Un gérant d’hôtel menace de publier les vidéos des caméras de surveillance des clients

Emoi, panique générale au quartier Beau Vent, dans la commune de Linguala. Un gérant d’hôtel menace de publier les vidéos des caméras de surveillance des clients, notamment celles des Dons Juans, des professionnels de nuits folles et du burin, et celles des ajusteurs de grands travaux qui fréquentent l’hôtel.

Le gérant accuse le propriétaire de l’hôtel de n’avoir pas honoré ses engagements, en refusant de payer ses arriérés de salaire. Il dit mettre en exécution sa menace si rien n’est fait dans le délai. Ainsi, il mettra à nu tous les « soubassements » fous.

Pendant ce temps, dans la ville haute, on insiste sous cape que cet hôtel accueillerait plus de bonzes du régime en place, des députés, des sénateurs, des magistrats, des avocats qui viennent souvent accompagnés de leurs bébêtes dont l’âge varie entre 16 et 22 ans. Mais, ayant appris la nouvelle de la menace du gérant qui s’est vite répandue, même sur les réseaux sociaux ; les potentiels clients de cet hôtel font des insomnies. On dit que leurs épouses se frotteraient les mains. Contentes d’être fixées, une fois pour toute, sur les présomptions qu’elles font peser sur les maris, professionnels du burin pour la plupart.




L’Alliance pour la nouvelle classe libérale quitte le regroupement politique AACRD

Les politologues disent qu’en politique, les alliances se font et se défont suivant les intérêts en place. C’est ce que l’on puisse dire du Regroupement politique Action des alliés de la convention pour la République et la démocratie (AACRD). Il s’agit d’un regroupement politique, membre de l’Union sacrée de la nation qui a pris part active aux dernières élections législatives nationales, provinciales et des conseillers communaux du 20 décembre 2023.

En effet, un des partis politiques phare de ce regroupement politique, à savoir l’Alliance pour la nouvelle classe libérale (ANCL) dont le président national est Jules Bavon Muamba Mukendi a décidé de le quitter. En effet, après avoir évolué au sein de AACRD et peaufiné des stratégies pour non seulement faire élire massivement le président de la République Félix Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays, mais aussi rafler des sièges pour la députation nationale, provinciale et l’élection des conseillers communaux, chose qui a été faite, Jules Bavon Muamba et son ANCL étaient victime de la gestion des ambitions au sein de ce regroupement politique qui a raflé 9 sièges à la députation nationale.

Ainsi, face à ce qu’il qualifie de l’injustice contre son parti politique, Jules Bavon Muamba, après concertation des membres du parti, a décidé de tourner le dos à AACRD. Et pour ne pas évoluer en vase clos, ce leader politique a déjà entrepris des démarches pour adhérer dans un autre regroupement politique. Il va donc dans les jours qui suivent annoncer à la presse le nom de ce nouveau regroupement politique avec qui il partage certainement la même vision. Toutefois, l’ANCL réitère son soutien indéfectible au chef de l’État Félix Tshisekedi et son appartenance à l’union sacrée de la nation.

Soutien de ANCL à la Première ministre Judith Suminwa

Ayant appris avec satisfaction la nomination de Mme Judith Suminwa au poste de Premier mnistre, l’Alliance pour la nouvelle classe libérale qui vient d’avoir un nouveau secrétaire général ad intérim en la personne de Sylvain- Van Mukendi Djiba déclare sa disponibilité de l’accompagner dans sa lourde mission de la gestion de la République. Par la même occasion, exhorte Mme Judith Suminwa à tenir compte de la nouvelle classe politique dans la composition de son équipe gouvernementale, car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Selon ce parti politique, ceci lui permettra d’avoir les membres du gouvernement producteurs des richesses et non programmateurs des dépenses.

Richard Shako Kanyengele




Lutte contre la polio: Des enseignantes et inspectrices formées à la sensibilisation

A l’issue de trois jours de formations sur la lutte contre le polio, organisée par le Programme élargi de vaccination (Pev) en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), les éducatrices parmi lesquelles des enseignantes et des inspectrices ont reçu des informations capitales sur la lutte contre cette maladie afin qu’à leur tour elles soient capables de les transmettre à leurs pairs, aux parents et aux élèves.

Les participantes à la formation sont à présent capables de former d’autres personnes dans la riposte contre la poliomyélite, une maladie invalidante de l’enfance. A en croire la représentante du directeur provincial de l’Enseignement primaire secondaire et technique du Mont Amba, Neville Ntaladja Kadima, l’objectif principal de cette formation est atteint.

” Il était question de pouvoir former les enseignants sur l’importance de la vaccination. Les attentes par rapport à cette activité, c’est de pouvoir renforcer la communication interpersonnelle en rassurant les parents d’enfants sur la qualité des vaccins et d’insister beaucoup plus sur l’importance de la vaccination. Nous voudrions que nos enfants de 0 à 5 ans soient vaccinés pour qu’en fin nous puissions atteindre le but commun qui est la République démocratique du Congo (RDC) sans la polio”.

Neville Ntaladja a indiqué que cet atelier a été très riche en informations. ” Nous avons exploré les différents aspects qui étaient dans notre programme et je pense que ce qui a été donné est vraiment suffisant pour que sur le terrain, il y ait un travail de qualité et qu’enfin nous puissions avoir la RDC sans polio’’, a-t-elle poursuivi.

Pour ce qui est des prochaines étapes, elle a fait savoir qu’il s’agira tout simplement pour les participants “de faire une restitution des enseignements reçus durant trois jours de formation. On a eu un échantillon, il y a quelques éducatrices, enseignantes, inspectrices qui ont été formées et à leur tour, elles iront former les autres pour que les messages de la vaccination parviennent dans nos communautés”.

Le choix porté sur les éducatrices pour renforcer la lutte contre la polio, a -t-elle laissé entendre, est très capital, parce que l’enseignante est plus écoutée par les enfants et cela est une force qu’il faut capitaliser dans la riposte contre la maladie. “Il a été constaté que parmi les causes de la non vaccination des enfants, c’est le fait qu’ils soient allés à l’école lors du passage des vaccinateurs à la maison”, a-t-elle expliqué.

« On a compris qu’on doit aller vers les écoles pour que nos enfants soient vaccinés et aussi lorsque les enfants sont à l’école, l’enseignant devient un demi Dieu. Tout ce que l’enseignant dit c’est ce que l’enfant va devoir exécuter et plus souvent, nous remarquons qu’à un certain moment, ce que l’enseignant dit dans la salle de classe prime même sur le mot des parents. Raison pour laquelle nous avons choisi ces personnes qui sont les mieux placées pour la sensibilisation », a-t-elle insisté.

Cette formation a plus ciblé les éducatrices car, selon Neville Ntaladja, les femmes enseignantes sont des personnes qui sont les plus proches des enfants. A la maison, elles sont plus dispensatrices des traitements et d’éducation. Les femmes sont aussi porteuses d’avenir et génitrices. “Ce sont les femmes qui conduisent nos enfants au centre, à la maternité. Alors, ce sont ces personnes qui sont beaucoup plus impliquées dans la vaccination”, a-t-elle martelé.

Le satisfecit des participantes

Au terme de cette formation, les participantes ont indiqué avoir reçu des informations nécessaires pour arrêter la propagation de la polio et se sont engagées à être les apôtres du bon évangile de la riposte contre cette pathologie.

“Grâce à cette formation, nous sommes devenues des formatrices. Notre rôle, c’est d’aller restituer tout ce que nous avons eu comme enseignement auprès des parents, enseignants et élèves pour montrer les méfaits de cette maladie dans notre pays en général et en particulier à Kinshasa”, a déclaré la préfète des études à l’Institut techniques agricole de Mombele, Odile Puludisu.

Quant à la conseillère principale de la sous division de Lemba 1, Riphine Lusakumu Basilua, elle sort de cette formation engagée pour contrer la polio.” Je sors avec une détermination formidable. Nous devons lutter contre la polio en RDC car en 2017, nous avons eu 1066 enfants atteints et 918 sont paralysés toute la vie et d’autres sont morts. Nous sommes obligés d’éradiquer cette maladie parce qu’on risque d’avoir des problèmes sérieux si nous ne luttons pas et si nous ne sommes pas éveillés. Nous sommes obligés d’aller éveiller les parents et les élèves à tout moment. Nous devons les sensibiliser. On doit toujours parler de cette maladie”, a-t-elle conclu.

Prince Yassa




Judith ici, Tuluka là, Suminwa ici et là ! Que d’éloges ! Mais après…

La meilleure des manchettes à lui être consacrée est celle de “LA TROMPETTE”, journal de Jean-Jacques Ntumba, un ancien de Demain Le Congo. _”Enfin, une descendante de Kimpa Vita à la primature_ “, annonce le tabloïd. Une façon de signaler l’arrivée d’une héroïne au poste de Premier ministre. Une première pour la gente féminine en RDC, c’est vrai. Une première aussi pour la province du Kongo central depuis 1960. C’est aussi vrai.

Pour rappel, connue sous le nom de Dona Beatriz, relève Wikipédia, Kimpa Vita avait lutté pour la réunification du royaume Kongo en proie à l’anarchie portugaise. Arrêtée, condamnée au bûcher, elle fut brûlée vive le 2 juillet 1706. La caractéristique de cette héroïne était le rejet de tout diktat. Elle commandait.

Sa descendante Judith Tuluka est ndibu ou mundibu, la tribu la plus importante en espace territorial occupé et en démographie dans le district des Cataractes. Sous la colonisation, les Belges attribuaient à cette tribu la réputation de ne remettre la manchette dans le sac qu’après avoir tué. Pas avant ! Tuer qui ou quoi ? Un homme ? Un animal ? Une idée ? Libre à chacun de spéculer. L’opinion attend ce qu’elle abattra pour l’exemple ! Pas impossible qu’elle frappe d’abord dans la maison Udps à laquelle elle appartient…

Dernier pour Félix Tshisekedi (n’en déplaise à Augustin Kabuya), le second mandat est une question de vie ou de mort pour l’Udps.

Après le ratage du premier, le Président de la République a pleinement conscience des conséquences d’un rendez-vous manqué pour les 54 mois et demi restants des 60 du quinquennat.

Comme pour le premier round, tout est dans l’article *91* de la Constitution avec ou à cause de sa formulation ambiguë :

– soumettre au suffrage universel le candidat à la présidentielle qui se fait élire sur base de son programme de gouvernement pendant la campagne électorale, et une fois investi,

– lui imposer un gouvernement qui vient définir avec lui la politique de la nation sur base d’un autre programme et

– rendre le Gouvernement responsable non pas devant le Chef de l’Etat élu au suffrage universel qu’il est, mais devant l’Assemblée nationale.

Bref, le pays a un Chef d’Etat et un Chef de Gouvernement n’ayant comme domaines de collaboration que les portefeuilles de la Défense nationale, de l’Intérieur la Sécurité ainsi que des Affaires étrangères. Concrètement, cela fait du Premier ministre le vrai patron de tous les autres ministères.

Au cours de son premier mandat (2018-2023), Félix Tshisekedi s’est comporté en patron unique de l’Exécutif national. Plus d’une fois, l’opinion l’a vu donner des instructions à un ministre, et encore en présence du Premier ministre réduit à faire bon coeur contre mauvaise fortune !

Comme à l’époque du Mpr Parti-Etat, Jean-Michel Sama Lukonde s’est retrouvé Premier commissaire d’Etat.

A sa place, Vital Kamerhe ou Jean-Pierre Bemba accepterait-il ce ravalement ? Sans doute pas.

Muée en Kimpa Vita, Judith Tuluka va-t-elle s’y résigner, juste pour enrichir son CV ?

La réponse renvoie à une histoire vraie vécue sous Mobutu autour du Groupe Lonrho omniprésent dans les mines, l’agro-industrie, les transports, l’hôtellerie. Un Géant en Afrique australe.

Avec pour vice-président pour l’Afrique Pr Thomas Nkanza, ce groupe voulait investir au Zaïre pour au moins USD 3 milliards. Condition posée : disposer d’une banque commerciale.

Étant en liquidation, la Banque de Kinshasa (BK) montée par Augustin Dokolo (ressortissant des Cataractes lui aussi) faisant l’affaire, le Groupe Lonrho, appuyé par le gouvernement britannique, y jeta son dévolu.

Il se fait seulement que le gouvernement belge fit de même.

Pris en étau, Mobutu opta pour la très mauvaise décision d’éconduire Britanniques et Belges. Il confia la Banque de Kinshasa à l’ Untza, syndicat unique des travailleurs sous le flinguant Georges Kombo Tonga qui en devint le patron, concomitamment avec le Daipn. Avec sa gérance calamiteuse, ce syndicaliste replongea dans la banqueroute la BK, devenue NBK (Nouvelle Banque de Kinshasa).

Quel rapport établir avec Judith Tuluka ?

Il est à espérer que le choix de cette descendante de Kimpa Vita n’a pas été motivé par souci de permettre à Félix Tshisekedi d’éconduire les poids lourds de l’Usn qui visent la primature.

Ainsi, Judith Tuluka n’aura servi que de prétexte pour permettre à Félix Tshisekedi de souffler un peu, le temps de laisser la bourrasque passer.

Dans tous les cas, Judith Tuluka sait qu’il lui est interdit de faire de la figuration aux côtés d’un Félix Tshisekedi qui ne s’en laissera pas conter…

Omer Nsongo die Lema




Retour en Ligue 1 : Kinshasa “Bana mboka bakomi”

Les Corbeaux sont rentrés au pays, ce dimanche 7 avril par Kinshasa. Au lendemain d’une démonstration de force au Stade du 11 novembre de Luanda, le TPM s’installe dans la capitale pour une nouvelle semaine.

Ce dimanche, bien avant de quitter la capitale angolaise, les joueurs ont eu droit à une bonne dose de récupération. C’est à 13h37 (heure locale, GMT+1) que l’Embraer 145 affrété pour l’occasion mettait le cap sur Kinshasa qu’il atteindra après 50 minutes de vol.

Avec deux rencontres à Kin (Les Aigles du Congo le 10 et Vita Club le 14 avril), le groupe sera complété par trois joueurs. Josué Mungwengi, Madou Zon et Étienne Mayombo rejoindront la délégation ce lundi en début de matinée.




7 avril 2023 – 7 avril 2024 : un an de Lamine Ndiaye

Le TPM a désormais quatre matchs pour espérer coudre une sixième étoile d’or sur son maillot en Ligue des Champions. La dernière étant inscrite en 2015, il aura donc fallu 9 ans de patience et surtout une année de travail acharné pour y parvenir. Cette reconstruction a été enclenchée par un homme, le coach Mamadou Lamine NDIAYE. Le franco-sénégalais a réinstauré la culture de la gagne, réactivé l’esprit de bosseur pour rallumer la flamme de la réussite.

Travail, humilité et génie tactique

Samedi 6 avril dans une ambiance incandescente de Luanda, Joël BEYA éteignait les derniers espoirs de Petro Atlético en quart de finale retour. Un 2ème but qui scellait la victoire et la qualification des hommes de Moïse KATUMBI pour une demi-finale de la compétition. Mal embarqué dans ce duel, le TPM s’est remis au génie tactique et au sens de lecture du jeu ébouriffants du coach Lamine.

Ce succès est un cadeau parfait, suite à tout juste une année de chantier au club entamé par le staff de Lamine NDIAYE. C’est un sexagénaire souriant, sérieux et rigoureux qui débarquait à Lubumbashi un 7 avril 2023, précédant ses valeureux adjoints Alexandre JURAIN et Matthieu MANSUTIER. Des souvenirs rejaillissaient très vite pour Lamine alors qu’il retrouvait son club de cœur avec lequel l’alchimie demeure parfaite.

Il fallait se mettre immédiatement au travail. Le grand TPM était au plus mal, sorti de la Ligue des Champions, éliminé dès la phase de groupes de la Coupe de la Confédération, quatrième seulement du championnat national. « Il y a du talent ici mais il faut davantage travailler. L’avenir, c’est maintenant » disait-il à ses joueurs dès la première séance d’entraînement.

Lamine Ndiaye, l’exigeant

Le technicien a mis en place un système du mérite. Ses entraînements sont intenses, les joueurs dégagent une grande débauche d’énergie. Dès les premiers matchs de la saison, ils imposaient un pressing sérieux très haut et immédiat. Grâce à une transition défense/attaque plus rapide, les occasions puis les buts se multipliaient en championnat national comme en Ligue des Champions.

STAT : À ce jour, 74 buts ont été marqués toutes compétitions confondues dont 60 en Ligue 1, 13 en C1 et 1 en AFL. Incroyable!

Le coach Lamine donne envie aux joueurs de se défoncer, pour lui et pour le groupe. Son équipe balaie toutes les idées avancées qui font des joueurs des individualistes qui ne pensent qu’à eux. Non, pour Lamine, c’est l’équipe qui doit être la star. L’authenticité du “Magicien Noir” fait partie de son bagage, lui qui n’hésite pas à sanctionner un écart de conduite d’un joueur, quel qu’il soit.

Lors de son premier mandat, l’entraîneur de 66 ans avait conduit les Corbeaux à la félicité, remportant un trophée de C1 avec brio et disputant une finale épique de la Coupe du Monde des Clubs 2010 à Abu Dhabi.

Les étoiles s’alignent…




Coupe de la Confédération : Zamalek affrontera le Dreams FC en demi-finale

Future FC y a cru mais à la fin de ce match retour, c’est bien le Zamalek qui se qualifie pour la demi-finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies après avoir été tenu en échec par 1-1 leur adversaire du soir. Avec un score cumulé de 3-2 dans l’ensemble des deux rencontres, les Chevaliers Blancs, vainqueur de l’édition 2019, déféndront leurs chances face au Dreams FC, dans le dernier carré de la compétition.

Bien entré en jeu, le Future FC enchaîne les attaques placées et est récompensé à la 17e minute, lorsque le corps arbitral accorde un coup franc légèrement excentré sur le gauche. Le Camerounais Jonathan Ngwen se charge de le tirer. Sa frappe se loge dans la lucarne dans cages gardées par Mohamed Awad. Le Futur ouvre le score et la voie sur une qualification en demi-finale.

Surtout qu’en face le Zamalek ronronne. Tombés dans un faux rythme, les hommes de José Manuel Martins Teixeira Gomes conservent le ballon mais manquent de lucidité dans la zone fatidique.

Au retour des vestiaires, Future FC est de nouveau d’attaque mais peinent dans la conservation du ballon, une situation dans le Zamalek profite. Grâce à une percée d’Ahmed Hamdi, les Chevaliers Blancs reviennent dans la partie. Une action individuelle du natif du Caire permet à Zamalek de se rapprocher du dernier carré de la compétition et d’ouvrir son compteur de but dans la compétition.




Le Président Motsepe en visite à São Tomé et Príncipe, en Guinée équatoriale, en Guinée-Bissau et au Maroc

Le Président de la Confédération Africaine de Football (“CAF”), Dr Patrice Motsepe, entame ce lundi matin une visite dans quatre pays, dont São Tomé et Príncipe, la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau et le Maroc.

Dr Motsepe atterrira à São Tomé dans la nuit de dimanche à lundi et entamera sa visite de travail le lendemain matin, lundi 8 avril. Il visitera le siège de la Fédération de São Tomé et Príncipe et rencontrera les dirigeants du football et d’autres parties prenantes du sport dans le pays. Dr Motsepe rencontrera également le Chef de l’État, le Président Carlos Vila Nova.

Le mardi 9 avril, le Président de la CAF sera en Guinée Equatoriale pour une rencontre avec les dirigeants du football dans la matinée. Dans l’après-midi, Dr Motsepe rendra une visite de courtoisie au Chef de l’Etat, le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le mercredi 10 avril 2024, Dr Motsepe se rendra en Guinée-Bissau où il rencontrera également les dirigeants du football et le Chef de l’État, le Président Umaro Sissoco Embaló.

Le jeudi 11 avril 2024, le Président de la CAF assistera à l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal TotalEnergies Maroc 2024 à Rabat, au Maroc.




Tshikapa: un sac de braise se négocie actuellement à 35000 FC

Depuis plus d’une semaine, les prix des braises ont connu une augmentation spectaculaire à Tshikapa, le chef-lieu de la Province du Kasaï. Un sac de braises qui autrefois se négociait à 10000 FC ou même 15 000 FC se vend actuellement à 35 000 FC.

Selon certains vendeurs interrogés par notre rédaction, cette situation découle de la période festive de Noël et du Nouvel An. Les producteurs de certains villages de la Province du Kasaï ont temporairement abandonné la production de braises pour célébrer les fêtes. Cependant, il est important de noter que nous ne sommes pas en janvier, ce qui rend cette hausse de prix encore plus préoccupante.

D’autres accusent la société chinoise CJC comme étant à l’origine de cette tragédie. En effet, 6 750 bénéficiaires/travailleurs ont été recrutés par cette société, soit 250 par village parmi les 27 villages du territoire de Tshikapa Kamonia, considéré comme une cité de production. Leur tâche consiste à entretenir les artères de la voirie urbaine pendant 100 jours, et ils touchent chacun 5$ par jour, payables après 20 jours de travail.

Certains mettent en cause les chaînes de radios locales qui seraient en partie responsables de cette situation. Selon eux, lorsque les journalistes annoncent à la radio que la ville de Tshikapa dispose d’une abondance de braises, les vendeurs des villages augmentent leurs prix, ce qui affecte les transporteurs qui ne parviennent pas à réaliser des bénéfices lorsque les prix sont élevés au village.

Cette situation préoccupe grandement les habitants du Kasaï, qui peinent à trouver des solutions pour préparer leurs repas à domicile. Elle soulève également des questions importantes sur la situation économique dans la région.

JL makoyi




Ituri: Plus de 60 personnes tuées en un mois par les rebelles

Nonobstant les déplacés, au moins 61 civils ont été tués en l’espace d’un mois dans la province de l’Ituri à l’Est de la République démocratique du Congo, apprennent les sources.

D’après le député national Gratien Iracan, élu de Bunia en Ituri qui nous livre cette information, les derniers cas ont été enregistrés le week-end dernier, soit 26 civils tués dans les territoires de Djugu et Irumu.

«L’Ituri vient d’enregistrer encore 18 morts dans le territoire de Djugu et 8 morts en Irumu la seule journée du samedi 06 avril 2024. Ceci porte à près de 61 morts et plusieurs disparus pour les mois de mars et début avril 2024. Aucune communication du Gouvernement à ce jour!» a-t-il dit

Il faut signaler que dans la province de l’Ituri, plusieurs groupes armés locaux et régionaux sèment terreur et désolation au sein de la population. Il s’agit notamment de CODECO, ADF.

 

JL makoyi