Par des investissements, les Américains renforcent leur reconnaissance de la marocanité du Sahara

Le Département d’État américain a annoncé la réalisation d’un programme de financement économique d’un montant d’1,5 million de dollars dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Ce programme consacre leur reconnaissance de la marocanité du Sahara sur le terrain. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Les États-Unis ont entamé des opérations pour concrétiser la reconnaissance de la marocanité du Sahara à travers le lancement d’un financement d’un montant de 1,5 million de dollars pour soutenir l’autonomisation économique des villes de Laâyoune et de Dakhla.

L’ambassade américaine à Rabat a annoncé sur son compte Facebook cette information en parlant de «bonne nouvelle pour les régions de Laâyoune et de Dakhla avec l’ouverture d’une ligne de financement à toutes les propositions qui visent à renforcer le développement économique inclusif», rapporte Al Akhbar du vendredi 5 avril. Le programme de soutien «Grants.gov» supervisé par le Département d’État américain via le Bureau de la coordination et de l’assistance auprès du bureau des affaires du Proche-Orient (NEA/AC) fournira un soutien financier pour les projets d’investissement envisagés dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Ce financement varie entre 200.000 et 500.000 dollars pour chaque projet, sachant que le budget global réservé à ce programme s’élève à 1,5 million de dollars. Le délai de dépôt de soumission des candidatures est fixé pour le 17 mai 2024. Le département d’État américain souligne que les candidats éligibles à ce financement sont les «organisations américaines ou étrangères à but non lucratif, des organisations à but lucratif, des établissements privés d’enseignement supérieur, des organisations internationales publiques, des petites entreprises ayant une expérience professionnelle et régionale dans les domaines de l’éducation et du développement des ressources humaines dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord».

Dans une note introductive, relaie Al Akhbar, le NEA/AC souligne que ce programme est le premier supervisé par les États-Unis dans les provinces du sud du Royaume. Il considère que la non-diversification de l’économie dans les villes de Laâyoune et Dakhla et la participation inégale de la population active sont deux défis économiques que doivent relever ces deux régions.

En effet, les deux villes, souligne la même source, s’appuient très largement sur l’agriculture, la pêche maritime, les énergies renouvelables, le tourisme et les minerais. Une dépendance qui crée un écart entre les ambitions des habitants et les interventions du gouvernement, quand la source principale des revenus provient uniquement des ressources naturelles plutôt que du capital humain.

La feuille technique du programme américain indique que la forte dépendance vis-à-vis de ces ressources limite le développement de ces secteurs et contribue à la baisse de la moyenne d’accès des femmes au marché du travail. C’est la raison pour laquelle ce programme vise à soutenir les activités économiques ciblant les catégories vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap, précise le Département d’État américain.

Par Hassan Benadad




La 6ème édition du célèbre prix Fashion Trust Arabia se tiendra à Marrakech

La prochaine édition du prix Fashion Trust Arabia, qui consacre chaque année six créateurs issus de la région MENA, dans six catégories de design différentes, se déroulera en octobre 2024 à Marrakech.

C’est sur son compte Instagram officiel que la Fashion Trust Arabia (FTA) a fait l’annonce de la tenue de sa prochaine édition à Marrakech. «Nous sommes ravis d’annoncer que la 6ème édition du prix FTA se tiendra au Maroc en octobre 2024 dans le cadre de “Years of Culture Qatar-Maroc 2024” (L’année culturelle Qatar-Maroc 2024)», a annoncé l’organisateur de l’évènement qui se tiendra pour la première fois au Maroc.

Pour rappel, l’évènement Years of Culture Qatar-Maroc 2024 s’est tenu le 20 février au Musée d’art islamique de Doha, avec une exposition spéciale de bijoux berbères du palais royal, en reconnaissance des liens exceptionnels qui unissent les deux pays.

«Au cœur de notre mission, nous avons toujours défendu les communautés créatives à travers le monde arabe et cette année n’est pas différente. Dans la ligne de notre dévouement continu à la diversité et à l’inclusivité, nous avons choisi la ville animée de Marrakech comme lieu d’accueil. Le prix FTA 2024 invitera les talents du monde entier, alors que nous explorons et mettons en valeur le patrimoine culturel diversifié du Maroc», poursuit-on dans ce communiqué.

En guise d’annonce, l’équipe de la FTA a opté pour une vidéo signée par le marocain Youness Jouran, mettant à l’honneur des artistes marocains issus de divers milieux créatifs, qui tous souhaitent la bienvenue à l’évènement à Marrakech. On y retrouve ainsi Youssef Drissi, fondateur de Late for work, les photographes Achraf Chagroufi et Joseph Ouechen, Laura Pujol et Zineb Britel, cofondatrices de la marque Zyne, les mannequins Oumayma El Maadam et Salima El Mahraoui, l’influenceuse Yasmina Olfi, la directrice artistique Zineb Koutten et la chanteuse Manal Ben Chlikha. Un beau panel représentatif de la créativité marocaine.

Mission: soutenir les jeunes créateurs arabes

Organisation à but non lucratif, la FTA fournit un soutien financier, des conseils et un mentorat aux créateurs de mode émergents de la région MENA, tout en fonctionnant également comme une plate-forme d’opportunités grâce à laquelle les designers arabes talentueux peuvent se développer et recevoir une reconnaissance internationale.

Le prix FTA est la première initiative de ce type dans le monde arabe. La première édition a été lancée avec succès en 2018, sous le patronage et la présence de la présidente d’honneur de la FTA, Son Altesse cheikha Moza bint Nasser, à Doha, au Qatar.

Chaque année, six lauréats sont récompensés dans le cadre de six catégories: tenues de soirée, prêt-à-porter, joaillerie, accessoires auxquels s’ajoutent le prix du pays invité et le prix Franca Sozzani du talent débutant. Cette année verra le lancement d’une 7ème catégorie de design, Le Fashion Tech Award.

Par Leïla Driss




Afrique du Sud : l’ANC fragilisée par l’arrestation de la présidente de l’Assemblée nationale

A deux mois des élections générales, c’est une éminente cadre du Congrès national africain qui tombe pour corruption, avec la mise en examen de Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Trente ans de carrière se sont effondrés en trois semaines. Le destin de Nosiviwe Mapisa-Nqakula a piqué du nez le 19 mars quand des enquêteurs ont perquisitionné sa maison à la recherche des cadeaux qui lui auraient été offerts en échange de contrats de sous-traitance quand elle était ministre de la défense. Le parquet national sud-africain lui reproche d’avoir réclamé près de 4 550 000 rands (224 000 euros) de pots-de-vin et d’avoir finalement reçu 2 150 000 rands (106 000 euros) entre 2016 et 2019.

La perquisition du mois de mars a fait vaciller la présidente de l’Assemblée nationale. Elle s’est d’abord mise en retrait, avant de consentir à démissionner, mercredi 3 avril. Le lendemain matin, elle se rendait dans un commissariat de police pour être présentée à un juge. Quelques heures plus tard, elle débarquait dans un tribunal de Pretoria pour s’asseoir sur les bancs raides d’une cour de justice sous le regard de son mari. « Ma cliente est désormais une retraitée », déclarait son avocat sur un ton miséricordieux.

La rapide descente aux enfers de sa camarade doit soulager le Congrès national africain (ANC). Le parti présidentiel aurait été embarrassé si Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait résisté davantage à la justice. En acceptant son sort, après avoir quand même tenté d’empêcher son arrestation, Nosiviwe Mapisa-Nqakula montre « son intention de protéger la réputation de notre organisation », écrit Mahlengi Bhengu-Motsiri, la porte-parole de l’ANC, dans un communiqué. Après les deux mandats présidentiels de Jacob Zuma (2009-2018), dont Nosiviwe Mapisa-Nqakula fut ministre de la défense, marqués au fer rouge par la corruption, l’ANC vante une « nouvelle aube » depuis la présidence de Cyril Ramaphosa.

En campagne pour les élections générales du 29 mai, l’ANC parle encore « de renouveau », avec une intolérance à la corruption et des cadres qui assumeraient leurs responsabilités face à la justice. Réagissant à la démission de la présidente de l’Assemblée nationale, M. Ramaphosa a salué une décision intègre « que nous devrions saluer et applaudir ». D’une formule, la mise en examen pour corruption sans résistance se transforme ainsi en comportement éthique respectueux de la démocratie.

« L’ANC protège toujours les siens »

Toutefois, le tour de passe-passe ne fonctionne pas chez les parlementaires de l’opposition, qui ne comprennent pas comment Nosiviwe Mapisa-Nqakula a pu rester en poste malgré les accusations pesant sur elle. « Nous réclamions cette démission depuis longtemps, alors que des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent pesaient sur elle », écrit Siviwe Gwarube, la cheffe de file de l’Alliance démocratique (DA) à l’Assemblée nationale. Une alerte avait été émise dès le 26 mars 2021 par le député Bantu Holomisa, le chef du Mouvement démocratie uni. Pourtant, le 19 août 2021, Mme Mapisa-Nqakula est élue présidente de l’Assemblée nationale sur proposition de l’ANC, et donc de Cyril Ramaphosa

« L’ANC protège toujours les siens, malgré de forts soupçons de corruption », déplore le député Bantu Holomisa. « Regardez les conclusions de la commission anticorruption Zondo ! Elles ont pointé du doigt des ministres, mais Cyril Ramaphosa n’a rien fait contre eux. Ce que je peux comprendre, parce que lui aussi a reçu de l’argent de Bosasa [entreprise qui aurait servi de financier occulte de l’ANC]. Tout est pourri, des pieds jusqu’à la tête. » Parmi la liste des candidats aux élections du 29 mai, six noms figurent dans les rapports de la commission anticorruption Zondo qui enquêtait sur les dérives des années Zuma.

« Rendre des comptes »

La prochaine audition devant le tribunal de Nosiviwe Mapisa-Nqakula est programmée pour le 4 juin, après les élections. La poussière aura eu le temps de redescendre, doit espérer l’ANC, qui est menacé de perdre sa majorité pour la première fois de son histoire, sur fond d’impopularité croissante. « Ça ne renvoie pas une bonne image de l’ANC d’avoir une éminente figure poursuivie pour de tels chefs d’accusation, dans un contexte où le parti n’a pris aucune mesure pour la sanctionner. Juste avant les élections, c’est une indication supplémentaire que les électeurs ont de quoi être sceptiques et méfiants vis-à-vis de l’engagement de l’ANC à combattre la corruption et à rendre des comptes », commente Karam Singh, directeur de l’ONG Corruption Watch.

De son côté, Nosiviwe Mapisa-Nqakula clame son innocence. « Je laverai mon nom », écrivait-elle dans le communiqué annonçant sa démission. Elle dénonce des poursuites « malveillantes fondées sur de faibles preuves ». Alors que sa première apparition devant un juge devait simplement déterminer son régime de détention – elle a obtenu une libération sous caution –, son avocat a commencé à tenter de démonter le dossier d’accusation. Il serait « faible », n’aurait qu’un témoin et serait alimenté par une perquisition qui n’aurait rien donné, soutient-il… « N’allez pas sur ce terrain-là, lui a rétorqué le représentant du procureur. Je sais ce qu’il y a dans le dossier (…) il n’est pas faible, bien au contraire. »

Par Romain Chanson (Johannesburg, correspondance)




M. Bourita reçoit l’ambassadeur de Bahreïn, porteur d’un message écrit à SM le Roi du Souverain bahreïni

Sur Hautes Instructions Royales, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, l’ambassadeur du Royaume de Bahreïn, M. Khalid Bin Salman Al-Musallam.

Lors de cette entrevue, M. Bin Salman Al-Musallam a remis à M. Bourita un message écrit adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, par le Souverain de Bahreïn, SM Hamad Ben Aissa Al Khalifa.

 

MAP




Le racisme d’État du régime algérien exacerbe la crise avec le Niger

Entre le Niger et l’Algérie, les relations vont de mal en pis. Le mercredi 3 avril, l’ambassadeur algérien à Niamey a été convoqué au ministère nigérien des Affaires étrangères. Il lui a été notifié, et de vive voix, les protestations des «hautes autorités nigériennes» contre les refoulements récents et massifs, dans des conditions inhumaines, de migrants nigériens établis dans la ville de Tamanrasset, à l’extrême sud-est algérien.

La crise diplomatique qui prévaut depuis plusieurs mois entre l’Algérie et le Niger a pris une nouvelle ampleur ces dernières 48 heures. Les autorités nigériennes ont convoqué l’ambassadeur algérien à Niamey, le mercredi 3 avril, pour protester contre les refoulements, dans des conditions inhumaines, de nombreux migrants nigériens, dépouillés de leurs biens et expulsés manu militari d’Algérie. Ces expulsions se sont multipliées depuis le début du ramadan, au rythme de centaines de Nigériens renvoyés chaque semaine, en plus de milliers de ressortissants d’autres pays d’Afrique subsaharienne, abandonnés à leur sort en plein désert à la frontière algéro-nigérienne, longue d’un millier de kilomètres.

Selon une dépêche de l’Agence nigérienne de presse (ANP), «c’est le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur du Niger, Oumar Ibrahim Sidi, qui a porté les mots de protestation du Niger auprès de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, ce mercredi 3 avril 2024».

Respecter la dignité et l’intégrité physique des migrants

Après avoir dénoncé les rafles policières ciblant les ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne en général, et les Nigériens en particulier, Oumar Ibrahim Sidi a transmis à l’ambassadeur algérien, Bekhadda Mehdi, «les protestations du gouvernement et des plus hautes autorités nigériennes contre le caractère violent du mode opératoire utilisé par les services de sécurité algériens pour mener ces opérations».

Sans contester le droit de l’Algérie de renvoyer chez eux les migrants irréguliers, le Niger exige toutefois que ces opérations se déroulent «dans le respect de la dignité, de l’intégrité physique et morale des ressortissants nigériens et que (soit assurée) la protection de leurs biens par les autorités algériennes compétentes». L’armée algérienne a en effet la sale réputation de dépouiller de leurs menus biens (comme les téléphones portables) et de leur argent les migrants subsahariens.

C’est dans le même cadre qu’Oumar Ibrahim Sidi a également reçu, jeudi 4 avril, la chargée d’affaires par intérim de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Nicoletta Giordano, à laquelle il a demandé de «mettre en place des dispositifs lui permettant d’identifier depuis l’Algérie les nationalités réelles des migrants, afin que ces derniers soient acheminés directement dans leurs pays d’origine». Ce qui signifie que les autorités nigériennes auraient exigé de l’Algérie de ne plus expulser vers le Niger des ressortissants d’autres nationalités.

Un défi humanitaire, financier et sécuritaire

Il est clair, à travers ces agissements, que faute de pouvoir circonscrire la crise avec ses voisins sahéliens (Mali et Niger), le régime algérien veut jouer la carte du chantage, en obligeant le Niger, malgré ses faibles moyens, à supporter seul le lourd fardeau de dizaines de milliers de migrants expulsés qui constituent un véritable défi humanitaire, financier et sécuritaire.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son entourage, qui s’emmurent jusqu’ici dans un silence assourdissant face à la nouvelle colère du gouvernement nigérien, ne s’émeuvent pas d’emboîter le pas aux partis d’extrême droite européens, lançant ainsi une campagne électorale prématurée et raciste, en prévision de la présidentielle anticipée du 7 septembre 2024.

En initiant sciemment cette nouvelle crise avec le Niger, Tebboune remet au goût du jour le populisme des dirigeants algériens, qui n’ont jamais hésité, par le passé, à jeter l’opprobre sur les migrants subsahariens présentés comme étant la source de tous les maux socio-économiques auxquels sont confrontés en permanence les Algériens, dont le pays regorge pourtant de pétrole et gaz naturel, drainant des revenus siphonnés à tour de bras par la mafia des généraux au pouvoir.

Déclarations racistes et populistes

Ahmed Ouyahya n’avait-il pas soulevé un tollé mondial en juillet 2017, suite à des déclarations racistes qui lui ont valu de retrouver immédiatement son fauteuil de Premier ministre, suite au limogeage express de Tebboune, qui n’a passé que 3 mois à la primature (du 24 mai au 15 août 2017)?

«Les étrangers en séjour irrégulier en Algérie amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avait en effet déclaré Ouyahya, avant d’être soutenu par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Ce dernier avait affirmé à son tour que les migrants portaient atteinte à «la souveraineté nationale et la sécurité» de l’Algérie, qui n’a «de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ou internationales, ni des partis politiques».

En décembre 2016, le conseiller de Bouteflika, Farouk Ksentini, également président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, avait affirmé que la présence de migrants subsahariens en Algérie expose le pays «au risque de la propagation du sida ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles».

Cette nouvelle crise algéro-nigérienne, sur fond de renvoi de milliers de migrants nigériens, intervient cinq jours seulement après que Tebboune a prétendu, dans ses déclarations à la télévision publique algérienne, que depuis son indépendance, son pays a tout donné au Mali et au Niger, mais qu’en contrepartie, ces deux États ont fini par se rebeller contre leur voisin du Nord, en se jetant dans les bras des Émirats arabes unis.

Avec cette énième convocation d’un ambassadeur algérien, l’Algérie en crise avec nombre de pays de son voisinage (Maroc, Espagne, Mali, Niger), et des pays lointains comme les Émirats arabes unis et la RDC, soigne davantage son statut de paria et accentue son isolement.

Par Mohammed Ould Boah




La CENI publie le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) publie, par la Décision n° 015/CENI/AP/2024 du 04 avril 2024, le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 rendu public précédemment par la décision n° 006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Le calendrier ainsi publié tel que repris en annexe concerne: La reprise des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord Ubangi; Les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province; Les élections des Sénateurs dans les provinces du Mai Ndombe et du Nord Kivu; L’élection des Gouverneur et Vice-Gouverneur de la province du Mai Ndombe; Les élections des Conseillers urbains, des Maires et Maires adjoints de ville ainsi que les élections des Bourgmestres et Bourgmestres adjoints.




La DGRK accorde un moratoire jusqu’au 30 Avril 2024 aux assujettis de l’IF et IRL exercice 2024 revenus 2023 

Sur instruction de Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), que dirige M. Musaka Mayelenkay Michée, le Directeur Général, informe les assujettis à l’Impôt Foncier (IF) 2024 et à l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL) exercice 2024/revenus 2023 ainsi qu’aux actes générateurs des recettes non fiscales à échéance du 31 mars 2024 qu’un moratoire est accordé jusqu’au 30 Avril 2024, afin de permettre à tous les assujettis de déclarer et de payer en toute quiétude et sans contrainte au regard des dispositions de l’arrêté N°SC/0027/CAB/GVK/GNM/2022 du 31 janvier 2024.

A cet effet, précise le même document, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




Les assujettis à la Retenue sur Loyers appelés à s’acquitter de leurs obligations fiscales au plus tard mercredi 10 avril 2024

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Musaka Mayelenkay Michée, Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance mensuelle du mois de mars 2024 et/ou trimestrielle (1er trimestre 2024) est fixée au plus tard mercredi 10 avril 2024 pour s’acquitter de leurs obligations fiscales.

Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

N.B: Celui qui paie mal, paie deux fois.




Congo – Azerbaïdjan: Maixent Raoul Ominga signe deux accords pour le compte de la S.n.p.c

La visite officielle du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, du 3 au 5 avril 2024, à Bakou, capitale de la République d’Azerbaïdjan, a été bénéfique pour le Groupe S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo), avec la signature, par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, de deux accords avec la Socar, la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, sur le plan de la formation de ses agents dans le domaine du pétrole et sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf (Congolaise de raffinage).

La coopération entre le Congo et l’Azerbaïdjan va probablement connaître très rapidement son envol rapide dans le domaine du pétrole, grâce aux accords signés par le directeur général de la S.n.p.c, Maixent Raoul Ominga, et le président de la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, Rövchan Nadjaf. Et pour cause, l’Azerbaïdjan est un exportateur important de pétrole et de gaz. Selon l’Agence de presse nationale d’Azerbaïdjan, son quota de production quotidienne attribué par l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour 2024 est égal à 551.000 barils par jour. Il était de 684.000 barils jusqu’à fin 2023, pour un pays qui a le potentiel de produire jusqu’à un million de barils par jour.

Le premier document signé par Maixent Raoul Ominga et Rövchen Nadjaf est un mémorandum d’accord sur la formation des agents de la S.n.p.c. Le deuxième accord porte sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf, l’unique raffinerie de pétrole dont dispose le Congo et dont la capacité de production doit être portée au niveau de la demande du marché intérieur en produits raffinés.

La signature des accords, sous la supervision des deux Chefs d’Etat

«La rencontre avec mon homologue Rövchen Nadjaf est couronnée de succès. Sous le très-haut patronage de leurs excellences, les Présidents Denis Sassou-Nguesso et Ilham Aliyez, plusieurs accords ont été signés entre le Groupe S.n.p.c et la «State oil company of the Republic of Azerbaijan» (Socar) à Bakou aujourd’hui. Concrètement, les N.o.c collaboreront, afin de fortifier les formations de leurs agents et de consolider les conditions d’expansion de la Congolaise de raffinage (Coraf). Le renforcement de nos relations démontre les liens de confiance, pour une coopération Sud-Sud intensifiée», a réagi le D.g Ominga après la signature des accords.

La séance de travail entre les deux parties

Cette coopération s’est concrétisée dans une perspective prometteuse pour la société congolaise: «Une avancée significative pour nos activités! Aujourd’hui, le journal Jeune Afrique a publié le classement des 500 premières entreprises africaines en termes de chiffres d’affaires. Je suis ravi que, pour la première fois, le Groupe S.n.p.c ainsi que sa filiale, Congolaise de raffinage (Coraf), figurent dans ce classement. Cette reconnaissance témoigne de l’efficacité de nos efforts. Nous consolidons nos activités par le biais de notre stratégie «Performance 2025». Je tiens à remercier chaleureusement nos collaborateurs et partenaires, pour leur contribution précieuse. Continuons sur cette lancée».

«Le Groupe S.n.p.c est un acteur majeur de la République du Congo sur le continent. La Société nationale des pétroles du Congo se hisse au 103ème rang des entreprises du continent africain en termes de chiffres d’affaires. Ce classement, publié par Jeune Afrique, intègre également la Congolaise de raffinage (Coraf), qui se positionne à la 421ème place! En tant que 17ème entreprise du secteur énergétique sur le continent, la S.n.p.c représente, pour la première fois, la République du Congo dans ce classement continental. Continuons à redoubler d’efforts pour porter l’énergie de notre pays à travers la région», précise le D.g de la S.n.p.c.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




La Grande Bretagne félicite la Rdc pour les avancées significatives enregistrées en termes d’indicateurs macroéconomiques

En partenariat avec la République Démocratique du Congo, le Royaume-Uni, réitère sa disponibilité d’accompagner les nombreuses réformes relatives aux Finances publiques initiées par le Gouvernement Congolais sous le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est à travers ses Programmes d’appui à l’amélioration de la Gestion des Finances publiques et à la Décentralisation des Finances, que le Royaume-Uni espère apporter son soutien à la RDC.

Cette question, était au centre, des échanges ce jeudi 4 avril entre le Ministre d’Etat, Ministre du Budget Aimé Boji Sangara et l’Ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC, Mme Alyson King.

‘’Nous sommes venus ici pour parler de notre partenariat avec le Gouvernement de la RDC et de discuter sur les dossiers relatifs au Budget ainsi qu’à l’amélioration de la gestion des Finances publiques. Avec le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, nous avons exploré en quoi le Royaume-Uni peut soutenir les efforts de Réformes des Finances publiques initiées par le gouvernement Congolais’’, a déclaré l’Hôte du Minetat Boji.

Cela a aussi été une occasion pour la Diplomate Britannique de féliciter la RDC à travers son Ministre du Budget, pour les bons résultats obtenus en termes d’indicateurs macroéconomiques.