Le G20 doit tirer parti de la résilience démontrée par l’économie mondiale (Kristalina Georgieva)

Après s’être employé à éteindre les feux allumés par des chocs successifs, le G20 doit se saisir de l’occasion qui se présente d’adopter un programme visant à soutenir sur le moyen terme une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive.

Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 se réuniront cette semaine dans le pavillon de la Biennale de São Paulo, dessiné par le célèbre architecte Oscar Niemeyer. C’est tout un symbole : avec ses lignes fluides et son étonnante façade, ce bâtiment est une ode à l’audace du Brésil moderne.
J’espère que ce monument inspirera la même audace au G20. Les perspectives mondiales à court terme s’étant récemment améliorées, les décideurs du G20 ont l’occasion de relancer des ambitions stratégiques et de mettre le cap sur un avenir plus équitable, prospère, durable et coopératif.
Après plusieurs années marquées par des chocs, nous nous attendons à ce que la croissance mondiale atteigne 3,1 % cette année, alors que l’inflation recule et que l’emploi reste vigoureux. Sur la base de cette résilience, nous pouvons désormais porter notre attention sur les tendances à moyen terme de l’évolution de l’économie mondiale. Comme le montre clairement notre nouveau rapport adressé au G20, certaines de ces tendances, dont l’intelligence artificielle (IA), portent la promesse d’une hausse de productivité et d’une amélioration des perspectives de croissance. Or nous en avons grandement besoin : nos projections sur la croissance à moyen terme sont au plus bas, à un niveau inédit depuis des décennies.
Une faible croissance mondiale est une mauvaise nouvelle pour tous, mais tout particulièrement pour les pays émergents et les pays en développement. Ces pays ont remarquablement bien résisté à une suite de chocs mondiaux, grâce au renforcement de leurs cadres institutionnels et de politique publique. Mais le tassement de leurs perspectives de croissance éloigne encore les espoirs de convergence de leur trajectoire avec celle des pays avancés.
D’autres facteurs contribuent à dessiner un tableau mondial complexe. La fragmentation géoéconomique continue de se creuser à mesure que les pays réorientent leurs flux d’échanges et de capitaux. Les risques climatiques grandissent et perturbent déjà la bonne marche de l’économie, que ce soit sur le plan de la productivité agricole, de la fiabilité des transports, ou du coût et de la possibilité d’assurer ces risques. Ils pourraient freiner les régions à fort potentiel démographique, telles que l’Afrique subsaharienne.

C’est dans ce contexte que le G20 a inscrit à l’ordre du jour au Brésil des questions fondamentales telles que l’inclusion, la durabilité et la gouvernance mondiale, en mettant opportunément l’accent sur l’élimination de la pauvreté et de la faim. Ce programme ambitieux, que le FMI entend appuyer, peut guider les dirigeants en cette heure cruciale pour la reprise mondiale.
Inflation : objectif en vue
Les banques centrales comptent finir de ramener l’inflation à son niveau cible, à juste raison. C’est particulièrement important pour les ménages pauvres et les pays à faible revenu, qui paient un tribut disproportionné à la hausse des prix. Mais avec ce recul tant attendu de l’inflation, une question délicate se posera cette année aux grandes banques centrales : à quel moment abaisser les taux d’intérêt, et dans quelle mesure ?
Alors que l’inflation hors alimentation et énergie reste élevée dans de nombreux pays et que le risque demeure qu’elle reparte à la hausse, les dirigeants doivent surveiller de près l’évolution de l’inflation sous-jacente et éviter un assouplissement trop précoce ou trop rapide.
À l’inverse, les pays où le taux d’inflation se dirige clairement vers son niveau cible doivent veiller à ce que les taux d’intérêt ne restent pas élevés trop longtemps. La riposte vive et déterminée du Brésil face à la flambée de l’inflation pendant la pandémie est un bon exemple de ce qu’il est possible d’accomplir en faisant preuve de flexibilité : la banque centrale brésilienne a été l’une des premières à relever son taux directeur, puis à assouplir sa politique monétaire une fois que l’inflation a commencé à se rapprocher de son niveau cible.
Résorber dette et déficits
Alors que l’inflation s’apaise et que les pays sont plus à même de supporter un durcissement de la politique budgétaire, il convient à présent de rétablir les coussins pour amortir les chocs futurs, de juguler l’envolée de la dette publique et d’aménager des marges pour de nouvelles dépenses prioritaires — et de le faire sans attendre, afin d’éviter une douloureuse correction par la suite. Mais pour que les effets bénéfiques de ce durcissement soient de longue durée, il devra être mené selon un calendrier mûrement réfléchi.
Il ne sera pas aisé de trouver le juste équilibre, car l’augmentation des taux d’intérêt et du coût du service de la dette a réduit la capacité des pays à assurer des services essentiels, et à investir dans le capital humain et les infrastructures. Toute initiative visant à réduire l’endettement et les déficits doit s’inscrire dans des plans budgétaires à moyen terme réalistes. Elle doit également comporter des mesures destinées à limiter les conséquences pour les ménages pauvres et vulnérables tout en préservant les investissements prioritaires.

Il est par ailleurs primordial que les pays poursuivent leurs avancées sur le plan du recouvrement des recettes et de l’amélioration de l’efficacité. Le Brésil a montré la voie dans ce domaine, par une réforme historique de la TVA. Mais bien des pays ont encore beaucoup à faire pour élargir leur base d’imposition, combler des vides juridiques ou renforcer l’administration fiscale. C’est pourquoi le G20 nous a demandé de lancer, avec la Banque mondiale, une initiative commune visant à aider les pays à mobiliser davantage leurs ressources intérieures.
Les pays devraient en outre s’employer à rendre leurs régimes fiscaux plus inclusifs et plus transparents, et veiller à ce que l’architecture fiscale internationale tienne compte des intérêts des pays en développement.
Nous continuons aussi d’œuvrer, dans le cadre de la table ronde mondiale sur la dette souveraine, à l’établissement de procédures destinées à accélérer les restructurations de dettes et à rendre leurs résultats plus prévisibles. Le cadre commun du G20 a certes permis de progresser, réduisant le temps nécessaire à la conclusion d’accords avec des créanciers officiels sur le traitement de la dette, mais il serait utile d’améliorer plus rapidement les mécanismes mondiaux de restructuration de la dette.
Pour une croissance économique qui profite à tous
En plus d’établir un solide socle de mesures monétaires et budgétaires, les décideurs doivent se pencher urgemment sur les moteurs de la croissance à moyen terme.
De nombreux pays ont encore des possibilités de lever les principaux obstacles à l’activité économique. Dans les pays émergents, des réformes dans les domaines de la gouvernance, de la réglementation des affaires ou des politiques du secteur extérieur pourraient entraîner des gains de productivité. Mais ce n’est pas tout : les pays doivent également se préparer à tirer le meilleur parti des forces structurelles qui définiront les prochaines décennies.
Prenons la nouvelle économie climatique. Pour certains pays et régions, elle sera source d’emploi, d’innovation et d’investissement. Mais pour ceux qui sont largement tributaires des combustibles fossiles, la transition pourrait être plus difficile. La question est de savoir comment maximiser les possibilités tout en réduisant les risques au minimum.
Une politique du pollueur-payeur, avec des mesures telles que la tarification du carbone, peut inciter au passage à des investissements et des modes de consommation sobres en carbone. Une étude du FMI révèle que les pays qui agissent sur le plan du climat ont tendance à stimuler l’innovation verte et à attirer des technologies et des investissements sobres en carbone. Par ailleurs, des taxes sur les modes de transport international les plus polluants engendreraient des recettes qui pourraient servir à lutter contre le changement climatique et la faim, ainsi qu’à venir en aide aux tranches les plus défavorisées de la population.
Néanmoins, pour de nombreux pays vulnérables, un regain de croissance ne suffira pas à atteindre leur potentiel. Ils auront besoin d’un appui extérieur, tant financier que technique.
Ceci illustre l’importance d’une architecture internationale capable de répondre à la nouvelle dynamique de l’économie mondiale.
Un système international plus solide
Les récents conflits armés mettent à nu la polarisation croissante de notre planète. Les tensions fragmentent l’économie mondiale en suivant les lignes géopolitiques : près de 3 000 mesures de restriction des échanges ont été adoptées en 2023, soit près de trois fois plus qu’en 2019. Aucun pays ne sortirait gagnant d’un éclatement de l’économie mondiale en blocs distincts. Il est indispensable de rétablir la foi en la coopération internationale.
Depuis sa fondation il y a quatre-vingts ans, le FMI n’a cessé d’évoluer pour répondre aux besoins de ses pays membres. Depuis la pandémie, nous avons déployé des financements à hauteur de 354 milliards de dollars en faveur de 97 pays, dont 57 pays à faible revenu. Des crises plus vastes et plus complexes encore étant probables, les pays doivent coopérer pour renforcer le dispositif mondial de sécurité financière, avec le FMI en son centre.
L’an dernier, nos actionnaires nous ont clairement marqué leur confiance. Entre autres mesures, ils se sont mobilisés pour atteindre les objectifs d’approvisionnement du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et la croissance, qui propose des prêts sans intérêts aux pays à faible revenu. Ils ont aussi accepté d’augmenter de 50 % nos ressources permanentes sous forme de quotes-parts. Les pays du G20 peuvent donner l’exemple en ratifiant au plus vite l’augmentation des quotes-parts, qui nous permettra de maintenir notre capacité de prêt et de réduire notre recours à l’emprunt.
Mais nous pouvons — nous devons — aller encore plus loin. Nos pays membres ont également reconnu qu’il faut revoir la répartition des quotes-parts pour mieux rendre compte de la place relative des pays dans l’économie mondiale, tant en protégeant la participation des membres les plus pauvres. C’est dans ce but que nous envisageons différentes pistes en vue d’une redistribution, notamment une nouvelle formule de calcul des quotes-parts. Cette réflexion vient s’ajouter à la création d’un troisième siège pour l’Afrique subsaharienne au conseil d’administration du FMI, siège qui sera attribué lors des prochaines Assemblées annuelles. Il s’agit là d’une étape importante, qui s’ajoute au fait que l’Union africaine est désormais membre permanent du G20.
Au cours des prochaines années, la coopération mondiale sera essentielle pour contenir la fragmentation géoéconomique et raviver le commerce international, maximiser le potentiel de l’IA sans creuser les inégalités, éviter les impasses en matière de dette et relever le défi du changement climatique.
Oscar Niemeyer disait que « l’architecture est invention ».
La fondation de l’architecture économique et financière mondiale fut un acte courageux d’invention collective qui améliora la vie de millions de personnes. Il nous incombe aujourd’hui de rendre cette architecture plus forte, plus équitable, plus équilibrée et plus durable, afin qu’elle profite au plus grand nombre. Pour réaliser cet objectif, retrouvons cet esprit d’invention !




Insécurité à l’Est : Qui a convaincu Félix Tshisekedi de l’existence d’un accord RDC-M23 conclu sous Kabila ?

A Addis-Abeba le 19 et à Kinshasa le 22 février 2024, le Chef de l’Etat a eu des mots d’une dureté extrême à l’égard du régime Kabila à propos de l’accord conclu entre la République Démocratique du Congo et le M23 à Kampala. De quel accord s’agît-il ? Car, le processus de Kampala avait donné lieu non pas à un accord, mais à des Déclarations du reste signées séparément. Lors de leur publication à Nairobi le 12 décembre 2013, diverses réactions avaient été enregistrées. Dont celles de Thierry Vircoulon, analyste à International Crisis Group (ICG)…

Il faut être à deux pour danser le Tango

Voici le contenu intégral extrait du “Décryptage des déclarations signées par la RDC et le M23″ publié le 18 décembre 2013 par URIN reprenant l’opinion de Thierry Vircoulon : «*Pour commencer, on ne peut pas vraiment appeler cela un accord de paix. L’Ouganda […], la RDC et le M23 ont tous signé des documents individuels, mais aucun ne peut être appelé accord de paix et aucun ne porte la signature des trois parties engageant le processus de négociation ougandais. Ces documents sont le résultat de la pression exercée par les partenaires internationaux sur le gouvernement congolais. Ce dernier a clairement dit qu’il ne voulait pas signer d”accord de paix’ avec le M23, mais en même temps, il était nécessaire de clore les pourparlers en Ouganda et d’apporter une solution pour le M23.

«*La question centrale est désormais de savoir quel mécanisme juridique sera appliqué aux chefs du groupe armé (M23). On ne sait pas clairement si le gouvernement congolais veut les poursuivre en justice ou s’il se montrera accommodant d’une manière ou d’une autre. Les partenaires internationaux (les Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine, etc.) semblent se sentir à l’aise avec le principe d’amnistie tant qu’il ne s’applique pas aux crimes les pires du système juridique international. Les autorités congolaises, les Nations Unies et d’autres parties prenantes n’ont pas encore affiché clairement leur position sur cette question clé».

La confusion à laquelle il faut absolument mettre fin porte sur l’accord, réel celui-là, conclu à Goma entre le Gouvernement congolais et le Cndp le 23 mars 2009 sous la facilitation du président nigérian honoraire Olusegun Obasanjo.

Pour convaincre la partie congolaise de la nécessité d’un accord, cet habitué des règlements des conflits en Afrique avait même utilisé la formule “Il faut être à deux pour danser le tango !”.

Fait de notoriété publique : le M23 est né de la non-application par le Gouvernement de certaines dispositions convenues dans cet accord. Sa sortie publique avait eu lieu le 4 avril 2012. Soit trois ans après la signature de l’Accord de Goma.

Etant une entité distincte du Cndp, il ne peut nullement se substituer à ce dernier pour récupérer à son compte l’Accord de Goma et s’en prévaloir comme cosignataire.

En d’autres termes, il n’existe pas d’accord RDC-M23.

La difficulté est justement à ce niveau. Une opinion, mal informée, distille la thèse selon laquelle le Gouvernement avait signé un accord avec le M23 en dehors de celui avec le Cndp. Faux !

Entre les deux parties, il y a les Déclarations de Nairobi.

Pour la partie congolaise, la position exprimée par François Mwamba, alors coordonnateur du MNS, sur chacune d’elles, est reprise dans Jeune Afrique le 12 décembre 2013. En voici le contenu intégral : “*Selon François Muamba, le coordonnateur congolais du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, ‘ trois documents’ étaient sur la table dans la capitale kényane. Le premier, celui du M23, devait réaffirmer sa déclaration de fin de rébellion rendue public le 5 novembre, quelques heures après la défaite militaire. Dans le deuxième document, le gouvernement [congolais, représenté sur place par son ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, NDLR] ne devait que prendre acte de la déclaration du M23″ et s’engager à garantir aux ex-combattants du mouvement rebelle une ‘réinsertion sociale’. La Déclaration de Nairobi, troisième document, tire enfin les conséquences de ces deux documents et consacre la fin du processus de Kampala. Un ‘document historique’ signé par le président ougandais et médiateur Yoweri Museveni (pour le compte de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, CIRGL) et la présidente du Malawi, Joyce Banda (pour la SADC), en présence du président kényan, Uhuru Kenyatta, a indiqué Manoah Esipisu, porte-parole de la présidence kényane”

A sa portée des femmes, des hommes et des structures…

La question est alors de savoir qui a fait dire au Président Félix Tshisekedi les faussetés au sujet du fameux accord Gouvernement/M23 !

Après tout, parmi les personnes ressources crédibles pour le renseigner sur la vérité des faits, il y a justement François Mwamba, actuel coordonnateur du Conseil d’Eveil Stratégique Présidentiel, structure rattachée à la Présidence de la République.

Il y a aussi Claude Ibalankir, son successeur. On suppose qu’en tant que successeur de François Mwamba, il a eu tout le temps de mieux se renseigner pour bien renseigner le Président de la République.

De même qu’il y a au sein de la Cirgl des collègues qui en savent beaucoup sur le Processus de Kampala. Félix Tshisekedi a bien sympathisé à un moment ou à un autre avec Paul Kagame et Yowerie Museveni.

On peut intégrer parmi ces personnes ressources les responsables de la Monusco, Conseil de sécurité et Secrétariat général compris.

Il y a en plus des experts indépendants comme Thierry Vircoulon d’International Crisis Group.

En un mot (comme en cent), Félix Tshisekedi avait et a à sa portée des femmes, des hommes et des structures qui ont une connaissance large de la question M23.

Condamnés à rester à la traîne…

Entre-temps, les 5 premières années de son mandat doivent l’avoir édifié sur le non-sens de juger avec les données d’aujourd’hui les actes d’Etat posés ou commis hier dans un contexte plutôt différent du sien !

Exemple éloquent : hier, sous Kabila, le Conseil de sécurité des Nations Unies renouvelait à l’envie l’embargo sur les achats d’armes par la RDC, malgré le veto répété de la Russie et de la Chine.

Que cet embargo ait été levé sous Tshisekedi ne dissout pas pour autant les effets de la sanction sur le dispositif sécuritaire de la RDC, armée gouvernementale en tête. Des années durant, les militaires congolais étaient recrutés, entraînés, mais surtout équipés en utilisant des circuits trop compliqués pendant que les pays voisins comme le Rwanda et l’Ouganda utilisaient, eux, des voies ” aisées “.

Voir, entendre ou apprendre aujourd’hui les Congolais se réjouir de l’annonce de la suspension de la coopération militaire avec le Rwanda au même moment où la Pologne sort sa tête est la preuve de l’amateurisme qui caractérise malheureusement une part importante de la société pensante congolaise. Ce, d’autant plus que les séquelles, elles, restent.

La RDC est, comme qui dirait, en train de s’empoigner autour des séquelles pendant que ses adversaires, tout comme ses ennemis, sont à la conquête des nouveaux horizons.

Ainsi, les Congolais sont condamnés à rester à la traîne, en plus dans la diversion.

La preuve éloquente est cette frénésie en observation autour du nouveau monstre du Loch Ness dénommé Accord Gouvernement-M23 !

On s’acharne à vouloir le faire exister. L’IA est peut-être déjà actionnée. Ou, pour faire soft, activée.

En attendant, les connaisseurs du processus de Kampala se demandent, eux, pourquoi, jusqu’aux sommets les plus élevés de la République, on fait d’un Accord RDC-M23 inexistant une fixation ! Car, si un tel accord existait, le M23, Yowerie Museveni, Paul Kagame, François Mwamba, Claude Ibalanky, les Occidentaux, etc. l’auraient publié…

 

Omer Nsongo die Lema




Ligue des champions( Afrique ) : Pas de première place pour le TP Mazembe 

Déjà qualifiés, Mamelodi Sundowns et le TP Mazembe s’affrontaient ce samedi à l’occasion de la 6e et dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine, avec pour seul enjeu la première place du groupe A.

Battus à l’aller, les Sud-Africains ont pris leur revanche en s’imposant 1-0 au Lucas Moripe Stadium de Pretoria. Cette victoire leur permet de finir en tête de la poule avec 3 points d’avance sur leur victime du jour, dépossédée de la 1ère place sur le fil.

Les vainqueurs de la première édition de la Ligue Africaine de Football ont ouvert le score avant la mi-temps sur un penalty transformé par l’inévitable Peter Shalulile et consécutif à une faute de Kevin Mundeko sur Lucas Ribeiro (38e).

A l’heure de jeu, le gardien sénégalais du TPM, Aliou Faty, a sauvé les meubles en détournant un coup franc de Teboho Mokoena qui prenait le chemin de la lucarne. Mais Patient Mwamba a ensuite manqué la balle d’égalisation dans les dernières minutes, ce qui signifie que les Congolais doivent se contenter de la seconde place et affronteront un premier de groupes en quarts.

 

Nouadhibou termine avec les honneurs!

 

A noter que dans l’autre match du groupe, entre éliminés, le FC Nouadhibou a mené au score à deux reprises en Egypte contre le FC Pyramids mais le Congolais Fiston Mayele a inscrit un doublé et égalisé à chaque fois pour les locaux (2-2), qui terminent derniers de la poule, derrière les Mauritaniens qui sortent la tête haute.

 

Sundowns 🇿🇦 1-0 🇨🇩 TP Mazembe

Pyramids 🇪🇬 2-2 🇲🇷 Nouadhibou




Détournement à l’OEBK : l’IGF saisit le Parquet de Matadi contre Jean-Claude Mavambu! 

Jean-Claude Mavambu, Directeur général de l’Organisation pour l’Equipement de Banana-Kinshasa (OEBK) devra répondre des soupçons d’actes de mégestion devant le Parquet général près la Cour d’Appel de Matadi. Son dossier vient d’être transmis au Procureur général près cette haute Cour de justice du chef-lieu de la province du Kongo Central.

Par sa correspondance n°1315/2024, l’inspecteur général -chef de service Jules Alingete Key a saisi le PG près la Cour d’Appel pour que Jean-Claude Mavambu et tout son comité de gestion soient entendus sur 11 chefs d’inculpation mis à charge du comité de gestion OEBK.

Et ce, après avoir rappelé en vain au ministre des Transports la prise des sanctions administratives contre les membres du comité de gestion de l’OEBK.

Le ministre Marc Ekila ne s’est jamais exécuté et n’a jamais appliqué les recommandations formulées par l’IGF à l’issue d’une mission de contrôle de gestion de cette entreprise.

Pour étayer son accusation, l’IGF retient, contre le comité Mavambu, entre autres griefs: non-respect des normes des gestion ; dysfonctionnement des organes statutaires ; faiblesses du dispositif de contrôle interne ; absence d’une comptabilité fiable; non- justification des montants totaux de CDF1.176.469.897 et UDS 34.177,50; mauvaise gestion des ressources humaines ; fragilisation du bon fonctionnement de la délégation syndicale ; non-respect des obligations fiscales et sociales ; mauvaise gestion des espaces et villas OEBK, mis en location au profit des tiers; non-respect des procédures de passation des marchés publics ; inobservation de la plupart des recommandations de la mission de contrôle précédente de l’IGF.

Didier Mbongomingi




Santé : Le Médecin directeur de l’hôpital général de la renaissance (ex Maman yemo) réhabilité par le Secrétaire Général à la Santé 

Le Docteur Jean Paul Divengi Nzambi, Médecin Directeur de l’hôpital général de la renaissance (ex Maman Yemo), a été réhabilité dans ses fonctions par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé. Cette décision intervient après deux mois de suspension suite au décès d’une patiente, décès imputé à une mauvaise prise en charge par l’équipe médicale de l’hôpital.

 

Cette réhabilitation s’appuie sur les conclusions d’une contre-expertise médicale qui a révélé que le décès de la patiente était consécutif à des complications médicales préexistantes et non à une faute professionnelle.

 

Dans un communiqué publié le 1er mars 2024, le Ministère de la Santé a réaffirmé son engagement à garantir la qualité des soins dans les hôpitaux publics. Le Ministère a également annoncé des mesures pour renforcer la formation du personnel médical et améliorer la gestion des hôpitaux.

 

Rappelons que la famille de la victime accusait l’équipe médicale de l’ex Mama Yemo de négligence et de manque de professionnalisme. Suite à une enquête administrative, le Dr Divengi Nzambi Jean Paul, en tant que Médecin Directeur, avait été suspendu de ses fonctions le 15 janvier dernier.

 

 

Gracia Kaboza




Mbanza Ngungu: les élèves du secondaire sensibilisés sur les violences sexuelles en milieu scolaire

Les élèves de quelques écoles se trouvant au quartier Loma dans la cité de Mbanza Ngungu au Kongo Central ont été sensibilisés sur les violences sexuelles en milieu scolaire et le circuit de référencement en la matière. Cet échange a permis aux élèves d’entrer en contact avec quelques infractions contenues dans la gamme des violences sexuelles, notamment le Viol, le harcèlement sexuel, l’attentat à la pudeur, le mariage précoce, l’excitation des enfants à la débauche ainsi que le trafic et exploitation des enfants à des fins sexuelles.

C’est le Forum des Femmes Juristes des Cataractes, FJC, qui a organisé cette série de formation surtout en ce mois dédié aux droits de la femme sur le plan international.

Les formateurs ont expliqué aux élèves l’importance de l’usage des boîtes à suggestions distribuées dans ces écoles pour accroître la culture de dénonciation contre les actes des violences sexuelles perpétrés en milieu scolaire.

 

 

Jomik




RDC: Martin Fayulu appelle ses sympathisants à se serrer les coudes et à travailler pour une victoire à l’avenir 

Ouverte le vendredi premier Mars de la session extraordinaire du conseil national du parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, se déroule sous le thème : “Sauvons la RDC du Danger”.

Les différentes commissions du conseil national de l’ECIDé travailleront jusqu’au 04 mars pour évaluer le processus électoral de 2023, définir les nouvelles orientations du parti et perspectives d’avenir.

“Il nous faut donc sauver la RDC du danger: le danger d’implosion et de balkanisation ainsi que le danger des crises politiques récurrentes dues à la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs” a déclaré Martin Fayulu, président national de l’ECIDé.

Martin Fayulu a invité ses sympathisants à ne pas perdre espoir mais à travailler dur pour sortir le peuple Congolais de “l’esclavage” que veulent leur imposer une certaine élite politique de la RDC.

“C’est pourquoi, il n’y a pas de place à la lassitude ou à un quelconque découragement au sein de l’ECiDé. Au contraire, travaillons, travaillons et encore travaillons | Notre peuple veut et tient à un véritable changement démocratique et nous avons le DEVOIR de répondre à ses aspirations légitimes pour bâtir un Congo Libre, Fort, Digne et Prospère” a-t-il renchérit.

Ces assises vont se clôturer le 4 Mars 2024.

 

Derick Katola




ERC: Ejiba Yamampia réhabilité président par le conseil d’État

Après quelques mois de suspension de l’arrêté portant sa désignation à la tête de la confession religieuse Eglise du Reveil du Congo, le Conseil d’Etat a réhabilité jeudi 29 février, Evariste Ejiba Yamapia dans ses fonctions de l’archevêque général et représentant légal de l’ ERC.

L’arrêt du Conseil d’Etat met ainsi fin aux mesures suspendant l’arrêté de la ministre de la Justice et Garde des Sceaux ayant approuvé la nomination des personnes chargées de l’administration de la confession religieuse ERC, parmi lesquels figurait Evariste Ejiba Yamapia. Ce dernier succède officiellement à Israël Dodo Kamba qui avait déposé sa démission mardi dernier à la tête de cette confession religieuse.

 

Aussitôt réhabilité, l’archevêque président Ejiba Yamapia a nommé des coordonnateurs des régions ecclésiastiques pour 9 régions où on retrouve entre autre l’évêque Daniel Guy Ntasa pour Kinshasa, Gabriel Luzolo Moke pour la grande Orientale et Timothée Katambwa pour le Nord-Kivu, Don Apollinaire Mosolo pour le grand Équateur.

 

D’autre part, un coordinateur National pour les écoles conventionnées de l’Eglise de Réveil du Congo et un coordinateur urbain pour la ville de Kinshasa, respectivement Évêque Augustin Ngeyitala et Robert Kituatala.

 

Après cette étape, l’archevêque président et représentant légal qui promet de travailler pour l’intérêt seul de l’église, appelle tous les membres de cette confession religieuse à l’amour et à l’unité

 

Osé Kalombo




Cameroun : Issa Hayatou n’est pas mort !( démenti)

Au cours des dernières heures, des rumeurs ont annoncé à tort le décès de l’ancien président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, à l’âge de 77 ans.

 

Cette fausse information a toutefois été rapidement démentie par le journaliste Richard Naha, considéré comme une source d’information très fiable sur le football camerounais.

 

Le clan Hayatou dément

 

“Aux petites heures ce 2 mars 2024, la nouvelle du décès de l’ancien président de la CAF et de la FIFA, Issa Hayatou, est FAUSSE. Il y a quelques minutes, j’ai parlé à l’un des fils adoptifs du président Hayatou qui est lui-même surpris par la nouvelle et qui m’a confirmé que Hayatou N’EST PAS MORT“, a ajouté son confrère Njie Enow.

 

 

Pendant près de trois décennies, il a été l’homme le plus puissant du football africain. Patron de la CAF de 1988 à 2017, Issa Hayatou se fait plus discret depuis qu’il a été détrôné par Ahmad Ahmad.

 

Suspendu un an de toute activée liée au football par la FIFA en juin 2021 à la suite d’une infraction à son «devoir de loyauté» lors de la signature du contrat sur les droits télé et marketing du football africain avec Lagardère Sports avant d’être blanchi par le Tribunal Arbitral du Sport, Hayatou est le président d’honneur de la CAF. Depuis son départ de l’instance panafricaine, il a notamment occupé le siège de de président du conseil de l’administration de l’Académie Nationale camerounaise de Foot (Anafoot) et de membre du comité local d’organisation de la CAN 2021 organisée chez lui au Cameroun.




L’IGF Alingete, ce chien méchant de Fatshi contre les prédateurs de caisses de l’Etat, n’a pas de rage (Par Didier Mbongomingi )

Tous les coups sont permis désormais contre l’homme anti-corruption du Président Félix Tshisekedi.

Oui, depuis qu’il a été nommé  Inspecteur Général des Finances par le Président Félix Tshisekedi, Jules Alingete a fait de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics sa priorité. Avec son équipe de l’IGF, il a mené plusieurs enquêtes et audits qui ont révélé des scandales financiers impliquant des personnalités politiques et économiques du pays. Il a ainsi contribué à la récupération de plusieurs millions de dollars au profit du Trésor public et à la sanction de plusieurs agents véreux.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, n’a pas manqué dans sa dernière sortie médiatique de louer l’activisme de l’IGF en le comparant à un chien méchant qui aboie contre tous les fossoyeurs essayant de détourner l’argent du trésor publique.

Mais cette croisade du ” chien méchant de fatshi contre les détournements ” n’est pas du goût de tout le monde. Certains de ces prédateurs, qui se sentent menacés par le travail d’Alingete, ont décidé de recourir à la désinformation et à la diffamation pour tenter de le discréditer et de le déstabiliser. Ils ont ainsi créé des usines à fake news, qui produisent et diffusent des documents falsifiés, des rumeurs infondées et des accusations mensongères contre l’Inspecteur Général des Finances.

Le Chef de l’Etat n’est pas dupe de ces manœuvres. Il connait la valeur et la moralité de Jules Alingete, qu’il a choisi pour mener à bien la réforme du secteur financier. Le Ciel est donc toujours bleu malgré cette vaine tentative d’accuser ce ” chien méchant de rage ”. Ici, par rage, il faudra donc comprendre ne se retrouve pas comme le prétendaient certains bons raconteurs dans les faits de corruption.

Ainsi, les tirs contre Alingete ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau.