Linafoot : les Corbeaux de Lubumbashi ont à nouveau survolé la capitale !

Trois jours après leur victoire expresse face aux aigles du Congo, les Crocodiles du TP Mazembe ont croqué les dauphins noirs de l’AS Vita club ce dimanche au stade des martyrs.

Dans un classico littéralement dominé par les TP Mazembe et comptant pour le 7e journée du play-off, le ton était bien lancé par les Luchois sur le premier coup de chaud de Luzolo qui voyait son centre manquer de preneur dans la surface ( 1′).
Cela avait le mérite de booster les locaux qui passaient proche de l’ouverture du score, le Centre d’Ebunga était dégagé en catastrophe par Luzolo dans la surface après une grosse frayeur (8′).

Dominateurs en ce début du match, les corbeaux vont finalement trouver le chemin du filet.

Lancé en profondeur par Philippe Kinzumbi, le jeune pépite Oscar Kabwit se retrouvait en face du gardien Ouedraogo qui laissait traîner ses mains sur les pieds de l’attaquant du TP Mazembe après un drible réussi, obtena un penalty, qui sera transformé par Phily Traoré ( 0-1, 17e)

Dans la foulée, Jonathan Ikangalombo mettait dans le vent Kevine Mondeko d’un bon dribble avant de voir sa frappe détournée en corner par Fathy.

Les moscovites multipliaient les assauts au retour des vestiaires.
Sur une action controversée dont les images attestent que le ballon avait bien franchi la ligne, mais ce but d’Elie Panzu ne sera pas accordé faute de VAR.

Mazembe s’échappe bel, domine et emmène les dauphins dans un faux rythme jusqu’à obtenir le break. Sur un centre millimétré de Kinzumbi après sa belle chevauchée, Phily Traoré réussissait son doublé d’une retournée acrobatique ( 0-2 68e)

La réponse était immédiate, Kiratula manquait la réduction de l’écart dans la foulée, dans un face à face.

C’est plutôt dans les tous derniers instants du match que les Moscovites vont s’adjuger la réduction de l’écart grâce à Jonathan Ikangalombo qui coupait la trajectoire d’un ballon venu de gauche dans un poteau quasiment vide ( 1-2 90+2).

Les Corbeaux ont engrangé leur 6e victoire en 6 matches et dominent le classement avec 18 points sur les 18 possible.




L’UNICEF et la KOICA engagés en faveur de l’éducation de qualité : Tony Mwaba pose la première pierre pour la construction de 60 salles de classe et remise de fournitures scolaires à Nsele   

Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo, ont procédé le 11 avril 2024 à la pose de la première pierre pour la construction de 60 salles de classe, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux de direction, 80 latrines et 6 points d’eau dans 11 écoles primaires à Nsele, une commune urbano-rurale de l’est de la ville de Kinshasa.

Selon un communiqué publié à cet effet, la construction de ces écoles se fait dans le cadre du programme « Amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire à Kinshasa » lancé le 11 avril 2023, pour une durée de trois ans.

Ce programme, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains, vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l’apprentissage et en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, notamment pour les filles. La hauteur de la participation à l’enveloppe du financement est de l’ordre de 6,5 millions de dollars pour la KOICA, et 0,7 millions de dollars pour l’UNICEF.

En effet, plus de 52000 élèves dont 49% de filles, 975 enseignants, 108 directeurs d’écoles, 20 inspecteurs et 324 membres des comités de parents bénéficieront directement directs de ce programme.

Outre la construction de salles de classe, ce programme prévoit en 2024 la distribution de fournitures scolaires (sacs à dos, manuels scolaires, cahiers, stylos, lattes, etc.). La KOICA et l’UNICEF ont profité de cette occasion pour procéder à la remise symbolique de ces fournitures scolaires aux élèves présents. Le directeur provincial de l’EPST Kinshasa-Plateau organisera l’acheminement de ces fournitures scolaires dans les 108 écoles primaires ciblées dans le cadre de ce programme.

Il est également prévu en 2024 d’assurer la promotion de concours scolaires en lecture/écriture, calcul et droits de l’enfant ainsi que la formation des enseignants sur les programmes nationaux et la gestion de classe.

« Le projet contribuera à accroître l’accessibilité à l’éducation pour les enfants en RDC et nous osons croire qu’il améliorera également le secteur éducatif en général du pays » a déclaré Yonjae CHOI, directeur pays du bureau KOICA en RDC.

« Ce programme nous a permis de donner l’accès à une éducation de qualité aux enfants les plus vulnérables et les plus exclus dont plus de 2 000 enfants en provenance de Kwamouth, intégrés dans les écoles ciblées du programme », a déclaré Katya Marino, Représentante adjointe de l’UNICEF en RDC.

Pour sa part, le Ministre de l’EPST, Tony Mwaba Kazadi, a expliqué : « La KOICA et l’UNICEF ont répondu à nos besoins. Le choix de la zone d’exécution du projet répond réellement à nos besoins. », avant d’ajouter : « Je vous propose l’aide de la direction des infrastructures scolaires du Ministère de l’EPST. N’hésitez donc pas à faire appel à nous en tant que bénéficiaires afin de pouvoir vous aider et vous accompagner. »

La KOICA collabore avec l’UNICEF en RDC dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile, et l’eau, hygiène et assainissement. Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.

Soulignons que ce programme appuie la politique de gratuité de l’enseignement de base du gouvernement de la RDC en vigueur depuis 2019.




Eric Tshikuma : « la politique d’endettement de la Rdc prévoit des investissements dans des projets porteurs de croissance »

La dette publique de la République Démocratique du Congo a franchi la barre de 10 milliards de dollars à fin 2023, selon le dernier rapport de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP). Un résultat qui fait couler encre et salive.

« L’endettement n’est pas mauvais en soi car l’État peut recourir à cela pour pouvoir lancer des projets porteurs de croissance solide, durable et en même temps lancer le développement du pays en créant les conditions de richesse », explique le député national et spécialiste des questions économiques Éric Tshikuma.

Il intervenait, ce jeudi 11 avril 2024, au cours de l’émission Dialogue Entre Congolais sur les ondes de la Radio Okapi. D’après cet élu national, un Etat ne peut pas s’empêcher de contracter une dette.

« Lorsqu’on regarde les cinq pays les plus riches, ce sont les pays les plus endettés du monde. Seulement ces dettes servent à développer leur pays. Nous travaillons avec des partenaires multilatéraux, ces bailleurs de fonds ne vont pas tolérer que les conditions de mise en œuvre de projets ne soient pas respectées, sinon la RDC serait mal réputée et ne bénéficierait pas d’un autre endettement», indique-t-il.

Parmi les projets porteurs de croissance qui valent la peine d’un endettement, le député national Eric Tshikuma cite les projets d’infrastructures réalisés à travers le pays.

« Le projet de développement local de 145 Territoires touche à des secteurs socio-économiques à partir de la base. Dans trois ans, on va voir ces projets porter des fruits quand bien même aujourd’hui les gens ne le sentent pas encore. Il y aura des effets qui se feront ressentir», fait-il savoir.

Au-delà du PDL-145 T, Eric Tshikuma estime que le service de la dette contribue également à financer les travaux de construction ou de réhabilitation des routes d’intérêt national. « Une fois ces routes achevées, elles permettront à ce que la RDC puisse s’engager vers le développement.

C’est le cas de la route Kisangani-Béni; Kananga-Mbuji Mayi; Mbuji-Mayi-Bukavu; Bukavu-Goma. Des routes nationales vont être rahabilitees pour permettre la fluidité des opérations économiques, ce qui facilitera le commerce et la circulation de gens car ces routes vont contribuer en termes d’infrastructures qui sont créatrices de croissance. Au finish, le tissu économique sera solidifié», soutient-il.

Le secteur de l’éducation, avec la gratuité de l’enseignement primaire n’est pas en reste avec notamment la réhabilitation et la construction de plusieurs écoles.

Eric Tshikuma insiste sur le fait que l’Etat ne contracte pas des dettes pour payer le salaire des enseignants qui est financé par le Trésor public. Cela rentre dans le cadre des charges régaliennes du Gouvernement qui sont supportés par le budget de l’État, affirme-t-il. Mais l’argent qui vient de l’endettement finance par exemple la construction des écoles.

Un autre secteur bénéficiaire de la dette publique, c’est celui de la Santé. Pour le député national Éric Tshikuma, le secteur de la Santé est inclu dans le projet de développement local de 145-Territoires. Il y a des centres médicaux qui sont construits ou réhabilités.

Au cours de cette émission, le député national Eric Tshikuma débattait avec Lem’s Kamwanya, analyste économique, et Florimond Muteba, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la dépense publique.

Pour sa part, Florimond Muteba approuve que la dette n’est pas mauvaise en soi mais seulement il doute de la qualité de ces investissements qui ne conduiront pas au retour sur investissements, selon lui.

« On doit savoir comment s’endetter, un endettement de qualité qui va de la programmation jusqu’à la mise en œuvre du projet » déclare-t-il. Il note aussi qu’il y a des dettes qui ne sont pas porteuses de croissance. Le cas du programme de 100 jours, regrette-t-il.

Florimond Muteba déplore par ailleurs le dysfonctionnement du processus de planification, programmation, évaluation et suivi en République Démocratique du Congo. De son côté, Lem’s Kamwanya attire l’attention sur le fait qu’une dette contractée génère des intérêts à payer.

« On doit se poser la question sur la qualité des dépenses publiques qui sont financées par cette dette publique. Mais si cet argent est détourné ou dilapidé suite à la corruption, l’argent qui a été endetté n’arrive pas à financer les projets pour lesquels il a été contracté, ça soulève un problème», souligne cet analyste économique.

En guise de solutions, Lem’s Kamwanya préconise d’accentuer la lutte contre la corruption; de veiller sur la qualité de la dépense publique; et d’éviter les effets néfastes du service de la dette.

Nadine Fula/Cp




Réélection du Maroc au Comité des droits économiques, sociaux et culturels

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu en la personne de Charafat Afailal au Comité des droits économiques, sociaux et culturels pour la période 2025-2028, lors des élections tenues par le Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) mardi à New York.

La réélection du Maroc à cet organe de traités de l’ONU matérialise la confiance de la communauté internationale en l’action que mène le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour la protection et la promotion des droits de l’Homme dans leur indivisibilité et leur universalité, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger. Cette réélection atteste également la crédibilité des efforts du Maroc pour relever les défis mondiaux et surmonter les obstacles entravant la pleine jouissance des populations de leurs droits économiques, sociaux et culturels, ajoute le communiqué.

Cet engagement du Maroc s’est illustré ces dernières années par le lancement de plusieurs chantiers socioéconomiques sous la Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont celui de la généralisation de la protection sociale et du nouveau modèle de développement.

Mme Charafat Afailal est une experte reconnue des droits économiques, sociaux et culturels, en particulier dans le domaine de l’eau. En tant qu’ancienne responsable gouvernementale, elle a participé à l’élaboration et la mise en œuvre d’initiatives nationales et internationales visant à garantir un accès universel et équitable à cette ressource vitale. Créé en 1985, le Comité surveille la mise en œuvre des dispositions du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels par les États parties. Ce Comité est composé de 18 experts renommés dans le domaine des droits de l’Homme, élus par l’ECOSOC.

Le Matin




Réélection du Maroc à l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Le Royaume du Maroc a été réélu pour un troisième mandat en tant que membre de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), en la personne de Jallal Toufiq, lors des élections tenues mardi par le Conseil économique et social (ECOSOC) de l’ONU.

Le Maroc et l’Inde furent élus dès le premier tour du scrutin, la candidature marocaine ayant recueilli trente voix sur cinquante-quatre au total, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, notant que ce succès électoral fut réalisé dans un contexte de compétition sans précédent entre les vingt-cinq pays candidats pour les cinq sièges devant être pourvus par les candidats proposés par les gouvernements. Il s’agit d’un exploit d’autant plus important que le Maroc ne fait pas partie de l’ECOSOC, ce qui reflète la grande crédibilité de l’action multilatérale du Royaume.

L’élection du Maroc à cet organe à l’importance centrale témoigne de la crédibilité de la contribution qu’apporte le Royaume, sous la Très Haute Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à l’action multilatérale visant à relever les défis économiques, sociaux et sanitaires mondiaux, en particulier ceux liés au contrôle des drogues, souligne le communiqué. Il s’agit ainsi d’une marque de la confiance que place la communauté internationale en les efforts inlassables du Royaume dans le cadre de la lutte contre le problème des stupéfiants, dans le contexte des tendances liées à l’émergence de nouvelles drogues, notamment synthétiques.

Jallal Toufiq, président actuel de l’OICS, est également chef du Centre national de prévention et de recherche en toxicomanie, directeur de l’Observatoire marocain des drogues et des toxicomanies et directeur de l’Hôpital psychiatrique Ar-Razi. L’OICS est un organe d’experts indépendant et quasi judiciaire créé par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, chargé de suivre la mise en œuvre des Conventions des Nations unies sur les stupéfiants. Il publie annuellement un rapport dans lequel il fournit une étude complète de la situation en matière de contrôle des drogues dans le monde et de la mise en œuvre des Conventions de l’ONU en la matière, et recommande des mesures correctives dans ce cadre. Il est composé de treize membres élus par l’ECOSOC, dont dix sont élus sur une liste de personnes désignées par les gouvernements. Les trois autres membres sont élus à partir d’une liste de personnes désignées par l’Organisation mondiale de la santé.

Le Matin




Finances publiques : Samba Bathily, Solektra et le scandale des lampadaires à 5.200 $/pièce  

Solektra, un projet (et non une société) d’éclairage des zones rurales lancé avec le concours du chanteur américain Akon, s’est tapé Usd 13 millions sans aucun appel d’offre, soi-disant pour l’éclairage public à Kinshasa dans un montage digne d’une prédation financière qui laisse des traces d’officiels depuis le ministère des finances. Entre-temps à l’hôtel de ville de Kinshasa, présenté comme porteur du marché, personne ne se souvient d’avoir été intéressé à ce projet qui sent une arnaque à plein tube.

C’est un véritable scandale que ce pot-aux-roses dévoilé par une enquête de l’Inspection Générale des Finances sur le marché de fourniture de 2.500 lampadaires sur un coût total de 13 millions Usd. Jusque-là les bonnes consciences s’offusquent juste du fait qu’à ce jour, seulement 100 de ces 2.500 pièces ont été installées.

Avec cette consolation, tout de même, que l’IGF a réussi, grâce à son enquête, à bloquer le porteur du marché – un suet malien du nom de … – jusqu’à l’installation du dernier lampadaire.

Personne, cependant, ne se donne la peine de disséquer ce marché dans ses chiffres pour y retrouver le vrai scandale qui est caché dans le coût. En effet, 13 millions Usd pour 2.500 lampadaires reviennent à 5.200$ la pièce. Au bout de quelques clics sur le net, l’on peut aisément se rendre compte que ce coût est largement et scandaleusement exorbitant, et que, dans un pays normal, toute la chaîne financière de ce dossier, à commencer par la ville de Kinshasa porteuse de la commande et le Ministre des finances qui a approuvé la facture, devrait avoir déjà été entendu par un officier du ministère public. Ne fut-ce que cela !

Seulement entre 30 et 400$ par lampadaire

Une brève recherche sur internet a permis à Congo Guardian d’établir une estimation plus ou moins exhaustive de ce que devrait coûter un lampadaire clé en main, c’est-à-dire tous les frais compris dont celui de la location de la nacelle et de l’installation. Le coût du lampadaire lui-même varie, selon la qualité, entre 30 et 400 $. Mais en ajoutant d’autres accessoires i=ainsi que la location des véhicules d’installation et les frais d’installation proprement dite, on arrive à plus ou moins 1.000$.

C’est du mois le coût proposé par la société chinoise ZGSM qui est le fournisseur et installateur dans plus de 100 pays à travers le monde.

On peut alors se demander d’où viendrait ce coût de Usd 5.200 alors que le promoteur malien Samba Bathily, qui exige un allègement douanier, parle déjà d’un coût qui serait monté jusqu’à 15.000$. Bref, un chantage stratégique, estime les connaisseurs de ce genre d’arnaque.

Certainement pris au cou après les révélations de l’IGF, Samba Bathily et ses soutiens congolais auraient cherché se dérober de l’attention des services compétents. Mais grâce à la vigilance de l’IGF, la DGM est parvenue à saisir le passeport du malien pour le contraindre à terminer son marché pour lequel il a touché tous les fonds demandés, soit 13 millions Usd.

Solektra, une nébuleuse à cerner

Au-delà du marché proprement dit, les services compétents devront s’intéresser à la société porteuse, Solektra, pour connaître le fin mot de ses compétences dans ce domaine qui vient de lui rapporter, depuis une année, un pactole inespéré de Usd 13 millions. Les recherches de Congo Guardian ont permis d’identifier cette société comme étant un simple projet parmi ceux du groupe ADS du malien Samba Bathily.

Selon des indications sur Wikipedia, ADS (Africa Development Solutions) a été lancée en 2004 par Samba Bathily et serait active, notamment, dans les secteurs du financement de projet et du conseil, des nouvelles technologies, des télécommunications, et des médias, du développement industriel, des énergies renouvelables et de l’accès à l’eau.

Parmi les projets du groupe ADS figure notamment Solektra International, qui a lancé l’initiative Akon Lighting Africa en partenariat avec le chanteur américain Akon. Ce projet vise à promouvoir l’utilisation l’énergie solaire auprès des communautés africaines vivant en zones rurales, afin de leur permettre d’accéder à une énergie propre et durable.

Une frappe financière sur le dos de la ville de Kinshasa

L’autre scandale du projet c’est le montage qui, selon nos sources, aurait été réalisé dans l’entourage du Ministre des finances, Nicolas Kazadi, au nom de la ville de Kinshasa dont les autorités n’ont jamais été consultées. Du moins selon les sources de Congo Guardian.

Sans aucun appel d’offre comme l’exige la loi par rapport à la hauteur du montant, Usd 13 millions ont été mouvementés vers des comptes sans aucun rapport avec la ville de Kinshasa pour exécuter ce marché dont les auteurs réclament curieusement en plus, notamment des exonérations douanières. Pendant ce temps, à part Samba Bathily qui est interdit de sortie jusqu’à la finalisation du projet, aucun officiel congolais n’a encore fait l’objet de la moindre interpellation des services compétents.

Pendant ce temps, les fonctionnaires continuent de broyer du noir et les fronts militaires de souffrir de l’exiguïté des financements. Impensable !

Le dossier est désormais ouvert.

DMK




L’ODEP et la LICOCO encouragent l’IGF à intensifier son action face aux gestionnaires du projet d’installation des forages, évalués à plus de 390 millions Usd

Des questions soulevées sur l’exécution des contrats de stations d’eau et d’éclairage public. Un rapport récent du contrôle citoyen de la société civile a mis en lumière des préoccupations majeures concernant deux projets d’infrastructure clés en République Démocratique du Congo.

Le contrat des 1.000 stations d’eau

Le premier projet concerne l’installation de 1.000 stations de traitement d’eau à travers le pays par le consortium Stevers Construct-Sotrod Water. Selon le Ministère du Développement rural, le contrat signé le 21 avril 2021, d’un coût global de 398.982.383,41 USD, devait apporter une solution durable aux problèmes d’accès à l’eau potable dans les localités ciblées. Cependant, malgré le paiement de 71.816.829 USD au prestataire pour 241 stations terminées, des incohérences entre l’exécution physique et financière ont été signalées, entraînant un gel des paiements ultérieurs.

L’installation des lampadaires à Kinshasa

Le deuxième projet en question est l’installation de lampadaires solaires dans la ville de Kinshasa. Le contrat, signé avec la société Solektra pour un montant de 13.693.370,82 USD, visait à améliorer l’éclairage public dans la capitale. Le financement, demandé par le Gouverneur de la Ville Province de Kinshasa, a été approuvé par le Ministère des Finances le 10 juin 2022.

Observations et recommandations

La société civile, s’appuyant sur les fondements juridiques du contrôle citoyen, tels que la Déclaration universelle des Droits de l’homme et du citoyen et diverses conventions internationales et régionales, a exprimé son soutien à l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour la publication d’informations sur les détournements de fonds publics et la mauvaise gouvernance.

Le rapport souligne que les deniers publics appartiennent à la population et que toute forme de chantage, menace ou intimidation visant à entraver la liberté d’opinion et d’expression est contraire à la Constitution de la RDC.

En Conclusion, ce rapport du contrôle citoyen est un appel à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des projets publics. Il met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue et d’une meilleure gouvernance pour garantir que les fonds publics soient utilisés de manière efficace et équitable, au bénéfice de tous les Congolais.

Didier Mbongomingi




Lutte anti-érosive à Kananga 

Le projet PURUK s’engage avec une organisation non gouvernementale pour l’appuyer dans la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature.

Kananga, ville verte?

L’œuvre de reclassement social (ORS), Ong dotée d’une grande expérience dans le reboisement à Kananga, a accepté, le vendredi 12 avril 2024, d’appuyer le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, pour l’acquisition des plantules nécessaires à la plantation des trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et MONUSCO), y compris l’opérationnalisation et l’entretien des pépinières de production de jeunes plantes, l’opérationnalisation et l’entretien des plantations, sans oublier la mise en place d’un système de contrôle de qualité pour valider la qualité et la diversité des techniques de conservation des sols.




Delegations and Delegates of Juché Idea Study Organizations Arrive in Pyongyang 

Delegations and delegates of the Juché idea study organizations from different Countries and Regions arrived here by plane on April 11 to take part in the International Seminar on the Juché Idea on the occasion of the 112th birth anniversary of President KIM IL SUNG.

Among them are

1. a delegation of the Mongolian Juche idea study organization led by O. MASHBAT, Chairman of the Mongolian Association for the Study of the Juché Idea – Songun Idea

2. a delegation of the Thai Juché idea study organization led by its Chairman Songchit PULLARP

3. a delegation of the Study Forum for Self-Reliance of Nepal led by Chairman Subash Kaji SHRESTHA

4. a German delegation for the study of the Juché idea led by Markus BOEHMER, Chairman of the Dresden Group for the Study of the Juché Idea in Germany

5. a delegation of the Swiss Group for the Study of Juché Idea led by Chief Martin LOTSCHER

6. a delegation of the Bulgarian Juché idea study organization led by Nikolai HRISTOVE

7. a delegation of the Czech Group for the Study and Materialization of the Juché Idea led by its First Vice-Chairman Kveta SLAHUNKOVA

8. a South African delegation for the study of the Juché idea led by Mpapa Jeremia KANYANE, Chairman of the Gauteng Provincial Group for the Study of Kimilsunism-Kimjonilism

9. a delegation of the National Committee for the Study of the Juché Idea of Democratic Republic of the Congo led by Chairman André LOHEKELE KALONDA

10. a delegation of the Mexican Committee for the Study of Kimilsunism-Kimjonilism led by Eleazar ALDARAN, Secretary General of the Latin American Institute of the Juché Idea

11. a delegation of the Brazilian Center for the Study of Songun Politics led by Chairman Lucas RUBIO

12. a delegation of the Brazilian Center for the Study of the Juché Idea led by Chairman Gabriel Goncalves MARTINEZ, Francis F. LYIMO, Deputy Director General of the African Regional Committee for the Study of the Juché Idea

13. Javed ANSARI, Director of the Asian Regional Institute of the Juché Idea

14. Gabor BENYOVSZKY, delegate of the Hungarian Juché idea study organization

15. Dermot HUDSON, Chairman of the British Group for the Study of the Juché Idea

16. Maximilian CHRISTIAN, delegate of the Austrian Group for the Study of Kimilsunism-Kimjonilism

17. Marta Maria GRELAK, delegate of the Warsaw Group for the Study of the Juché Idea

18. Abdoulaye DIALLO, Secretary General of the Guinean National Committee for the Study of Kimilsunism-Kimjonilism

19. Alhassan Mamman MUHAMMAD, Chairman of the Nigerian National Committee for the Study of Kimilsunism-Kimjonilism

20. Mayambala LAWRENCE, Chairman of the Ugandan National Committee for the Study of the Juché Idea.

www.kcna.kp (Juché113.04.12.)




La recherche égocentrique du bonheur en ordre dispersé par les congolais met en jeu la cohésion nationale ! 

Voilà ce qui explique pourquoi le Congo est devenu comme un jouet, un terrain d’expérimentation des autres!

Même Paul Kagame vient de dire que les M23 et les Banyamulenge se battent pour leur droit à leurs terres ancestrales au Congo. Et même après l’holocauste perpétré par les Tutsi au Congo, ce sont les Congolais eux-mêmes (Félix Tshisekedi, Corneille Nanga, etc.) qui vont à Kigali s’agenouiller devant le génocidaire Tutsi, Paul Kagame et le dédouaner ainsi de ses crimes au Congo!

C’est comme si les Congolais ne réfléchissent plus! Et quand on ne réfléchit plus, la conséquence c’est la destruction du Congo pour que chacun tire son morceau de cet émiettement ! Je refuse un tel état de chose !

Vous avez dit “Alliance pour le Fleuve Congo”?! Est-ce que le Fleuve Congo coule par Kigali ?

Les deux simples questions que je pose à Paul Kagame, à Thabo Mbeki, à Cyril Ramaphosa, aux Américains, aux Belges, aux Français, à Félix Tshisekedi, à Corneille Nanga, à Kabasu Babu, ect, et tous ceux qui se félicitent du récent “consensus de Kigali sur le Congo”, sont les suivantes:

1. Bosco Ntaganda voulait dire à qui voulait l’entendre qu’il se battait pour le droit des “Tutsi Congolais” à leurs “terres ancestrales” au Congo. Une fois à la CPI, la première chose qu’il a faite n’était pas celle de décliner sa nationalité rwandaise?!

2. Vincent Karega a ete élevé et éduqué au Congo par le Congo à l’instar de Ruberwa. Ruberwa est resté, Karega est rentre au Rwanda. N’est-il pas revenu comme ambassadeur du Rwanda au Congo supposé être “son pays ancestral”?!

“Ata ko ozala bololé yango, likambo ya kobunga Oyo?!” – Même le plus sont des hommes le comprendrait !

Comment tout un peuple de plus de 100 millions d’habitants peut-il se laisser faire comme ça ?!

Prof Lokongo