Après avoir échoué dans sa quête de prendre le ministère de l’EPST : Jean-Marie Mangobe veut monter les enseignants contre le Chef de l’Etat et le Gouvernement

A l’aube de la mise en place d’un nouveau Gouvernement qui va mettre en musique les projets innovants du Président Félix Tshisekedi réélu le 20 décembre 2023 pour son deuxième mandat, les pêcheurs en eaux troubles refont surface avec un seul but,  “ternir l’image des loyaux et intrépides serviteurs de la République “; ceux qui ont servi le Président Felix Tshisekedi avec dévouement pour réussir son premier mandat.

Ces détracteurs misent sur tout et n’épargnent aucun aspect pour jeter à la vindicte populaire tous ceux qui servent le pays avec honnêteté.

Parmi ces aigris, se trouve Monsieur Jean-Marie Mangobe, ancien Secrétaire général à l’EPST révoqué par le Ministre Tony Mwaba Kazadi pour avoir détourné les fonds destinés aux certificats d’études primaires.

Ayant échoué dans sa quête de prendre les commandes du ministère de l’EPST qu’il avait détruit et laissé dans la rue, Jean-Marie Mangobe prend une tangente très inquiétante, celle de monter les enseignants contre le Chef de l’Etat et le Gouvernement.

Dans une vidéo qui circule sur la toile, le précité accuse implicitement le Ministre Tony Mwaba Kazadi, membre du Gouvernement Sama d’avoir détourné près de 800 millions de dollars USD, appui budgétaire de la Banque mondiale à la gratuité de l’enseignement.

De sources proches du dossier, la Banque mondiale n’a décaissé que USD $ 415 Millions à la suite du travail abattu par le professeur Tony Mwaba Kazadi du fichier paie des enseignants qui était truffé par Jean-Marie Mangombe et Bakonga d’enseignants et établissements scolaires fictifs et ce, après l’audit mené par un Cabinet international. Et pour le décaissement obtenu grâce au management et au lobbying du Ministre Tony Mwaba, les fonds sont réceptionnés par le Ministre des Finances dans le compte du Trésor public général et alloué suivant les priorités du Gouvernement.

Alors, comment le professeur Tony Mwaba pouvait détourner les fonds qui sont logés dans le compte général du trésor public, lui qui n’a aucune autorité sur ce dernier ?

Avant l’arrivée du professeur Tony Mwaba Kazadi à l’EPST, tout a été fait pour que la gratuité de l’enseignement primaire soit un échec cuisant. Confusion autour de l’appellation et la définition de la gratuité, engagements des milliers nouvelles unités dans tous les services et toutes les directions de l’EPST. Un seul but, rendre impossible le projet majeur du premier quinquennat du Président Tshisekedi.

Assignés à cette mission macabre du FCC, Willy Bakonga comme Ministre de tutelle et Jean-Marie Mangobe comme Secrétaire général.

Il a fallu que le Président Tshisekedi puisse trouver un oiseau rare, celui qui avait à cœur la fougue de vaincre et de donner un discours au Chef de l’Etat. Tony Mwaba Kazadi, c’est bien lui la pièce maîtresse qui manquait qui a su faire appliquer cette réforme qui est constitutionnelle.

Aujourd’hui, après qu’il ait donné corps à cette vision qui a constitué un discours phare de sa campagne, Tony Mwaba Kazadi est devenu l’animal à battre à tout prix. Ci et là des accusations bidon. Tantôt il a détourné 70 millions de frais de fonctionnement, tantôt 800 millions de la Banque mondiale.

Ne dit-on pas que l’on jette la pierre sur une mangue mûre ?




Kinshasa : Gentiny Ngobila ordonne l’arrêt des travaux de deux constructions anarchiques à Ngaliema et Kintambo

Se rendant à son bureau de travail à l’hôtel de ville de Kinshasa, lundi 04 mars 2024, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a intercepté deux constructions anarchiques dont les travaux sont en cours d’exécution, d’abord au niveau de la station Macampagne dans la commune de Ngaliema. Là, l’autorité urbaine s’est arrêtée pour s’enquérir de la situation.

Après avoir suivi les explications de la part des riverains et consulté les documents ayant autorisé cette construction, le gouverneur Gentiny Ngobila a ordonné la destruction de cette construction considérée comme anarchique. Ce, à la plus grande satisfaction de la population du coin qui s’opposait déjà à l’occupation de ce lieu. Ensuite, poursuivant son chemin, le premier citoyen de la ville s’est arrêté sur l’avenue Bangala dans la commune de Kintambo où il a fait le constat d’une autre construction qui viole les normes urbanistiques.

Selon l’ingénieur architecte trouvé sur place, le Bourgmestre de cette commune serait au courant de ces travaux de construction d’un  bureau du quartier. Le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a du coup interdit la poursuite des travaux, puis il a convoqué en toute urgence le Bourgmestre de la commune de Kintambo.

Pour rappel, la semaine dernière, le Bourgmestre de la commune de Makala a été traduit en justice puis condamné à 5 ans de prison ferme pour avoir autorisé la destruction d’un mur de soutènement sur l’avenue Elengesa en échange d’une somme modique d’argent.

 




Nigeria/ Cinéma : le célèbre acteur de Nollywood John Okafor décédé

Connu sous le surnom de Ibu, John Okafor, acteur du cinéma Nigérian a tiré sa révérence le samedi dernier de suite d’une longue maladie.

Le cinématographique Africain en général et Nigérian en particulier vit sous le choc regrettant ainsi la perte de cet icône.

Des sources concordantes révèlent que John Okafor a longtemps souffert d’une maladie qui l’a conduit à la mort.

John Okafor a été connu pour ses différents rôles comiques dans les cinémas au Nigeria. Il était également parmi des figures emblématiques du cinéma Africain. Dans son actif, on peut plus de 200 films tournés.

Dans son état de maladie, l’une de ses jambes a été amputée en 2023. L’artiste avait sollicité un soutien financier à tous ses fanatiques à travers le monde pour le rétablissement de son état de santé.

Mboshi




Suicide Okende : ceux qui remettent en cause les conclusions des enquêtes judiciaires seront interpellés. (Justice)

Il y aura dans les prochains jours des interpellations de ceux qui remettent en cause les conclusions des enquêtes judiciaires sur la mort du député Chérubin Okende.

 

Une instruction claire a été faite au procureur de la République près le tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe par le procureur général près la cour de cassation le 2 Mars 2024.

 

Firmin Mvonde justifie cette décision par les “commérages” en tout sens distillés dans les médias autour des conclusions des experts rendus publics, selon lui, dans le but de récupération politique et de discréditer la justice.

 

“Face à ces allégations, je vous demande d’interpeller toute personne qui en serait auteur aux fins d’éclairer votre lanterne, tout en vous rappelant que les affirmations gratuites constitutives” a écrit Firmin Mvonde.

 

 

Faudra-t-il rappeler que lors de sa dernière conférence de presse, le procureur général près la cour de cassation avait affirmé que l’ancien député national s’était suicidé. Firmin Mvonde avait annoncé que les enquêtes se poursuivront pour déterminer cette fois-ci ce qui a conduit à la mort de Cherubin Okende et non l’identité du meurtrier.

 

 

Loup solitaire




Affaire Chérubin Okende : LAMUKA s’oppose aux conclusions du PG près la cour de cassation

Les conclusions de l’enquête sur la mort de l’opposant Chérubin Okende continuent de susciter des réactions au sein de la classe politique Congolaise.

La coalition Lamuka rejette la thèse du suicide évoquée par le procureur général près la cour de cassation. Cette plateforme de l’opposition estime que les conclusions de cette enquête ne reflètent pas la vérité.

“La conclusion des enquêtes sur la mort de Chérubin Okende telles que rendues par la congolaise ne reflètent pas la vérité (…). Dire que chérubin s’était suicidé, c’est à la fois le tuer pour la seconde fois maid aussi insulter sa mémoire” a dit Prince Epenge, l’un des communicateurs de Lamuka

Cet acteur politique d’origine Tetela précise que dans leur culture le mot “suicide” n’existe pas car étant considéré comme un acte lâche.

La coalition Lamuka exige que la vérité soit dite pour honorer la mémoire de cet ancien ministre des transports de la RDC.

 

Loup solitaire




Affaires Chérubin Okende : Maître Jules Bongombe exige la libération de Nico Kabund, garde du corps de Chérubin Okende 

Après avoir suivi avec attention les conclusions de l’enquête sur les circonstances de la mort de Chérubin Okende, maître Jules Bongombe, saisi la justice congolaise pour exiger la libération sans condition de son client, qui se veut être le garde du corps de Chérubin Okende.

L’avocat du garde du corps de l’ancien député national, Cherubin Okende, cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, s’exprimant dans un media de la place, ne voit plus la raison valable de l’arrestation de son client Nico Kabund. Pour lui, la justice a déjà affirmé les circonstances de la mort de Okende, qu’il s’agissait d’un cas de suicide.

“Si monsieur Chérubin Okende s’est suicidé, pourquoi mon client est encore retenu à la prison de Makala?” s’interroge maître Jules Bongombe, qui exige la libération de son client.

“C’est vraiment triste cette manière d’agir. Je pense qu’on doit le libérer. Car ça prouve noir sur blanc qu’il n’est pour rien. Son patron est responsable de sa propre mort. Nous avons écrit pour solliciter sa libération”, explique-t-il .

L’avocat de Nico Kabund espère obtenir une réponse dans les 48 heures.

“Nous espérons que Nico sera libéré “, espère maître Jules Bongombe.

Pour cet avocat, cette affaire est désormais tirée au clair, puisque le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a annoncé que Cherubin Okende se serait suicidé. Conclusion des enquêtes menées par plusieurs structures tant nationales qu’internationales pour élucider les circonstances de la mort de cet ancien ministre des transports en République Démocratique du Congo, décédé le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

 

Mboshi




Ayant violé la législation sur la sous-traitance: Kibali Gold Mines s’amende et signe avec l’ARSP

Pour avoir été répertorié il y a peu par les sociétés minières qui ont œuvré durant les années en violation de la législation sur la sous-traitance dans leurs chaines de production, avec risque de subir la sanction de fermeture momentanée, le géant minier Kibali Gold Mines a finalement reconnu avoir travaillé avec des sous-traitants non éligibles au détriment des entrepreneurs locaux.

« Pour ce qui a été dit qui n’était pas correcte ou réglementaire par rapport à ce travail, et dont la recommandation de l’ARSP était la cessation de ce contrat, cela a été certainement fait. C’est à nous d’accepter ces erreurs, de les corriger et de l’accompagner. Le combat du DG Miguel Kashal est noble et nous devons l’accompagner, parce qu’il s’inscrit dans la vision même de son Excellence Monsieur le président de la République », a affirmé Cyrille Mutombo, Dg de Kibali Gld Mine.
En effet, cet acte transactionnel signé conjointement vient ainsi mettre un terme au différend né des conclusions de la mission de contrôle organisé dans leur site par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé.
Le gendarme de la sous-traitance Miguel Kashal s’est félicité d’avoir bien mené ce combat noble avec l’appui sans faille du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi afin d’obtenir avec témérité gain de cause.
«  Je vais tout d’abord féliciter le président de la République avec nos hommages les plus déférents pour son implication personnelle dans le développement de la classe moyenne dont il est lui-même le mentor. Nous avons signé cet acte transactionnel qui stipule que tous les 394 marchés restent obligatoirement en RDC. Nous demandons à notre population de faire confiance au chef de l’Etat. C’est ainsi que j’ai dit que nous ferons un travail de fond. Les entreprises qui seront recommandées doivent être des entrepreneurs qui doivent bien prester et ça passera par les appels d’offres. Ce ne pas l’ARSP qui va publier les appels d’offres, mais Kibali Gld Mines sur le site de l’ARSP. Et nous, ensemble avec la Fédération des entreprises du Congo (FEC), nous allons aider la société Kibali à faire une bonne sélection.
Soulignons que ce protocole signé ouvre donc la voie des opportunités de marché aux entrepreneurs locaux, lesquels marchés qui étaient jadis détenus principalement par la société TFFF et une dizaine d’autres.




Fally Ipupa annoncé au stade des martyrs au mois d’août pour une double prestation

L’artiste musicien congolais de renommée internationale Fally Ipupa promet de relever un autre défi de taille à Kinshasa.

Après avoir livré un grand concert inédit le 29 octobre 2022 au stade des martyrs de la Pentecôte, le leader du groupe F-Victeam habitué aux grandes prestations musicales à travers le monde, va se produire dans un double concert au stade des martyrs de la Pentecôte au mois d’août de l’année en cours.

Cette nouvelle a été confirmée par le ministre des sports François kabulo lors d’une émission télévisée dans une chaîne de la place. Le patron du sport congolais dit avoir été contacté par le Staff de l’artiste pour une réservation de ce grand stade de la RDC qui compte 80.000 places assises pour ce double événement qu’aucun musicien congolais n’a jamais réalisé.

Ipupa Nsimba Fally affectueusement surnommé “Aigle” par ses fans sera le premier artiste musicien congolais à relever ce grand défi.

L’artiste qui a dernièrement presté dans la salle mythique de Paris La Défense Aréna est aussi annoncé dans d’autres salles de l’Europe au cours de cette même année.

Sachez que l’artiste Fally Ipupa avait livré son premier concert au stade des martyrs de la Pentecôte le 29 octobre 2022 avant de s’envoler pour affronter les “Aréna” en Europe.

 

Osk




Après sa mission de service à Kisangani : Dg Mika Kayemba, le satisfecit

De retour à Kinshasa après une mission de service de 5 jours, le Directeur général de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) est l’homme le plus heureux, parce qu’il a visité le patrimoine du domaine privé de l’Etat se trouvant dans la ville de Kisangani dont il attend qu’il soit attribué à son établissement à caractère scientifique et technique pour la construction des logements décents et infrastructures sociocommunautaires de base. Il a aussi été présenté à Mika Kayemba Mukeba et à son équipe dans la commune de Makiso, province de la Tshopo une villa qui va abriter la représentation provinciale de cette structure étatique. Au même moment, il a été désigné un point focal de l’ACOPRIM à Kisangani, M. Thomas Mukunya Eboga.

La mission de service réalisée par le directeur général de l’ACOPRIM appartient désormais au passé. Pour le moment, cap sur la capitalisation de cette mission, notamment à travers la mise à disposition du patrimoine immobilier du domaine privé de l’Etat à cet établissement public. Et ceci, sans oublier la disponibilisation d’une villa pour l’installation de ses bureaux, afin de poursuivre l’opérationnalisation de cette structure.

Mais avant d’arriver à cette étape, M. Mika Kayemba Mukeba et son équipe, conduits par le ministre provincial en charge des Affaires Foncières, Urbanisme et Habitat, M. Alexis Bauma Lifetha ont visité 8 lots de concessions appartenant à l’Etat, mais dont les maisons sont dans un état de délabrement très avancé. De l’avis de tout le monde, cette délégation est arrivée à point nommé, étant donné que le besoin est là et qui n’attend que l’intervention de l’ACOPRIM.

« Nous sommes informés de l’arrivée de la délégation de l’ACOPRIM dans la province de la Tshopo pour construire 175 maisons  de l’Etat qui devaient être affectées à des différents besoins d’usage. La priorité, c’était d’abord de préparer des sites du domaine privé de l’Etat qui sont délabrés qu’on veut désaffecter, raser et réhabiliter », a indiqué M. Charles Angbilia Lihanda, chef de Division provinciale de l’habitat.

Parmi ces sites, poursuit-il, nous avons ciblé quelques sites par rapport à l’état de besoin. La plupart des maisons construites dans les années 40-45 sont dans un état de délabrement très avancé et nous sommes dans des maisons qui ont subis les dégâts des obus dus à la guerre.

Il a commencé par citer l’ilot de l’avenue Bini, l’ilot de qui va de l’avenue Ketele à l’extrême gauche de l’ex-Ubc, la division des Mines jusqu’à l’Economie en allant vers la division de Développement rural, de la résidence du chef de division de l’Energie jusqu’au fond où se trouve l’auditaire de l’Auditorat de garnison militaire, de Commerce extérieur jusqu’à la division de l’Industrie.

Toutes ces maisons, soit 8 ilots qui sont des vieilles maisons nécessitent un modelage, un aménagement. Tout comme on peut construire des maisons supplémentaires pour absorber les besoins de la population.

Le DG Kayemba Mukeba pour sa part insisté sur la remise formelle de tous ces sites à ACOPRIM afin de pouvoir mettre en œuvre le projet de construction de 157 maisons ainsi que quelques équipements sociocommunautaires de base.

« Je suis heureux, mais ce n’est qu’une première étape. Au-delà des assurances des autorités, la journée d’aujourd’hui était réservée à la visite des sites. Nous avons visité 11 ilots et chaque ilot a autant de parcelles. Pour nous, c’est une grande joie et petit à petit nous voyons que ce rêve tant  à devenir une réalité. La 2ème phase, c’est la remise à ACOPRIM formellement de ces sites afin de pouvoir mettre en œuvre le projet de construction de 157 maisons ainsi que quelques équipements sociocommunautaires de base. Mais cette  joie reste suspendue en attendant la notification provisoire des sites, ce qui va permettre de sécuriser les sites et d’en finaliser les études afin que le projet devienne une réalité pour la ville de Kisangani qui tend à devenir une ville pilote », explique-t-il.

Soulignons que l’ACOPRIM dispose de 10 types des plans. Maintenant que la délégation qui était à la Tshopo est de retour à Kinshasa, il faut finaliser les études. Et ce, surtout que la ligne de crédit est disponible.

Mika Kayemba Mukeba visite les services qui sont du ressort de l’Urbanisme et Habitat, ainsi que des Affaires foncières

Le Directeur général  de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba a commencé par visiter la division provinciale de l’Urbanisme que dirige M. Didier Basomboli Limbaya.  Si ses bureaux sont un peu en bon état, le dg a eu le temps nécessaire pour prêcher ACOPRIM aux agents trouvés sur place. Tout juste après et dans la parcelle voisine, la délégation a visité la division provinciale de l’habitat, chapeautée par Charles Alingilia Lihanda.

Ici, un plaidoyer a été fait pour la construction d’un bureau à l’instar de celui de la division provinciale de l’Aménagement du territoire. « Il est ainsi plus important de construire des logements dignes pour les agents de la division provinciale de l’Habitat et ceux de l’Urbanisme, car ils sont les éléments de référence auxquels vous allez utiliser pour la réussite de vos projets », a indiqué un agent choisi pour lire le mot de cette division.

Après cette visite, le dg de l’ACOPRIM n’a pas caché sa joie. « C’est la continuité de la joie de voir que tous les services de l’Etat dans la province de la Tshopo sont disposés  et motivés à nous accompagner dans ce projet qui consiste à doter à la population congolaise des logements décents et abordables. Aujourd’hui nous avons tenu à visiter tous les services qui sont du ressort de l’Urbanisme et Habitat et Affaires foncières. Tous, ils sont disposés et souhaitent une chaleureuse bienvenue au projet pour que Kisangani redevienne la 3è ville du pays. La sécurisation foncière est très importante pour protéger les sites », explique-t-il.

Le quotidien

 

 




Guerre du M23 : ne pas se tromper de cible

La guerre que la RdC subit actuellement occupe l’essentiel du temps du débat politique congolais, et pour cause …

Après d’interminables dialogues des sourds,  il est maintenant établi, parmi nos compatriotes,  que nous sommes réellement agressés par le Rwanda et l’Ouganda. Ces deux pays voisins mettent en œuvre le projet des Occidentaux de balkaniser notre pays pour pouvoir, demain, face à des micro-états faibles, s’emparer plus aisément de nos ressources minières. L’homélie du Cardinal archevêque de Kinshasa prononcé le Samedi 22 février, citant clairement le Rwanda et dénonçant à son tour le fameux accord « EU-Rwanda »,  a mis un terme aux  stupides contradictions inter-congolaises sur l’identité des agresseurs et la désignation des commanditaires. De plus, il faut croire que la multiplication des manifestations de dénonciation des Congolais dans plusieurs capitales du monde ne permet plus à quiconque de tergiverser sur la véritable cause, les commanditaires et les exécutants du drame congolais.

Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, à Kinshasa, sur les plateaux de télévision, autant que dans les réseaux sociaux, le débat prend une allure, plus inquiétante. Plusieurs intervenants pensent qu’il faut se concentrer sur les responsabilités congolaises et les établir avant d’engager la guerre avec l’espoir de la gagner.

J’ai participé impuissant et abasourdi ce lundi 26 février, sur le plateau de la chaîne Congo buzz à une confrontation emblématique de cette attitude.

Le premier interlocuteur tenait mordicus à convaincre que la cause de la situation difficile dans laquelle se trouve le pays est à imputer, originellement à l’AFDL  qui aurait, dès 1996-97 facilité l’entrée des Rwandais sur le sol congolais.  Pour lui, la guerre ne peut se gagner et le pays recouvrer une paix durable, sans que ces responsabilités ne soient établies.  En face, l’argument était que la guerre avait repris par la prise de Bunagana puisque le pouvoir actuel avait renoué avec le Rwanda et accepté de recevoir  les dirigeants du M23 à Kinshasa pendant des mois.

L’histoire se chargera sans  doute de départager les partisans de ces différentes thèses. Dans l’entre-temps, je me pose la question de savoir ce qu’apporte cette opposition virulente d’analyses dans la résolution de l’agression que nous subissons depuis trente ans ? Dans quelle mesure ce genre de confrontation sur ces aspects  certes importants, mais secondaires du phénomène peut-il  aider à résoudre l’essentiel de l’équation ?

Croire que l’étalement de nos divergences, à la télévision ou ailleurs, n’influe pas sur les analyses et la conduite  de nos ennemis pendant cette  guerre serait naïf !  Il y a plus de vingt siècles, le Chinois  Sun Tse notait que  la recherche de la discorde dans le camp adverse est une tactique efficace de la guerre. Voilà que nous au XXI ème siècle, nous déployons nos oppositions, souvent  avec fierté. Qui sommes-nous ?

Maintenant que nous connaissons parfaitement bien les enjeux de l’agression de l’Est, que peut expliquer ces antagonismes idiots ? L’action de nous rejeter les fautes, comme au sein d’un couple fatigué,  dans  lequel les amoureux d’hier ne s’aiment plus, nous   donne-t-elle  plus de force ou nous affaiblit-elle ?

Dans une guerre qui intéresse au plus haut point la fameuse communauté internationale,  quel  message renvoient vers l’opinion ces échanges mesquins et passionnés ? Beaucoup rigolent, et pourtant cette absence criante d’unité, de surcroit dans un moment aussi délicat est inqualifiable.

Alors que nos compatriotes sont massacrés par milliers chaque jour, que vieillards, femmes et enfants arpentent le difficile relief du Kivu, certains font le show sur les plateaux de télévision à Kinshasa alors que d’autres sont dans le Ndombolo  et la bière à Matonge.

Quelle est objectivement la chance de survie à long terme d’une nation dont les élites se divisent pendant qu’elle est attaquée et même partiellement occupée ?

Le plus grave est que cette attitude d’irresponsabilité ne datte pas d’aujourd’hui. Elle perdure ! Pendant toutes les agressions précédentes une partie de la classe  politique se montrait en faveur des occupants. Comment comprendre cette attitude suicidaire ?

Combien de fois allons-nous croire que le pouvoir de Kinshasa se prend à Kigali ?

Retenons qu’il y a  ici une des causes du mépris que certains affichent à notre endroit.

Tous les grands penseurs et théoriciens de la guerre, comme par exemple le Grec Thucydide, le Chinois Sun Tse,  le Florentin Machiavel, le Prusse Clausewitz, le Britannique Basil Liddell Hart ou le français Raymond Aron, accordent une importance particulière à  l’exacte identification de l’ennemi. Si nous dépensons une partie de nos intelligences et de nos énergies à des règlements de comptes internes et à nous acharner sur l’adversaire politique local, nous sommes dans la dissipation de nos maigres moyens.

En ce moment délicat, sachons distinguer l’essentiel de l’accessoire. Cessons de privilégier le dérisoire lorsque la maison brûle !

Unissons-nous ; mobilisons-nous, autour de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo l’élu du peuple congolais, l’actuel choix de Dieu, pour défendre la Nation de Lumumba

Merci.

Jean Pierre Kambila Kankwende