Les choses vont vite à l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui s’apprête à épuiser les points inscrits à l’ordre du jour de sa session extraordinaire avec l’élection et l’installation de son bureau définitif prévues le 18 avril prochain. Après avoir reçu les candidatures aux différents postes, il sera procédé ce vendredi 12 avril 2024 à la publication de la liste provisoire des candidats. Cette publication a été précédée par le dépôt des candidatures pendant deux jours à savoir le mercredi 10 et jeudi 11 avril 2024.

Ainsi, par exemple pour le poste de Président de cet organe délibérant, trois candidatures ont été enregistrées. Il s’agit de Jésus Noël Sheke, élu de la commune de Lingwala sur la liste de Acp de Ngobila, mais a déposé sa candidature comme candidat indépendant. Honoré Mbokoso, ancien ministre provincial des Transports et élu de la commune de Kimbanseke sur la liste de l’Acp de Ngobila et jusqu’à présent président du bureau provisoire de l’Assemblée provinciale et Levi Mbuta, un autre élu de la commune de Kimbanseke, pasteur de son état et candidat du regroupement politique 4AC. Tous sont déterminés à succéder à Godé Mpoyi, élu député national dans la circonscription électorale de la Funa et dont la gestion à la tête de cette institution provinciale a été décriée.

Jésus Noël Sheke sort du lot

De tous les trois prétendants au poste de président de l’Assemblée provincial de Kinshasa, un parmi eux sort du lot et partirait favori pour remplacer le pasteur président. Il s’agit de l’élu de Lingwala, l’honorable Jésus Noël Sheke. Président et fondateur de l’Asbl initiative pour une nouvelle Kinshasa, Jésus Noël Sheke a déjà fait ses preuves pour les actions visant le développement de la ville de Kinshasa en générale et en particulier de la municipalité de Lingwala, sa circonscription électorale. Avec son label « Makanisi ya sika po na Kinshasa ya Sika », il se bat jour et nuit à redorer l’image ternie de la capitale qui doit devenir Kin la belle.

Seul il ne peut pas atteindre cet objectif, voilà pourquoi il compte sur la contribution et le participation de ses concitoyens. Déjà lors du dépôt de sa candidature, le député provincial Jésus Noël Sheke avait déclaré : «  l’acte que nous posons aujourd’hui est en phase avec la vision du Président de la République, qui veut voir Kinshasa, tout comme les autres villes du pays s’engager sur la voie du développement. Le développement que nous souhaitons pour la ville de Kinshasa, en tant que législateur implique de restaurer l’image de notre institution. Les députés doivent s’engager pleinement dans un contrôle rigoureux de Kinshasa et produire des lois efficaces pour doter la ville d’un cadre réglementaire en adéquation avec ses ambitions de développement. Ainsi, à travers les élus provinciaux, Kinshasa pourra prendre un nouvel élan ».

Au-delà de l’acteur politique et du développement qu’il incarne, l’élu de Lingwala a fait aussi des prouesses lors du séjour de Pape François. En effet, son agence de communication Proxy , spécialisée dans l’événementiel, a été retenue pour monter le géant podium qui a servi de messe dite à l’aéroport national de Ndolo à Kinshasa et la rencontre de Souverain Pontife avec les jeunes Catholiques au stade des Martyrs sans compter le Podium érigé et monté au palais de la nation , toujours lors de séjour de Pape François à Kinshasa. Ce, à la grande satisfaction du public et des officiels. Au regard de toutes ces réalisations, le choix que les députés provinciaux de Kinshasa porteront sur l’honorable Jésus Noël Sheke sera un choix utile et judicieux. D’ailleurs c’était le sens même de slogan de sa campagne électorale à la députation nationale et provinciale «  Votons Utile ». Mais va se jouer le 18 avril prochain, jour de l’élection du bureau définitif de l’assemblée provinciale de Kinshasa. Bien avant, le lundi 15 avril prochain, il sera procédé à la publication de la liste définitive des candidats du bureau définitif de cet organe délibérant.

D’autres candidatures enregistrées au bureau de l’APK

Outre les trois candidats président, l’Assemblée provinciale de Kinshasa a enregistré des candidatures à d’autres postes. Il s’agit de Germaine Tshinyama, Jeannot Canon et Paty Mubenga, tous candidats vice-président. Bob Amiso, Jared Panzu et Kongolo Kongolo, candidats rapporteur. Pour le poste de rapporteur adjoint, il y a Clovis Samba. Socrate Mubengaie, Donat Mamba et Fiston Lukwebo se disputeront la questure de l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

Richard Shako Kanyengele

Décédé depuis le 26 janvier dernier à Kinshasa de suite dune maladie, lartiste musicien et opérateur culturel Edmond Langue Masima dit Tsaka Kongo nest toujours pas inhumé. Et pour cause, les sources proches de la famille de lillustre disparu font état dun problème financier qui se poserait et qui ne permet pas que le président de lOng Artistes en danger ne soit pas mis en terre dans des conditions dues à son rang. En effet, au regard de rôle de Tsaka Kongo a joué dans la culture congolaise notamment dans la défense des droits et intérêts des ses collègues artistes de tous les domaines, il mérite des obsèques dignes comme ont bénéficié certains artistes musiciens de renom décédés et dont leurs obsèques ont été prises totalement par le Gouvernement congolais.

Cest ce qui justifie les contacts pris avec les autorités du pays par le comité dorganisation de ces obsèques à la tête duquel se trouve lartiste musicien Maray Maray et la fille ainée du défunt Margo Langu. Dans son plaidoyer, le comité dorganisation sollicite aussi des autorités du pays, la décoration à titre posthume de lartiste Tsaka Kongo par la chancellerie des ordres nationaux.

Un état de besoin financier qui fait scandale

Alors que linhumation de Tsaka Kongo se fait toujours attendre, un document signé par lartiste musicien Maray Maray et co-signé par la fille ainée de Tsaka Kongo Margot Langu a été balancé ces jours dans les réseaux sociaux faisant état de létat de besoin général de ses obsèques. 200.695$, tel est le montant qui fait froid au dos que le comité dorganisation demande au Gouvernement pour conduire dignement et avec honneur lillustre disparu.

Un montant qui fait scandale dans lopinion publique non seulement parce quil est exorbitant, mais surtout certaines rubriques contenues dans ce document. Tenez, pour la salle de deuil avant linhumation, un montant global de 44.000 $ a été retenu avec les sous rubriques telles que location des instruments musicaux et lumière, transport des artistes, achat pains, café et sucreEt ce pour une période de 10 jours.

Pour la rubrique inhumation, un montant de 29 000 $ a été retenu. Dans cette rubrique il y a achat de double caveau, motivation jeep police nationale congolaise, location cadre pour le bain de consolation, transport artistes, etc Pour lorganisation proprement dite des obsèques au Palais du peuple, il faut débourser 36 550$. Dans cette rubrique, il y a par exemple les frais de lexhibition des sapeurs fixé à 4 000$, frais de décoration de lillustre disparu à titre posthume 8 000$. Ajouté à cela, les frais de lhospitalisation à payer et la pose de la pierre tombale 40 jours après linhumation.

Cet état de besoin a provoqué un tollé général dans lopinion publique si bien que certaines personnes ont vu dans le chef du comité dorganisation où figure aussi la fille ainée du défunt un motif de se faire de largent sur le dos du de lartiste. Dautres langues vont plus loin jusquà dire que lon ne récolte que ce que lon a semé, faisant allusion aux accusations formulées à tord ou à raison contre le défunt lors des obsèques de certains artistes musiciens où on le voyait se déployer pour la mobilisation des fonds. Selon les informations recueillies, le Gouvernement n’aurait débloqué quun montant de 50 000 $ pour linhumation de Tsaka Kongo. Et voilà pourquoi la famille du défunt et le comité dorganisation des obsèques se seraient convenus pour que les obsèques aient lieu ce week-end.

Pour rappel, Edmond Langue Masima dit Tsaka Kongo a commencé sa carrière musicale dans les années 1980. Il a notamment collaboré avec les artistes tels que Lita Bembo et Manu Dibango. En 1990, il a sorti son tube «  Démocratie »  qui a contribué à propulser la musique congolaise et africaine. Il sest illustré par son souci de défendre les droits et intérêts des artistes en difficulté en créant son association « Artistes en Danger « en 1994.

Richard Shako Kanyengele

Il n’a pas attendu le pire pour entamer une série de campagnes de sensibilisation à ses administrés du site SOCOPAO après l’alerte lancée par lAgence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT). Celle-ci prévient sur des fortes pluies qui vont s’abattre sur la capitale Kinshasa, dans les jours à venir, si pas sous peu.

En effet, dans un communiqué lancé en direction du pouvoir étatique et des populations, le METTELSAT prévient que « la ville de Kinshasa risque de subir des pluies diluviennes dans les prochains jours ».

Selon Augustin Tagisabo, chef de division de la METTELSAT, « les précipitations exceptionnelles pouvant atteindre 100 millimètres, soit le double d’une ‘pluie normale qui varie à 50 millimètres seront observées ». Comme conséquences, des glissements des terrains, des inondations accrues, des destructions d’infrastructures ainsi que des perturbations économiques.

Le devant des événements

Face à cette alerte, le président de la Commission des victimes du site SOCOPAO, Paul Etaka Enzolo a décidé de précéder les évènements. Il se lance déjà dans une campagne de sensibilisation sur le site SOCOPAO qui couvre de la 1ère à la 12ème rue Limete/Industriel, dans la commune de Limete.

Dans un style simple mais ferme, il prévient les occupants à privilégier l’assainissement de leur milieu respectif et à éviter tout comportement qui frise l’insalubrité, la crasse et les immondices sur le site.

« Je mets en garde tous ceux qui vont aller à l’encontre de l’alerte de la METTELSAT et des instructions que je transmets lors de cette campagne qui va couvrir tout le site. Préservons des vies humaines en gardant notre milieu, notre site salubre. Des mesures draconiennes seront prises à l’encontre des récalcitrants », a-t-il tonné en direction des foyers s’étant installés sur la 3ème rue SOCOPAO,

On rappelle que la dernière pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa en début de semaine, a fait une dizaine de morts dus à l’écroulement des murs d’habitations et d’écroulement de terrains. A SOCOPAO, Paul Etaka et son équipe ont pris ce drame au sérieux.

Willy K.

La nomination de Judith Suminwa Tuluka comme Chef du gouvernement a trouvé du vrai répondant sur le plan national. Elysée Mujinga Kalunga, Secrétaire générale de l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), parti politique dans la mosaïque UDPS et membre de l’Union Sacrée, est dans ce registre. Tout en se félicitant sur la compétence de la Première Ministre, elle l’exhorte à booster l’agriculture et le tourisme pour renflouer les caisses de l’État, afin de répondre aux attentes du social de la Nation, en lieu et place de ne se concentrer que sur les mines dont la minorité se prévaut des intérêts.

Pour la Sg de l’AUC qui se fonde sur les expériences antérieures, la RDC ne doit pas toujours continuer à ne se concentrer que sur les mines qui sont devenues la propriété de 10 ou 15 groupes d’intérêts. Bien au contraire, en boostant l’agriculture et le tourisme, ces deux secteurs vont à eux seuls renflouer les caisses du Trésor public, augmenter le niveau de vie de la population, partant du pays.

« Le choix porté par le Président de la République sur la personne de Judith Tuluka est judicieux. Non seulement que c’est une première de voir une femme nommée Première ministre, mais c’est une femme qui connaît les besoins essentiels d’un foyer, d’une famille, mais aussi et surtout c’est une femme compétente. Ainsi nous attendons d’elle l’innovation ; quelle apporte de la créativité pour donner des solutions aux problèmes du pays », insiste Elysée Mujinga Kalunga.

Parlant du tourisme, elle pense que la Première Ministre doit implanter et implémenter une politique de proximité à même d’amener les touristes à venir découvrir les immensités touristiques et béates merveilles disséminées à travers la RDC mais non exploitées. « Les potentialités touristiques du Maniema, comme à Lubutu où le fleuve Congo est enfoui dans une distance de 50 à 60 km sous-sol, est un site touristique. Si la diaspora vende une bonne image sur ce site et de bien d’autres sites à travers les provinces, puisqu’il y en a dans chaque province, les caisses de l’État seront renflouées », affirme-elle.

Pilier du développement

Par ailleurs, la Secrétaire générale de l’Alliance pour l’Unité du Congo conseille à la Première Ministre de créer des plates-formes, des conditions pour la diversification de l’agriculture, pilier du développement. Pour ce, elle préconise la reconstruction des routes de dessertes presqu’inexistantes, la création de la classe moyenne en lui favorisant des conditions à la base avec la politique d’octroi des crédits agricoles, etc.

Pour ne pas « éparpiller » les recettes de l’État, Elysée Mujinga conseille à « Judith » d’être une femme qui fait le contrôle et le suivi des actions de son Gouvernement. En clair, il s’agit pour elle d’asseoir une bonne politique en procédant à une bonne rémunération de « ces personnes chargées de collecter les recettes pour le compte de l’État afin de protéger l’intérêt général », prévient cette autre Dame, figure de la Cour Constitutionnelle.

Willy K.

L’opinion publique congolaise a été alertée par une certaine presse de la surfacturation appliquée par la société Stever Construct pour la construction des forages d’eau dans les milieux périurbains de la RDC.

Après vérification objective, il s’avère que Stever Construct est plutôt une entreprise citoyenne qui participe exemplairement au développement du pays.

En effet, c’est depuis 2021 que la Société Stever Construct Cameroun a signé un contrat avec le Gouvernement de la RDC, via le Ministère du Développement Rural pour la construction des Unités Solaires de pompage, de traitement et de purification d’eau sur plusieurs provinces du pays.

Chaque unité de forage a une campagne de pompage de 10 m3 par heure, avec une alimentation permanente par énergie solaire. Il ne s’agit donc pas des simples forages ordinaires comme ceux qui pullulent à travers les zones rurales.

Et contrairement à ce qui a été dit dans l’élément d’alerte devenu viral sur la toile, il convient de noter les 6 précisions suivantes :

1. Le contrat entre Stever Construct Cameroun et le Gouvernement de la RDC n’a jamais porté sur 300 forages. La première phase de ce contrat porte sur 1340 forages, au bénéfice des populations périurbaines de Kinshasa, de la Tshopo, du Kongo central, de l’Equateur, du Kasaï central, de la Mongala, du Kasaï oriental et d’autres provinces.

2. Stever Construct n’a jamais facturé un forage à 256.000$. Quant au prend les 80 millions de dollars pour les 1340 forages, on comprend facilement qu’une unité de pompage, de traitement et de purification construit et installé ne coûte pas plus de 59.700 dollars. Les 256.000$ pour un puits n’est qu’une fabrication d’esprit et un discours pour salir l’image de stever construct et de son Président Directeur Général, Mike Kasenga.

3. Stever Construct et le Ministère du Développement Rural n’exécute pas un contrat léonin. Il s’agit plutôt d’un projet socialement très significatif, encadré par la Direction Générale de Contrôle de marchés publics qui avait donné son avis de non objection avant l’exécution des travaux.

4. Stever construct Cameroun n’a rien à rougir face aux enquêtes de l’Inspection générale des finances et du Parquet Général près la Cour de cassation qui sont en droit de faire leur travail. Il est plutôt étonnant de constater l’agitation et la précipitation des informations non vérifiables par certaines officines, avec une volonté manifeste de nuire à l’image d’un digne fils du pays qui participe à la reconstruction de son pays.

5. Loin de se décourager par cette campagne de sape, stever construct et son Président, Mike Kasenga qui ont déjà livré 9 forages à Kinshasa et 32 à Kisangani, vont livrer dès la semaine prochaine 30 forages à l’Équateur, 20 autres au Kasaï central et plus de 200 autres sont en construction à Kisangani, Kananga, Lisala, Mbandaka, Katanda, Bulungu, Tshilenge et Boma.

Tout le reste n’est que de l’intox et des attaques gratuites pour décourager un digne fils du pays qui a décidé d’accompagner la vision social du Président de la République pour améliorer les conditions de vie de la population.

Le Quotidien