En Belgique : Le Cardinal Fridolin Ambongo donnera une conférence exceptionnelle à Bruxelles le mercredi 13 mars 2024 

Le cardinal Fridolin Ambongo sera bientôt en Belgique. Archevêque de Kinshasa en République démocratique du Congo et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le prélat africain. Cette conférence aura lieu à l’église de l’abbaye Notre-Dame de la Cambre, à 20h15.

Organisée par la pastorale Sainte-Croix d’Ixelles, en collaboration avec l’Ordre souverain de Malte, le « Pôle Jeunes XL » et les « Grandes Heures de la Cambre », elle se présentera sous forme d’un entretien avec l’abbé Éric de Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège et chroniqueur pour les médias belges.

Prêtre capucin congolais, professeur de théologie, le cardinal Fridolin Ambongo a été consacré évêque en 2005, nommé archevêque en 2016 et crée cardinal en 2018 par le pape François. Il est membre du Conseil des cardinaux depuis 2020 (C9). Âgé de 64 ans, il est l’un des prélats les plus influents d’Afrique. Sa voix est écoutée et respectée.

Il s’est fait entendre début janvier en souhaitant que cette nouvelle année soit le point de départ « d’une plus grande considération de la dignité des peuples africains », dans un entretien accordé à Vatican News.

Plus récemment encore, le cardinal Ambongo a fait retentir la voix des évêques de tout le continent africain, qui refusaient le texte Fiducia Supplicans sur la bénédiction des couples homosexuels. Le week-end dernier, il a imploré la paix en Afrique, et tout spécialement dans son pays, en demandant aux évêques du Congo de célébrer une messe en faveur du retour de la paix.




Loi sur l’avortement : la tristesse des évêques de France 

La Conférence des évêques de France a publié ce jeudi 29 février 2024 un communiqué concernant le vote du Sénat en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Alors que le Parlement se réunira en Congrès à Versailles le 4 mars prochain pour adopter définitivement ce texte, les évêques de France évoquent leur « tristesse ». Plusieurs évêques ont pris position publiquement contre ce projet de loi, notamment l’archevêque de Rennes Pierre d’Ornellas, l’évêque de Bayonne Marc Aillet, et tout récemment l’archevêque de Poitiers Pascal Wintzer, l’archevêque de Lyon Olivier de Germay, ainsi que Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre. Les évêques de France avaient également fait part de leur opposition au texte lors de leur assemblée plénière de novembre 2023, dans une déclaration intitulée « Toute vie est un don pour ce monde ».

Déclaration de la Conférence des évêques de France Paris, le 29 février 2024

La Conférence des évêques de France (CEF) apprend avec tristesse le vote par les sénateurs du texte de révision constitutionnelle inscrivant dans la Constitution la garantie de la liberté d’accès à l’avortement, ouvrant la voie au Congrès qui se réunira lundi 4 mars prochain. En pensant à celles et ceux qui envisagent de recourir à l’avortement, notamment aux femmes en situation de détresse, la CEF redit que l’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes.

Elle regrette que le débat engagé n’ait pas évoqué les dispositifs d’aide à celles et ceux qui voudraient garder leur enfant. Alors que sont mises à la lumière les violences nombreuses faites aux femmes et aux enfants, la Constitution de notre pays se serait honorée d’inscrire en son cœur la protection des femmes et des enfants. La Conférence des évêques sera attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant, même en des situations difficiles, de garder leur enfant, et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants, dont elle salue le courage et l’engagement.




Le pape a annulé deux jours d’audience 

À l’issue de l’audience générale du mercredi 28 février, le pape François a été conduit directement à l’hôpital Gemelli sur l’île Tibérine dans une voiture Fiat 500 blanche. Déjà lors des deux rencontres précédentes (audience privée au synode de l’Église catholique arménienne et audience générale devant des centaines de personnes), le pape n’avait lu ni le discours ni la catéchèse.

Au début de l’audience générale, salle Paul VI, il a dit : « Chers frères et sœurs, je suis encore un peu enrhumé. C’est pourquoi j’ai demandé à Monseigneur Ciampanelli de lire la catéchèse d’aujourd’hui. Je vous remercie. » L’agence ANSA a été la première à annoncer le transfert du pape à l’hôpital. Un peu plus tard, le bureau de presse du Saint-Siège a indiqué très brièvement : « Après l’audience générale, le pape François s’est rendu à l’hôpital Gemelli sur l’île Tibérine pour y subir des examens médicaux. Il est ensuite retourné au Vatican ».

Récemment, le pape a annulé son programme de réunions : c’était le samedi 24 et le lundi 25 février. Dans les deux cas, la raison invoquée était un rhume. En réalité, il semble que le pape ne se soit pas remis de ce refroidissement. Fin novembre 2023, le 25 précisément, le pape avait été conduit à l’hôpital pour des raisons similaires, bien qu’il ait été précisé à cette occasion, qu’il avait subi un scanner. Lors des audiences de décembre 2023 et janvier 2024, le pape avait lui-même a déclaré qu’il était malade et que c’était pour cette raison qu’il ne lisait pas les discours.




Avortement : « Le débat est-il encore possible » ? 

Ce mercredi 28 février 2024, le Sénat français a adopté le projet de loi d’inscription du droit à l’avortement (IVG) dans la Constitution, à 267 voix contre 50. Le Parlement se réunira en Congrès à Versailles le 4 mars prochain pour procéder au vote ultime de ce projet de loi. Une rude décision, qui entache la dignité de la vie humaine et qui inquiète l’Église catholique en France. Dans un communiqué publié ce mardi 27 février, Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon, s’est opposé publiquement à l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution.

Communiqué de Mgr de Germay :

En 1975, Simone Veil obtenait que l’avortement soit dépénalisé, tout en reconnaissant qu’il demeurerait toujours un drame. Depuis, tout semble avoir été fait pour faciliter et banaliser l’IVG. Les résultats sont là : 2023 vient d’établir le triste record de 234 300 IVG en France alors que la tendance est à la baisse partout ailleurs en Europe.

Si la loi était adoptée, la France mettrait au même niveau l’égale dignité de toute vie humaine – principe à valeur constitutionnelle – et la liberté d’accès à l’avortement. Comment expliquer une telle contradiction ? Une des explications est liée, selon moi, à la succession des lois dites sociétales votées en France depuis quelques dizaines d’années. Celles-ci, en effet, se focalisent sur des droits individuels en oubliant ou en sous-estimant leurs portées sociales.

Or la cohésion sociale ne peut que se dégrader – n’est-ce pas ce à quoi nous assistons aujourd’hui ? – si on se contente de définir des droits individuels sans resituer la personne dans le jeu des relations qui la constituent. Est-il juste de faire peser sur les seules épaules des femmes enceintes une question aussi grave ? Comment pouvons-nous reléguer à la seule sphère privée une option touchant au respect du plus fragile ? Cette option définit en effet, pour une part, le modèle de société que nous souhaitons, et engage notre avenir.

N’est-ce pas également la société tout entière qui devrait porter le souci des femmes enceintes dans des conditions difficiles, de celles qui ont besoin d’être soutenues dans leur maternité, ou encore de celles se retrouvant dans une douloureuse solitude après avoir fait le choix d’une IVG ? Nous sommes en réalité tous concernés par la question de l’IVG.

Mais le débat est-il encore possible ? Il devient difficile aujourd’hui de s’exprimer sur ce sujet sans prendre le risque de devenir une cible médiatique. Beaucoup de personnalités publiques ont d’ailleurs déserté le débat. Que deviendra ce dernier si la loi venait à être adoptée ? La liberté d’expression sera-t-elle garantie ? Et la liberté de conscience ? Certains craignent que l’opinion publique sur l’avortement ne change. Verrouiller définitivement les choses pour anticiper une telle hypothèse, n’est-ce pas un déni de démocratie ? J’ose croire, quant à moi, que le jour viendra où la lumière se fera sur cet angle mort de notre conscience collective. Telle est mon humble espérance.

Olivier de Germay, archevêque de Lyon




Donner l’Eucharistie aux protestants, est-ce possible ? : Un diocèse allemand l’expérimente depuis 2023 

En 2023, l’évêque Franz-Josef Bode du diocèse allemand d’Osnabrück, figure importante de la « Voie synodale », a autorisé les luthériens à communier aux messes catholiques sur le territoire de son diocèse, même s’ils n’acceptaient pas la doctrine catholique sur l’Eucharistie. Monseigneur Bod, qui était jusqu’à l’année dernière le vice-président de la Conférence épiscopale allemande, a présenté sa démission en tant qu’évêque d’Osnabrück en janvier 2023. Le pape François l’a acceptée le 25 mars 2023. En dépit de sa démission, cette pratique est toujours en vigueur.

Le chanoine de la cathédrale d’Osnabrück, le père Reinhard Molitor, a déclaré au journal Aussicht qu’ils donnaient la communion aux protestants pendant l’Eucharistie catholique comme un geste de « grande ouverture et un pas important qui permet aux églises de continuer à grandir ensemble ».

L’interview est en fait une conversation à trois, à laquelle participe également le pasteur luthérien Günter Baum, et tous deux mettent en avant ce qu’ils appellent « l’hospitalité eucharistique ». Le chanoine considère qu’il s’agit d’un « arrangement exceptionnel », mais « pas d’une révolution », bien qu’il s’oriente vers une plus grande intercommunion eucharistique, qui sera étendue aux « funérailles, aux services scolaires, aux célébrations de la Première communion, à la Confirmation et aux commémorations œcuméniques ».

Le père Reinhard a expliqué que le diocèse d’Osnabrück a été le premier diocèse allemand à officialiser l’invitation à l’hospitalité eucharistique en juin 2023. Celui de Rottenburg-Stuttgart travaille également sur une règlementation similaire. D’autres évêchés hésitent. Cette pratique pourrait s’étendre à l’ensemble de l’Église.

À l’approche de la célébration œcuménique du Kirchentag en juin 2023, le diocèse d’Osnabrück a publié le guide Lève-toi et mange ou la route sera trop longue pour toi, invitant à une plus grande hospitalité eucharistique entre catholiques et luthériens. Ce guide a été approuvé par l’évêque Bode peu avant sa démission en mars 2023, dans une publication du diocèse de Osnabruck.

Le pasteur Baum a exprimé son point de vue personnel de réformé : « Je suis très heureux car, en fait, je n’avais jamais assisté à l’Eucharistie auparavant. C’était toujours pour moi une grande souffrance et un manque. La communion dans la Parole était là, mais la communion dans le pain ne l’était pas. Il en va différemment aujourd’hui. Nous n’avons plus à nous faufiler, mais nous sommes officiellement invités, sans laisser à la porte notre compréhension évangélique de la Cène. »

La plupart des protestants célèbrent ce que l’on appelle la « Cène » comme un simple symbole, où se déroule une reconstitution de la dernière Cène, mais sans la transsubstantiation qui est un dogme inaliénable dans l’Église catholique. Enfin, sauf dans cette partie de l’Allemagne. Le pasteur Baum a souligné les changements intervenus dans la communauté œcuménique des luthériens : « Aujourd’hui, nous célébrons la Cène plus souvent, nous manipulons les offrandes avec plus de sensibilité : auparavant, le fermier prenait les restes de pain et les donnait aux oies. Aujourd’hui, nous avons appris que lorsque des chrétiens catholiques participent à la célébration, nous devons manipuler le pain et le vin avec plus de respect. »

Il a également indiqué qu’il était prêt à faire de nouveaux pas « vers l’intercommunion, la célébration commune de l’Eucharistie et du repas à la même table ». Pour l’instant, ce n’est pas encore possible. Le problème est que la communion passe la Cène et de l’Eucharistie, mais sans communauté œcuménique. L’Église catholique n’autorise pas officiellement cette pratique. Selon la foi catholique, au cours de la messe, le pain et le vin deviennent réellement et véritablement le corps et le sang de Jésus. Les protestants ne le croient pas. Il n’y a donc pas de communion réelle dans ce qui est le plus essentiel et autour duquel tourne la vie de l’Église, à savoir la présence réelle du Christ.




Trois ans de prison requis contre un prêtre pour critique de l’islam radical 

Il s’appelle Custodio Ballester, c’est un prêtre catholique qui est dans le collimateur de la justice espagnole, et plus particulièrement du Parquet de Malaga qui a l’intention de rouvrir une accusation contre lui pour un délit présumé d’atteinte grave aux sentiments religieux et d’islamophobie. « Si je dois aller en prison, j’irai et je ferai le plus d’apostolat possible, parce que la seule chose que j’ai faite c’est défendre la vérité et dénoncer l’erreur », a-t-il déclaré à Zenit. La première question est évidente, qui est Custodio Ballester et pourquoi a-t-il suscité un tel intérêt médiatique ces derniers jours ?

P. Custodio Ballester : Je suis prêtre de l’archidiocèse de Barcelone depuis 25 ans et actuellement je suis vicaire de la paroisse San Sebastian de Badalona.

La Procureure María Teresa Verdugo vous accuse d’un prétendu crime de haine pour avoir dit que « l’islam radical a l’intention de détruire la civilisation chrétienne et de raser l’Occident ». C’est bien cela ?

P. Ballester : Ces déclarations, je les ai faites en avril 2017 dans l’émission « La ratonera », d’Alerta Digital. Lors d’une discussion j’ai fait la supposition qu’en effet l’islam radical a pour intention de détruire l’Europe et donc d’anéantir l’Occident. J’ai aussi supposé que, dans ce milieu islamiste, tout le monde n’est pas capable de commettre des actes violents, mais que malheureusement ceux qui s’immolent et emportent avec eux ceux qu’ils considèrent comme des « infidèles » sont considérés comme des saints. Ces déclarations ont suscité l’émoi de l’association « Musulmans contre l’islamophobie » qui a décidé de me dénoncer au parquet pour un prétendu crime de haine. Il faut savoir que cette association de trois ou quatre membres est financée par des fonds publics de la Generalitat de Catalogne. Cette plainte a été acceptée et s’est retrouvée devant les tribunaux de Malaga, car c’est là que se trouve le siège du site web d’Alerta Digital. La procureure María Teresa Verdugo, a demandé la peine maximale et le plus grave dans tout ça c’est que la procureure ne s’est à aucun moment présentée pour m’interroger, ni le rédacteur en chef d’Alerta Digital, ni l’autre prêtre, le père Jesús Calvo, qui sont également poursuivis. Ce qui m’a le plus surpris c’est que ma condition de prêtre les a amenés à me déclarer « principalement coupable pour crime de haine », avec comme argument qu’en tant que prêtre, si je parlais, j’entraînerais les foules. J’avais donc rompu l’égalité devant la loi, parce que si le fait d’être prêtre est une circonstance aggravante, il n’y a pas d’égalité devant la loi.

De nombreuses organisations civiles catholiques ne vous soutiennent, néanmoins, ni la Conférence épiscopale espagnole ni le Vatican ne se sont prononcés clairement. Vous sentez-vous soutenu ? Pourquoi ce silence d’après vous ?

P. Ballester : Cette affaire dure depuis plus de 7 ans, et voilà maintenant qu’elle est portée devant le tribunal provincial de Malaga. Je suis prêt, Jésus-Christ a dit : « il y aura un moment où nous devrons témoigner de la vérité devant les tribunaux ». Et non seulement cela, mais en plus l’Esprit Saint éclairera mes paroles et ma sagesse si bien que les adversaires ne pourront faire face. En tant que prêtre, avec la formation que j’ai reçue, j’ai essayé d’exprimer ce que je pense de l’islam, je suppose que l’islam aura aussi une opinion sur nous. J’ai tenté d’expliquer ma vision et je crois que ça n’est pas punissable, d’autant plus que je n’ai pas fait allusion à tous les musulmans, parce que tous ne vivent pas leur foi de cette manière, et il en va de même pour les catholiques. J’ai fait allusion aux extrémistes radicaux, à l’islamisme violent.

L’accusation requiert trois ans de prison pour vous, avez-vous peur ? Comment vous sentez vous en ce moment ?

P. Ballester : C’est la procureure elle-même qui requiert trois ans de prison pour nous et les peines maximales. Moi, on m’accuse d’islamophobie, le père Jesús Calvo est lui aussi poursuivi et accusé de haine envers le sionisme, et Armando Roble est accusé de nous avoir donné la parole dans l’émission d’Alerta Digital. Je me suis senti très soutenu par des amis prêtres qui me font une confiance toute particulière et qui ont proposé de m’aider si besoin. Il s’avère que la loi, au lieu de défendre le bien et la vérité, finira par être un instrument pour persécuter ceux qui défendent les valeurs et disent la vérité. Tel est le drame des crimes de haine ici en Espagne. Nous devrons comparaître devant trois juges et ils devront donc nous écouter. Le crime de haine juge les intentions, ils devront donc écouter ce que nous avons à dire, la haine n’est pas un fait matériel externe, ils jugent des intentions parce que je ne suis pas allé dans une mosquée pour provoquer, je n’ai parlé que d’intentions, rien de plus et s’ils jugent mes intentions alors on pourra dire que nous sommes dans un régime stalinien ou dans une dictature cubaine comme du temps de Fidel Castro.




Kongo Central: Bientôt la réhabilitation des routes secondaires à Matadi 

Ça sera la solution aux problèmes des ambouteillages que connait la ville de Matadi, capitale de la province du Kongo Central. Bientôt les travaux de réhabilitation des routes secondaires seront lancés dans cette ville portuaire pour désengorger la voie publique.

Le ministre provincial des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Mak Matondo qui a donné des assurances aux Matadiens a visité le week-end, certaines routes qui sont listées déjà pour se rendre compte des aspects techniques qui doivent être pris en compte avant le lancement dans les prochains jours des dits travaux.

Ceci va diminuer tant soit peu les ambouteillages observés dans cette partie de la province du Kongo Central, dépourvue des routes secondaires, voilà pourquoi les ambouteillages ont élu domicile, dérangeant ainsi la bonne circulation des personnes et des engins roulants.

Signalons que ce projet a été avant tout porté par un groupe d’ingénieurs du consortium Wasicongo, cordonné par David Wasiwadio, qui l’a défendu pour doter les grandes villes du Kongo Central des routes secondaires.

Ce groupe d’ingénieurs ainsi que l’Office des voiries et drainages étaient également sur terrain pour inspecter les routes déjà ciblées.

Parmi les tronçons visés, il ya notamment, le tronçon routier allant de Buima jusqu’au parking les copains en passant par Mikalukidi, Toulouse, Ndemba et Régie.

L’autre tronçon, c’est de Belvédère jusqu’à Biwewe pour finir à l’hôpital Onatra.

Il ya également la route des Caravanes, de rond point Belvédère jusqu’à Mpozo en passant par Nsele et Goria.

“Les routes que nous venons de visiter, une fois construites permettront à ce que la RN1 soit dégagée et les ambouteillages vont diminuer à Matadi.

Nous sommes entrain de travailler là dessus, que les matadiennes et matadiens prennent leur mal en patience”, a fait savoir le ministre provincial des transports.

Il sied de signaler que l’Office des Voiries et Drainage a été choisi comme maître d’ouvrage de tous ces travaux.

 

 

Mboshi.




La BCC et l’Acb main dans la main pour accompagner l’économie congolaise en 2024   

Une cérémonie d’échange des vœux a été organisée ce vendredi 1er mars 2024 entre la Banque Centrale du Congo (BCC) et l’Association Congolaise des Banques (Acb).

Cette séance de travail a été couplée d’un moment de convivialité, d’échange et de communion au cours de laquelle les deux parties ont fait le point sur ce qu’a été l’année 2023 et posé un regard prospectif sur l’année en cours.

Mme le gouverneur de la Banque Centrale du Congo a peint une situation difficile ayant caractérisée l’année 2023 remplie des défis aussi bien au niveau de l’économie internationale qu’au niveau intérieur, notamment la guerre dans l’Est de la RDC qui a pesé sur le secteur économique.

Malangu Kabedi Mbuyi pense que l’année 2024 commence avec une lueur d’espoir d’une croissance forte, d’une décélération de l’inflation. Et pour y arriver, la Banque Centrale du Congo reste déterminée et résolument engagée sur les réformes qui permettront de réaliser les objectifs d’une inflation en fin d’année qui serait beaucoup plus faible et d’un taux de change moins déprécié.

“Bien entendu, l’action de la politique de change ne peut pas à elle seule porter le poids de la stabilité du cadre macro-économique. Nous continuons à être dans un dialogue productif et constructif du point de vue de la conduite de la politique budgétaire de manière à ce que, ensemble, les actions qui sont prises au niveau de ces deux éléments importants, du cadre macroéconomique soient harmonisés et renforcés de manière à ce que les résultats de l’année 2024 soient des résultats plus favorables que ceux réalisés en 2023”, a précisé la gouverneure de la Banque Centrale du Congo.

En ce qui concerne le marché financier, la BCC projette de renforcer le cadre réglementaire pour une santé solide du secteur financier, pour l’inclusion financière, le renforcement des systèmes de paiement, le renforcement de la digitalisation et la dynamisation du marché interbancaire.

“L’année 2024 est une année où la Banque centrale est engagée, accompagnée par certains partenaires au développement, pour voir que cette réforme au renforcement des systèmes de paiement puisse être concrétisée avant la fin de l’année”, a-t-elle dit.

Il a invité tous les partenaires œuvrant dans le secteur financier en RDC à conjuguer leurs efforts et à renforcer le dialogue pour apporter des contributions face à tous ces défis auxquels fait face l’année en cours.

Pour sa part, l’Association Congolaise des Banques a, au cours de ces assises, affirmé que le secteur bancaire a durant l’année 2023 réalisé des bons résultats au regard des bénéfices consolidés du secteur ainsi que des indicateurs de performance.

Malgré cette bonne santé, la corporation bancaire a rappelé à la gouverneure de la BCC ses préoccupations qui impactent négativement sur le bon déroulement des activités des banques. Il s’agit entre autres, de la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays, les tracasseries administratives notamment fiscales, douanières ainsi que l’insécurité judiciaire et l’instabilité du taux de change.

Somme toute, la corporation bancaire a au finish confirmé l’engagement de tous ses membres à participer activement et en toute transparence aux efforts déployés pour la stabilisation de la monnaie nationale.

Derick Katola




« L’Afrique n’a pas bénéficié de la religion industrielle qui a développé l’Europe après le plagiat et la destruction de la sienne par les mêmes Arabes et Européens » (Prof Lokongo)

Chers compatriotes,

L’histoire de l’Europe Chrétienne nous renseigne que c’est l’Église Catholique qui a engendré l’industrie à partir du mélange des idées (philosophie) avec des techniques et sciences managériales.

C’est Pierre Musso qui a été le premier à développer la thèse que l’entreprise telle que nous la connaissons serait fille du christianisme. Il décrit comment l’usine contemporaine dérive de la manufacture moderne, elle-même rejeton du monastère médiéval. La Religion industrielle, c’est la façon dont l’Occident considère le monde. Ce n’est pas une image universelle car les autres peuples ont bel bien développé leurs propres industries (voir les inventions chinoises millénaires comme la boussole, la poudre à canon, le papier, etc. Voir aussi l’architecture noire africaine comme les pyramides du Soudan et d’Égypte, le Grand Zimbabwe, etc.) avant que l’Occident impose la sienne, à la Terre entière. Car l’Occident a rayonné et s’est imposé bien au-delà de ses frontières. Par Occident, j’entends originellement l’Europe, étendu aux États-Unis. Source: Laurent Testot, Rencontre avec Pierre Musso. Dans La Grande Histoire du christianisme (2019), pages 215 à 221.

Cependant, force est de constater que l’Afrique dont l’évolution industrielle a été détruite par la colonisation arabe et européenne par laquelle elle a été islamisée et christianisée plus que les Arabes et les Européens eux-mêmes, n’a pas bénéficié de la religion industrielle qui a développé l’Europe après le plagiat et la destruction de la sienne par les mêmes Arabes et Européens.

Et même aujourd’hui l’Occident chrétien continue de verser dans l’occidentalisme (Conférence de Berlin bis: “Si vous n’êtes pas à table, vous devenez repas”! C’est la conviction que l’Occident qui a dominé le monde pendant 5 siècles peut continuer à le faire – les États-Unis et l’Union Européenne, chacun pour sa part – y compris par des guerres par procuration comme au Moyen Orient et à l’est du Congo).

Non! Ce dont l’Afrique a besoin pour défaire l’héritage colonial ce sont des partenariats fiables, gagnant-gagnant, en priorité sur le plan de nouvelles technologies pour que l’Afrique transforme ses ressources sur place et crée des emplois et des marchés au profit des Africains d’abord.

Ce qui est choquant c’est le fait que ma religion catholique (je suis catholique convaincu), au moment où l’Afrique plaide pour une industrialisation durable, se permet d’exporter l’homosexualité en Afrique à partir du Vatican même ! C’est la recolonisation mentale et spirituelle ! Bénir les couples de même sexe, c’est que les évêques Africains viennent de rejeter à l’unanimité ! Et alors l’Eglise va-t-elle bénir les relations des prêtres avec les femmes qu’ils ont eu des enfants illégitimes avec? L’Eglise va-t-elle bénir les relations des prêtres homosexuels ou des religieuses lesbiennes avec d’autres prêtres, religieux et religieuses homosexuels ou lesbiennes ou carrément des relations amoureuses entre prêtres et religieuses ? Tout cela sans nier sa vraie nature bien définie dans ses enseignements et dans la Bible ?

Demain les sorciers et les Africains, les francs-maçons occidentaux, pourront eux-aussi réclamer la bénédiction de l’Eglise ! Qu’on se le dise !




Championnat scolaire : La zone UFOA A démarre sur des chapeaux de roues

Après l’UFOA B et le COSAFA, c’est au tour de la zone UFOA A de prendre part aux qualifications du Championnat Scolaire Africain de la CAF (ASFC) qui ont démarré ce vendredi au Stade Cheikha Ould Boïdiya de Nouakchott, en Mauritanie.

Ceci fait suite au succès de la première édition de ce tournoi, une initiative innovante de la CAF axée sur le développement du football scolaire sur le continent, qui a vu la participation de 800 000 jeunes garçons et filles lors de la saison 2022/23.

Cette année, cinq nations participent aux qualifications de la zone UFOA A : le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie. Les finales de la zone sont prévues ce 3 mars avec les deux vainqueurs (garçons et filles) qualifiés pour les phases finales du Championnat Scolaire Africain de la CAF.

Avant le coup d’envoi des matches, des ateliers se sont succédé notamment sur le programme de protection eyt prévention de la CAF, le programme des jeunes reporters, le programme des jeunes arbitres, le programme des jeunes officiers médicaux ainsi qu’un cours d’entraînement de la licence D de la CAF pour les aspirants entraîneurs.

Retour sur la première journée de ce tournoi, avec les résultats ci-dessous :

Résultats de la 1ère journée

Garçons

Mauritanie 0-1 Gambie

Sénégal 19-0 Cap-Vert

Guinée 4-0 Mauritanie

Gambie 0-1 Sénégal

Cap-Vert 0-16 Guinée

Filles

Cap-Vert 1-4 Sénégal

Gambie 0-1 Guinée

Guinée 2-0 Cap-Vert

Sénégal 1-4 Gambie