Au quartier Pakadjuma, le burin se fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout »

Des potins les plus fous, croustillants et extravagants alimentent désormais lactualité au quartier Pakadjuma, situé dans la commune de Limete, le long du rail où passe le train urbain de lOnatra. Le burin sy fait désormais dans le Kikosso sous lappellation « opération débout-débout ».

En effet, confrontés à la crise financière qui leur colle à la peau, des Dons Juans ne trouvent désormais aucun inconvénient à assouvir leur bas instinct dans des Kikosso, ces salles de bain de fortune construites en rameaux ou en brindilles. Là au moins, avec 1.000 ou 2.000 fc, on règle laffaire à la va-vite. Très vite même.

Selon des témoins, si pas des habitués de cette affaire qui défraie la chronique dans ce quartier, « opération débout-débout » paie mieux que dans des maisons de passe. Des marchands et autres badauds de Ndolo Libongo racontent que cette manière particulière de faire le burin dans le Kikosso, à la dare-dare est dénommée « Opération débout-débout ». Vous voulez en savoir plus ? Suivez mon regard…

La pratique, très adulée par les chargeurs, les badauds et autres vendeurs ambulants paie désormais bien. Plus besoin de la nuit opaque qui enveloppe souvent ce quartier pour sadonner à cœur joie dans cet exercice toute particulière en pleine journée. Les tenanciers de Kikosso, argue-t-on, font de petites recettes, en attendant la nuit où les clients se comptent par vingtaine dans ces endroits.

Mais alors, pour bien happer des friands du burin, les fanatiques de grands travaux, pour ceux qui préfèrent la nuit opaque, la gente féminine a trouvé une particularité : brandir des impedimenta, des seins agressifs de manière rocambolesque. Aux atouts très attrayants, elles attendent « leurs clients » nues. Un topo payant et « plus rapide », précise-t-on.




Un malheureux candidat Premier Ministre a failli se donner la mort !

Sur la place Royale, à quelques mètres du bâtiment abritant les services du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la Cour Constitutionnelle, des rumeurs font état dun suicide qui allait se produire dans la famille dun candidat aspirant aux fonctions de premier Ministre de la RDC.

Neût été les conseils de son chauffeur, lhomme se serait suicidé, après la publication du nom de Judith Suminwa Tuluka en qualité du chef du gouvernement, selon des potins qui ont alimenté le petit marché dartistes et de malewa jouxtant la Direction générale de la DGDA.

 

Ce malheureux candidat de la Majorité au pouvoir, se faisait pronostiquer par son protecteur que tout est dans le meilleur du monde quil soit nommé Premier Ministre. Un poste quil enviait depuis des années. Fort despèces sonnantes et trébuchantes quil alimentait au « protecteur », un du clan présidentiel, semble-t-il, il ne pouvait sattendre à plus rien, sauf à son occupation comme locataire de lavenue des 3 Z. « Félix a déjà marqué son accord. Tu vas remplacer Sama Lukonde », disait-il au candidat.

 

Malheureusement, en cette soirée du 1er avril, alors quil arpentait les allées de son domicile situé à Macampagne, dans sa grosse cylindrée, lhomme apprend à travers une radio locale et les réseaux sociaux que le président de la République vient de nommer Judith Tuluka comme Premier Ministre. Il pique une sainte colère, prend son téléphone et appelle son protecteur. Malheureusement pour lui, le téléphone ne passe pas. Il fulmine de rage. « Il me doit mon argent. Quil me le remette avant que le pire narrive. Je ne peux plus vivre dans ces conditions. Le mieux serait de meffacer sur terre. Il ma roulé. Pourtant, on signait des documents. Je lui ai déjà remis plus de 50.000, en sus dune parcelle à Lemba », dit-il à son conducteur alors quil se démolissait déjà sur le siège arrière de la cylindré.

 

Droit au volant, après réflexion, poussé par le dieu qui intervient en pareilles circonstances, le conducteur lance à son patron sans broncher : « Patron, aujourdhui cest le 1er avril. Cette nouvelle est un poisson davril. Ne vous inquiéter pas, surtout que ça sort des réseaux sociaux et de cette radio qui commence aussi à mentir ».

 

On susurre que lhomme nest pas encore sorti de ses émotions. Car, une fois arrivé à la maison, ses enfants et son épouse lui ont confirmé que lordonnance sanctionnant cette nomination est passée en direct sur la RTNC. Eberlué, il aurait revu ses ambitions à la baisse, maudissant le clan détenteur du pouvoir, selon des potins croustillants qui ont circulé mardi à cet endroit, en face de lImmeuble intelligent, en plein midi.

Willy K.




La pluie, le soleil, Judith et Nous !

Connu pour ses démêlés avec le social pour sa survie, le Congolais ne rate jamais, alors jamais une seule occasion pour abandonner femme, enfants, tantes, tantinettes, cousins, cousines et bien d’autres bobettes pour le quitte au double. Le quitte au double pour satisfaire aux besoins élémentaires de son foyer.

Avec le retour de dame la pluie et le soleil qui « pique » ces derniers temps, il y a fort à parier que si Judith Suminwa Tuluka ne prend pas les taureaux par les cornes, le Congolais va s’affubler, de plus en plus, de malédictions sociales. Qui lui collent, du reste, à la peau depuis des années en raison d’une politique sociale à tâtons.

D’abord, c’est au moment où le Congolais cherche à gagner son lieu d’attache, de travail ou il prend un rendez-vous ferme, comme on le dit chez nous, que dame la pluie se fait extra matinale au point de lui imposer la célébration de sa propre messe de requiem. Car, en RDC, à Kinshasa notamment, lorsqu’il pleut, c’est la crasse, les embouteillages, le disfonctionnement de la circulation partout dans la ville. Avec ce décor, le rendez-vous manqué le demeure pour de bon. Fauché, il ne sait par où commencer. A moins à chercher à se pendre

Ensuite, comme en République Démocratique du Congo, le prix du transport en commun réjouit plus les transporteurs privés, sous l’il complaisant du pouvoir public, le Congolais choisit souvent la « ligne 11 », l’obligeant à offrir son crâne aux dards du soleil. Les plus nantis, nantis dans le sens de mon il, s’arrogent le privilège de rouler à moto, avec tous les risques : accidents de circulation, mots incendiaires et paroles grossières sortis de la bouche de ceux qu’on appelle chez nous, en terme cocasse, « wewa ».

Ainsi, le Congolais vit désormais tous les avatars présentés devant lui. Il a la même réalité économique qu’une souris d’église, hyper fauchée, mais qui ne désespère pas. Jamais alors. Car, il lui suffit de souscrire à ces trois philosophies existentialistes en vogue ces temps derniers. Soit il adopte celle de la marmaille d’églises dites de réveil qui soutient que « vaut mieux vivre pauvre sur terre et heureux au paradis et hériter du ciel », ou celle des éternels et fauchés dépassés, qui osent se pavaner en persiflant : « ça ira un jour ».

Enfin, la philosophie des politiciens, eux toujours, qui demandent aux peuple de « serrer la ceinture. Comme le pays est en guerre, il faut la serrer très fort », se complaisent-ils de souffleter sans vertu et sans mettre des gants.

L’arrivée de « Judith » à la Primature sonnera-t-elle le glas ? Sonnera-t-elle la fin de la récréation avec ce mimique et comique refrain ? Va-t-elle nous redonner le sourire ? Ou va-t-elle aussi aborder le même refrain en demandant aux Congolais de serrer la ceinture ?

En définitive, la Première Ministre doit avoir à l’esprit, elle doit le savoir ; elle le sait qu’en matière de trous de la ceinture, notre premier exercice consiste à vérifier s’il nous en faut un nouveau.

Je parle Nous les Congolais délaissés !

Willy Kilapi




Dans un ultime briefing: L’impossible demande de Muyaya à Ambongo

Le Cardinal Fridolin Ambongo doit-il clarifier ses propos tenus à la Pâque comme le lui demande le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya ? Et au cas où il ne clarifiait pas ses propos, quelle peut être la conséquence ? Telles sont les questions que se posent les Kinois, après la sortie médiatique du Cardinal Fridolin Ambongo le jour de Pâque. Lors d’un briefing organisé conjointement ce mercredi avec ses collègues de l’Environnement et développement durable, ainsi que de la Santé, le porte-parole du Gouvernement, réagissant à une question de la presse, a fustigé les propos du prélat catholique.

« Les propos tenus par le Cardinal le jour de Pâques sont extrêmement graves. Surtout qu’ils viennent d’un chef religieux de son acabit. Quelles que soient les raisons, on ne peut soutenir des Congolais qui prennent des armes pour tuer leurs frères, sœurs, pères, mères et enfants. Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle de violences… », avait réagit le Porte parole du Gouvernement et ministre de la Communication et des Médias, d’un ton monté.

Muyaya a rappelé à qui voulait l’entendre comment le RCD/Goma avait joué à l’époque le même rôle et de se demander, où sont aujourd’hui  les Ruberwa, Nyamugabo, etc. ? Et de soutenir que le contexte a changé et qu’à ce jour, il s’agit d’une agression. « Aujourd’hui, on parle de 16 milliards de budget! C’est quoi le message que le Cardinal veut donner. Nous devons faire attention aux mots dans le contexte qui est nôtre », avait il insisté.

A cet effet, Patrick Muyaya estime qu’il faut lever toute équivoque entre les frustrations politiques et le fait de prendre les armes. « Jeter de l’opprobre sur l’armée, c’est très dangereux », avait-il. C’était avant de demander à tout le monde de se ranger derrière le chef de l’État, car il s’agit d’une guerre d’agression dont les rapports sont venus de l’ONU. Il serait mieux que si ces propos ont été mal perçus de les clarifier.

Comme pour dire que dans ce contexte, il n’est pas du tout aisé pour un Cardinal d’expliciter ses propos. Et ce, en tenant compte de la jurisprudence en la matière. « Que les médiocres dégagent », citation que le Cardinal Monsengwo Pasinya n’a jamais explicitée, en dépit du contexte de l’époque. Et donc, cette demande du ministre risquera d’attendre longtemps, pour que l’ordinaire de Kinshasa explicite son homélie.

Le Quotidien




A quand la reprise des plénières à l’Assemblée nationale ?

Une léthargie s’est installée depuis deux semaines à l’Assemblée nationale depuis l’adoption par les députés nationaux du projet de règlement intérieur élaboré pour la législature 2024-2029 par une commission spéciale mise en place par le bureau provisoire. Dirigée par le professeur Jacques Djoli, un constitutionnaliste chevronné, cette commission qui a présenté avec brio le rapport de son travail a reçu le quitus de la plénière lors du vote de ce texte.

341 députés nationaux ont voté pour le projet de règlement intérieur, aucun député n’a voté contre et non plus aucune abstention. C’est ainsi qu’il a été envoyé à la Cour constitutionnelle pour vérifier sa conformité avec la constitution, pratique parlementaire obligée, au lendemain de son adoption depuis le 20 mars dernier. Cette dernière dispose de 15 jours pour l’examiner. Dépassé ce délai, ce projet de règlement intérieur sera déclaré automatiquement conforme à la constitution.

Ainsi, ce troisième point à l’ordre du jour de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale étant épuisé après l’installation du bureau provisoire, la validation de pouvoirs des députés nationaux, les députés nationaux ne savent plus poursuivre les plénières avant que la Haute cour ne se prononce sur ce texte qui va régir le fonctionnement de la chambre basse du Parlement pour les 5 années à venir.

Du coup, les élus du peuple tournent le pouce et le bureau provisoire se voit dans l’incapacité de convoquer les plénières pour épuiser les deux derniers points inscrits à l’ordre du jour de cette session extraordinaire. A savoir: l’élection des membres du bureau définitif et leur installation. Bien avant, il faudrait publier le calendrier avec différentes étapes de ce processus.

Cependant, au-delà de l’attente de la réponse de la Cour constitutionnelle au projet de règlement intérieur, certains députés nationaux évoquent des raisons financières.

En effet, dans le couloir du Palais du peuple, on parle d’un retard de deux mois que les députés nationaux enregistrent sur la paie de leurs émoluments. Cette information est confirmée par eux-mêmes. Les députés nationaux même s’ils rejettent les allégations selon lesquelles ils toucheraient 33.000 dollars américains. Le député national, Godé Mpoyi, élu de la Funa à Kinshasa et ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa est d’ailleurs monté au créneau pour annoncer le montant de 4.000 dollars américains. Et il a été vite contredit par une certaine opinion qui lui a demandé d’ajouter à ce montant d’autres avantages communément appelés « les invisibles » dont bénéficient les députés nationaux de la part de leur institution. Et les députés nationaux menaceraient même de boycotter les plénières si leurs émoluments ne sont pas payés. Et cette situation risque de retarder l’investiture du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka à l’Assemblée nationale.

Lorsqu’on sait qu’au lendemain de sa nomination, Mme le Premier ministre n’a pas encore commencé les consultations avec les différents partis et regroupements politiques ainsi que les personnalités indépendantes en vue de la formation de son Gouvernement. Ce qui fait croire à une certaine opinion que l’investiture du Gouvernement ne pourrait intervenir qu’avant la fin du mois d’avril. Et pourtant, le Président de la République, Félix Tshisekedi dont l’investiture est intervenue depuis le 20 janvier dernier, a besoin de voir son programme de ce nouveau quinquennat soit mis en œuvre par le Gouvernement.

Richard Shako Kanyengele




Formation du gouvernement: Judith Suminwa face à son destin

Aussitôt nommée, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a rencontré l’informateur Augustin Kabuya Tshilumba mercredi 03 avril 2024 dans la soirée à Fleuve Congo Hôtel.

Rien n’a filtré à l’issue de cette rencontre d’une heure, mais à en croire une source contactée sur place, les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la formation de la nouvelle équipe gouvernementale.

La première ministre compte aller vite pour former son gouvernement et se mettre au travail afin de matérialiser la vision du président de la République portant sur le développement de la RD Congo.

Judith Suminwa au siège de l’Udps

Bien avant, la première Ministre Judith Suminwa Tuluka était reçue par Augustin Kabuya, dans sa casquette de Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) ; parti qui a porté Judith Suminwa à la primature.

Devant quelques militants et autres membres de la Ligue des femmes de l’Udps à Limete, Judith Suminwa qui a d’abord remercié le président de la République Félix Tshisekedi pour sa nomination historique, s’est engagée à travailler avec intégrité pour stimuler le développement de la République démocratique du Congo.

“Je vous remercie en premier lieu, deuxièmement, je remercie le président de la République Félix Tshisekedi pour avoir choisi une femme, nous le considérons comme le champion de la masculinité positive. Il a choisi non seulement un membre de l’UDPS mais aussi une femme. Nous sommes là, non pour nous enrichir, mais pour servir. J’ai besoin de tout le monde pour construire le pays dans la paix et l’unité. Nous allons vaincre l’ennemi, nous devons nous sacrifier”, a-t-elle déclaré à la permanence de l’Udps.

Des défis économiques qui attendent Suminwa

Plusieurs défis, notamment sur le plan économique, attendent Judith Suminwa Tuluka, nommée lundi 1er avril comme cheffe du Gouvernement de la République démocratique du Congo.

Dans un contexte économique jugé instable, la première ministre Suminwa devra affronter le taux de change jugé instable jusqu’à ce jour.

Cette situation entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Congolais ; le franc congolais se dépréciant au jour le jour face au dollar américain, très utilisé dans le circuit économique.

Sur le marché de change, 1 USD vaut actuellement 2800 francs congolais à Kinshasa. Ainsi avec la flambée des prix des produits de première nécessité sur le marché, il est difficile pour le congolais de tenir.

La cheffe du gouvernement devra œuvrer pour renverser cette conjoncture économique délicate ; sans oublier la relance du tissu industriel en vue de développer le pays de Félix Tshisekedi. Cette relance va de pair avec l’amélioration de la connectivité du pays, en corrigeant le déficit d’infrastructures routières. Difficile pour les commerçants d’évacuer la production agricole excédentaire dans le Congo profond, mais aussi l’acheminement des produits vivriers importés.

Judith Suminwa Tuluka est également appelée à travailler pour l’assainissement du climat des affaires et mettre fin à la multiplicité des taxes, dont se plaignent beaucoup d’opérateurs économiques.

Signalons qu’à 56 ans, cette native de la province du Kongo-central entre ainsi dans l’histoire de son pays après une carrière pleine dans le monde séculier et un parcours atypique en politique.

La prochaine étape qui suivra sa nomination est celle de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Jean Michel Sama Lukonde. Ensuite interviendra la composition de son gouvernement avant son investiture devant les élus nationaux.

Bernetel Makambo




Refuser la désespérance

Les internautes congolais comme ceux d’ailleurs ont découvert avec sidération les images honteuses de nos sportifs dormant à la belle étoile, à même le sol, dans le hall d’un aéroport au Ghana.

Ces images témoignent du peu de sérieux que mettent certains de nos Ministres dans l’exercice de leur fonction. Constatons seulement que ce scandale n’est pas l’œuvre de n’importe qui dans le domaine du sport congolais, mais d’une figure de proue qui, de plus, se distinguait dans la critique exacerbée de ses prédécesseurs à la tête de ce Ministère. Et pourtant, sans vergogne ni gêne, confondant un Ministère de la République avec une entreprise familiale, il a fait montre d’un népotisme sans limite.

Le passage de cette personnalité du journalisme sportif congolais à la tête du sport national a démontré à la face du monde que beaucoup d’entre nous n’ont rien retenu de l’histoire, des dégâts du tribalisme et, plus précisément, des discours de Mobutu contre le népotisme ; conseils qui aujourd’hui appartiennent au patrimoine idéologique nationale.

Les fonctionnaires patriotes de ce Ministère ne se sont pas trompés en se réjouissant de la fin de cette triste aventure familiale. Etonnamment, nombre d’entre nos compatriotes s’interrogeaient comment le Premier ministre, Chef du gouvernement ait été tolérant face au népotisme criant de ce « warrior » que la presse n’a eue de cesse de dénoncer.

Dans le monde multi-compétitif d’aujourd’hui, le sport ne représente pas seulement des jeux ; il est loin de se cantonner au seul aspect d’un amusement. Les activités sportives sont maintenant un ensemble de compétitions influençant considérablement la politique et l’image qu’un pays donne de lui-même à l’extérieur. Ainsi donc, le sport participe de la diplomatie, d’où l’apparition du concep « Diplomatie sportive ». Or dans la diplomatie contemporaine l’image est au centre de toutes les appréciations. A travers le sport, les nations exhibent et confrontent leurs tempéraments et les Etats montrent leur capacité de former et d’encadrer la jeunesse ainsi que leur sens d’organisation. Qui n’a pas remarqué notre fierté légitime d’avoir réussi brillamment l’organisation des jeux de la Francophonie à Kinshasa ?

Rater lamentablement un voyage jusqu’à laisser ses athlètes coucher par terre au vu et au su de tous et balancer sans retenue des explications difficilement acceptables est proprement inadmissible. Ce fait démontre non seulement la légèreté avec laquelle nombre d’entre nous mène les affaires de l’Etat mais aussi le peu de respect que l’on a vis-à-vis de nos champions ; nos ambassadeurs.

Cet incident va-t-il nous apprendre à respecter les métiers que nous ne connaissons pas et à admettre que pour mener une gouvernance dans un quelconque domaine ou secteur, il faut accepter que l’on ne connait pas tout et que tous les talents ou compétences ne logent pas dans sa seule famille biologique ou politique !

La présence d’un bon planificateur-organisateur dans son cabinet aurait permis à Son Excellence, Monsieur le Ministre de coordonner les différentes étapes du voyage ; l’achat des billets d’avion, l’obtention des visas, la réservation des chambres d’hôtel, l’arrivée au lieu des compétitions et un encadrement efficace sur place.

La négligence que dévoile la scène du Ghana nous indique ce qu’avait été le fonctionnement de ce Ministère et de certains autres qui avaient choisi le népotisme comme mode de recrutement et le favoritisme comme méthode de fonctionnement. La sanction d’Accra vient confirmer la nécessité et l’urgence de corriger « les erreurs du passé ».

Espérons que nos futurs Ministres ont analysé et tiré les bonnes leçons de ce grave et honteux incident.

La RDC a plusieurs paris à gagner, et celui sportif n’est pas le moindre. Que cet incident malheureux ne décourage nos athlètes ni tout patriote. Nous devons refuser la désespérance dans laquelle certains semblent vouloir nous tirer.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Mise en place du Gouvernement : Pour le patriarche Jonas Mukamba, le cardinal Ambongo s’est trompé d’exemple en citant le Sénégal 

Au pays de Teranga – tout comme en Côte d’Ivoire – le Président de la République n’attend pas l’identification de la Majorité parlementaire pour désigner le Premier ministre…

Encore une pique de l’archevêque métropolitain de Kinshasa en direction des autorités congolaises alors que sa sortie médiatique de la Pâques au sujet de la lutte armée contre les institutions démocratiques continuent de susciter des condamnations.

Commentant la rapidité avec laquelle le Sénégal installe les siennes, le prélat est d’avis que *”Normalement, la composition du gouvernement ne devrait pas prendre beaucoup de temps et je le dis à partir de l’exemple du Sénégal : en un temps record, ils vont constituer leur gouvernement. Mais pourquoi ça dure chez nous ? C’est parce qu’il y a des tractations : tout le monde veut s’asseoir autour du gâteau et avoir le plus gros morceau possible. Comme, au Congo, le seul métier qui vaut la peine, c’est la politique, tout le monde veut se retrouver au gouvernement, au Parlement, autrement, il n’a rien. Cette situation crée vraiment chez nous une inquiétude».

Responsable directement devant le président de la République…

Fondée, cette réaction l’est dans la mesure où depuis son investiture le 20 janvier 2024, le Chef de l’État n’est pas en mesure de disposer du Gouvernement à cause de différentes contraintes constitutionnelles.

C’est ce que relève le patriarche Jonas Mukamba qui met en exergue l’article 78 de la Constitution, article qui soumet la désignation du Premier ministre à l’identification de la Majorité parlementaire au sein d’abord de l’Assemblée nationale, si jamais cette majorité ne se dégage pas.

Quand bien même il dispose du pouvoir discrétionnaire pour ce faire, le Président de la République doit rassurer cette Majorité de son esprit de collaboration. D’où nécessité de se choisir un Premier ministre qui lui soit proche.

Vient par après la participation des responsables de la coalition pour la désignation des ministres, désignation respectant la ” géopolitique “. C’est aussi une disposition constitutionnelle.

Or, il n’en est pas ainsi au Sénégal.

Déjà, à la différence de la RDC où le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale, au pays de la Teranga, le Gouvernement l’est directement devant le Président de la République.

Le patriarche Jonas Mukamba trouve cela tout à fait normal en ce qu’au Sénégal, le Président de la République nomme directement le Premier ministre et, avec le concours de ce dernier, il forme le Gouvernement. Il est l’unique chef de l’Exécutif national.

Le cardinal Fridolin Ambongo est censé le savoir.

Pour Jonas Mukamba, la réaction de l’archevêque a un mérite non négligeable.

En effet, une bonne partie de l’opinion congolaise ne connaît pas les subtilités de la Constitution dans plusieurs matières. C’est l’une des raisons pour lesquelles est préconisée la re-visitation d’un bon nombre d’articles.

Le Patriarche espère voir le prélat catholique, le moment venu, convaincre l’opinion du bien-fondé de cette initiative.

S.M.




Les enseignants impliqués dans la lutte contre la Polio

Le Programme élargi de vaccination (PEV) a organisé une session de formation qui se tient depuis mardi 2 avril à Kinshasa, à l’intention des enseignants de l’EPST sur les stratégies à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre la poliomyélite dans le milieu scolaire, étant donné que les premières victimes de ce fléau sont principalement les enfants.

Pendant trois jours, soit du 2 au 4 avril, les participants à cette formation organisée par le PEV échangeront autour des meilleures stratégies pour sensibiliser les parents sur l’importance de la vaccination, comme seul moyen de protéger les enfants contre cette maladie, tueuse d’avenir. Car à ce jour, il n’existe pas de remède contre le poliovirus en dehors de vaccins sûrs et efficaces.

Les mesures d’hygiène comme le lavage des mains à l’eau propre constituent aussi une bonne pratique pour lutter contre la polio. Pour le coordonnateur de l’initiative mondiale d’éradication de la polio, Lusamba Kabamba, la lutte contre cette épidémie nécessite l’engagement de tous, surtout des éducateurs des enfants.

Nous sommes aujourd’hui dans le secteur de l’éducation parce que nous avons besoin de vacciner les enfants qui sont dans des crèches, des écoles maternelles. Pour l’accessibilité, la personne doit d’abord comprendre ce qu’elle fait. Elle aura ensuite la facilité de transmettre l’information aux enfants et aux parents des enfants sur la nécessité de la vaccination.

Nous voulons que les éducateurs fassent partie de la préparation des campagnes de vaccination, a fait savoir le coordonnateur de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite.

Les participants en formation seront déployés dans les provinces en qualité de formateurs pour porter le même message sur l’importance de la vaccination. L’objectif étant de réduire à zéro le nombre d’enfants non vaccinés, car un enfant non vacciné peut contaminer des centaines d’autres autour de lui, selon Lusamba Kabamba.

A la tribune, le conseiller principal à la direction provinciale de l’EPST Mont Amba, Jean Prince Nyangwe, a loué cette initiative de former les éducateurs sur un sujet aussi vital pour l’avenir des enfants.

Nous devons tous nous impliquer dans la lutte contre la polio non seulement à Kinshasa mais à travers l’ensemble du pays. Cet atelier nous a permis de développer des stratégies pour convaincre les parents à ce que les enfants soient vaccinés. Nous avons aussi compris l’efficacité du vaccin. Le parent qui a des réticences, il faut d’abord l’écouter et par la suite lui démontrer l’importance de faire vacciner son enfant. Il y a aussi l’implication des écoles dans cette campagne. Je pense que l’école est incontournable parce que l’enfant passe plus de temps à l’école qu’à la maison, a développé Jean Prince Nyangwe.

La RDC fait face à l’épidémie de polio depuis 2017. À ce jour, plus de 1 000 cas ont été signalés dont 800 enfants déjà paralysés.

Prince Yassa




Le Japon fournit un financement critique pour l’alimentation scolaire et aides d’urgence à l’est de la Rdc

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) accueille deux généreuses contributions à son programmes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), totalisant environ 10,4 millions de dollars le gouvernement du Japon à une époque de pénurie de financement sans précédent.

Avec plus de 6 millions de personnes déracinées de leurs foyers et de leurs moyens de subsistance, et 4,6 millions de cas de enfants nécessitant un traitement contre la malnutrition dans tout le pays, ce don arrive à un moment critique. Il apportera une aide immédiate aux communautés les plus vulnérables du pays à travers deux contributions : environ 9,7 millions de dollars pour une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence aux familles déplacées par le conflit et des services aériens humanitaires par le biais du Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS), et en dollars américains 712 481 pour les programmes d’alimentation scolaire dans les provinces du centre-sud du Kasaï et du Kasaï Oriental.

“Ce financement contribuera grandement à aider le PAM à étendre son action vers les personnes les plus à risque, en particulier dans l’est du pays où le conflit a déplacé près d’un million de personnes en quelques mois seulement », a déclaré Peter Musoko, Représentant et Directeur Pays du PAM en RDC. Et d’ajouter : « Nous devons répondre aux besoins immédiats tout en Je jette les bases d’un développement à long terme, afin que les familles aient un meilleur accès à une alimentation saine ».

Soulignons qu’en Rdc, le PAM nourrit 148 000 enfants dans 4 provinces et prévoit d’en atteindre 600 000 en 2024. « Près d’un quart de la population congolaise est toujours confrontée à une insécurité alimentaire aiguë, les besoins humanitaires sont atteignant des niveaux records, notamment en raison du manque d’infrastructures de transport et de communication, de la pauvreté accès aux marchés et, même lorsque la nourriture est disponible, les prix élevés et le manque de revenus signifient que de nombreux les gens, même ceux qui fréquentent les écoles, n’ont pas les moyens de manger correctement. Le soutien du Japon vise à renforcer l’alimentation sécurité et résilience dans les situations d’urgence, et contribuer à l’élimination de la faim dans les écoles et l’amélioration de la scolarisation des enfants”, a souligné S.E. M. Hidetoshi Ogawa, l’Ambassadeur du Japon en RDC.

Au cours des six prochains mois, le PAM aura besoin de 548,5 millions de dollars pour poursuivre ses opérations globales en RDC y compris des opérations dans l’est de la RDC, où la violence a entraîné des déplacements massifs.

Prince Yassa