TPM-PETRO 0-0 : Lamine Ndiaye : “On espère et on y croit”

La faute au manque de réussite! Cet acte 1 du quart de finale de la Ligue des Champions entre le TPM et le Petro Atlético aura été bien maîtrisé par les Corbeaux. Solidarité, répétition des efforts, création d’occasions, tout y était sauf la conclusion. Les Angolais ont très peu existé, si ce n’est sur les sauvetages de leur gardien Hugo Marques qui a mis en échec Beya, Traoré, Kabwit et les autres Corbeaux. 0-0 à l’arrivée, un score entre regrets et espoir.

Sans se cacher, Lamine Ndiaye s’est pointé en conférence de presse d’après-match avec un discours galvanisant : “Nous sommes encore en course”, a-t-il dit pour calmer les esprits. Le technicien franco-sénégalais a ensuite passé au peigne fin ce match nul à domicile et sans but. Une première fois que cela arrive aux Corbeaux depuis le début de la saison. Extraits.

“Nous avons fait le match qu’il fallait pour bousculer cette équipe. Je ne sais pas si c’est la maladresse, la chance ou le manque de réussite mais dans le jeu, il n’y a rien à reprocher aux joueurs, si ce n’est ce manque de lucidité dans la finition. Ils sont très tristes et meurtris. Ce n’est que la première manche. Il va falloir qu’ils viennent nous chercher et se découvrent. On n’abdique pas. On garde la foi. La seule inquiétude, ce sont les blessés, 3 au total : Joël Beya, Ibrahima Keita et Cheick Fofana. Avec eux sur le terrain, ça pouvait changer.

Nous allons nous préparer pendant une semaine afin d’aller tenter de nous qualifier là-bas. Le plus dur dans le football, c’est de marquer les buts. Quand tu as des occasions, ça veut dire que tu es présent et qu’on peut compter sur toi. On a manqué de réussite mais leur gardien a sorti des ballons invraisemblables…

On a fait un match costaud à tous points de vue. Quand tu te crées des occasions face à une équipe qui n’a pas pris de but depuis très longtemps, ça veut dire quelque chose. À la fin du match, j’ai eu les compliments du coach de Petro, me disant que jamais il n’a été secoué comme ça depuis qu’il est là. La réussite nous a manqué. Les gars se sont battus, ont été persévérants, solidaires mais sans réussite. On n’a pas marqué, pas encaissé non plus. Ça prouve notre solidité.

Tout le monde dit qu’on est nul à l’extérieur. C’est le moment de le démentir. On espère. Il faut faire deux gros matchs pour passer. Le retour peut se terminer 0-0, 1-1 ou encore 0-1 pour nous. C’est possible. Nous voulons jouer notre qualification. Nous y croyons dur comme fer. Pas de conclusion, nous sommes encore en course.

Si on a de la réussite, cette équipe pouvait prendre 4 buts. Globalement, je suis assez satisfait du contenu. Quand il est bon, on peut avoir de l’espoir. Il y’a de la vie dans ce groupe : ça joue, ça court, ça défend. Ils ont l’envie et la détermination. La finalité, c’est de marquer. Nous croyons le faire à Luanda. L’objectif de Mazembe est de bien jouer le match et de le gagner.




RDC : Ce qu’on peut retenir de la première ministre Judith Suminwa Tuluka

La ministre d’État en charge de l’industrie, Judith Suminwa Tuluka vient d’être nommée au poste de Premier ministre de la RD Congo. L’annonce a été faite ce lundi, 1er Avril 2024.

La nouvelle cheffe du gouvernement fut une ancienne fonctionnaire internationale des Nations Unies. Elle a passé environ 20 ans à travailler pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans plusieurs pays d’Afrique. Elle était experte senior en formulation et programmation du développement, en coordination, en gestion des stratégies, en suivi budgétaire et en suivi et évaluation des programmes.

Titulaire d’un Master en Sciences du travail, Administration et gestion du personnel de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), Judith Suminwa Tuluka est également titulaire d’une licence en sciences économiques appliquées des Facultés Universitaires Catholiques de Mons (FUCAM) en Belgique et diplômée en comptabilité de l’Ecole de promotion et de formation continue (EPFC) à Bruxelles.

A l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, Mme Judith Suminwa Tuluka est nommée Coordinatrice adjointe chargée des questions administratives et opérationnelles pour le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS). En mars 2023, elle intègre le gouvernement en tant que Ministre d’État en charge du Plan.

Mboshi




RDC: Judith Tuluka Suminwa est nommée premier ministre (ordonnance présidentielle)

Fini le suspens ! Judith Tuluka Suminwa a été nommée ce Lundi 1er Avril, premier ministre par le chef de l’État Congolais.

Celle qui occupait jusque-là le poste de ministre d’État, ministre du plan va conduire à la destinée de l’exécutif central congolais pour les prochaines années. Elle succède ainsi à Jean-Michel Sama Lukonde.

Titulaire d’une licence en sciences économiques appliquées, option gestion financière, des Facultés universitaires catholiques de Mons en Belgique et diplômée en comptabilité de l’Ecole de promotion et de formation continue -EPFC- à Bruxelles, elle a, selon une note descriptive de la structure internationale «Transparence en transition», «fait ses preuves dans les agences du système des Nations Unies et dans le cercle technocratique du Président de la République».

Judith Tuluka Suminwa, originaire du Kongo Central, avait piloté le Programme de développement local des 145 territoires dans le gouvernement Sama Lukonde.

 

Loup solitaire




RDC: Les députés nationaux accusent deux mois d’impaiement 

Deux mois après leur entrée en fonction, les députés nationaux de la République Démocratique du Congo se disent impayés. Godé Mpoy, élu de la Funa, qui a tiré la sonnette d’alarme, souligne que cette situation est inacceptable et met en péril la cohésion nationale.

“Aucun député ne touche à ce jour plus de 5300 dollars”, a déclaré Godé Mpoy, insistant sur le fait que les rumeurs circulant sur des rémunérations exorbitantes sont fausses et néfastes. “Ces mensonges ne sont pas de nature à favoriser la cohésion nationale”, a-t-il martelé.

 

Cet élu de la Funa a également rappelé l’impact de cette situation sur les relations entre les élus et leurs électeurs indiquant que le manque de moyens financiers les empêche de répondre aux besoins de leurs bases et de remplir correctement leur mandat.

Face à cette situation, le député national Godé Mpoy a appelé à une solution urgente afin de résoudre ce problème. Il a par la même occasion exhorté le gouvernement à débloquer les fonds nécessaires pour payer les élus nationaux et à mettre en place un système de rémunération transparent et équitable.




13èmes Jeux Africains à Accra : la Rdc s’est classée à la 14ème place sur 45 pays en lice avec 18 médailles

Le Ministre des Sports et Loisirs a présenté le rapport de participation des athlètes de la République Démocratique du Congo aux 13èmes Jeux Africains qui se sont déroulés du 08 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

A l’issue des compétitions des 16 disciplines sportives pour lesquelles les sélections nationales s’étaient inscrites, la Rdc s’est classée à la 14ème place sur 45 pays en lice avec 18 médailles, dont 2 en Or, 7 en Argent et 9 en Bronze.

Comparativement à l’édition précédente du Maroc, à laquelle les Léopards avaient remporté 11 médailles sans aucune en Or, la dynamique d’Accra a réalisé des progrès significatifs avec un accroissement de 61% de médailles gagnées.

Ce qui confirme ainsi les prouesses légendaires de la boxe congolaise qui a recueilli 11 médailles dont 2 en Or, 5 en Argent et 4 en Bronze ; la progression constante du hand-ball sur l’échiquier continental dont les équipes féminines et masculines se sont adjugées chacune la deuxième place respectivement face à l’Angola et à l’Egypte ; et l’évolution de lutteurs congolais par rapport aux 9èmes Jeux de la Francophonie consolidant la courbe ascendante de ses prestations à l’étranger ces dernières années.

Évoquant les causes de la contre-performance de certaines disciplines inscrites et les solutions adaptées envisagées afin d’obtenir des meilleurs résultats aux prochaines échéances, le Ministre des Sports et Loisirs a fait le point sur les enjeux et perspectives pour cette année.

Il a encouragé la mise en œuvre d’une gouvernance d’anticipation et de contrôle créant une synergie entre le Gouvernement et les Fédérations pour une gestion efficace des projets sportifs et organisation des compétitions.




Julien Paluku présente la note d’information pour la promotion et la protection de l’industrie locale des câbles électriques 

Le Ministre de l’Industrie a présenté aux membres du Conseil note d’information sur l’impérieuse nécessité de promouvoir et de protéger l’industrie locale des câbles électriques et consorts.

A l’en croire, depuis que le Président de la République milite pour la transformation locale des matières premières, les opérateurs économiques encadrés par son Ministère s’inscrivent de plus en plus dans cette logique. Parmi eux, il y a : La Société Congo Câbles & Transformers (CCT) du Groupe Mining Engineering Services (MES) basée à Lubumbashi qui produit plus de 7.500 Tonnes par an des câbles électriques, toutes catégories, 3.000 Tonnes par an des barres de suspension en cuivre pour les anodes et blanks des cathodes, des poteaux électriques et bientôt des transformateurs électriques ; la Société PROTON SA. Avec une capacité installée de 3.600 Tonnes par an à Kinshasa, cette société produit des câbles électriques dénommés CABELEC PROTON S.A ; la Société SAPHIRE CERAMICS qui produit près de 50.000m3 par jour de Carreaux et faïences dans la ZES de Maluku ; la Société SACS & BAGS qui produit des emballages de ciment, de produits miniers et agricoles, etc.

Des études indiquent qu’une commande passée auprès de la société PROTON SA est livrée, à Kinshasa, 1 mois après, tandis que celle passée en dehors du pays, prend 3 mois pour être livrée. Cela dit, avec un industriel local, on gagne en temps et en coûts liés au transport. D’où, l’impérieuse nécessité de promouvoir et de protéger l’industrie locale.

Considérant l’objectif du Gouvernement de diversifier l’économie nationale, le Ministre de l’Industrie a sollicité du Conseil des mesures d’accompagnement de la part des Ministères Sectoriels pour encourager les investisseurs internes.

Aussi, a-t-il recommandé qu’une décision soit prise, afin d’exiger, pour tout contrat de prestations à caractère public, de s’approvisionner localement pour les produits que l’industrie locale est capable de livrer.




Réalisation des projets de développement communautaire avec la dotation de 0,3% du chiffre d’affaire des sociétés minières

La Ministre des Mines a informé le Conseil de la réalisation des projets de développement communautaire avec la dotation de 0,3% du chiffre d’affaire des sociétés minières, mécanisme défini par le législateur pour réaliser la diversification de l’économie au niveau de la base.

Elle a indiqué que les Organismes Spécialisés installés auprès de 46 entreprises minières sont fonctionnels. Ceux ayant déjà reçu la dotation des besoins communautaires qui ont été repris dans leurs plans de développement locaux sont axés essentiellement sur la construction d’infrastructures communautaires de base, desserte en eau potable et énergie électrique, hygiène et assainissement, création d’emploi et entrepreneuriat.

Les sommes encaissées ont permis la réalisation en cours de la majorité de projets dans plusieurs domaines repartis dans les provinces du Haut-Uélé, du Haut-Katanga et du Lualaba. D’autres projets vont bientôt entrer dans leur phase de lancement.

Complétant sa collègue des Mines, le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a précisé que l’objectif poursuivi par le Gouvernement dans cette première phase de la mise en œuvre du Code minier est fondé sur la satisfaction des besoins fondamentaux de la population dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la nutrition et des infrastructures.

Dans la deuxième phase qui va débuter au mois de janvier prochain, il sera lancé le programme de relèvement Socio-économique avec amélioration de l’habitat, de l’agriculture et de l’implantation de la petite industrie de transformation pour ainsi booster le bien-être de la population et contribuer à la diversification de notre économie. Car, le défi de la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité demeure énorme.




Les sociétés coopératives se conforment à l’Acte Uniforme de l’OHADA

Le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a présenté aux membres du Conseil le Rapport de mise en œuvre de l’Acte Uniforme relatif aux Sociétés Coopératives (AUSCOOP) en République Démocratique du Congo.

Partant du Décret de 2020 portant désignation de l’Autorité administrative chargée de la tenue de registre des sociétés coopératives en Rdc, il a expliqué les mesures portant modalités d’enregistrement et d’immatriculation des sociétés coopératives au Registre National qui ont été prises pour combler le vide juridique dans ce secteur.

Ainsi, les Experts du Service National des Coopératives et Organisations Paysannes (SNCOOP) ont élaboré des outils techniques notamment le Manuel des procédures d’enregistrement et d’immatriculation ainsi que le Registre National des Sociétés Coopératives afin de rendre opérationnels l’enregistrement et l’immatriculation de ces dernières.

S’appuyant sur ces instruments juridiques, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a présidé, le 07 mars 2024, la cérémonie inaugurale d’enregistrement et d’immatriculation des sociétés coopératives dans le Registre National ainsi que de la remise des certificats aux vingt premières sociétés coopératives de Kinshasa à Kinkole dans la Commune de la NSele.

Ce qui concrétise la vision du Président de la République de doter les sociétés coopératives d’une personnalité morale adaptée à leur statut permettant ainsi l’accès aux financements des banques et institutions bancaires des couches les plus vulnérables de la population qui s’organisent en sociétés coopératives. La poursuite de l’accompagnement du Gouvernement a été encouragée.




Lualaba : Vers la levée du moratoire sur les opérations de contrôle scanner effectuées par le PCPCB au poste de Mutaka

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a informé les membres du Conseil de la situation du site de contrôle scanner du Programme de Contrôle de la Production et de la Commercialisation des Bois (PCPCB) à Mutaka (RN39) dans la province du Lualaba.

Elle a rappelé qu’au vu des missions de contrôle de légalité et de traçabilité dévolues au contrôle non intrusif (scannage) des marchandises à l’export et considérant la nécessité d’être notamment édifiés sur les données statistiques utiles liées aux exportations des marchandises et produits divers, tant au niveau de la traçabilité qu’à celui de la sécurisation des opérations et des affaires, un Protocole d’Accord de collaboration a été signé, en date du 25 mai 2020, entre la province du Lualaba et le PCPCB, comptant à ce jour deux avenants.

La Gouverneure a.i. de Lualaba avait suspendu, à titre conservatoire, les opérations de contrôle scanner effectuées par le PCPCB au poste de Mutaka, suite à des informations évoquant des plaintes des pays de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) quant aux prétendues expositions de leurs ressortissants conducteurs des camions à des graves ennuis de santé lors des opérations susmentionnées.

L’expertise sollicitée du Commissariat Général à l’Énergie Atomique (CGEA) pour effectuer un audit radiologique sur le scanner incriminé a conclu, dans son rapport ad hoc produit le 10 octobre 2023, que : « …les mesures de débits de dose effectués pendant tout le circuit de passage du camion-remorque test devant le scanner n’ont pas permis d’établir un quelconque excès d’irradiation du personnel à bord ».

Au regard de ces conclusions qui ont été transmises à la Gouverneure a.i, la mesure conservatoire devra être la

levée.




Désengorgement de la prison de Makala : libération immédiate d’une soixantaine de détenus par le Procureur Général près la Cour de Cassation

Faisant suite aux instructions du Président de la République lors de 130ème Réunion du Conseil des Ministres, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a fait le point de la situation carcérale en République Démocratique du Congo.

Elle a indiqué avoir eu des échanges avec le Premier Président de la Cour de Cassation qui avait, dès le lundi 25 mars 2024, effectué une descente à la Prison de Makala afin de s’enquérir de la situation. S’en est suivi une autre réunion autour du même sujet, le mardi 26 mars 2024, avec le Procureur Général près la Cour de Cassation, le Premier Président de la Haute Cour Militaire, l’Auditeur Général des FARDC et l’Inspecteur Général des Services Judiciaires et Pénitentiaires.

De cette réunion, il a été préconisé un certain nombre de solutions urgentes incluant notamment la réhabilitation de quelques prisons, la tenue des audiences foraines, la prise de certaines mesures administratives pour les Kuluna et principalement le désengorgement de la Prison de Makala qui contient une forte population carcérale.

Pour parer au plus pressé en ce qui concerne le désengorgement de cette grande prison, il a été mis en place une Commission composée, pour raison d’efficacité et de rigueur, uniquement des Hauts magistrats des différentes juridictions.

Cette Commission chargée du contrôle et du suivi de la régularité de la détention a débuté sa mission le mercredi 27 mars 2024 à la prison précitée où elle a identifié quelques irrégularités qui ont conduit à la libération immédiate d’une soixantaine de détenus par le Procureur Général près la Cour de Cassation qui était personnellement sur place le jeudi 28 mars 2024 pour lancer le processus de désengorgement.

Le travail de la Commission devant encore se poursuivre, vu le volume des dossiers à examiner, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux se fera le devoir de présenter au Gouvernement dans le meilleur délai, le rapport détaillé sur la question ainsi que les solutions envisagées à court, à moyen et à long terme.