Kabila, Olengha Nkoy, Lubaya, Sayiba, Kabamba… complices de Nangaa ?

La guerre imposée à la République démocratique du Congo dans sa partie Est par le Rwanda n’a pas encore fini à faire des révélations accablantes sur l’implication et la complicité de certains compatriotes qui se trouvent aux côtés des agresseurs. Aux côtés du Mouvement de 23 Mars de Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga ainsi que de l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante qui opèrent à visage découvert et qui promettent de marcher sur Kinshasa pour renverser le pouvoir en place, figurent plusieurs filles et fis du pays recrutés qui se trouvent au pays et à l’extérieur. 

Ceux-ci ont aussi la mission de déstabiliser le pays à partir des endroits où ils se trouvent. Et c’est grâce à la vigilance des services de sécurité particulièrement de renseignements militaires que ce plan est déjoué avec les arrestations de ces différentes personnes qui jouent le jeu de l’ennemi. Après la présentation à Kinshasa par le renseignement militaire d’un groupe de 6 personnes arrêtées à partir de la province de Nord-Kivu dont deux députés provinciaux de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et les révélations du député national et secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya sur l’implication de l’ancien président de la République Joseph Kabila sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays, les services d’intelligence ont encore mis la main sur une des pièces maîtresses de mouvement rebelle Alliance Fleuve Congo de Corneille dont il est le conseiller politique et stratégique. Il s’appelle Éric Nkuba Shabandu alias Malembe.

Au terme de son audition, il est passé aux avoeux sur non seulement son appartenance à ce mouvement rebelle, mais aussi sur le rôle qu’il joue en son sein. Toujours au cours de son interrogatoire, le bras droit de Corneille Nangaa a cité certaines personnalités civiles avec qui ils sont en contact parmi lesquelles Patient Sayiba, ancien Directeur général de l’Office de gestion et de fret multimodal (Ogefrem), André Claudel Lubaya, député honoraire et président de l’Union Démocratique Africaine Originelle (UDA), Joseph Olengha Nkoy, ancien président de Conseil National de Suivi de l’Accord du 31 décembre et du processus électoral, une des institutions d’appui à la démocratie et le professeur Bon Kabamba, enseignant à l’université de Liège en Belgique.

L’homme ne s’est pas arrêté là. Du côté des personnalités militaires, le sieur Éric Nkuba a dédouané son chef d’avoir des contacts directs avec les officiers et les subalternes militaires à Kinshasa pour rejoindre leur mouvement. Toutefois, il a révélé deux noms non de moindre de personnalités qui ont la charge de prendre des contacts avec les hommes en treillis. L’ancien Président de la République et sénateur à vie, Joseph Kabila que Augustin Kabuya avait cité quelques jours avant et le général John Numbi Tambo, ancien commissaire général de la Police Nationale Congolaise qui est en cavale depuis belle lurette.

Des rejets en bloc des allégations de sieur Éric Nkuba

Les révélations faites par le bras droit de chef de l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa n’ont pas laissé indifférente les personnes citées. Comme on pouvait s’y attendre, toutes les ont rejetées en bloc en les attribuant aux dirigeants du régime Tshisekedi qui veulent justifier leur incapacité à trouver la solution au problème sécuritaire dans l’Est du pays.

Au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd), on dénonce ce qu’elle qualifie d’une campagne de diabolisation de son président national et président honoraire. « Sans la moindre preuve et dans un montage grossier, on cite le Président Joseph Kabila pour une affaire qu’il ne connait pas et qui ne peut pas l’intéresser pour avoir dirigé la RDC avec patriotisme, abnégation, conviction et vision », peut-on lire dans un communiqué du PPRD parvenu et signé par son Secrétaire permanent, Emmanuel Ramazani Shadari. Ainsi, cet ancien parti au pouvoir met en garde le régime en place et lui demande de cesser de se saisir de Joseph Kabila et de sa famille politique pour créer des comédies aux fins de nuire à son image.

L’Union Démocratique Africaine Originelle (UDA) de André Claudel Lubaya rejette ces allégations qui portent atteinte à l’honneur de son président national, déclare être attachée à la constitution de la République et réaffirme sa légitime ambition de conquérir le pouvoir par des moyens pacifiques et démocratiques. Même son de cloche pour le professeur Bob Kabamba qui précise qu’en tant que scientifique et chercheur, il s’intéresse à la problématique des différents groupes armés parmi lesquels AFC de Corneille Nangaa.

Et dans sa réaction, l’ancien Directeur général de l’Ogefrem dit ceci: «  Il est évident que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve sieur Éric Nkuba. Ses propos sur ma personne n’engagent que lui et ceux qui lui ont mis dans la bouche les noms et les paroles à prononcer au cours de cette vaste farce. Pareil montage ne peut se concevoir que dans une dictature ; celle que je dénonce chaque jour. Et si l’objectif de cette mascarade est de me salir, ils ont complètement raté leur coup. Si c’est pour m’intimider plus qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici, là aussi c’est une peine perdue. Et Joseph Olengha Nkoy n’a trouvé d’autres mots pour déclarer : «  Je comprends que nous sommes à l’ère où le solide succès des THÉORIES DU COMPLOT permet de désorienter le peuple sur les ratés ou les vraies question sociétales. J’attends qu’on me dise que c’est un poisson d’avril que quelques petits farceurs ont eu l’idée d’offrir à Jean 1er. »

Vivement un procès public

Ces déclarations qui accusent certaines personnalités civiles et militaires pour leur implication à la déstabilisation du pays à partir de sa partie orientale en coalisant avec l’ennemi et qui ont suscité plusieurs réactions dans l’opinion publique méritent d’être élucidées et tirées au claire. Ceci à travers un procès public et équitable pour que les accusations formulées contre les uns et les autres soient confirmées ou infirmées. Sinon, ceux dont les noms sont cités continueront toujours à crier à l’acharnement et à la chasse à la sorcière.

Richard Shako Kanyengele 

 




Perchoir de l’Assemblée nationale: La bataille s’annonce rude pour Kamerhe, Bahati et Mboso

En session extraordinaire depuis le 29 janvier dernier, la chambre basse du Parlement s’apprête à épuiser les points inscrits à son ordre du jour. Sur les quatre points, trois ont déjà été épuisés à savoir, désignation et installation de bureau provisoire, la validation des pouvoirs, l’élaboration de projet de règlement intérieur. Seul le point relatif à l’élection et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale n’a pas encore eu lieu.

Ainsi, après avoir validé les pouvoir des 45 députés nationaux déclarés élus par la Cour constitutionnelle aux termes des contentieux eléctoraux, la chambre basse du Parlement se prépare déjà à amorcer le processus de la mise en place de son bureau définitif qui sera précédé par la publication de son calendrier électoral. Entre-temps, les différents candidats aux sept postes à pourvoir au bureau de l’Assemblée nationale s’apprêtent à manifester leurs ambitions à les briguer.

L’enjeu majeur ici est le poste de speaker de cette chambre qui représente non seulement la première personnalité de l’Assemblée nationale, mais surtout la deuxième personnalité du pays après le Président de la République. Si le problème ne se pose pas pour le poste de 1er vice-président de l’Assemblée où l’on sait que cela reviendrait à l’UDPS, selon le quota de la chambre, avec la personne de l’honorable Augustin Kabuya, son Secrétaire général, par contre la personnalité qui doit occuper le poste de président de l’Assemblée nationale n’est jusque là connue.

Des candidatures pas de moindre sont déjà annoncées par ci- par là par les sociétaires de l’Union sacrée de la Nation, plate forme politique majoritaire à l’Assemblée nationale. C’est dans ce cadre que trois membres du directoire de l’Union sacrée de la nation affichent déjà leurs ambitions de se porter candidats pour occuper le fauteuil de la présidence de l’Assemblée nationale, ce, avant même que l’autorité morale, le Président de la République, Félix Tshisekedi ne puisse se prononcer quant à ce.

Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la Nation Congolaise, Modeste Bahati, président national de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Christophe Mboso, président national de la Convention de la République et la démocratie. Le point commun de ces trois députés nationaux et personnalités est non seulement ils sont tous les chefs des partis et regroupements politiques, mais surtout ils ont déjà eu à diriger le Parlement.

Vital Kamerhe et Christophe Mboso ont été président de l’Assemblée nationale et Modeste Bahati Lukwebo le président du Sénat et bien avant la questure de l’Assemblée nationale sous la présidence de Vital Kamerhe. Ce qui fait croire à l’opinion que tous trois sont porteurs de l’expérience dans la gestion de de cette institution importante du pays.

Mais ce qui les différentie est la manière dont chacun a pu la gérer dans les situations normales ou de crise. C’est là où chaque électeur, député national peut se faire une idée sur chacun d’eux. Certes tous trois ne seront pas au finish candidats au perchoir de la chambre basse du Parlement lors du dépôt des candidatures. Car c’est le président de la République, Félix Tshisekedi en sa qualité d’Autorité morale de l’Union sacrée de la nation qui devra les départager en désignant un seul candidat à ce poste avant de demander le vote de élus nationaux. Un très bon choix ou un bon casting est aussi souhaité pour les autres membres du bureau de l’Assemblée nationale pour bien jouer ses missions constitutionnelle à savoir produire des lois et contrôler l’exécutif national.

Richard Shako Kanyengele




Invitation AGO Avril 2024




Au futur gouvernement: La Dynamique de Zongo recommande la construction et l’équipement des maisons de la presse dans chaque territoire

Dans un communiqué de presse publié à Kinshasa, les représentants des organisations professionnelles des médias: UNPC, ANECO, ANEAP, JED, MILRDC ainsi que des Experts et majors de la presse, réunis à Kinshasa/Gombe ce jeudi 4 avril 2024, au sein de la Dynamique de Zongo pour évaluer la situation récente dans le secteur des médias, ont fait la déclaration suivante :

En ce qui concerne l’affaire Stanys Bujakera, la Dynamique prend acte de la libération de ce journaliste tout en déplorant les conditions de son arrestation, sa détention et sa condamnation, alors même que tout montre qu’il est innocent.

La Dynamique dénonce la volonté manifeste des pouvoirs publics de restreindre la liberté de la presse et d’expression. La belle illustration de cette volonté sont les propos du Ministère public qui, lors de son réquisitoire dans l’affaire Bujakera, avait affirmé que « ce procès devait servir d’exemple aux autres journalistes», allant même jusqu’à citer nommément certains confrères.

La Dynamique a également examiné le tweet du récent Président du CSAC suivi d’un communiqué officiel de cette instance de régulation interdisant aux médias et aux professionnels des médias de traiter et de diffuser toute information sur les forces rebelles sans s’en référer aux sources officielles. Des actes contraires à sa propre directive indiquant les modalités de traitement des informations en temps de guerre.

« Visiblement, cette recommandation a été prise en violation des textes du CSAC et dévoile la partialité de cet organe, dont une des missions essentielles est de protéger la liberté de la presse », indique la Dynamique, qui dénonce l’inféodation et le manque d’indépendance de l’instance officielle de régulation. Ce qui vient confirmer la volonté des institutions publiques de museler la presse.

Construire et équiper des maisons de la presse dans chaque territoire

La Dynamique de Zongo, tout en saluant la nomination de Mme Judith Suminwa comme Première ministre, recommande au futur gouvernement en gestation d’intégrer dans le Programme de développement des 145 territoires la construction et l’équipement des maisons de la presse dans chaque territoire pour permettre aux médias de jouer pleinement leur rôle de vecteur des valeurs républicaines et de la cohésion nationale.

La Dynamique demande au prochain gouvernement d’inscrire dans ses priorités la question de la viabilité économique des médias en mettant en pratique l’aide à la presse inscrite dans l’ordonnance-loi sur la presse.

A ce sujet, précise la source, la Dynamique attend impatiemment du CSAC l’organisation d’un atelier sur les modalités d’octroi de l’aide publique à la presse, tel que recommandé par les Etats généraux de la communication et des médias.

Le Gouvernement est notamment appelé à activer rapidement les exonérations prévues en faveur des radios communautaires et associatives en signant l’arrêté interministériel y afférent.

« La Dynamique attend du nouveau gouvernement qu’il réitère solennellement son engagement à protéger la liberté de la presse et à poursuivre la réforme du CSAC et des médias du secteur public », souligne le communiqué.

Constatant l’impasse dans l’organisation du Congrès extraordinaire de l’UNPC, les Organisations professionnelles membres de la Dynamique de Zongo ont résolu de se réapproprier le processus de l’organisation de ce congrès par les professionnels des médias.

Ainsi, la Dynamique annonce le lancement dans les prochains jours d’une vaste opération de cotisations spéciales de tous les professionnels des médias afin de financer ce congrès extraordinaire tant attendu. La Dynamique invite tous les partenaires et les hommes de bonne volonté à se joindre aux professionnels des médias en apportant leur contribution au financement de ce congrès.

La Dynamique de Zongo reste mobilisée sur les questions majeures qui touchent au secteur de la presse et en particulier sur la défense de la liberté de la presse.




Jules Alingete objet d’une pseudo enquête basée sur des décharges déclarées fausses

Le week-end, un média en ligne a fait plusieurs annonces relatives à une enquête (?) sur Jules Alingete, l’Inspecteur général chef de service de l’Inspection générale des finances -IGF-, basée sur des décharges et le témoignage d’un sujet indien demandant protection avant de fournir d’amples détails. La livraison coïncide avec le baptême d’un ouvrage signé Patient Ligodi, journaliste, patron du média en ligne «Actualite.cd» et correspondant de RFI, intitulé «Pollution de l’information : Fake News et Journalisme dans le monde et en République démocratique du Congo». Ligodi y expose comment les mécanismes de la désinformation opèrent, identifie ses canaux, et propose des solutions concrètes pour lutter contre la propagation des fausses informations, dans le but de promouvoir un espace public alimenté par des informations authentiques, fiables et vérifiées.

La supposée enquête de «Politico.cd», axée sur des documents et une vidéo balancés deux voire trois mois plus tôt dans les poubelles des réseaux sociaux quand l’IGF a lancé une mission de contrôle à l’ex-Secope, en dit long sur l’industrie de production des Fake News. Elle montre comment le site de Litsani Choukran s’est laissé piéger ou a entrepris de grossir, de sang froid, un canular. Une analyse des particularités de cette investigation singulière permet de démontrer comment l’auteur a fondé sa démarche sur le faux. Rien du journalisme d’investigation. Dans un tel dossier, le journaliste enquêteur fait des recherches approfondies, consulte plusieurs sources, interroge des spécialistes du sujet ou des témoins, trie les informations, les hiérarchise afin de découvrir des faits inédits. Le contraire du chiffon pondu par le média aux sources douteuses.

D’ailleurs, la contre-enquête décode que les décharges, présentées comme pièces clés des articles de Listani sont fausses et fabriquées. «Toutes les décharges en circulation ont déjà fait l’objet de l’ouverture d’un dossier au Parquet Général près la Cour de Cassation en 2022. Elles sont fausses et fabriquées pour nuire au patron de l’IGF», renseignent plusieurs sources judiciaires.

La contre-investigation constate aussi que les quatre signatures attribuées à Alingete et apposées sur ces loques sont différentes. Si trois autres semblent s’apparenter mais diffèrent aussi dans leurs éléments constitutifs, la quatrième n’a aucun rapport avec elles. Toutes sont loin de se conformer à la signature authentique de Jules Alingete visible dans différents courriers officiels de l’IGF. Erreur technique ? Manque d’attention? Tout s’explique : le laboratoire inspirateur a oublié de répéter la même signature, confirmant qu’il n’existe pas de crime parfait.

L’investigation de Listani tourne court, enfin, dans sa partie consacrée au sujet indien Youssouf, qui demande protection pour rentrer au pays et venir témoigner davantage contre l’Inspecteur général des finances. Mais pourquoi ne pas avoir fait, dans une autre vidéo, depuis son pays où il est en liberté et sécurité, ces nouvelles révélations accablantes ?

L’enquêteur ne dit pas que son témoin clé a été arrêté, jugé et condamné à 5 ans de prison en 2021 par le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe pour vol de 9 millions de dollars de la société Prodimpex, son ancien employeur.

«Sieur Youssouf a purgé deux ans de prison en 2021 et 2023 avant d’être libéré et expulsé en Inde», rapportent des sources au sein de l’appareil judiciaire.

Youssouf, le sujet indien présenté comme témoin clé dans l’enquête, est un repris de justice condamné à 5 ans de prison en 2021 pour vol de 9 millions de dollars de la société Prodimpex

Pourquoi ne pas avoir fourni aux lecteurs ces précieux détails relatifs à la crédibilité de sa source d’information ou du lanceur d’alerte ? Comment peut-on faire foi à un repris de justice, condamné pour vol et visiblement utilisé par les prédateurs financiers coalisés pour saper l’honneur de l’intraitable Jules Alingete?

À la veille de la publication du gouvernement Judith Suminwa, les prédateurs financiers écartés ont-ils juré de ne pas partir seuls en donnant un coup fatal à ce haut fonctionnaire qui les a empêchés de dormir et qu’ils considèrent comme principale source de leurs malheurs ?

Les lecteurs ont droit à un mot d’explication, des excuses ou un, erratum de la part de l’auteur des articles, pour faire professionnel.

Dans ce feuilleton, il est triste de constater que c’est une obscure élite qui tente sans succès d’emballer l’opinion publique dans le faux. L’objectif, c’est de désacraliser un valeureux compatriote qui aide le chef de l’Etat à sortir le pays du gouffre. Pire, le faux enquêteur, bourré de haine, n’a servi que des intérêts mesquins. En réalité, le présumé enquêteur n’est qu’un petit pyromane, mieux mercenaire. Quand le client lui fait une offre alléchante, il devient lanceur d’alerte, seul moyen de survie pour lui.

 

Afrikanews/ Didier Mbongomingi




Trente ans après, ce génocide qui en cache un autre (Par Moïse Musangana et Jean Mohl Kenge Mukengeshayi)

Pour un drame rwando-rwandais qui a eu lieu hors de ses frontières, la République Démocratique du Congo est en train de payer les pots cassés depuis trente ans. Et jusqu’à quand va-t-elle continuer à payer ? Ceci d’autant que le génocide de 1994, même s’il signe le summum de la sauvagerie abjecte au Rwanda, n’est pas le premier épisode du genre dont l’onde de choc se transmet avec plus d’énergie dans la partie orientale du Congo voisin.
Le décompte fait depuis 1997, plus particulièrement dans la région du Kivu, par plusieurs experts dénote une tragédie : 10 millions de morts, 500 000 femmes violées, 110 000 km2 de forêts dévastées, notamment par l’exploitation illégale des ressources minières,… La comptabilité macabre est loin de se clôturer. Surtout avec la résurgence de la guerre que les troupes rwandaises, sous couvert du M23, livrent injustement au Congo dans les territoires du Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, province du Nord-Kivu, depuis deux ans. Ce qui donne lieu à une crise humanitaire innommable avec plus de cinq millions de Congolais déplacés dans leur propre pays.
Ce sont des pages de sang qui devraient, dixit l’ancien ministre français de la Défense Charles Millon (Charles Onana 2023), faire la honte d’une partie de l’Occident, s’il daignait ouvrir les yeux. Mais, personne ne s’en émeut. Bien au contraire, la France, par son président Emmanuel Macron, s’inscrivant dans la droite ligne de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, brille par des génuflexions devant Paul Kagame, celui-là même qui est à la base de l’acte déclencheur des massacres odieux non seulement des Tutsis, mais aussi des Hutus modérés, qui ont débouché sur le génocide pour lequel les Congolais continuent, sous le silence de la communauté internationale, à payer le lourd tribut, alors qu’ils n’y sont mêlés ni de loin, ni de près. Ils n’en auront jamais la même appréhension que les Rwandais qui se sont retournés contre eux-mêmes parce qu’ils n’en sont ni auteurs, ni co-auteurs. Ils n’en sont que des grandes victimes au point que la balkanisation de leur pays préoccupe plusieurs officines aussi bien en Occident qu’en Afrique
Un lourd tribut pour les Congolais
Certes, les Congolais ne peuvent, en aucun moment, se satisfaire de la barbarie qui a fauché ainsi 800 mille à un million d’âmes. Ils n’en ont et n’en tireront aucun dividende. Mais, paradoxalement, ils paient une note fortement salée depuis trois décennies à cause de la nonchalance dont les Nations unies et les puissances occidentales (les USA, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Australie et la Belgique) ont fait montre, alors qu’elles avaient suffisamment des moyens tant humains que matériels sur le terrain pour empêcher à l’humanité de vivre cette énième page noire. L’historien français Vincent Duclert, ce scientifique auquel Paris a recouru pour nous faire avaler bien de couleuvres, l’a répété tout récemment sur les antennes de RFI : « C’est certain que l’opération Amaryllis était en mesure éventuellement d’arrêter le génocide à Kigali, avec toutes les armées occidentales qui étaient présentes. Il y avait tous les moyens disponibles déjà pour arrêter le processus génocidaire entre 90 et 93. (…) On sait, par exemple, aussi que les Nations unies, avec une forte pression de la France et de la Belgique, vont réduire la Minuar, qui passe de 2500 hommes à 250, donc ça accélère en fond le génocide. Après, il y a l’opération Turquoise, là aussi, qui n’est pas dirigée vers l’arrêt du génocide (…) c’est que le pouvoir de François Mitterrand a ignoré, voire combattu, les alertes, toutes les possibilités d’arrêter ce génocide ».
La confession biaisée de la France
Le président Emmanuel Macron n’est pas resté en marge. Il ne loupe jamais une occurrence pour témoigner de la compassion pour le Rwanda, victime d’un génocide dont son pays avait manqué de volonté pour l’arrêter. Dans une déclaration publiée ce dimanche 07 avril 2024, jour de la commémoration du 30ème anniversaire du génocide, il exclut toute ambiguïté : «Quand la phase d’extermination totale contre les Tutsis a commencé, la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir, par sa connaissance des génocides que nous avaient révélée les survivants des Arméniens et de la Shoah, et que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté».
Malgré le fait de vouloir livrer en pâture son prédécesseur François Mitterrand pour se donner bonne conscience, le numéro un français reconnaît la responsabilité de son pays, ainsi que celle des USA, de la Grande Bretagne, de la Belgique, de l’Australie, du Canada et de l’ONU dans la survenue du génocide. C’est notamment cela qui explique l’attitude faite de courbettes de Paris envers Kigali qui a, en sus, banni la langue française de son territoire, justifiant ainsi son alliance avec les USA et leurs grandes compagnies minières qui changent en or le sang des pauvres (Charles Million, in Charles Onana 2023 ? ! Pire, Paris en était, sous Nicolas Sarkozy, arriver à proposer le partage des ressources dans la région des Grands Lacs comme si celles-ci constituaient la raison du génocide. Il n’y a donc qu’un pas à franchir pour réaliser que beaucoup d’autres agendas se sont greffés au génocide rwandais.
Nul doute, la France s’est fait taper sur les doigts. Et la guerre du Kivu, fomentée par le Rwanda soutenu par les USA et les Britanniques, ne s’inscrit pas moins dans une rivalité générale américano-française qui s’est étendue aussi à la région des Grands Lacs, voire en Afrique centrale. Et comment ne pas le croire lorsque François Millon révèle que le président américain Bill Clinton avait, en personne, fait pression sur Jacques Chirac pour qu’il annule son plan militaire envisagé pour la stabilisation du Kivu ?
D’autre part, c’est ce qui est curieux, Emmanuel Macron n’en démord pas de conforter le narratif du régime rwandais en mettant un accent sur les massacres des Tutsis, exonérant ainsi Kigali de ceux opérés sur les Hutus modérés sur son territoire, voire ceux qui avaient fui vers l’ex-Zaïre du fait des menaces qui pesaient sur eux et non sur invitation de l’Etat zaïrois de l’époque qui avait, du reste sans succès, demandé à la communauté internationale d’installer tous les réfugiés rwandais à 200 km de la frontière.
L’Occident dans son rôle historique d’exploitation
La question qui se pose est donc de savoir pourquoi les Occidentaux accompagnent Paul Kagame dans son dessein de falsification s’ils n’en sont pas complices ou bénéficiaires. Selon toute vraisemblance, une terrible vérité, tue aussi bien par les élites occidentales que par les historiens qu’elles appellent à la rescousse de leurs thèses, s’en dégage. A savoir que les Congolais n’ont aucune responsabilité ni dans la survenue du génocide rwandais, ni dans les massacres des Hutus et des Congolais couverts par l’Opération Turquoise.
Il reste donc, au vu de la tournure des évènements, que les ex-Zaïrois retiennent de cette falsification que le génocide rwandais était en réalité l’arbre appelé à cacher la forêt d’un plus vaste génocide des Congolais, couvert et organisé par les élites occidentales pour des objectifs allant au-delà d’un simple changement de régime politique au Rwanda avec la mort du président Habyarimana : le pillage systématique des ressources, sur fond d’une balkanisation des riches provinces de l’Est.
Plusieurs épisodes méritent d’être soulignés à cet effet. La croisade de l’ADFL, une coalition montée dans les laboratoires occidentaux pour servir cette cause sous le prétexte de combattre la maréchal Mobutu ressemble étrangement à l’AFC de Corneille Naanga destinée à occulter l’implication du Rwanda, par le M23, dans les tristes évènements qui se déroulent dans l’Est de la RDC. Tragédie plus sanglante et dont le couronnement fut la nomination du général rwandais James Kaberebe à la tête de l’armée congolaise, cette campagne connut, entre autres, les massacres de Tingi Tingi, Mbadaka, Kisangani, Kasika et Makobola, tous documentés par les experts de l’ONU et d’autres ONG internationales réputées. L’objectif était évidemment de traquer jusque dans leurs derniers retranchements les présumés génocidaires passés au Congo afin d’éliminer toute menace contre le Rwanda à partir de notre pays. Beaucoup de Congolais ont aussi subi le même sort.
Cette croisade sanglante s’est poursuivie avec les excroissances de l’AFDL, à savoir le RCD, le CNDP, et le M23, dont l’AFC est le clone. A coup de mixages et brassages, l’armée congolaise fut infiltrée le plus officiellement du monde.
FDLR : un fantôme qui ne fait du mal à personne
En définitive, le job a été donc bien fait. Très bien fait même. Et il continue de l’être. Pour preuve, depuis lors, ces soi-disant génocidaires, les FDLR, n’ont jamais attaqué le Rwanda à partir de la RDC, ni occuper une quelconque localité dans leur pays d’origine, ne fut-ce que pendant une minute. Ce qui bat en brèche le fonds de commerce exploité par Kigali depuis trois décennies et qui sous-tend sa politique expansionniste dans la région, allant jusqu’en à en appeler à Berlin II pour réviser les frontières. La partition du Soudan a servi d’aiguillon et nombreux sont ceux qui ont aiguisé bien d’appétits. Reste que, soumis à l’épreuve du temps et aux conditions difficiles d’existence, les résiduelles FDLR ne constituent plus une masse critique. Elles n’ont ni capacité militaire, ni capacité physique. Leurs éléments jeunes doivent avoir une moyenne d’âge de 45 ans.
Les autres subterfuges dont se sert le Rwanda pour justifier sa présence en RDC, à savoir la discrimination et le discours de haine dont font l’objet les Tutsis congolais, par extension la communauté rwandophone, ne tiennent pas non plus la route. Il n’existe pas de chasse à l’homme envers cette communauté qui compte, de surcroît, des membres dans les institutions du pays. Ils participent aux élections comme tout le monde et adhèrent aux coalitions politiques de leur choix en vue de se positionner dans la gouvernance du pays. Aussi, l’astuce consistant à recruter à tour de bras quelques Congolais inconscients et faibles d’esprit pour faire croire que la crise à l’Est est une affaire congolo-congolaise ne passe plus. Ce sont plutôt des velléités des Occidentaux à faire du Rwanda leur bras armé dans la région pour l’accomplissement de leurs desseins et la sauvegarde de leurs intérêts qui le consolident dans ses projets funestes. Sous des prétextes les plus divers, la France et l’Union européenne financent les campagnes militaires du régime rwandais, Washington soutient ce dernier. Et insensée est la démarche des Britanniques de renvoyer des demandeurs d’asile au Royaume Uni dans un pays exigu et qui cherche de l’espace. Entretemps, c’est leurs multinationales qui en tirent profit en captant les ressources congolaises dont elles encouragent le pillage.
Pour une révolution mentale et culturelle en RDC !
A ce jour, la facture que paie la RDC est énorme : 10 millions de morts, 500 mille femmes violées, plus de 5 millions de déplacés internes, pillages systématiques des ressources, etc. Et cela sous l’impuissance et le silence complice de la communauté internationale. Il est désormais un impératif existentiel pour les Congolais de se réveiller et de tirer les conséquences de cet état des choses. Leur pays se trouve ainsi au centre des enjeux et appétits voraces des autres. Si on n’y prend garde, il peut disparaître de la carte du monde. Et le Congo ne sera pas donc le premier pays à connaître ce sort.
C’est le rôle des politiques, des historiens, des éducateurs…bref des élites congolaises. Le génocide de 1994 doit être replacé dans son contexte. C’est un génocide des Rwandais en général et non des seuls Tutsis. Les Congolais n’y sont mêlés ni d’Adam, ni d’Eve. Ils en subissent malheureusement et tragiquement le contre-coup. Les puissances qui l’ont inspiré, conduit et encadré pour leur confort, ferment les yeux sur celui silencieux qui s’opère en RDC et dont elles sont également à l’origine.
Parce que nul ne semble disposer parmi les puissances occidentales, plus portées vers la balkanisation du pays, à prendre à bras le corps la problématique du génocide en cours au Congo et l’arrêter au besoin, parce que l’on ne peut ne peut être meilleur avocat de soi-même que soi-même, il est utile que les Congolais mettent en place une commission de commémoration du génocide congolais, de l’enseigner aux Congolaises et Congolais pour forger leur conscience patriotique. Nos millions de morts n’ont pas perdu la vie en vain. Il convient également d’envisager la création d’un ministère en charge de l’éveil patriotique et de la formation à la citoyenneté.
D’autre part, la RDC doit, tout en continuant de réclamer, et ce de manière vigoureuse, des sanctions contre le Rwanda, ainsi que la mise en place d’un Tribunal pénal international sur la RDC, se doter, sur fond d’une gouvernance démocratique, d’une armée républicaine à même de défendre l’intégrité de son territoire et de dissuader tout pêcheur en eaux troubles. L’implantation des Rwandais au Congo-Brazzaville et en Centrafrique dans des territoires en regard de ceux de la RDC requiert une vigilance tous azimut.




RDC : Le ministre Gilbert Kabanda reçoit un Grand Prix du mérite civique pour ses prouesses à la défense nationale et à la recherche scientifique

Une organisation des journalistes a décerné

Un “Grand Prix du mérite civique” au ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga.

Selon les organisateurs de cette initiative, le ministre Kankonde s’est distingué par des initiatives et des réformes à la tête des ministères qu’il a occupés dans le gouvernement Sama Lukonde 1 et 2, notamment, le ministère de la défense nationale et celui de la Recherche scientifique et innovation technologique.

A la tête de la défense nationale, le ministre Gilbert Kabanda a mis sur pied, une politique de programmation militaire, de réserve de la défense nationale, de la politique de défense nationale, la relance du social des militaires et de leurs familles et dépendants.

S’agissant de la Recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda a eu à doter ce ministère du génie scientifique congolais, la création des incubateurs, le relèvement du Budget de la Recherche de moins de 1 à 3% .

Toutes ces réalisations ont permis à cette structure des hommes des médias de reconnaître la participation, sinon la contribution efficace de ce scientifique dans les ministères qu’il a dirigés en RDC depuis la venue de Félix Thsisekedi.

 

Lequotidien




Célébration du génocide à Kigali : Éviter le piège de Kagame

C’était le 7 Avril 1994 qu’une rivière de sang a commencé à couvrir de sang le Rwanda, date qui marque le début du génocide des non seulement des Tutsis mais des hutus ,ayant emporté en quelques semaines plus de 800 000 Rwandais. Comme au Rwanda on parle de “kwibuka” sorti du terme “Ibuka” signifiant en kinyarwanda “souviens-toi” terme employé pour se souvenir de ce triste événement, l’heure est venue de bien se souvenir pour une vraie réconciliation des générations actuelles et futures car tous leurs ancêtres ont été affectés par ce génocide dont les plaies ont du mal à se cicatricer tant qu’elles ne sont pas bien soignées.

En prévision de la commémoration des 30 ans de ce triste événement ,plusieurs chefs d’états et personnalités du monde sont arrivés à Kigali,capitale du Rwanda.

Un génocide unilatéral

En célébrant le génocide des rwandais et non des Tutsi, les Chefs d’Etats qui se rendent souvent à Kigali auraient cette fois-ci demandé qu’on commémore la mort de deux de leurs anciens collègues à savoir Juvénal HABYARIMANA, alors Président du Rwanda et Cyprien NTARYAMIRA, Président du Burundi qui ne venait que de passer deux mois au pouvoir car élu en février et assassiné en Avril, précisément le 6 Avril 1994.

Ces deux Chefs d’Etats ont été assassinés par les Forces Patriotiques Rwandaises(FPR) dirigées par Paul KAGAME. Tous les rapports des experts régionaux et internationaux l’ont prouvés.

Si le monde devait être équitable pour rétablir l’histoire et panser ces plaies, les photos des deux Chefs d’ Etats assassinés le 06 avril 1994 devront être affichées dans le musée du génocide tant visité et dans les rues de Kigali.

Et comme toutes les communautés du Rwanda ont été touchées dont les deux chefs d’ Etats d’ethnie HUTU, le monde devra cesser de parler de génocide des TUTSI mais du génocide des Rwandais.

La stigmatisation d’une seule ethnie TUTSI alors que le massacre à grande echelle a visé aussi les HUTU qui représentent 85% de la population rwandaise, apparaît aux yeux de nombreux observateurs avertis comme un piège tendu par Paul KAGAME pour attiser la haine entre les deux communautés: l’une étant perçue comme victime et l’autre comme bourreau et se basant sur la ferme décision adoptée par l’humanité de ne plus jamais revivre ce crime, il se conforte dans cette position et jouit de tous les soutiens y afférents.

Quand les Chefs d’ Etats et des Gouvernements mieux le monde entier se font ainsi piéger, cela pousse la communauté internationale à semer davantage la haine au sein des populations HUTU et TUTSI vivant au Rwanda et ailleurs.

Et pour cela, KAGAME se sert de cette compassion arrachée en se présentant comme seul défenseur des TUTSI alors qu’en réalité il est le destructeur de la cohabitation entre les deux ethnies .

La République Démocratique du Congo, des Millions des morts

Pourquoi cette cécité internationale qui reste silencieuse sur le génocide que Paul KAGAME est en train de perpétrer de l’autre côté de sa frontière, en RDC depuis 1996 à ce jour?

En effet, lorsque le Monde sera juste, on exigera qu’à chaque célébration du génocide des Rwandais le 6 et 7 avril de chaque année, les deux images des Présidents HABYARIMANA et NTARYAMIRA fassent l’objet des consternation des hôtes de KIGALI, car leur assassinat demeure l’un des éléments déclencheurs de ce génocide des Rwandais.

Le contraire n’est qu’une célébration piégée qui exacerbe la haine entre HUTU et TUTSI, ce qui du reste est à l’origine de la transposition du conflit HUTU-TUTSI en RDC et partout dans me monde.

Que le monde se ravise !

Halte à la haine, faisons tout pour que la cohésion sociale règne au Rwanda et que la RDC cesse d’être la victime expiatoire d’un génocide abject de 1994 perpétré par les Rwandais entre eux, loin d’une main quelconque d’un seul congolais dont la population ce jour en paie les frais.




CLOTURE DU 21JRS DE SERVICE LE MONDE DES ESPRITS,AVEC PAST FRANÇOIS MUTOMBO VH/DIMANCHE 07AVRIL 2024




Kinshasa: le village Buma sera bientôt rénové pour devenir la nouvelle Jérusalem du Palu.

Le village Buma où se trouve la résidence du feu Antoine Gizenga, dans la commune de la N’sele à Kinshasa va bientôt être rénové et considéré comme le siège international du Parti Lumumbiste Unifié, Palu. L’annonce en a été faite par le secrétaire général et chef du parti, Didier Mazenga Mukanzu, lors de sa visite le samedi 6 Avril 2024 à cet endroit mythique et plein de symbolique.

A l’allure de Nkamba pour les Kimbaguistes, le numéro un du Palu reste lui aussi déterminé de rendre le village Mashita à Gizungu “Buma”, la nouvelle Jérusalem du Parti Lumumbiste Unifié (PALU).

Me Didier Mazenga Mukanzu qui a effectué un déplacement ce samedi pour rencontrer la veuve Gizenga, Anne Mbuba, s’est dit préoccupé par l’état de ce coin très fréquenté par de nombreux visiteurs tant nationaux qu’internationaux.

Accompagné du Secrétaire Permanent et Porte Parole du Palu, Robert Ngambi, des députés Donatien Bitini, Prince Kangila Kahwela et d’autres cadres du parti, cette visite du secrétaire général, chef du parti s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des commissions devant matérialiser ce grand projet. Ce déplacement avait également pour objectif, de préparer la descente à Nkamba du nouveau secrétaire général et chef du parti maître Didier Mazenga Mukanzu sur invitation de son Eminence Simon Kimbangu Kiangani.

Le nouveau leadership à la tête du Palu veut redorer l’image de ce grand parti politique, parti historique et lui donner sa place datant dans l’échiquier politique nationale et international. Depuis son arrivée à la commande du Parti Lumumbiste Unifié, maître Didier Mazenga Mukanzu ne cesse de multiplier des efforts pour rayonner ce parti, longtemps oublié par les congolais et Congolaises.

Mboshi