La Doctrine de la foi dresse la liste des «graves violations» de la dignité humaine 

Le document du dicastère pour la Doctrine de la foi “Dignitas infinita” a nécessité cinq ans de travail, et inclut le magistère papal de la dernière décennie: de la guerre contre la pauvreté, de la violence faite aux migrants à celle dont sont victimes les femmes; de l’avortement à la gestation pour autrui et à l’euthanasie; de la théorie du genre à la violence numérique.

Les trois premiers chapitres du document posent les bases des affirmations contenues dans le quatrième, consacré à «quelques des graves violations de la dignité humaine»: la déclaration “Dignitas infinita” du dicastère pour la Doctrine de la foi est un document qui commémore le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et réaffirme «le caractère incontournable du concept de dignité de la personne humaine au sein de l’anthropologie chrétienne». La principale nouveauté du document, qui est le fruit de cinq années de travail, est l’inclusion de certains des thèmes clés du récent magistère papal aux côtés des thèmes de bioéthique. La guerre, le drame de la pauvreté et des migrations, le traitement des êtres humains, font partie de la liste non «exhaustive» des violations de la dignité humaine que le nouveau texte propose, au même titre que l’avortement, l’euthanasie et la gestation pour autrui. Le nouveau document contribue ainsi à dépasser la dichotomie existante entre ceux qui se concentrent exclusivement sur la défense de la vie de l’enfant ou du mourant, en niant toute autre atteinte à la dignité humaine, et, à l’inverse, ceux qui se concentrent exclusivement sur la défense des pauvres et des migrants, oubliant que la vie doit être défendue depuis la conception jusqu’à son terme naturel.

Les principes fondamentaux

Les trois premières parties de la déclaration énoncent des principes fondamentaux. «L’Église, à la lumière de la Révélation, réaffirme et confirme sans réserve» la «dignité ontologique de la personne humaine, créée à l’image et à la ressemblance de Dieu et rachetée dans le Christ Jésus». Une «dignité inaliénable» qui correspond «à la nature humaine indépendamment de tout changement culturel», qui est «un don reçu» et donc présente par exemple, dans «un enfant à naître», «une personne inconsciente», «une personne âgée à l’agonie». «L’Église proclame l’égale dignité de tous les êtres humains, quelles que soient leur condition de vie et leurs qualités», et elle le fait sur la base de la révélation biblique: la femme et l’homme sont créés à l’image de Dieu; le Christ incarné «a confirmé la dignité du corps et de l’âme» et en s’élevant, «nous a révélé que l’aspect le plus sublime de la dignité humaine se trouve dans cette vocation de l’homme à communier avec Dieu».

La dignité de toute personne

Le document souligne le malentendu que représente la position de ceux qui préfèrent le terme «dignité personnelle» à l’expression «dignité humaine», «car ils n’entendent par personne qu’un “être capable de raisonner”». En conséquence, ils affirment que «L’enfant à naître n’aurait donc pas de dignité personnelle, pas plus que la personne âgée non autonome ou les personnes souffrant d’un handicap mental. L’Église, au contraire, insiste sur le fait que la dignité de toute personne humaine, précisément parce qu’elle est intrinsèque, demeure en toutes circonstances». En outre, lit-on dans la déclaration, «le concept de dignité humaine est aussi parfois utilisé abusivement pour justifier une multiplication arbitraire de nouveaux droits, […] comme si la capacité d’exprimer et de réaliser chaque préférence individuelle ou chaque désir subjectif devait être garantie».

La liste des violations

La déclaration présente ensuite une liste de «quelques-unes des nombreuses et graves violations de la dignité humaine», à savoir tout ce qui s’oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d’homicide, le génocide, l’avortement, l’euthanasie et même le suicide délibéré; mais aussi «tout ce qui constitue une violation de l’intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les contraintes psychologiques». Et enfin, «tout ce qui est offense à la dignité de l’homme, comme les conditions de vie sous-humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l’esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable». La peine de mort est également citée: elle «viole la dignité de tout être humain, inaliénable en toutes circonstances».

Pauvreté, guerre et traite des êtres humains

Il y a d’abord le «drame de la pauvreté», «l’une des plus grandes injustices du monde contemporain». Il y a ensuite la guerre, «une tragédie qui nie la dignité humaine» et qui «est toujours une “défaite de l’humanité”», au point qu’«il est très difficile aujourd’hui de défendre les critères rationnels, mûris en d’autres temps, pour parler d’une possible “guerre juste”». Le document poursuit avec le «travail des migrants», dont «la vie est mise en danger car ils n’ont plus les moyens de fonder une famille, de travailler ou de se nourrir». Le texte s’attarde ensuite sur «la traite des personnes», qui prend des «dimensions tragiques» et qui est définie comme «une activité ignoble, une honte pour nos sociétés qui se disent civilisées», invitant «les exploiteurs et les clients» à un sérieux examen de conscience. De même, il appelle à lutter contre des phénomènes tels que le «commerce d’organes et de tissus humains», l’«exploitation sexuelle d’enfants», le «travail d’esclave – y compris la prostitution», le «trafic de drogues et d’armes», le «terrorisme» et le «crime international organisé». Il mentionne également l’«abus sexuel», qui laisse «de profondes cicatrices dans le cœur de celui qui le subit». Ce sont «des souffrances qui peuvent durer toute la vie et auxquelles aucun repentir ne peut porter remède». Il poursuit avec la discrimination des femmes et les violences à leur égard, citant parmi ces dernières «la contrainte à l’avortement, qui touche aussi bien la mère que l’enfant, si souvent pour satisfaire l’égoïsme des hommes» et «la pratique de la polygamie». Il condamne le «féminicide».

Avortement et gestation pour autrui

La condamnation de l’avortement est ensuite claire: «parmi tous les crimes que l’homme peut accomplir contre la vie, l’avortement provoqué présente des caractéristiques qui le rendent particulièrement grave et condamnable» et il est rappelé que «la défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains». Le non à la Gestation pour autrui, «par laquelle l’enfant, immensément digne, devient un simple objet», une pratique «qui lèse gravement la dignité de la femme et de l’enfant…, fondée sur l’exploitation d’une situation de nécessité matérielle de la mère», est également très fort. «Un enfant est toujours un cadeau et jamais l’objet d’un contrat». La liste mentionne l’euthanasie et le suicide assisté, définis de manière confuse par certaines lois comme «le droit de mourir dans la dignité», rappelant que «la souffrance ne fait pas perdre à la personne malade la dignité qui lui est propre de manière intrinsèque et inaliénable». Évoquant ensuite l’importance des soins palliatifs et le fait d’éviter «tout acharnement thérapeutique ou toute intervention disproportionnée», le texte réitère que «la vie est un droit, non la mort, celle-ci doit être accueillie, non administrée». Les violations graves de la dignité humaine comprennent également le fait de considérer comme «rebuts» des personnes à mobilité réduite.

La théorie du genre

Après avoir réaffirmé qu’il faut éviter «toute marque de discrimination injuste et particulièrement toute forme d’agression et de violence» à l’égard des personnes homosexuelles, le texte qualifie de «contraire à la dignité humaine» le fait qu’en certains lieux des personnes «soient emprisonnées, torturées et même privées du bien de la vie uniquement en raison de leur orientation sexuelle». Le document critique la théorie du genre, «très dangereuse parce qu’elle efface les différences dans la prétention de rendre tous égaux». L’Église rappelle que «la vie humaine, dans toutes ses composantes, physiques et spirituelles, est un don de Dieu, qui doit être accueilli avec gratitude et mis au service du bien. Vouloir disposer de soi, comme le prescrit la théorie du genre … ne signifie rien d’autre que céder à la tentation séculaire de l’être humain se faisant Dieu». La théorie du genre «cherche à nier la plus grande différence possible entre les êtres vivants: la différence sexuelle». Par conséquent, «toutes les tentatives visant à masquer la référence à la différence sexuelle inéliminable entre l’homme et la femme doivent être rejetées». Le jugement sur le changement de sexe est également négatif, car il «risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception», même si «cela n’exclut pas la possibilité qu’une personne présentant des anomalies génitales qui sont déjà évidentes à la naissance ou qui se développent plus tard, choisisse de recevoir une assistance médicale afin de résoudre ces anomalies».

Violence numérique

La liste est complétée par la «violence numérique» et mentionne des «nouvelles formes de violence» qui «se répandent à travers les médias sociaux», comme le cyber harcèlement et la «diffusion de la pornographie et l’exploitation des personnes à des fins sexuelles ou par des jeux de hasard» sur internet. La déclaration se termine en demandant «que le respect de la dignité de la personne humaine, en toutes circonstances, soit placé au centre de l’engagement pour le bien commun et de tout système juridique».

*Andrea Tornielli est Directeur éditorial des médias du Vatican




Habib Labhib exprime la solidarité du gouvernement belge à Mme Judith Suminwa   

La nouvelle Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce mercredi 10 avril 2024, avec Habib Labhib, ministre belge des Affaires Étrangères en visite officielle en République Démocratique du Congo.

La cheffe de la diplomatie belge est venue d’abord féliciter la Première ministre pour sa nomination comme femme à la tête du prochain Gouvernement congolais. Les deux personnalités ont par la suite évoqué les défis auxquels s’attend la prochaine équipe gouvernementale de la RDC.

Habib Labhib a exprimé la solidarité du gouvernement belge pour permettre à Mme Judith Suminwa de faire face aux défis de son gouvernement.

“Je voulais tout d’abord la féliciter parce qu’elle est la Première femme à entrer dans l’histoire du Congo comme Première ministre et lui souhaiter bonne chance dans ses défis énormes. Entre autres, la diversification de l’économie, les nombreuses réformes qu’il faut mener pour rendre un Congo encore plus démocratique…”, a-t-elle indiqué.

La situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo a été également évoquée au cours de leur entretien. Hadja Lahib a, à cette occasion, réitéré le soutien de la Belgique à l’armée congolaise face aux agresseurs de la RDC.

“Nous l’accompagnons déjà dans des programmes de formations militaires. Nous formons un bataillon à Kindu et nous l’accompagnons aussi dans nos positions que nous prenons publiquement et qui demandent que l’intégrité territoriale du Congo soit respectée. La Rdc est l’un de nos premiers bénéficiaires en termes de coopération au développement…”, a-t-elle renchéri.

Habib Lhabib sur Judith Suminwa

Pour la patronne de la diplomatie Belge, le passage de Judith Suminwa au ministère du Plan un est un grand atout pour sa fonction actuelle. Elle croit à son brillant passage à la Primature.

“C’est une femme qui est vouée à une très grande carrière. Elle a été ministre du Plan. Donc, elle a une bonne connaissance des défis économiques de la RDC. Je crois qu’elle va être à la hauteur des défis qui sont les siens”,

La Rdc est l’un des partenaires les plus significatifs de la Coopération belge au développement. En accord avec les priorités politiques du pays, le partenariat Belgo-Congolais se concentre sur l’éducation, la santé, la croissance économique, l’agriculture, le coaching féminin, la réduction de la pauvreté, etc.

Notons que Judith Suminwa Tuluka est devenue, lundi 1er avril 2024, la première femme à occuper le poste de Première ministre en République Démocratique du Congo. La quinquagénaire, qui a succédé à Jean-Michel Sama Lukonde, manifeste ainsi son intention de procéder rapidement à la formation de son équipe gouvernementale.




Sondage Echos d’opinion: Top des meilleurs gouverneurs ayant construits beaucoup d’infrastructures sous le premier mandat de Félix Tshisekedi

A chaque conférence des gouverneurs de province, le chef de l’Etat n’avait cessé de rappeler sa vision qui, selon lui, repose sur quatre axes stratégiques, à savoir l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société. Ces quatre axes sont le socle d’un éventail de défis à relever, notamment le changement climatique. Il s’était dit inquiet du faible taux d’exécution des résolutions issues des précédents forums.

Le président de la République avait par ailleurs appelé les gouverneurs à assumer pleinement leur rôle. “Il se dégage une fâcheuse tendance consistant, pour les gouverneurs, à charger le gouvernement central sur des dossiers les préoccupant, sans pour autant tenir compte, à certains égards, des responsabilités qui leur incombent vis-à-vis de leurs administrés”, avait-il déclaré.

Effectivement, lorsqu’on jette un regard sur la gestion des gouverneurs de province, l’on constate que si certains d’entre eux ont rempli leurs missions comme il se doit, en mettant tout en œuvre pour construire des entités politico-administratives modernes, et d’améliorer autant que se faire se peut, le niveau de vie de leurs administrés, d’autres ont, par contre, sombré dans la médiocrité. Tel est le résultat du sondage  réalisé par Echos d’opinion, notre institut d’analyses politiques et socioéconomiques. Les gouverneurs ci-après, ont été mentionnés par les sondés comme étant ceux qui ont fait de leur mieux pour laisser des empreintes indélébiles.

Gentiny Ngobila Mbaka, Ville de Kinshasa: 78%

C’est sur base de ses réalisations que les Kinois dans leur ensemble reconnaissent la qualité du travail fait par lui. Grâce à l’opération Kin-Bopeto, la ville a repris sa beauté d’antan.

Construction, réhabilitation et modernisation

  • Route Elengesa: longue de 6,2km, traversant les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Selembao, Bumbu et Mont-Ngafula ;
  • Route Kikwit: longue de 5,3Km, traversant les communes de Limete, enfin, Ngaba, Makala, Kalamu et Bumbu;
  • Route Mombele longue de 2,7Km, traversant les communes de Limete et Lemba;
  • Route De la Paix longue de 14Km, traversant les communes (le Limete, Matete, Kisenso et Mont-Ngafula;
  • Route Bongolo reliant l’avenue Kasa-Vubu et le Rond-point Yolo Médical;
  • Pont moderne sur Bongolo avec la construction d’un canal à deux chaussées et une passerelle avec le parc Ngobila parallèle à la rivière Funa;
  • Avenue Mongala dans la commune de la Bombe;
  • Avenue Victoire, tronçon compris entre Rond-point Victoire et l’avenue Ethiopie;
  • Avenue Makoma à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema;
  • Route CECOMAF: longue de 15Km, traversant les communes de N’Djili,Kimbanseke et Mont-Ngafula pour déboucher sur la frontière avec la province du Kongo Central;
  • Avenue Libération: bétonnage sur 300 mètres entre l’avenue Landu et le marché Selembao;
  • Avenue Ngiri-Ngin, tronçon compris entre Assossa et Libération;
  • Avenue Birmanie: travaux en cours sur une longueur de 4,9Km, traversant les communes de Kasa-Vubu, Ngin-Ngin et Bumbu;
  • Pont Camps Luka sur la riviere Lundi;
  • Route Landu, de l’avenue Libération Jusqu’au pont UMM;
  • Routes Wangata, Usoke et Hôpital (2,20Km);
  • Boulevard Salongo-Mwana Wuta dans la commune de Lemba (3,980km);
  • Boucle Matonge 1, Oshwe-Mpozo et permanence;
  • Avenue de la Nation dans la commune de la Bombe;
  • Avenue Chrétien dans la commune de Kintambo;
  • Marché central de Kinshasa avec une capacité de plus 80.000 places;
  • Marché moderne Type-K.
  1. Création
  • Régie de gestion des marchés de Kinshasa (REGEMK);
  • Direction Générale de Publicité Extérieure de Kinshsa(DGPEK)
  • Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN)
  • Coordination Kinshasa Bopeto
  • Coordination pour la Promotion des Investissements et le Suivi des Réalisations des projets (COPISREP);
  • Agence provinciale pour le développement du Numérique de Kinshasa (APONK):
  • Brigade anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);
  • Unité spéciale pour la protection de l’environnement (USPE).

III. Dans le domaine de la santé

  • Réhabilitation de la maternité de Kintambo et remise d’importants matériels et équipements;
  • Construction d’un funérarium moderne à l’hôpital de Kintambo;
  • Construction d’un bâtiment moderne au Centre Mère et Enfant de Bumbu;
  • Réhabilitation de l’hôpital général de référence de Makala: salle moderne de réanimation, Urgence Médecine interne, pédiatrique, chirurgie, gynécologie et Réhabilitation du pavillon;
  • Construction d’une nouvelle maternité de Monaco à l’hôpital
  • général de référence de Maluku 1;
  • Construction d’un funérarium moderne à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Marna Yemo
  1. Aménagement et embellissement de la ville
  • Partenariat avec l’entreprise OK Piast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;
  • Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;
  • Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;
  • Verdurisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;
  • Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu, Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba,
  • Embellissement de la place de la Gare centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;
  1. Des routes alimentées en éclairage public

Avenue Kasa-Vubu;

  • De la 1ère porte FIKIN Jusqu’au Terminus via Super-Lemba
  • Boulevard du 30 Juin;            ;
  • Boulevard Lumumba;
  • Avenue des Huileries;
  • Avenue des Poids Lourds;
  • Boulevard Kimbuta;
  • Route By-pass;
  • Avenue Modjiba;
  • Avenue Nguma;
  • Avenue du Tourisme;
  • Avenue Université;
  • Avenue Shaba;
  • Avenue Elengesa;
  • Avenue Landu;
  • Avenue Libération;
  • Avenue Enseignement:
  • Avenue Victoire;
  • Avenue Inga;
  • Avenue des Ecunes;
  • Avenue Bangala.

Fifi Masuka, Lualaba: 70%

La gouverneure du Lualaba, madame Fifi Masuka Saini, a défié les pronostics des esprits malveillants. Elle a montré qu’une femme, bien formée, est capable de participer valablement à la construction du pays au même titre que l’homme. Pendant son mandat, elle a réussi à imprimer à l’Exécutif provincial un véritable dynamisme. Au point qu’aujourd’hui, le Lualaba est devenu le modèle de l’encadrement des recettes provinciales dans tous les secteurs: mines artisanales, transport, petits commerces et autres avec la collaboration d’un partenaire privé. La Gouverneure a mis tout en œuvre pour une bonne canalisation des recettes avec le soutien du projet USAID; pour la bonne gouvernance des projets sanitaires, la lutte contre le travail des enfants dans les mines, ainsi que la transparence dans la gestion des ressources naturelles. Le développement de cette entité politico-administrative a atteint un niveau jamais égalé. La construction des infrastructures routières, chaussées, voiries, des établissements scolaires, des structures hospitalières et administratives figurent au tableau de ses réalisations. Kolwezi, chef-lieu de la province, s’est transformé de plus en plus, ce qui attire la curiosité de visiteurs. Pour attester cet effort de modernisation, la ville a notamment abrité des réunions de haut niveau, notamment  la Conférence internationale de l’Université de Lubumbashi; la Conférence des chefs d’établissements universitaires, le rendez-vous scientifique sur “les ressources naturelles et l’environnement” de la province du Lualaba; la Conférence minière d’Indaba, et celle de la relance du tourisme en RDC. Fifi Masuka a réalisé des exploits inédits qui font l’honneur de la femme congolaise.

Jacques  Kyabula, Haut-Katanga: 64%

Le gouverneur du Haut-Katanga a tenu sa réputation d’homme d’actions au cours de l’année 2023. Il a multiplié des chantiers à travers sa juridiction. Certains sont déjà opérationnels, à l’instar des infrastructures routières ou encore l’hôpital général de référence du Haut-Katanga-HGRHK. Outre ses innombrables réalisations, les populations évoquent aussi la construction du siège de l’Assemblée provinciale, la construction des routes stratégiques comme celle reliant Lubumbashi à Mokambo et Lukangaba et servant de porte d’entrée et de sortie de l’Afrique australe pour le commerce transfrontalier, le rétablissement de l’électricité au quartier Hewa-Bora dans la commune de la Ruashi, la mécanisation de près de 500 jeunes après 17 ans d’attente pour certains, la construction d’une université au quartier Kilobelobe à Lubumbashi, dotée d’un terrain de foot avec pelouse synthétique et du courant électrique.

Il y a également la pérennisation de la politique de culture de maïs depuis 4 ans. Ce qui a permis, à l’approche des festivités de fin d’année, d’inonder le marché de ce produit très prisé par les Haut-Katangais et vendu à un prix à la portée de toutes les bourses, l’augmentation régulière du budget de la province qui se chiffre, pour l’exercice 2024, à plus d’1.430 milliards de francs congolais.

Jacques Kyabula Katwe dispose d’un grand soutien de la population qui a voté massivement pour l’ARDEV, un parti qui est derrière le chef de l’État pour l’accomplissement du plan d’action de son deuxième mandat.

Christophe  Baseane Naanga, Haut-Uélé: 62%

Grâce à sa capacité managériale et à son lobbying  auprès du pouvoir central, les conflits engendrés par les éleveurs étrangers Mbororo ainsi que les rebelles ougandais LRA ont été maîtrisés nonobstant quelques cas d’insécurité qui s’observent encore dans certaines localités de la province. Au chapitre des infrastructures routières et immobilières, il a hérité d’une province enclavée totalement sur son réseau routier d’environ 3.147km. Il  a néanmoins réhabilité 1.287 Km de routes de la province. Il a alloué les moyens financiers pour reconstruire l’hôtel du gouvernement  provincial et construire la résidence officielle des gouverneurs, tout en parachevant  le premier bâtiment  et construisant les installations des bureaux et la salle  des plénières de l’Assemblée provinciale. Il a remis des ordinateurs   aux sous-divisions de l’EPST/Haut-Uélé, créé une structure des jeunes entrepreneurs, viabilisé le stade Dulunga de Wamba et mis à la disposition de clubs sportifs et artistiques des moyens pour leur permettre d’affronter les compétitions à tous les niveaux.

Dans le secteur de la Fonction publique, emploi, travail et  prévoyance sociale, le gouverneur a procédé  au contrôle physique de tous les agents en province, formé 129 apprenants en informatique et  remis à niveau des jeunes désœuvrés pour leur affectation à la société Kibali Gold  Mines. Il a organisé dans le cadre du partenariat avec l’UNICEF  la formation en art et métiers de 300 adolescents vulnérables à Dungu et Isiro, installé la division provinciale des Affaires humanitaires et  solidarité nationale.

Guy Bandu: Kongo Central: 60%

Les populations du Kongo Central ont reconnu plusieurs avancées significatives dans plusieurs secteurs depuis l’arrivée du gouverneur Guy Bandu. Ses administrés mentionnent notamment la cohésion sociale devenue effective mais aussi les multiples chantiers lancés à travers la province. Construction des écoles dans les dix territoires, bourse d’études aux finalistes, réhabilitation des routes de desserte agricole, sont autant d’actions qui figurent dans son bilan.
Les populations affirment également que depuis son investiture à la tête de l’exécutif provincial du Kongo Central, le gouverneur a imposé sa marque axée sur l’amour du travail bien fait, ayant pris conscience de l’immense travail qui l’attendait dans le redressement de la province. Avec une volonté politique clairement exprimée, le chef de l’exécutif provincial a soutenu la gratuité de l’enseignement, innové avec le paiement d’une prime de gratuité aux enseignants de l’école maternelle et primaire. Personne d’autre ne l’avait fait avant lui. Il ‘est aussi entouré d’une équipe composée en majorité des jeunes. Il est celui qui a le plus valorisé cette catégorie sociale dans le Kongo Central.
Pendant son mandat, il s’est efforcé de ressouder l’unité des Ne-Kongo qui avait été malmenée par la mauvaise action politique de ses prédécesseurs. Il a lancé également un programme de réhabilitation des routes de desserte agricole, de manière à assurer l’autosuffisance alimentaire des populations, et d’approvisionner la ville de Kinshasa.

Johnny Luboya, Ituri: 58%

Le gouverneur de la province de l’Ituri, a reconnu, jeudi 5 janvier 2024, qu’il s’observe une accalmie dans cette région depuis la signature en juin 2022 de l’acte d’engagement par certains groupes armés et le début du processus de paix de Nairobi. «Des avancées significatives ont été observées l’année dernière dans le processus de paix en Ituri et même depuis l’instauration de l’état de siège dans cette province en mai 2021. Le président de la République a décidé qu’il ne peut pas tout le temps continuer à sacrifier la population. Il a initié le dialogue. Il y a eu signature des accords d’engagement par différents groupes armés sauf malheureusement le groupe armé Zaïre qui n’est pas signataire. Vous avez vu aussi que, Nairobi 2 et 3, tout le monde était là. Je peux vous rassurer que, tous les ituriens veulent la paix».

Le général Johnny Luboya Nkashama a affirmé que les populations regagnent plusieurs villages jadis occupés par les groupes armés et qui sont passés sous le contrôle des FARDC, notamment dans les territoires de Djugu et Irumu.

Madeleine Nikomba, Tshopo: 54%

Pendant son mandat à la tête de la province de la Tshopo, Me Madeleine Nikomba Sabangu a enregistré des réalisations que ses prédécesseurs n’avaient pu faire. Le stade Lumumba dont les travaux de réhabilitation avaient été arrêtés, grâce à son leadership, ont repris et pris fin, la pelouse synthétique posée. Il ne reste que l’inauguration.

Elle a trouvé la ville de Kisangani sans un véhicule anti incendie et la population avait d’énormes difficultés de transport, elle a acheté deux véhicules anti incendie et s’est impliqué dans l’acquisition de cinq bus Transco. Dans le souci de faciliter la traversée entre les deux rives du fleuve Congo, elle a initié le projet de fabrication des pirogues modernes dont trois ont été mis à flot en début décembre 2023.

Dans le secteur des infrastructures, Madeleine Nikomba a fait bétonner trois tronçons de routes à Kisangani. Il s’agit du tronçon qui relie le stadium hellénique au marché central, celui reliant l’Institut du Bâtiment des Travaux Publics (IBTP) au dépôt Makayabo, tous deux en deux sens, et le tronçon compris entre l’hôtel Congo Palace et le rond-point du Canon. L’on peut aussi évoquer la réhabilitation des routes en terre battue et la construction des ponts dont le Katshuya dans la commune Kisangani.

Pour faciliter la mobilité des éléments de la police nationale congolaise de sa province lors des interventions, elle a doté cette police de quatre Jeeps et plusieurs motos.

C’est pendant son mandat qu’un robot roulage a été installé à Kisangani et que la Snel a augmenté sa capacité de production en courant électrique de 2 à 12 mégawatts.

John Kabeya, Kasai Central: 52%

Parmi ces actions, l’on peut mentionner le soutien à la police avec l’acquisition de plus de 30 motos pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, la stabilisation de trois ravins, la distribution de plus de 2000 bancs pupitres aux écoles grâce au Fonds provincial de l’Education –FOPED-, la réhabilitation et l’équipement du centre provincial de transfusion sanguine, ainsi que l’achèvement de la construction de l’immeuble de l’éducation de la province éducationnelle du Kasaï Central 2. L’on peut ajouter les travaux de la route Kalamba-Mbuji et la voirie urbaine, la construction d’une morgue moderne, l’éclairage de différents quartiers de la ville de Kananga avec des lampadaires, l’amélioration de l’accès à l’eau potable, la réhabilitation du rond-point Immokasai et la production de plus de 270 hectares de maïs.

Sondage Echos d’opinion




Kinshasa: Ouverture du forum sur le commerce et les investissements Royaume-Uni-Rdc

Le forum sur le commerce et les investissements Royaume-Uni-Rdc s’est ouvert ce mercredi 10 avril 2024. Le go a été donné par le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Busa en présence d’autres membres du gouvernement congolais et de l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Royaume-Uni. Mais aussi d’une forte délégation Britannique composée entre autres de 26 chefs d’entreprises.

Cette rencontre hautement importante organisée par les gouvernements congolais et britannique vise à renforcer la coopération économique entre la RDC et le Royaume-Uni par le commerce et les investissements.

Ce forum sur le commerce et les investissements a prévu d’explorer les opportunités d’investissement et d’Affaires dans les secteurs jugés prioritaires de la RDC, à savoir l’agriculture, les infrastructures, les mines, les Nouvelles technologies de l’information et de la Communication, la santé et l’éducation, a fait savoir l’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Royaume-Uni, le professeur Ndolamb Ngokwey.

“Cette mission est historique. On n’a jamais eu une délégation aussi importante par le nombre, la qualité des sociétés, par la diversité des domaines d’intérêt”, a-t-il martelé.

L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni dit constater l’enthousiasme des investisseurs britanniques dans différents domaines qui vont faciliter le développement socio-économique du Congo-Kinshasa.

“Ça ce n’est pas une réunion en plus, c’est une réunion qui donne un nouvel élan à cette coopération économique “, a dit le professeur Ndolamb Ngokwey.

Il invite les Congolais à apporter des projets concrets et bancables susceptibles de bénéficier des investissements de la part des investisseurs Britanniques.

Ce forum économique a précédé la rencontre entre les hommes et femmes d’affaires Britanniques et Congolais au cours de laquelle, la partie Congolaise a présenté ses ressources susceptibles d’attirer plus d’investissements de la part du Royaume-Uni.

Notons que cette rencontre d’affaires est la suite logique du 2e forum sur le commerce et l’investissement en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale tenue en Octobre 2023 à Londres et au cours de laquelle, le Premier ministre Britannique avait émis le vœu de renforcer les liens économiques entre la RDC et le Royaume-Uni.




Grâce au Projet IHAP/Kinshasa de l’USAID: 40.000 personnes ont pu être placées sous traitement ARV

Sur les 780.000 clients proposés au dépistage, 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique et ont accédé au traitement antirétroviral grâce au  «  Projet IHAP/Kinshasa » de l’USAID. C’est ce qu’a révélé le Directeur-Pays de la Fondation Elizabeth Glaser pour la Lutte contre le SIDA Pédiatrique (EGPAF) en Rdc lors d’un entretien eu en marge de la clôture officielle dudit projet implémenté dans la ville province de Kinshasa.

Selon le Docteur Aimé Loando Mboyo, le projet IHAP/Kinshasa de l’USAID, a démarré au mois de mars 2017 avec le financement de l’USAID dans 5 zones de santé, à savoir Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi, dans le cadre de la lutte contre le VIH pédiatrique dans la ville de Kinshasa.

«  C’est un projet qui a été mis en place pour implémenter les activités de prévention, du soin et de traitement du VIH/SIDA afin de contribuer au contrôle de l’épidémie du VIH dans la ville de Kinshasa sur cinq sites (…). En termes des résultats principaux, ce projet a permis de proposer de dépister 780.000 clients au cours de 7 années de mise en œuvre, dont environs 40.000 positifs. Ces 40.000 personnes ont découvert leur statut sérologique grâce à ce projet. Des personnes qui auparavant ne connaissaient pas leur statut sérologique et qui ont pu accéder aux services offerts par ce projet. Elles connaissent leur statut et finalement ont été mises sous traitement », a indiqué le Directeur-Pays d’EGPAF en Rdc, et chef du Projet «  IHAP/Kinshasa de l’USAID, visiblement satisfait de ces riches résultats qui doivent être capitalisés. C’était avant d’ajouter ceci : « A la fin du mois de décembre 2023, la corde de ce projet était constitué de 32.000 personnes qui étaient sous traitement à la fin de cette période. C’est une contribution significative dans la lutte contre le VIH/SIDA au Congo en général et à Kinshasa en particulier. Ces 32.000 personnes qui sont sous traitement ont amélioré leur survie, ont amélioré leur état de santé grâce à ce projet. Et ça, je pense pour moi, c’est un grand motif de satisfaction, une contribution significative dans la lutte contre le VIH ici à Kinshasa et principalement dans le chemin que nous sommes en train de travailler ensemble vers le contrôle de l’épidémie en 2030 (…) ».

Outre le financement, le chef du Projet « IHAP/ Kinshasa » de l’USAID a loué l’accompagnement technique de l’Agence du gouvernement des Etats unis pour le développement dans la mise en œuvre de ce projet qui a pu redonner de l’espoir à plusieurs Congolais.

« (…) donc ça fera sept ans que nous avons implémenté ce projet avec l’accompagnement financier et technique de l’USAID. Je tiens à remercier sincèrement le gouvernement américain, qui nous a accompagnés en donnant des ressources à travers l’USAID pour la mise en œuvre de ce projet. Je tiens aussi à remercier le gouvernement de la République à travers les programmes spécialisés qui nous ont aussi accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet. Je pense entre autre au Programme national de lutte contre le SIDA, le Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA, le Programme national de lutte contre la Tuberculose, le Programme de la Santé de la Reproduction, santé des Adolescents…. Bref, tous les programmes du ministère de la Santé qui nous ont accompagnés dans la mise en œuvre de ce projet. Je voudrais aussi remercier la société civile, spécialement le RNOAC et UCOP +, les organisations communautaires qui nous ont accompagnés pendant la mise en œuvre de ce projet sans oublier les prestataires des structures de santé qui ont implémenté ce projet », s’est réjoui le Docteur Aimé Loando Mboyo, qui peut se frotter les mains après avoir conduit au bon port ce projet salvateur qui est arrivé à terme mais, qui va continuer sous un autre label : «  Espoir Kinshasa » toujours avec le financement de l’USAID. Ce nouveau projet sera mis en œuvre par l’Ong nationale «  Association pour le bien être familial » (ASF).

Prince Yassa




Est de la Rdc : plaidoyer pour l’arrêt de l’hémorragie du génocide dans le Grand Kivu

Un plaidoyer pour l’arrêt de l’hémorragie causée par le génocide dans le Grand Kivu a été fait par la société civile de cette partie Est de la République démocratique du Congo, selon son document parvenu jeudi à notre rédaction.

« Nous, société civile de l’espace Grand Kivu, plaidons pour l’arrêt de l’hémorragie causée par le génocide qui se poursuit sans aucune mesure, qui a déjà détruit plus de 10 millions d’âmes au Nord-Kivu et au Sud-Kivu », a-t-on lu dans ce communiqué.

La société civile de l’espace Grand Kivu, selon toujours le communiqué, s’est indignée de voir que depuis 1994, l’année marquant le génocide rwandais, la région des Grands Lacs africains n’est pas stable. Elle a dénoncé, par ailleurs, le soutien de l’Occident au pouvoir de Kigali. « Ce qui est un accompagnement tacite pour poursuivre les massacres des Congolais dans la partie Est du pays », a encore dénoncé cette organisation.

Pour elle, les membres permanents du Conseil de sécurité et les États-Unis d’Amérique, qui passent pour les gardiens du monde, devraient activer des mécanismes pour contraindre le Rwanda à arrêter la guerre qu’il impose dans l’Est de la RDC.

Profitant du séjour dans le Grand Kivu de l’ambassadeur des USA en RDC, visitant les gorilles dans cette partie du pays, cette société civile a l’invité à focaliser également son attention sur la situation alarmante des fils et filles de l’Est de la RDC, qui pleurent chaque jour leurs nombreuses morts.

Rebecca Muzama




Clôture du mois de la femme à l’EPST : le ministre Tony Mwaba s’engage à mettre en œuvre les 6 recommandations

Les femmes du sous-secteur de l’EPST ont clôturé les activités du mois dédié aux droits de la femme ce mercredi 10 avril à Kinshasa dans la salle la Perle de Sainte Anne à Gombe.

Ministre de tutelle, le professeur Tony Mwaba Kazadi a tiré les rideaux de cette activité après plusieurs heures de réflexion des femmes autour du thème national et international 2024.

Dans son mot de clôture, le ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué qu’à ce jour, il ne devait pas prononcer un discours, si ce n’est que acter les recommandations et veiller à leur exécution sans faille.

“Je n’ai pas prévu un mot de clôture pour la simple raison que dans l’ordonnancement de choses tel que ça été prévu, il était tout simplement question de prendre acte des recommandations issues des présents travaux. Pas seulement de prendre acte, mais aussi de veiller dans le cadre du suivi de ces recommandations dans notre sous-secteur pour que toutes les réflexions et recommandations qui ont été faites ici ne viennent pas peupler le cimetière d’autres recommandations demeurées inappliquées.

Chez nous déjà à l’EPST, comme vous l’avez constaté, nous avons une direction qui s’occupe de la question du genre. C’est déjà une volonté affirmée que nous prenons la question du genre avec toute son importance et à tous les niveaux. Du point de vue de l’administration, il y a un effort qui est fourni pour trouver de plus en plus d’espace pour les femmes que ça soit au niveau central, au niveau provincial qu’au niveau sous provincial et même au niveau local.

Nous avons les statistiques et je crois que dans le cadre de ces manifestations, vous avez eu l’occasion de les parcourir. Je vois même dans cette salle des Proveds femmes. Elles ne sont pas nombreuses, je le sais. Mais on a fait un grand pas parce qu’avant moi il n’y en avait pas autant. Et ça rentre dans le cadre de nos réalisations”, a-t-il dit avant d’ajouter :

“Très souvent dans notre pays, face aux multiples problèmes que nous avons, les réflexions n’ont jamais manqué, les recommandations aussi sont trop souvent consignées dans nos tiroirs. Mais c’est l’application qui pose toujours problème. Donc après ici, je vous invite sur le terrain des suivis et de la mise en œuvre. Et je serai le premier à donner l’exemple en tant que homme de terrain”, a-t-il poursuivi.

Un effort a été fait sous Tony Mwaba

Dans la foulée, le professeur Tony Mwaba Kazadi a remercié l’assistance pour sa participation.

“Pour le reste, permettez moi de remercier la direction qui a pris l’initiative d’organiser cette manifestation, tous ceux qui ont concouru pour la réussite, tous les participants, non seulement ceux du sous-secteur, et même ceux qui sont venus ailleurs au travers leurs secrétaires généraux que je vois dans la salle que je salue en passant et je vous dis tous merci”, a-t-il conclu.

Au total 6 recommandations ont été prises, notamment la prise en compte des besoins spécifiques des filles dans les écoles et des femmes dans l’administration, le renforcement du multisectorialisme dans le domaine du genre ainsi que l’encouragement des filles et femmes à accéder aux numériques en mettant à leur disposition des programmes et des activités appropriées.




COMMUNIQUE N° 010/UDPS/PP/SG/AKT/24




Élections des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale : les députés nationaux membres de l’UDPS convoqués en urgence par le SG du parti

Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le Progrès Social, UDPS-Tshisekedi va s’entretenir, tout à l’heure, avec tous les députés nationaux élus sur la liste de son parti politique.

Dans un Communiqué signé le mardi 09 Avril, le patron du parti présidentiel qui insiste sur le caractère urgent de cette rencontre fait savoir que l’entretien portera sur les enjeux politiques de l’heure.

” La Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/Tshisekedi en sigle, invite tous les Députés Nationaux siégeant à l’Assemblée Nationale pour le Compte du Parti à partir de 16h00′. L’entretien avec le Secrétaire Général portera sur les enjeux politiques de l’heure”, peut-on lire dans ce communiqué.

Certaines indiscrétions font savoir que Kabuya aborderait la question liée à la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

 

Mboshi




Des femmes engagées pour une santé équitable et des solutions novatrices lancent l’initiative WINs

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé, la ville de Yaoundé, capitale politique de la République du Cameroun, a accueilli aujourd’hui la cérémonie officielle de lancement de l’initiative WINS (Women in Neglected Tropical Diseases).

Cette initiative vise à catalyser l’engagement des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN).

« Cette cérémonie marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées. En rassemblant des femmes de divers horizons et en mettant l’accent sur l’inclusion, WINs s’engage à dynamiser les efforts existants et à promouvoir des solutions novatrices pour atteindre les objectifs de santé publique. C’est un appel à l’action pour la communauté internationale, les gouvernements, les organisations de la société civile et les citoyens, de travailler ensemble pour mettre fin à ces maladies qui affectent si durement les populations les plus vulnérables », souligne le Professeur Emilienne Epee, Présidente de l’Initiative WINs et Chef de service des Maladies Tropicales Négligées (MTN) au Ministère de la Santé du Cameroun.

Les maladies tropicales négligées portent cette appellation du fait de l’insuffisance d’attention, de financements et d’efforts de recherche qu’elles reçoivent comparativement à d’autres pathologies bénéficiant d’une plus grande couverture médiatique. Ces maladies constituent un ensemble d’affections infectieuses qui sévissent surtout chez les populations des zones tropicales et subtropicales, où les conditions environnementales sont propices à leur développement. Leur impact est profond, causant d’importants préjudices sociaux, économiques et de santé, et perpétuant ainsi un cycle de pauvreté et de maladie parmi les communautés touchées. Les conséquences sont particulièrement dévastatrices pour les jeunes filles et les femmes.

Comme indiqué par le Dr. Etoundi Mballa, Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies du Ministère de la Santé Publique du Cameroun. « WINs peut améliorer les conditions de vie des populations et jouer un rôle important dans la traduction des déterminants de la santé en valorisant et en implémentant des solutions originales, pratiques et opérationnelles pour lutter contre les maladies tropicales négligées ».

Le Cameroun est l’un des pays africains où l’on retrouve le plus grand nombre de MTN endémiques, avec 16 MTN recensées sur les 21 répertoriées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En réponse à l’ampleur des défis posés par les maladies tropicales négligées (MTN), le Cameroun a initié des programmes variés pour combattre ces maladies qui existent dans 10 régions du pays depuis maintenant 30 ans, à l’exemple de l’Onchocercose, mais elles continuent de sévir. En sus de cela, l’essentiel des politiques de lutte contre les MTN, ne marquent pas clairement l’engagement en faveur d’une inclusion, d’une participation et d’un financement équitable des femmes, notamment en intégrant les conditions liées au sexe au genre à tous les niveaux. C’est dans ce contexte que l’initiative WINs a été créée pour accélérer l’inclusion des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les MTN.

« C’est dans la prise en compte des femmes que l’initiative WINs trouve sa place et peut faire la différence avec les autres intervenants et acteurs de la lutte contre les maladies tropicales négligées » a dit le Représentant de l’OMS au Cameroun.

L’organisation Speak Up Africa s’associe à l’initiative WINS et coordonnera la mise à l’échelle de WINS au niveau continental, avec l’appui de WINS Cameroun.

« Le lancement de WINS est une manifestation de notre engagement collectif à lutter contre les maladies tropicales négligées. En unissant nos voix et nos actions, nous ouvrons la voie à un avenir où la santé est un droit pour tous. Speak Up Africa est fière de s’associer à WINs Cameroun pour le lancement de cette initiative et se réjouit de pouvoir coordonner son expansion à travers le continent africain » affirme Yacine Djibo, Directrice exécutive de Speak Up Africa.

À propos de WINS, Women in Neglected Tropical Diseases.

WINS est une initiative pionnière, visant à capitaliser sur l’expertise multidisciplinaire et transversale de femmes reconnues dans leurs domaines – incluant médecins, chercheurs, anthropologues, éducatrices, spécialistes de la communication, marketing, et gestion. Cette démarche collaborative et inclusive vise à catalyser des solutions innovantes et efficaces pour parvenir à un monde sans MTN d’ici 2030. Portées par l’ambition de développer des alternatives novatrices, ces femmes engagées se rassemblent sous le slogan : “Femmes engagées contre les Maladies Tropicales Négligées : Santé équitable, solutions novatrices.”

Ce quoi Speak Up Africa

Speak Up Africa est une organisation basée au Sénégal qui a, à cœur de construire une Afrique où la croissance et le développement durable sont conduits par les citoyens africains eux-mêmes. En mettant l’accent sur la communication stratégique, les politiques et le plaidoyer, Speak Up Africa s’engage à soutenir les dirigeants, citoyennes et citoyens africains à participer activement à l’identification et à l’élaboration de solutions pour relever les grands défis de notre continent comme le paludisme, les maladies tropicales négligées, la vaccination, l’assainissement et l’égalité des genres.

Dans ces perspectives, Speak Up Africa s’associe au lancement de l’initiative WINs au Cameroun et coordonnera la mise à l’échelle de WINs au niveau continental, avec l’appui de WINs Cameroun.

Prince Yassa