Les JMJ ont 40 ans : Les premières JMJ ont eu lieu à Rome le 14 avril 1984 

Ces 13 et 14 avril 2024, un « Festival de l’Espérance » s’est tenu au Centre international San Lorenzo, à Rome, pour célébrer le 40e anniversaire des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Les toutes premières JMJ ont eu lieu sur la place Saint-Pierre, le 14 avril 1984. Plus de 300 000 jeunes, venant de 80 pays, avaient répondu à l’appel du pape Jean-Paul II, qui avait une affection particulière pour eux.

« Les jeunes eux-mêmes sont les apôtres des autres jeunes », avait-il dit aux évêques de France en 1982. En 1984, l’Église célébrait l’année jubilaire de la Rédemption. Jean-Paul II avait souhaité que la Croix de l’Année sainte soit installée près du grand autel de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il l’a ensuite confiée aux jeunes. Cette croix est devenue aujourd’hui le symbole des JMJ, elle a parcouru tous les pays où elles ont été organisées. Les JMJ ont lieu tous les deux ou trois ans, et peuvent rassembler des millions de jeunes simultanément. La dernière rencontre internationale s’est passée à Lisbonne en août 2023 avec le pape François, et la prochaine se tiendra à Séoul, en Corée du Sud, en 2027.

Ce samedi 13 avril 2024, une procession, une veillée de prière, une adoration et une messe ont été célébrées au Centre San Lorenzo, un centre international destiné à accueillir les jeunes pèlerins pour qu’ils puissent « nourrir et approfondir leur foi par la prière, les sacrements et la communion fraternelle. » Le préfet du Dicastère pour la culture et l’éducation, le cardinal José Tolentino de Mendonça, a présidé cette journée.

Il a rendu grâce pour ce qu’apportent les JMJ, ces « fruits d’espérance et d’amour, des fruits de jeunesse, de printemps dans le cœur de l’Église », rapportent les médias du Vatican. Il a ensuite rappelé les paroles du pape François pour stimuler les jeunes : « Ne restez pas au balcon à regarder passer l’histoire, mais restez au milieu de l’histoire à faire du bruit… Mais un bruit qui n’est pas seulement un bruit, c’est la bonne nouvelle. »




Le Vatican dénonce la condamnation du cardinal Ouellet

Le Vatican s’est exprimé à propos de la condamnation en France du cardinal canadien Marc Ouellet, suite au renvoi d’une religieuse. Adressée par la Secrétairerie d’État à l’Ambassade de France près le Saint-Siège, la « note verbale » de protestation a été publiée ce samedi 13 avril 2024. La religieuse en question a été renvoyée en 2020 du couvent des dominicaines du Saint-Esprit, près de Lorient, après 34 ans de vie religieuse. Cette décision été prise suite à une visite apostolique du cardinal Ouellet, alors mandaté par le pape François, et qui avait révélé des comportements « gravement inappropriés ».
L’ex-religieuse a engagé un procès contre le couvent, ainsi qu’à l’encontre du cardinal et de deux autres visiteurs apostoliques. Elle a gagné le 3 avril en première instance du tribunal de Lorient. Les dominicaines ont décidé de faire appel suite à une décision du renvoi prise par le pape François. Dans la note du 13 avril, le Saint-Siège affirme avoir eu connaissance de la condamnation du cardinal uniquement par la presse, et confirme que le prélat canadien « n’a jamais reçu aucun acte de citation du Tribunal de Lorient ».
Il dénonce en outre une éventuelle décision du tribunal qui « pourrait soulever non seulement des questions importantes concernant l’immunité, et dans le cas où elle porterait sur la discipline interne et sur l’appartenance à un Institut religieux, elle pourrait avoir donné lieu à une grave violation des droits fondamentaux à la liberté religieuse et à la liberté d’association des fidèles catholiques. »




« Plus de guerre, plus d’attentats, plus de violence ! » 

Chers frères et sœurs,

Je suis dans la prière et avec préoccupation, et aussi avec douleur, les nouvelles qui nous sont parvenues ces dernières heures sur l’aggravation de la situation en Israël à cause de l’intervention de l’Iran. Je lance un appel pressant pour que l’on cesse toute action susceptible d’alimenter une spirale de violence qui risquerait d’entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grave. Personne ne doit menacer l’existence des autres.

Que toutes les nations, au contraire, se rangent du côté de la paix et aident Israéliens et Palestiniens à vivre dans deux États, côte à côte, en sécurité. C’est leur désir profond et légitime et c’est leur droit ! Deux États proches l’un de l’autre. Qu’il y ait un cessez-le-feu rapide à Gaza et que poursuivons avec détermination les voies de la négociation. Aidons cette population, plongée dans une catastrophe humanitaire ; libérons les otages enlevés il y a des mois ! Que de souffrances ! Prions pour la paix, prions pour la libération immédiate des otages retenus depuis des mois : plus de guerre, plus d’attentats, plus de violence ! Oui au dialogue et oui à la paix !

Aujourd’hui, en Italie, se tient la 100e journée nationale de l’Université catholique du Sacré-Cœur sur le thème « Exigence d’avenir : les jeunes entre désenchantement et désir ». J’encourage cette grande université à poursuivre son important service de formation, fidèle à sa mission et à l’écoute des jeunes et de la société d’aujourd’hui. Je vous souhaite à tous, Romains et pèlerins venus d’Italie et de tant d’autres pays, la plus cordiale bienvenue.

Je salue en particulier les fidèles de Los Angeles, de Houston, de Nutley et de Riverside, aux États-Unis d’Amérique, ainsi que les Polonais, en particulier – combien de drapeaux polonais ! – ceux de Bodzanów et les jeunes volontaires de l’Équipe d’aide à l’Église d’Orient. Je salue et j’encourage les responsables des Communautés de Sant’Egidio dans certains pays d’Amérique latine. Salutations aux bénévoles de l’ACLI engagés dans les patronages de toute l’Italie, les groupes de Trani, Arzachena, Montelibretti, les jeunes de la profession de foi de la paroisse des Saints Sylvestre et Martin de Milan, les confirmands de Pannarano et le groupe de jeunes « Art et Foi » des sœurs de sainte Dorothée. Je salue avec affection les enfants des différentes parties du monde qui sont venus rappeler que, les 25 et 26 mai, l’Église vivra la première Journée mondiale de l’enfance.

Merci ! J’invite chacun à accompagner par la prière le chemin vers cet événement – la première Journée mondiale de l’enfance – et je remercie tous ceux qui travaillent à sa préparation. Et à vous, filles et garçons, je dis : je vous attends, vous tous ! Nous avons besoin de votre joie et de votre désir d’un monde meilleur, d’un monde en paix. Prions, frères et sœurs, pour les enfants qui souffrent à cause des guerres – il y en a tant ! – en Ukraine, en Palestine, en Israël, dans d’autres parties du monde, au Myanmar. Prions pour eux et pour la paix. Je vous souhaite à tous un joyeux dimanche. N’oubliez pas de prier pour moi.

Je salue les garçons d’Immaculata.

Bon déjeuner et à bientôt.




Soutenance de la première thèse de doctorat à l’Université chrétienne de Kinshasa 

La soutenance de la première thèse de doctorat à l’Université chrétienne de Kinshasa (Uckin), installée dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a fait l’objet de satisfaction de son recteur après l’entrevue lundi.

” Nous sommes satisfait de la soutenance de la première thèse de doctorat dans notre alma mater après plusieurs sacrifices consentis “, a déclaré le professeur Faustin Alipananzanga, recteur de l’Uckin.

Il a donné l’intitulé de cette thèse de doctorat: « Existentialisme de Jean-Paul Sartre face à la foi chrétienne, question de liberté, de responsabilité et de dignité humaine “, qui a été soutenue par le révérend Joly Birakara, chef des travaux dans cette université.

” Motif de satisfaction aussi, parce que je suis la personne qui a mené les démarches pour que l’UCKIN obtienne un arrêté pour le troisième cycle et aujourd’hui je suis le témoin de la première soutenance de la thèse au sein de notre alma mater et par surcroît co- promoteur de ce candidat “, a précisé ce professeur ordinaire.

A travers l’existentialisme, de Jean- Paul Sartre, s’est posé des questions sur l’existence de l’homme face à un monde brisé plein d’injustice, de corruption et aussi plein de pauvreté, a expliqué le recteur. Ce qui a permis à l’auteur de la thèse de partir du constat Sartre, selon lequel depuis son enfance à chaque fois qu’il se rendait à la messe on lui présentait un Dieu qui paraissait dictateur, qui ne s’occupait pas de la misère des hommes, mais qui ne donnait que des lois et des commandements. ” Ce Dieu ne voulait qu’à tout prix les hommes puissent les respecter “, a martelé le professeur Faustin Alipananzanga, faisant référence au travail de l’auteur.

Et d’ajouter: “Devant la misère croissante des hommes, lors de la deuxième guerre mondiale, Jean-Paul Sartre s’est révolté pour dire que ce Dieu, en qui nous croyions, nous limite la liberté ”

Pour lui, selon toujours l’auteur, ” Sartre a réfléchi en disant que la liberté de l’homme ne peut plus être fondé sur la foi en Dieu, c’est l’homme qui est lui-même responsable de sa liberté et peut définir cette liberté comme étant une manière de décider sur son existence , sur ce qu’on peut faire de son être en soi “.

” JP Sartre s’est défini comme étant le soubassement, le socle de la liberté, de la dignité humaine et de la responsabilité devant le monde brisé “.

Pour lui, c’est l’homme, lui-même, qui a la liberté de décider sur ce qu’il doit faire et a aussi la responsabilité d’agir n’ont pas sous pression mais selon sa propre volonté, sa propre vision.

Dans la thèse, l’auteur a relevé le syllogisme de Sartre : ” Or l’homme existe, donc Dieu n’existe pas. Puisque si Dieu existe, il va limiter la liberté de l’homme “.

Il a aussi relevé que c’est le point de départ de JP Sartre.

” Cette thèse est une manière d’inviter le peuple congolais à comprendre notre devoir dans ce monde où nous existons “, a indiqué le recteur se référant de la thèse.

Et d’appuyer : ” devant des problèmes, des injustices, de corruption, de la misère du peuple tout en gardant notre foi en Dieu, nous devons aussi avoir la foi en nous-même dans ce que nous devons faire étant des hommes et des femmes créés à l’image de Dieu “.

« Notre communauté universitaire se réjouit de voir comment le candidat a pu maîtriser son sujet et la restitution qu’il a pu nous présenter. Il a donné satisfaction à tous les membres du jury, c’est la preuve de sa réussite avec grande distinction et nous lui avons conféré le grade de Docteur en Théologie » a révélé le Professeur Alipananzanga Recteur de l’UCKIN et co-promoteur de cette thèse au côté du promoteur le professeur Émérite Martin Fortuné Mukenji.

ACP/Muzama/Kazadi