congo, contenues dans le compte rendu des travaux de la 62ème session ordinaire du Comité exécutif national de l’Eglise du Christ au Congo, lus lors d’un culte à la Cathédrale du Centenaire à Kinshasa ce dimanche 03 mars 2024, l’Eglise du Christ au Congo (ECC), préoccupée par la recrudescence des cycles de violences dans la partie Est de la République démocratique de Congo,  a recommandé au Président Félix-Antoine Tshisekedi d’organiser un dialogue national entre Congolaises et Congolais, en vue de résoudre les questions de paix, de sécurité et de la gouvernance étatique. Dans la foulée, l’ECC a également demandé au Chef de l’Etat que soit finalisée la procédure de la mise en place des mécanismes de Justice transitionnelle.

« Préoccupée par la recrudescence des cycles de violences dans les provinces de l’est, de Kwango et Mai-Ndombe, interpellée par la montée des tensions intra-communautaires dans l’espace Grand-Katanga et Grand Kasaï, notre Eglise invite le Chef de l’Etat à s’en tenir à son engagement de ne pas revenir aux erreurs du passé, lui demande d’ouvrir un dialogue national entre fils et filles du pays, en vue de reconstruire la cohésion nationale, autour des causes communes que sont la paix , la sécurité et la gouvernance de notre pays », a déclaré le pasteur Dominique Mukanya, Rapporteur national du Synode national de l’ECC.

Etant donné que l’insécurité en RDC a des implications internationales, particulièrement de certaines puissances qui en tire profit en terme de pillages des richesses naturelles, notamment minières, l’Eglise protestante de la République démocratique du Congo l’Eglise du Christ au Congo a aussi réitéré au Chef de l’Etat « la demande de finaliser la procédure de la mise en place des mécanismes de Justice transitionnelle en vue de poursuivre les auteurs nationaux et internationaux des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ainsi que des crimes économiques commis en RDC ».

De ce fait, elle dénonce le protocole conclu entre l’Union européenne et le Rwanda sur les chaînes de valeurs durables des matières premières.

« Nous fustigeons avec fermeté l’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda, dans un contexte où plusieurs rapports internationaux précisent l’implication directe de ce pays voisin dans le pillage systématique des matières premières au prix des crimes contre l’humanité en RDC », a déclaré le pasteur Dominique Mukanya.

En outre, dans ces recommandations, l’ECC a exhorté les assemblées provinciales à élire en toute responsabilité les personnes qui vont apporter une nouvelle dynamique de gestion des provinces et leur développement.

« Nous demandons aux députés provinciaux d’élire en toute responsabilité les gouverneurs qui apporteront une nouvelle dynamique de développement dans nos provinces. Aussi, le choix des sénateurs doit tenir compte des enjeux géopolitiques et géostratégiques de l’heure », a déclaré le pasteur Dominique Mukanya.

Violents combats à Rutshuru le lundi

Des violents affrontements ont été signalés ce lundi 4 mars 2024 sur plusieurs axes, dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru) au Nord-Kivu. D’après les autorités territoriales,  de nouveaux combats opposent FARDC-Wazalendo et les rebelles du M23/RDF, dans la cité stratégique de Nyanzale.  A en croire Isaac Kibira, délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito, des détonations d’armes lourdes étaient entendues très tôt ce matin et, jusque au moment de la rédaction de cet article, de crépitements d’armes se poursuivaient contraignant  de nombreux habitants à l’errance vers de Kibirizi et de Kanyabayonga ainsi que des environs. Un deuxième front est localisé  au  pont Mabenga sur l’axe Mabenga-Rwindi,  sur la RN2. Il y a également des bombes qui tombent à Kasoko  et non loin de la base de la MONUSCO de Kihondo.

Sylvain Ekenge, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), devant les chefs des armées de la SADC déployées en RDC, a déclaré devant les chefs des armées de la force de la communauté des États d’Afrique australe (SADC) (Afrique du Sud, Malawi, Tanzanie) ainsi que leurs homologues du Burundi et de la République démocratique du Congo, qu’ils se sont engagés dimanche, 03 mars à œuvrer pour le retour de la paix au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, après deux jours de travaux à Goma.

« Il y a des affrontements qui ont lieu dans le groupement Mutanda et ses environs. Ces affrontements opposent la coalition FARDC-Wazalendo et les rebelles du M23/RDF. Les paisibles populations sont en déplacement. Plusieurs activités socio-économiques sont suspendues. Les écoles de plusieurs villages du groupement Mutanda ont fermé leurs portes. Nos forces dont les FARDC et les Wazalendo sont en train d’empêcher l’avancée des ennemis de la République qui visent à s’accaparer d’autres localités de Rutshuru. Nous sollicitons, toutefois, à tous les congolais et au gouvernement d’apporter leur soutien à nos forces de défense », a dit Mbay Mkayanga Muviri, président de la société civile du groupement Mutanda.

« Ce sont les éléments du M23/RDF qui ont commencé des attaques, à partir de Kishishe en larguant des bombes vers Ngoroba et Kirima. Les FARDC et les Wazalendo se comportent très bien», a ajouté M. Kibira.

 

MackPower




Assemblée nationale : la Commission spéciale chargée d’élaborer le règlement intérieur rend ses conclusions

Enfin, la commission spéciale chargée de l’élaboration du règlement intérieur de l’Assemblée nationale de la 4è législature a bouclé ce lundi 4 mars 2024 ses travaux par l’examen du rapport de la sous-commission des Relations  interparlementaire et avec l’extérieur ainsi que l’organisation et le fonctionnement des cabinets des membres du bureau de l’Assemblée nationale, sans oublier le fonctionnement de l’administration parlementaire. Avant de déposer le rapport final sur la table du bureau provisoire, la commission envoie le draft devant la commission technique qui a moins 72 heures pour toiletter le texte et le rapport à soumettre au bureau et à la plénière, avant que le président du bureau provisoire ne convoque la prochaine plénière.

Le député national Jacques Ndjoli, président de la commission spéciale RI a brossé la situation en ces termes : « Nous avons terminé l’examen de 275 articles de l’avant-projet du règlement intérieur de l’Assemblée nationale de la 4è législature. Pour le moment le travail va être transmis au service technique pour  toilettage et présentation du document qui sera soumis au bureau et à la plénière ».

A sa suite, c’est la rapporteure de la commission, la députée nationale Geneviève Inagosi, qui a dévoilé les conclusions de ces travaux de la commission.

«  Aujourd’hui, nous avons traité le rapport de la sous-commission Relations avec l’extérieur, notamment la diplomatie parlementaire. Nous avons également traité de l’organisation des cabinets des membres du bureau et aussi l’administration. Les travaux se sont tenus dans une ambiance de représentabilité et de convivialité. Nous sommes à la fin de nos travaux. Il ne reste qu’un travail de toilettage  avant de revenir à la prochaine plénière qui  sera consacrée non seulement à l’adoption de l’intégralité du texte, mais également du rapport que le bureau de la commission devra transmettre au bureau provisoire avant la programmation de la plénière ».

Le gros du travail est terminé, certes, mais la commission technique prend le relais pour toilettage et adoption de l’ensemble du texte et le rapport final. Elle se donne au moins 72 heures des travaux.