TP Mazembe : Moïse Katumbi choque les supporters !

Dans le monde du football africain, certaines figures se démarquent non seulement par leur passion pour le sport mais aussi par leur impact significatif sur le développement de celui-ci à l’échelle continentale.

Moïse Katumbi, président du Tout Puissant Mazembe, est l’une de ces personnalités emblématiques. Sa récente annonce sur les ondes de la BBC risque de secouer le paysage footballistique en RD du Congo…

« J’ai quand-même une expérience. Ça fait plus ou moins 40 ans que je m’occupe du football dont 27 ans à la tête du TP Mazembe. Bientôt je vais me retirer du football. J’ai déjà dépassé 25 ans et je crois que je suis le plus vieux président du continent. Il est temps de laisser la place à la jeunesse », a déclaré le dirigeant de 59 ans, en annonçant donc son départ prochain du TP Mazembe.

Le parcours de Katumbi à la tête de l’un des clubs les plus prestigieux d’Afrique, le TP Mazembe, est jalonné de succès : trois titres de Ligue des champions africaine (2009, 2010, 2015), une finale du Mondial des clubs en 2010, et de multiples titres de champion de RDC. Son engagement a permis au TP Mazembe, qui vient d’accéder aux demi-finales de la Ligue des champions, de redevenir dans les années 2010 une véritable force dans le football africain, comme le symbolise cette réussite sportive à l’échelle continentale et mondiale. Il a aussi mis en place la Katumbi Football Academy, véritable centre de formation du TPM.

Son départ : un coup dur, mais…

Son départ représentera donc une immense perte pour le TPM au vu de son investissement financier et laisse les supporters dans l’incertitude. Reste que le TPM paie souvent au prix fort les engagements politiques de son boss.

Katumbi était en effet un opposant historique à l’ancien président de la république, Joseph Kabila, ce qui l’avait contraint à s’exiler en Europe. Il avait ensuite perdu l’élection présidentielle de décembre 2023, devancé par Félix Tshisekedi. Depuis, le TPM dénonce régulièrement les bâtons dans les roues que lui mettraient les autorités en représailles des activités de son “chairman”.

Pour preuve : début mars, lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions, son club avait une nouvelle fois rencontré des difficultés pour obtenir l’autorisation de vol pour se rendre en Afrique du Sud via un vol privé pour défier Mamelodi Sundowns, malgré de multiples démarches auprès des autorités compétentes. Katumbi avait bien évidemment pesté, exhortant notamment l’État à “ne pas mélanger la politique et le sport“. Le TPM avait finalement pu voyager en Afrique du Sud, mais par le biais… d’un vol commercial ! Les supporters déplorent aussi régulièrement que les matchs de LdC des Corbeaux de Lubumbashi ne soient pas diffusés sur la RTNC… Le départ du président emblématique permettra peut-être au moins au club congolais de moins subir les foudres du pouvoir politique.




RDC : la Dynamique des Né-Kongo félicite Judith Suminwa pour sa nomination au poste de premier ministre et dénonce les propos déplacés sur ses origines 

La nomination de Judith Suminwa Tuluka au poste de premier ministre en RDC continue à réjouir les cœurs de plus d’un, à l’occurrence, la Dynamique des Né-Kongo toutes Tendances Confondues (DNTC, ASBL) qui a rendu un vibrant hommage au chef de l’État Félix Tshisekedi pour l’acte posé entant que champion de la masculinité positive.

Dans une déclaration rendue publique ce lundi 8 avril, l’Asbl DNTC, a remercié le premier citoyen congolais pour avoir jeté son dévolu à cette digne fille Né Kongo, en la nommant au poste de premier ministre, cheffe du gouvernement.

A cette même occasion, la DNTC a également félicité Judith Suminwa Tuluka pour cette nomination, une première en RD Congo pour une femme à occuper un tel poste depuis 1960.

“Nous, ressortissants Né-Kongo de l’espace compris entre Kasangulu et l’Océan Atlantique, réunis dans l’ASBL Dynamique des Né-Kongo Toutes Tendances Confondues, tenons par la présente déclaration à remercier et à présenter nos sincères félicitations doublement au Président de la République, Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir nommé une ressortissante Né-Kongo au poste de Premier ministre pour la première fois depuis l’indépendance du pays, avoir nommé notre soeur, fille, maman, ressortissante Né-Kongo Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka», a dit Nlemvo Mukoko Georges, président de la DNTC qui a lu ladite déclaration.

Déterminée à unir leur force comme un seul homme pour changer la donne, la DNTC s’engage à apporter son soutien indéfectible à toutes les actions salvatrices du Gouvernement Suminwa.

 

Profitant de cette occasion, la Dynamique des Né-Kongo Toutes Tendances Confondues (DNTC), a dans un ton ferme, mis en garde, toutes les personnes qui prennent le luxe de prononcer des discours fâcheux et maladroits sur les origines de Judith Suminwa Tuluka. Les membres de cette association estiment que ces fausses accusations, visent tout simplement à tenir l’image de la nouvelle locataire de la primature, qui vient remplacer Jean Michel Sama Lukonde. Ces ressortissants du Kongo Central se disent désormais debout pour jouer ce rôle d’avant-garde en vue de voir le pays se développer et répondre aux attentes de la population.

“Dans le même ordre d’idées, nous tenons à vous informer que les Né-Kongo sont désormais debout, déterminés et plus rien ne sera comme auparavant”, poursuit le président de l’Asbl DNTC,

Nlemvo Mukoko Georges.

Pour rappel, c’est depuis le début du mois d’avril que le pays a un nouveau leadership à la tête du gouvernement congolais. Il s’agit de Judith Suminwa Tuluka, ancienne ministre d’État en charge de l’industrie, dans le gouvernement de Sama Lukonde.

 

 

Lequotidien




Kinshasa : Des fortes pluies attendues, la METTELSAT appelle à la vigilance

La ville de Kinshasa risque de subir des pluies diluviennes dans les prochains jours, d’après l’alerte lancée par Augustin Tagisabo, chef de division provinciale de l’Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT).

Il annonce des précipitations exceptionnelles, pouvant atteindre 100 millimètres, soit le double d’une pluie normale (50 mm).

Face à ce risque accru d’inondations, glissements de terrain, destruction d’infrastructures et perturbations économiques, la METTELSAT exhorte la population et le gouvernement à prendre des mesures préventives.

Elle invite également les congolais à rester informés des prévisions météorologiques, à éviter de s’engager sur des routes inondées, et à suivre les instructions des autorités locales.

Signalons que cette alerte intervient après la mort de 8 personnes, toutes d’une même famille suite à l’écroulement d’un mur lors des fortes pluies qui s’étaient abattues dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 avril dernier.




EPST : agents et cadres rendent les derniers hommages au journaliste Blaise Mazanza

La famille du sous-secteur de l’EPST a rendu les derniers hommages au journaliste Blaise Mazanza, cadre à la RTEDUC.

La pluie de ce lundi 08 avril n’a pas eu raison sur l’amour que les collègues et amis de l’EPST témoignaient à l’illustre disparu. Un moment empreint d’émotions où l’on pouvait lire sur les visages en sanglots combien Blaise Mazanza va manquer à ses amis.

Le ministère de l’EPST a été valablement représenté. Outre Mme le Secrétaire général à l’EPST, Christine Nepa Nepa, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a été représenté par son Directeur de Cabinet, le professeur Robert Tshilombo.

Dans son oraison funèbre, le Directeur chef de service de la Direction de Gestion de Communication de l’EPST, M. Jean-Jeff Mwanza a souligné, à l’aide de la citation de Jacques Attali que le désormais feu Blaise Mazanza a été aimé de son vivant.

« Si tu a été aimé, si tu as donné du bonheur et de l’espérance, il se trouvera forcement quelqu’un, au jour de ta mort pour te fermer les yeux, quelqu’un pour rassembler tes amis, organiser une veillée et t’entourer de tes souvenirs les plus chers. »

Pour lui, autant que les morts ne reviennent plus, autant que certains d’entre eux ne partent pas non plus, notamment Blaise Mazanza.

Il a conclu son oraison par l’interpellation de ses collaborateurs.

“Chers collaborateurs, exacerbés par la disparition de votre collègue, je vous conjure de prendre chaque minute au sérieux afin de léguer aux générations futures tout ce qu’il y a de meilleur que vous aurez souhaité. Et je sais que Blaise Mazanza restera présent dans le cœur de tous mes collaborateurs ici présents”, a-t-il conclu.

Décédé le premier avril 2024, Blaise Mazanza fut Chef de Division à la RTEDUC. Par le passé, il a travaillé pour Télé 50 et a même été dans la cellule de communication de l’ex- président Joseph Kabila.

 

 




Le Gouvernement Tuluka bloqué par l’Assemblée nationale, bloquée par la Cour constitutionnelle, bloquée pour cause des juges fin mandat…

Conséquence logique : le Président de la République est lui-même bloqué !!!

Jusqu’à ce lundi 8 avril 2024 à 18h00, la chambre basse n’a toujours pas de Bureau définitif. Elle est en attente de son nouveau règlement intérieur soumis à la sanction de la Cour constitutionnelle, règlement déclaré le 30 avril dernier conforme à la Constitution mais sous réserve de deux articles : les 27 alinéa 2 et 142. Elément important à noter : le projet du règlement intérieur a été adopté par l’Assemblée nationale le 19 mars 2024, soit 4 jours après la date du 15 mars fixée par la Constitution pour l’ouverture de la session ordinaire, l’autre date étant le 15 septembre…

A moins pour la Cour constitutionnelle de choisir ne pas dire le droit

Approché le 30 mars par le média en ligne ACTUALITE.CD, le député national Jacques Djoli s’est exprimé en ces termes : “Dès que nous serons notifiés officiellement, nous allons voir les raisons ou motivations qui ont poussé la Haute Cour à prendre ses distances par rapport à ces deux articles. C’est là qu’on saura s’il faudra les réécrire ou quelle attitude adopter par rapport à l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Donc nous attendons d’être notifiés officiellement”.

Il est à rappeler que le 29 janvier 2024, lors de la mise en place du Bureau provisoire de l’Assemblee nationale présidé par le doyen d’âge Christophe Mboso (il paraît qu’il y avait plus âgé que lui), il a été bien dit que le calendrier comprend 3 points :

1. La validation du pouvoir des membres de l’Assemblée nationale ;

2. L’élaboration et l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et

3.L’élection et l’installation du bureau définitif.

Une gestion pragmatique du temps aurait pourtant permis de mettre à profit les deux jours restants du mois de janvier, les 29 jours pleins du mois de février et les 15 premiers jours du mois de mars 2024, soit 46 jours, pour que la chambre ouvre sa session ordinaire conformément à l’article 115 de la Constitution, entendez le 15 mars 2024.

Hélas, la classe politique n’a jamais su gérer le temps.

Conséquence logique : même si le Bureau définitif est installé ce lundi 8 avril 2024, ce sera pour une session extraordinaire qui, elle, ne dure qu’un mois. Sauf, bien entendu, considérer que la session ordinaire court jusqu’au 15 juin prochain.

Et même dans cette perspective, on est en droit de se demander à quand est intervenue la cérémonie d’ouverture !

En effet, l’article 115 de la Constitution est formel : “L’Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires :

1. la première s’ouvre le 15 mars et se clôture le 15 juin ;

2. la deuxième s’ouvre le 15 septembre et se clôture le 15 décembre”. Ceci pour le premier alinéa.

Le second précise : “Si le 15 du mois de mars ou du mois de septembre est férié ou tombe un dimanche, l’ouverture de la session a lieu le premier jour ouvrable qui suit.

La durée de chaque session ordinaire ne peut excéder trois mois”.

Il n’est nulle part dit de cette session qu’elle s’ouvre entre le 15 mars et le 15 juin, ou entre le 15 septembre et le 15 décembre.

Quant à l’article 116, il est ainsi libellé : “Chaque Chambre du Parlement peut être convoquée en session extraordinaire par son Président sur un ordre du jour déterminé, à la demande soit de son Bureau, soit de la moitié de ses membres, soit du Président de la République, soit du Gouvernement”. Ceci pour l’alinéa 1.

Le second alinéa est : “La clôture intervient dès que la Chambre a épuisé l’ordre du jour pour lequel elle a été convoquée et, au plus tard, trente jours à compter de la date du début de la session”.

A moins pour la Cour constitutionnelle de choisir ne pas dire le droit, c’est-à-dire de faire valoir le cas de force majeure.

D’ailleurs, elle est depuis le 4 avril 2024 en état de non fonctionnement, certains de ses juges installés depuis le 4 avril 2015 étant fin mandat !

L’Udps comme parti, comme régime et, hélas comme système

Comme on peut bien s’en rendre compte, sans Bureau définitif, l’Assemblee nationale ne peut pas confectionner le calendrier de sa session. Et sans ce calendrier, il est impossible de procéder à l’investiture du Gouvernement Judith Tuluka. Et sans cette investiture, le Gouvernement Sama Lukonde continue d’expédier les affaires courantes.

Disons vrai : seule institution politique en place et en règle, le Président de la République est totalement bloqué. Il ne peut compter ni sur l’Assemblee nationale, ni sur le Sénat, encore moins sur le Gouvernement pour exercer ses prérogatives constitutionnelles.

L’institution “Cours et Tribunaux” est sans la Haute cour.

Bloqué à quel moment ?

Disons encore vrai : bloqué au moment où l’Etat est menacé de l’intérieur tout comme de l’extérieur !

L’autre dirait : “Etat Néant !

Face à cette évidence, il ne sert à rien de se livrer à la politique de l’autruche et à la diversion comme on en a l’habitude.

Ce que l’on vit à ce jour, ce n’est pas ce pour quoi l’Udps a combattu depuis 1982 avant d’accéder au pouvoir via les élections de 2018.

Ce n’est pas ce pour quoi l’Union sacrée de la nation s’est constituée en 2021.

Ce n’est pas ce pour quoi le peuple a donné 73,34 % à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle et 470 députés nationaux à la Majorité parlementaire.

Dans cette affaire, il faut déjà être un esprit malsain pour engager à quel que niveau que ce soit la responsabilité de l’Opposition. Peu importe pour celle-ci d’être républicaine ou non républicaine.

Pour être honnête : c’est de la responsabilité totale et entière de l’Udps comme parti, comme régime et, hélas !, comme système.

C’est à se demander si l’enchaînement du blocage du fonctionnement des institutions n’a pas été planifié quelque part dans la Maison Udps. Ou alors la Maison est elle-même ivre de pouvoir !

Omer Nsongo die Lema




ERC: Evariste Ejiba Yamapia convie les pasteurs à une rencontre de “Restauration du Réveil” ce 13 avril à Kinshasa

Les pasteurs membres de la confession religieuse Église du Réveil du Congo (ERC) sont appelés à participer à une rencontre dénommée “Restauration du Réveil” qui aura lieu le samedi 13 avril dans l’enceinte de l’église Foi abondante située à la 9è rue Limete résidentiel au petit boulevard à 09 heures de Kinshasa.

L’invitation a été lancée le lundi 8 avril 2024 par l’archevêque président et représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC). Evariste Ejiba Yamapia a indiqué que cette rencontre vise à restaurer l’unité et la crédibilité de l’église. De plus, voir comment restaurer le social des pasteurs membres de cette confession religieuse.

 

« … donc nous voulons restaurer notre unité, restaurer notre image, restaurer notre crédibilité. Nous prierons pour la restauration de la paix dans notre pays, nous prierons pour la restauration des institutions de la République Démocratique du Congo donc c’est une restauration sous les différentes formes et dans ces formes, nous parlerons aussi comment le social du pasteur peut être restauré, qu’on ne voit pas le pasteur pour qui l’on doit faire des cotisations pour être enterré donc la restauration sur le plan spirituel, sur le plan national et aussi sur le plan de la vie de tous les jours. Nous voulons que l’église soit unie, que les leaders, leurs pères, les jeunes générations que tous ensemble puissions dire que c’est Jésus qui gagne quand nous sommes ensemble, nous sommes forts », a fait savoir Ejiba Yamapia Evariste exhortant les pasteurs à s’habiller en cole pastoral.

 

Le numéro un de l’ERC a, à cette occasion rassuré au Président de la République, de l’accompagnement spirituel de son institution afin qu’il réalise les objectifs de son second mandat notamment la restauration de la paix dans l’Est du Congo et l’amélioration des conditions de vie des millions de Congolais.

 

« L’église du réveil du Congo nous sommes le partenaire de l’Etat, et partant de là, le Président de la République nous lui rassurons nos prières, nous lui rassurons que nous travaillons pour que les points, les axes qu’il avait annoncés le jour de son investiture, nous puissions l’accompagner pour la réussite. Donc nous croyons que la paix va revenir dans l’Est de la République malgré toutes les perturbations des gens qui sont ici et là, la paix est certaine ! », assure-t-il.

 

Après des conflits judiciaires qui ont secoué l’Église, l’ERC sous le leadership de Ejiba Yamapia Evariste amorce sa phase de restructuration afin de répartir sur des nouvelles bases en redorant le blason terni de cette confession religieuse.

 

Osée kalombo




Message de félicitations de l’Agence Congolaise de Promotion Ommobiliere (ACOPRIM) adresse à son Excellence Madame le Premier ministre. Chef du gouvernement.




Lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique à Kinshasa: André Sukadi salue les résultats satisfaisants du « Projet IHAP/ Kinshasa » de l’USAID

Le Coordonnateur national du Réseau national des organisations d’assises communautaires des groupes de supports des personnes vivantes avec le VIH/SIDA (RNOAC) a salué les résultats satisfaisants auxquels est arrivé le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) /Kinshasa de l’Agence du gouvernement des Etats unis pour le développement (USAID) mis en œuvre par la Fondation Elisabeth Glaser pour la lutte contre le SIDA pédiatrique.

Selon André Sukadi , ce projet a contribué à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa plus précisément dans les zones de santé de Bandalungwaa, Binza Météo, Kikimi, Kingasani et Masina 2, en offrant des services de prévention, de traitement, de soins et soutien aux personnes infectées, affectées et exposées au VIH.

Au total, sur 779 663 personnes, 41 886 ont été testées positives au VIH et ont suivi le traitement dans les 5 zones de santé de Kinshasa citées haut. Parmi lesquelles, 41 886 de moins de 15 ans et 1 723 enfants de plus de 15 ans.

«  (…) en 2017, lorsque le projet IHAP/Kinshasa de l’USAID a commencé, 17.465 enfant VIH étaient sous traitement antirétroviral en République démocratique du Congo, selon le rapport du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), en décembre 2021, ce chiffre est passé à 24.135 enfants sous traitement antirétroviral », s’est réjoui le coordonnateur national de RNOAC, André Sukadi, le vendredi dernier lors de la clôture officielle dudit projet. C’était en présence de plusieurs partenaires nationaux et internationaux œuvrant dans la lutte contre cette pandémie.

En dépit de quelques cas de décès enregistrés, le coordonnateur national de RNOAC a donné une mention spéciale à ce projet, qui à en croire ses dires, a grandement contribué à sauver des vies humaines à Kinshasa.

« (…) ce qui est sûr, c’est que ce projet a beaucoup contribué dans l’atteinte de ce résultats. C’est pour nous aussi l’occasion de saluer avec ferveur ce partenariat fructueux entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’Agence américaine pour le développement (USAID) qui sous le financement de Pepfar et par le canal de la Fondation Elisabeth Glaser (EGPAF) et le RNOAC, a contribué efficacement de 2017 à 2023 à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa », est revenu le coordonnateur national de RNOAC visiblement reconnaissant envers l’USAID.

Le Projet IHAP/Kinshasa de l’USAID est bouclé certes. Cependant, il va continuer sous un autre label, à savoir : « Espoir Kinshasa ». Ce nouveau projet va bénéficier des acquis du Projet IHAP Kinshasa, et est financé par le gouvernement des Etats unis par son agence de développement, USAID. Le projet «  Espoir Kinshasa » va intervenir dans les mêmes zones de santé que le projet IHAP Kinshasa, mais sous le leadership de l’Ong nationale Association de santé familiale (Asf).

Prince Yassa




Au Palais du peuple, un journaliste se fait « couper » par un faux billet de 100 dollars par un député

Dans les couloirs du Palais du peuple, pris d’assaut chaque jour par un harem de journalistes, il se raconte qu’un député, non autrement identifié, aurait remis un faux billet de 100 dollars à un journaliste en guise de « coupage », terme en vogue dans les milieux des médias congolais. Le malheureux l’aurait constaté que quelques heures plus tard, lorsqu’il est allé faire la monnaie sur l’avenue Assossa.

Selon des témoins qui relatent l’affaire dans un taxi, à la suite d’une interview qu’il avait accordée à un candidat député peu avant les élections, ce journaliste faisait le pied de grue devant la salle des conférences du Palais du peuple chaque jour. En cette fin de semaine, il voit le député, finalement élu, débarquer au Palais du peuple. Il l’interpelle et rappelle qu’il « lui doit ». Le député ne se fait pas prier deux fois et plonge la main dans son petit sac à main, y sort un billet vert qu’il tend au journaliste. Celui-ci le glisse, à son tour, dans son porte-monnaie et file comme un éclair, au risque de faire « treizer » par ses confrères…

C’est finalement dans la soirée qu’il se rendra compte que ce billet de 100 dollars était un faux. Et depuis ce jour, il sillonne les allées du Palais du peuple, racontant aux hôtesses qui y travaillent que ce député qu’il a roulé dans la farine. Et, qu’il aura sa peau « au moment opportun ».




A Ngaba, un homme offre son sexe en spectacle e se brossant les dents dans la rue

Un incident drôl mais riche en couleurs s’est produit le week-end dernier dans la commune de Ngaba. Un homme s’est retrouvé nu comme un ver de terre devant les passants alors qu’il brossait ses dents.

Ayant l’habitude de se brosser les dents devant la parcelle, portant souvent un essuie-mains enroulé aux hanches, D. L. a commis ce jour-là l’imprudence de ne l’avoir pas bien noué. L’homme s’adonnait à cur joie à son exercice habituel en distribuant, de temps en temps, des bonjours aux passants.

Du coup, un vent violent souffle. L’essuie-mains tombe par terre et est emporté à quelques mètres de là par ce vent, comme il en souffle violement ces derniers temps à Kinshasa. D. L. se retrouve nu. Son anatomie masculine est à découvert. Comme c’est d’habitude à Kinshasa, les avertis et autres badauds qui avaient vu la scène accourent pour « bien voir ». Dans l’entre-temps, le jeune perd le contrôle de lui-même et n’arrive même plus à ramasser le linge.

Par instinct de conservation, son épouse, qui était à quelques mètres de là, au robinet en train de puiser de l’eau, accourt et le couvre d’un pagne. Mais c’était déjà trop tard car les passants avaient suivi la scène, les badauds s’étaient déjà rincé l’il bien avant. Devant se raconte que depuis ce feuilleton en direct, l’homme est devenu invisible sur la rue et escalade le mur derrière la parcelle pour se rendre au boulot ou pour autre sortie.

Selon des potins croustillants de l’avenue Lobo, à Ngaba, il se susurre aussi qu’une fille qui passait par là, a dû lâcher quelle était « prête à accepter d’être une seconde épouse de ce monsieur » doté d’une « virilité aux dimensions olympiques ».