Tshisekedi, une diplomatie agissante

C’est grâce à l’avènement du président Félix Tshisekedi à la magistrature suprême et sa diplomatie agissante, que le monde entier a enfin compris les raisons farfelues  de l’agression dont la Rdc est victime de la part du Rwanda. De plus en plus, les mensonges développés par ce pays sont en train d’être démontés l’un après l’autre. Voilà qui met la Rdc et son chef dans les conditions d’exiger des sanctions tant de l’Onu que de la communauté internationale contre le petit et pauvre Rwanda.

Au nom du Gouvernement, le Premier Ministre a rendu un hommage mérité aux efforts inlassables que ne cesse de fournir le Président de la République, dans le cadre de la recherche de la paix durable pour notre pays. C’était à l’occasion de la réunion des ministres qu’il a présidé sur instruction du chef de l’Etat, le vendredi 01 mars 2024.

En effet, après l’Ethiopie, l’Angola et la Namibie, il a poursuivi son offensive diplomatique en Belgique où il a pu échanger avec le Roi des belges après avoir rencontré le Premier Ministre belge et plancher sur l’agression contre notre pays par le Rwanda.

Les rencontres avec les autorités belges ont permis également d’aborder la problématique de l’exploitation de nos ressources naturelles.

Il s’est agi notamment de sensibiliser les autorités belges sur la nécessité de prendre des sanctions contre les autorités politiques  et militaires rwandaises qui, pour des raisons d’exploitation illicite de nos ressources, envoient les troupes rwandaises semer la mort et la désolation dans notre pays, en condamnant nos populations à l’errance permanente dans leur propre pays.

Des sanctions pourraient les contraindre à retirer leurs troupes de notre pays en vue de permettre l’application du Processus de Nairobi et de la Feuille de route de Luanda. Mais aussi d’influer sur l’Union Européenne afin d’obtenir le retrait du MoU signé avec le Gouvernement du Rwanda sur l’exploitation des matières précieuses critiques que ce pays ne possède pas, sinon de créer les mécanismes de traçabilité desdites matières, si tant que ledit Accord devrait être appliqué.

Le quotidien




Accord UE-Rwanda sur les minerais critiques : selon le Prof R. Matamba J, le retard pris par les Occidentaux sur la Chine pousse à la signature des accords controversés (Moïse Musangana)

Dans une conférence donnée le jeudi 29 février 2024 dans la Salle Dr Monekosso de l’UNIKIN (Université de Kinshasa), le Prof Raphaël Matamba Jibikila (Ingénieur civil des mines) a soutenu que les pays occidentaux, avec en première ligne les USA et l’UE (Union Européenne), sont dépendants de la Chine quant à l’approvisionnement des minerais réputés critiques et stratégiques dans le cadre de la transition énergétique. Voire aussi celle numérique. Ils se sont réveillés en retard, vers 2010 pour l’Europe, par exemple, qui a créé ERMA (Alliance Européenne des Matières Premières) alors que l’empire du milieu s’était lancé vingt ans auparavant dans la diversification et la sécurisation des sources d’approvisionnement en ces minerais, s’ancrant de ce fait dans de nombreux pays relativement à leur production et au contrôle des réserves mondiales. Il ne serait donc pas invraisemblable que, dans la quête du rattrapage du retard ainsi enregistré, l’UE en soit amenée à signer des accords du genre de celui controversé avec le Rwanda, ou pactiser avec le diable.

Le protocole d’entente UE-Rwanda sur les chaînes de valeurs durables sur les matières premières défraie la chronique aussi bien en RDC qu’en Europe. Et l’onde de choc continue à courir. Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est levé pour dénoncer avec véhémence cet accord faisant du Rwanda producteur et exportateur des minerais dont son sous-sol ne regorge quasiment pas alors que tout le monde, en plus de différents rapports des Nations unies, est unanime à reconnaître que le pays de milles collines sert de plaque tournante de minerais pillés au Congo depuis plusieurs décennies. Le numéro un congolais n’a pas eu sa langue en poche devant la presse réunie ce 20 février au Studio Mama Angebi de la RTNC (Radiotélévision Nationale Congolaise) à Kinshasa. Et de déclarer que c’est comme si l’UE menait la guerre à la RDC par le Rwanda, soutien incontestable du M23, interposé. Pour rien au monde, ledit accord devait être combattu par des voies tant judiciaires que diplomatiques. Huit jours après, il a fait le déplacement de la Belgique, siège de l’UE, où il a conféré tour à tour avec le Premier ministre Alexander de Croo et le roi Philippe. Il a, de ce fait, sollicité des sanctions contre le président rwandais dont la propension à semer la désolation en RDC et à piller ses ressources est plus qu’évidente.

Le discours du président congolais n’a pas manqué de retentissement. Député fédéral belge, André Flahaut s’en est fait l’écho devant ses collègues. Il a interpellé en séance plénière Alexander de Croo sur l’agression de la RDC par le Rwanda et fait savoir qu’il faut passer maintenant des paroles aux actes ; le Congo étant victime d’agression comme la Palestine et l’Ukraine. Des sanctions doivent, outre le fait que le droit international impose aux Belges d’être des modèles pour sauver les populations congolaises, être ainsi prises à l’égard du Rwanda.

Un autre député, cette fois-là européen, le Français Thierry Mariani, est aussi sorti de sa réserve. Il a porté à la connaissance de ses collègues les sentiments qui dominent en RDC et dans de nombreux pays africains de la politique de double standard de l’UE. Et d’ajouter : «S’il faut se réjouir que nous débattions enfin de la situation à l’Est de la RDC, je ne peux pas oublier que nous le faisons après que la Commission européenne a annoncé il y a quelques jours la signature d’un partenariat honteux avec le Rwanda».

A la question de savoir d’où viennent les matières premières qui transitent par le Rwanda, M. Mariani répond : «De l’Est du Congo où ces ressources sont pillées et livrées à des mafias plus sanguinaires les unes que les autres». Et de s’étonner que quand il s’agit de s’acoquiner avec Kagame, tous les grands principes de l’UE cèdent. Pourtant, il viole militairement la souveraineté de la RDC sans aucune sanction européenne. Pire, alors que la milice M23 a perturbé les élections congolaises, c’est le gouvernement de Kinshasa qui recevait principalement les critiques de l’UE. Plus pénible aussi, au même moment, pendant que le peuple congolais se battait pour que les élections se déroulent, que faisait Mme Von Der Leyen ? Elle inaugurait une usine de vaccin BioNTech au Rwanda le 18 décembre 2023, soit deux jours avant les élections en RDC. La Commission européenne était donc bras dessus bras dessous avec le président rwandais dont l’ONU dénonce le soutien à sa milice criminelle. Cela a été évidemment ressenti comme une provocation méprisante par nos amis congolais. Enfin, le Français de se demander : «Alors qu’attendons-nous pour condamner le vrai responsable ? Qu’attendons-nous pour condamner le Rwanda ? Qu’attendons-nous pour sanctionner Paul Kagame? »

Les Congolais ne sont pas restés indifférents. Même les milieux universitaires sont montés au créneau. C’est le cas avec la conférence tenue ce jeudi 29 février dans la salle Dr Monekosso de l’UNIKIN archicomble à l’occasion à l’initiative du Recteur de l’UNIKIN, le Prof Jean-Marie Ntumba, par le Prof Raphaël Matamba Jibikila, enseignant à la faculté Pétrole, gaz et énergies renouvelables de la même université.  Avec comme thème «La RDC face aux enjeux de la transition énergétique : cas du secteur minier», cette conférence s’est voulue plus globale afin que le caractère politicien de la question ne l’emporte sur sa dimension scientifique.

L’enjeu majeur et prioritaire de la transition énergétique, a dit l’orateur, est le réchauffement climatique dont il faut préserver la planète. Cela en remplaçant progressivement des énergies fossiles, génératrices du principal gaz à effet de serre, le CO2, voire le nucléaire suite à la problématique de la gestion des déchets radioactifs, par un mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables. Aux fins de ce mix, différents minéraux et métaux raffinés se sont révélés, de par les innovations technologiques, indispensables aux techniques bas-carbone. C’est notamment le cuivre, le cobalt, le nickel, le lithium et le germanium. Et pour la transition numérique, les minerais des 3 T (étain, tantale et le tungstène), par exemple, avec principalement le tantale, valent pour autant.

La transition énergétique ou numérique appelle donc à une consommation de plus en plus accrue des minéraux précités dont la liste n’est pas exhaustive. De la sorte, si on ne fait pas de découvertes de nouveaux gisements du cuivre, 90 % des réserves actuelles de ce minerai seraient épuisés à l’orée de 2050. S’imagine-t-on ce qui adviendrait, a dit un intervenant, à plusieurs secteurs industriels américains, bref l’économie américaine, si le tantale arrivait à manquer ? Voilà qui explique donc le développement des politiques publiques et des stratégies des Etats pour garantir et sécuriser à leur compte l’approvisionnement en ces matières premières réputées critiques ou stratégiques. Cinq critères valent, d’après le Prof Raphaël Matamba Jibikila, pour qu’elles soient qualifiées de critiques (utilisée dans un grand nombre de secteurs industriels, ce qui fait craindre la pénurie, être difficilement substituables à court terme, faire l’objet de plusieurs applications industrielles, être dotée d’une valeur économique) et elles deviennent stratégiques lorsque leurs réserve et production sont concentrées géographiquement.

Frileuse, la Chine ne s’était pas fait prier, à en croire le Prof R. Matamba J., de mettre en place une politique d’approvisionnement basée sur la diversification des sources sous-tendue, notamment, par le développement des partenariats et des IDE (Investissements Directs Etrangers). Ce qui lui a permis, en fin de compte, de s’ancrer dans de nombreux pays et de consolider sa part quant à la production desdites matières et de s’en adjuger le contrôle sur le plan mondial. Et lorsque, entre autres, l’UE s’éveille en 2010 pour créer ERMA (Alliance Européenne des Matières Premières), Pékin, lancé dans la course 20 ans plus tôt, avait déjà pris suffisamment une longueur d’avance aussi bien sur les Européens que les Américains, les contraignant ainsi à la dépendance vis-à-vis d’elle. En RDC qui détient, par exemple, 50 % des réserves mondiales en cobalt, c’est la Chine qui tient quasiment toute l’exploitation industrielle, laissant celle artisanale aux autres. Ceci expliquant cela, il n’est pas exclu que dans la quête de leur indépendance, l’UE soit amenée à signer des contrats controversés du genre de celui avec le Rwanda, voire chercher à pactiser avec le diable.

Le Rwanda possède oui ou non les minerais critiques concernés par son accord avec l’UE ? Le Prof R. Matamba J. ne s’est pas montré catégorique quant à ce. Mais, il pense qu’il aurait été de bon aloi pour cette communauté, respectueuse des droits de l’homme et disposant d’une administration outillée en matière de bonne gouvernance, de décliner en amont les données statistiques en termes aussi bien de réserves que de production pour lesdits minerais dans ce pays. De la sorte, l’on saurait la quantité de minerais réellement produite au Rwanda et celle qui transiterait par son territoire. Et d’évoquer une publication de l’Université du Rwanda datant de 1988 intitulée «L’activité minière au Rwanda. D’une exploitation marginale à l’effondrement» qui souligne que l’exploitation effective des ressources minières du Rwanda a débuté en 1930. Elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours, mais les conditions géologiques et topographiques défavorables, la faiblesse des réserves et les difficultés de transport en ont rendu la rentabilité marginale. Jusqu’en 1988, son sous-sol n’avait vomi que 2,5 T d’or.

Également Coordonnateur de la CTCPM (Cellule Technique de Coordination de Planification Minière), un service spécialisé du Ministère congolais des Mines, le prof R. Matamba J. a émis le vœu de voir la RDC corser sa politique en matière de minerais critiques et stratégiques sur fond du code minier qui consacre déjà quelques substances minérales (cobalt, germanium et tantale) stratégiques. Il a formulé le souhait de voir cette liste allonger, car l’UE, par exemple, en compte une cinquantaine. Se félicitant de l’initiative prise par la RDC conjointement avec la Zambie pour la fabrication des batteries électriques, Il recommande la transformation locale des produits à l’effet, notamment, de donner la plus-value aux substances minérales stratégiques, de stimuler la production, d’assurer le transfert des technologies et de diversifier l’économie.




Portrait : L’UDPS Augustin Kitukila Mpaka, le salut du Kongo Central

Au lendemain des élections du 20 Décembre 2023 dernier, tout le microcosme politique national est en ébuliition. Car, les élus  et les candidats moins heureux se bousculent  actuellement pour diriger ou se retrouver dans les institutions nationales, provinciales et municipales.

En ce qui concerne le Gouvernorat de la Province du Kongo Central, la course aux candidatures est déjà lancée. Nombreux candidats affûtent leurs armes dans les états-majors de leurs partis respectifs.

Le choix de l’UDPS/TSHISEKEDI s’oriente vers monsieur Augustin KITUKILA MPAKA, un cadre valable ayant fourbi ses armes tant dans sa Fédération de l’UDPS/TSHISEKEDI dans le district des Cataractes  qu’en France où il a goûté, pendant un temps, à l’exil.

Avec ses cinquante bougies déjà soufflées, l’UDPS Augustin Kitukila Mpaka qui semble faire l’unanimité autour de son nom tant dans les Cataractes que dans sa Lukaya natale, est un sérieux prétendant au trône. Il a tous les atouts pour sauver la Province du Kongo Central du marasme dans lequel elle est plongée depuis des décennies.

Juriste de formation sorti de l’Université de Kinshasa,  l’UDPS Kitukila Mpaka a mis à profit son exil en France pour poursuivre ses études en Gestion des Ressources Humaines au CNAM Paris et en Hygiène, Sécurité et Environment à Paris Saint Denis.

Dans le privé, il a presté ses services chez Bosch France, Mousses France et Exochems France. Actuellement, il gère Ecostratégie Sarl, une entreprise qu’il a créée à Kinshasa.

L’amour de servir sa province natale

Né dans la ville portuaire de Matadi qu’il aime comme la prunelle de ses yeux, son engagement au service des Matadiens ne souffre d’aucune contestation étant donné qu’il se sent à l’aise à Matadi. L’UDPS Augustin Kitukila Mpaka a un autre atout particulier. Il est originaire du territoire de Kimvula dans la Lukaya.

Il est connu de tous les Bakongo que la Lukaya n’a jamais eu beaucoup de ses ressortissants au Gouvernorat du Kongo Central. Le record est détenu par le Bas-Fleuve suivi des Cataractes. La Lukaya occupe le bas de l’échelle.

Hormis ces deux critères, le travail à caractère social abattu par le prétendant Augustin Kitukila Mpaka plaide en sa faveur. Il a lancé le projet Elikia à Kwilu Ngongo et ses localités environnantes. Il a consisté à la revalorisation des déchets biodégradables de bois par la construction des toilettes écologiques, de biogaz dans les localités qui en sont dépourvues. Il contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Après avoir sillonné les milieux ruraux et palpé du doigt la paupérisation des populations du Kongo Central, l’UDPS Augustin Kitukila Mpaka a jugé bon et utile de se mettre au service du Kongo Central pour le sauver. D’où sa décision de se présenter à l’élection des Gouverneurs de province.

Il n’y va pas en indépendant. Selon plusieurs sources fiables, il jouit de l’appui de ses bases des Cataractes et de la Lukaya ainsi que de la Direction Politique de l’UDPS/TSHISEKEDI.

Que pourra-t-il faire?

La question qui taraude l’esprit de beaucoup d’observateurs est celle de savoir ce qu’il envisage de faire pour le Kongo Central en cas d’élection.

L’homme déborde de dynamisme et d’ambition légitime. Comme tout bon Mukongo qui se respecte, il préfère l’action à la place de la parole. Il veut seulement agir.

Cinq axes seront prioritaires à ses yeux. Le tout premier axe sera orienté vers la cohésion provinciale en vue de rassembler toutes les énergies valides malheureusement somnolentes pour les utiliser en vue de procurer le bien-être aux populations du Kongo Central.

Ensuite, il mettra l’accent sur le développement des entités territoriales décentralisées et des entités territoriales déconcentrées. Il tient à leur accorder beaucoup d’attention.

Le troisième axe sera dirigé vers l’attraction des investissements afin de créer des emplois et de moderniser la province.

L’assainissement des finances provinciales, la lutte contre la corruption devenue endémique et l’éradication de l’insécurité forment les quatrième et cinquième axes.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Cours d’Appel de Kinshasa/Gombe et Matete : Début des audiences en contestation des résultats provisoires des provinciales

C’est ce mardi 05 mars 2024 que la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete va débuter les audiences de contentieux  des résultats aux  élections législatives provinciales. Et ce, dans la grande salle des audiences de la Cour de céans. Les candidats déchus aux élections provinciales/ville de Kinshasa, les regroupements politiques et les candidats indépendants sont tous conviés à cette audience, insiste M. Jp Mafungu Ngieb, chef de division.

Au même moment, la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete informe à tous les candidats députés provinciaux qui ont introduit une requête en contestation des résultats provisoires des élections législatives provinciales de 2023 publiées par la commission électorale nationale  indépendante, que les audiences y relatives auront lieu du lundi 04 au vendredi 08 mars 2024 dans la salle d’audience de la Cour de céans, à partir de 09 heures suivant l’agenda ci-dessous :

Lundi 04/03/2024 : Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makala et Lingwala

Mardi 05/03/2024 : Bumbu, Kalamu, Kasa-Vubu et Barumbu

Mercredi 06/03/2024 : Mont Ngafula

Jeudi 07/03/2024 : Selembao et Bandalungwa

Vendredi : 08/03/2024 : Ngaliema

 




Nord-Kivu : les Forces vives dans les rues de Goma ce lundi 04 Mars pour protester contre l’agression Rwandaise

Situation sécuritaire dans le nord Kivu : lundi 4 mars sera agité à Goma .

La journée de lundi 04 mars 2024 s’annonce encore très agitée dans la ville de Goma au Nord Kivu. Les organisations de la société civile et les mouvements citoyens de cette province annoncent une grande marche pour protester contre l’agression Rwandaise et l’inaction de la communauté internationale, face à cette guerre imposée injustement au pays de Lumumba.

Les organisateurs de cette manifestation qui partira de la place Mutinga pour chuter au gouvernorat de province, invitent toutes les couches de populations du Nord-Kivu de prendre part à cette marche dite pacifique, pour dire non à l’agression et aux tueries massives de la population de ce coin de la RDC.

A noter que sur terrain, l’Armée Rwandaise opérant sous le label du M23 continue à larguer des bombes sur plusieurs localités dans la cité de Saké et dans une partie de la ville de Goma. Un convoi des forces de la SADC a été la cible vendredi dernier de 5 bombes qui ont tué 3 enfants, dont, un enfant à Mubambiro dans le Masisi.

Osk




Maniema : la situation socio-économique jugée gravissime à Kindu.

La ville de Kindu, capitale provinciale du Maniema risque d’être alignée parmi les villes les plus chères au monde en général, en en République Démocratique du Congo en particulier.

Pour cause, l’absence quasi totale des inspecteurs de la Division Provinciale de L’économie pour réglementer les prix, mais aussi l’enclavement de cette ville, qui manque d’infrastructures routières de desserte agricole pour permettre l’évacuation des produits vivriers vers les centres de consommation.

Des sources surplace signalent que la hausse des prix des produits des premières nécessités s’observe sous l’œil impuissant des autorités provinciales.

A ce jour, une mesure du riz blanc coûte 500 Fc, ; une bouteille d’huile de palme de 75 cl produite localement à Kibombo territoire situé à 117 Km de Kindu coûte 3000 Fc, une petite bouteille de boisson alcoolisée de 35 cl de la marque Miitzig coûte 6500 Fc et surtout une bouteille de la marque Simba provenant de Lubumbashi pour servir les adorateurs de loisir revient à 14000 Fc. Un porc-épic se négocie à 50.000 Fc.

La ville de Kindu est devenue un milieu invivable pourtant jadis grenier du pays.

Mboshi




Haut-Uélé : Après une semaine d’agitation, les chrétiens catholiques ont célébré la messe ce dimanche à Wamba.

Les tensions observées suite à la nomination de Mgr Emmanuel Ngona Ngotsi à la tête du diocèse de Wamba, ont finalement pris fin. Pour preuve, la célébration des messes a repris dans la tranquillité ce dimanche 3 mars à la cathédrale de Wamba, après une semaine des fortes agitations suite à la contestation des chrétiens catholiques de ce coin du pays contre la nomination de Mgr Emmanuel Ngona Ngotsi comme évêque de leur Diocèse. Et pour manifester leur colère, ils avaient scellé la cathédrale, brûlé les pneus et chasser Monseigneur avec comme cause principale qu’il n’est pas originaire de cette province.

Il n’y a pas longtemps, ces mêmes fidèles avaient également refusé la nomination de Mgr Janvier Kataka pour le même motif, c’est à dire qu’il était Nande, originaire du Nord-Kivu.

Pour rappel, une vive tension a été observée, depuis jeudi, devant la cathédrale Saint Joseph du diocèse de Wamba, au Nord-Est de la RD Congo, où les chrétiens catholiques ont protesté contre la nomination, par le Pape François, du nouvel évêque, selon les sources de la société civile locale.

Ces revendications remontent depuis la renonciation de Monseigneur Janvier Kataka Luvette, l’an dernier, à la charge du gouvernement du diocèse de Wamba.

Dans un communiqué officiel, la Cenco avait annoncé la nomination par le Pape François, du Révérend Père Emmanuel Ngongi Ngotsi, prêtre de missionnaire d’Afrique, comme Monseigneur du diocèse de Wamba, en remplacement de Monsieur Janvier Katala Luvette, ayant démissionné volontairement de ses fonctions.

Osk




Basket-ball : Reprise du championnat de la Liprobakin au Complexe Omnisport de la Police

Dans un communiqué sportif N°003/2024 parvenu à notre rédaction, le secrétariat de la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ informe à tous ses sociétaires que le démarrage du championnat est fixé ce samedi 02/03/2024 au Complexe Omnisport de la Police Nationale Congolaise, commune de Lingwala.

A l’affiche des matches au calendrier :

13h00 : Don Bosco vs AJAKM (F) :

15h00 : N. M.G vs Don Bosco (G) :

17h00 : C.N.S.S vs Hatari (F) :

19h00 : One Team vs Opportunidade (G) :

Toutefois, nous continuerons aussi avec les matches calendrier le dimanche 03 mars 2024 toujours au Complexe de la Police Nationale Congolaise.

13h00 : Héritage vs Yellow Stars (F) :

15h00 : CFB Raphaël vs Vita Club (F) :

17h00 : Bana Lingwala vs DCMP (G) :

19h00 : Terreur vs Espoir Fukash (G) :

Les sociétaires sont priés de prendre toutes leurs dispositions.

Antoine Bolia    




En prévision des éliminatoires Uruguay 2025 de Taekwon-do I.T.F : Les Léopards ont eu leur 2è séance de préparation samedi 2 mars à l’entrée 19

Comme l’avait prévu la Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/I.T.F’’ que préside Me Willy Makengo Ngunga, les Léopards de Taekwon-Do I.T.F ont eu leur deuxième séance d’entrainement de préparation des éliminatoires du championnat du monde Uruguay 2025, le samedi 2 mars 2024 à l’entrée 19 du stade des martyrs.

Cette séance était dirigée par les deux coachs nationaux le titulaire Coco Bosobi Nsangi  et l’adjoint Irvin Patrick Mvemba Kuvela. Elle était axée sur la préparation physique des athlètes.

Me Augustin Dinganga, SG de la Fetaeco/ITF signale que sa fédération par l’entremise de deux coaches Coco Bosobi Nsangi et Irvin Patrick Mvemba Kuvela publie ce jour la liste des présélectionnés pour cette préparation et dans les catégories suivantes :

-58 kgs

1.Kalis Sanduku Bila

  1. Mongbeka

-64 kgs

  1. Jérémie Kiama Mwana Nzambi
  2. Gloire Kapangala Mandungu

-70 kgs

  1. Christella Masengo Kidieri
  2. Hadji Kokolo

-76 kgs

  1. Grâce Banda Bosso
  2. Kisabo

-82 kgs

  1. Josué Mwamba Mwanza
  2. Lutumba

Les anciens Léopards

-58 kgs

Henock Luvualu Kangu

-64 kgs

Jonathan Tshimanga Pandi

Par ailleurs, les deux coaches attendent de la Fetaeco/ITF, la publication du nouvel horaire des entrainements qui entrera en vigueur dès ce lundi 04 mars 2024.

Antoine Bolia




Après de beaux et loyaux services : Le Directeur Prosper Otokatoka honoré par l’OCC

Cela n’arrive pas toujours que le départ en retraite d’un Directeur réunisse beaucoup de hauts responsables d’une entreprise. Le départ du Directeur Prosper Otokatoka Cheick  restera à jamais graver dans les annales de l’histoire de l’Office Congolais de Contrôle.

Le Directeur Prosper Otokatoka Cheick a été honoré par l’Office Congolais de Contrôle spécialement par la Direction Provinciale de Kinshasa à l’occasion de son départ en retraite. Une cérémonie digne de son rand a été organisée au restaurant Zamani sur l’avenue de la Justice, à Gombe.

Le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo qui s’est invité à cette fête, n’a pas manqué de le signifier dans son speech. Il a stigmatisé le fait que depuis 18 mois qu’il est à la tête de cet office, c’est la première fois qu’il assistait à une telle mobilisation des cadres, bref à une fête organisée à l’occasion du départ en retraite d’un cadre de l’Office.

Le Dr Etienne Tshimanga Mutombo qui s’exprimait à l’occasion de cette cérémonie, a tenu à vanter les qualités du Directeur Otokatoka Cheick. Beaucoup de hauts cadres sont partis sans tambours battants. Mais, les retrouvailles autour de Prosper Otokatoka est un témoignage éloquent de la reconnaissance envers cet homme pour les bons et loyaux services rendus à l’Office Congolais de Contrôle. « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement », a indiqué le Dr Etienne Tshimanga.

Le Président du Conseil d’Administration, l’Honorable Ndambo n’a pas non plus manqué de témoigner sur le parcours élogieux du Directeur Prosper Otokatoka. Le PCA Ndambo dans son témoignage, a expliqué au parterre des invités et cadres qu’à son arrivée à l’OCC, Prosper avait trouvé l’office dans une situation très difficile. L’Office Congolais de Contrôle est une entreprise qui évolue dans le contexte du commerce internationale. Quand les affaires marchent, l’Office respire, a indiqué le PCA.

Profitant de l’occasion, l’Honorable Ndambo a relevé les mesures salvatrices qui avaient été prises par le Directeur Otokatoka pour pallier aux difficultés que traversait  l’entreprise. Il y a notamment une certaine grille que l’on a appelée : « Grille Otokatoka » qui réduisait à des proportions acceptables le taux de collation. Cette grille est jusqu’aujourd’hui en vigueur ; l’achat de l’immeuble communément appelé « Kigali » a été acheté durant son mandat.

Le PCA Ndambo a terminé son mot en demandant aux cadres et agents présents dans la salle des fêtes de Zamani de prendre Prosper Otokatoka, un homme intègre et humble,  comme exemple.

L’organisateur de cette cérémonie, la Dirkin, par la bouche de son Chef de Direction Provinciale, M. Pierre Ilunga a au nom de l’ensemble du personnel de la DIRKIN et à son nom propre, remercié toutes les personnes présentes à cette cérémonie. Pierre Ilunga qui fut le plus proche collaborateur de Prosper Otokatoka n’a pas mâché les mots pour reconnaître la valeur de cet homme qui quitte tête haute l’Office Congolais de Contrôle.

Il a souligné que c’est sous le mandat  de Prosper (8 ans) que la DIrkin a retrouvé ses lettres de noblesse. Il a relevé plusieurs réalisations accomplies à la Direction Provinciale de Kinshasa : réaménagement des compartiments de l’immeuble « SILO » au profit de la division statistique dont une grande salle est en finition  des travaux et sera dénommée « Salle Otokatoka » ; La construction de nouvelles installations hygiéniques ; l’achat des jeeps affectées à l’exploitation pour la mobilité des agents, etc.

Dans son mot de remerciement, le Directeur Prosper Otokatoka s’est dit très surprise car il ne s’attendait pas à une si grande cérémonie. Il a remercié les organisateurs et  la Direction Générale représentée par le Dr Etienne Tshimanga Mutombo. C’était l’occasion pour lui de présenter son cursus avant son atterrissage à l’Office Congolais de Contrôle. La cérémonie s’est terminée par la remise des cadeaux et un cocktail a été servi aux invités.