Répartition des postes au bureau définitif : L’opposition s’en sort avec le poste de Rapporteur adjoint

La plénière chargée de décider de la répartition des postes au sein du bureau définitif a eu lieu, mercredi 17 avril 2024. Elle s’est clôturée aux heures avancées de la soirée.

A l’issue de cette séance, les députés se sont accordé sur cette répartition, selon les prescrits du règlement intérieur. La majorité s’est offert les postes de président, 1er vice-président, 2è vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint alors que l’opposition politique qui ne compte que 28 députés au sein de l’hémicycle se contente d’une part bien congrue du poste de rapporteur adjoint.

Pour régler cette question, le bureau d’âge a proposé la mise en place d’une commission paritaire majorité-opposition constituée de 31 membres dont 16 membres pour la majorité et 15 membres pour l’opposition. Cette commission ad hoc avait pour mission, de décider de la répartition de 7 postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

La commission ad hoc devait se réunir pendant 1 heure dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Au bout de plus d’une heure, la commission n’a pas pu dégager le consensus autour de cette répartition.

Elle a donc dressé un procès-verbal de constat d’échec qu’elle a soumis à la plénière. Et c’est donc sur base de ce PV que la plénière a décidé en toute souveraineté de la répartition des postes au bureau définitif.

Le débat en plénière a balisé la voie et décidé de la clé de répartition. L’opposition s’en sort avec le poste de rapporteur adjoint.

Alors que la majorité s’adjuge les postes suivants président, 1er vice-président, 2e vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint.

Pour la suite du processus de mise en place du bureau définitif, le bureau d’âge établira un calendrier pour l’élection du bureau définitif dans le prochain jour et il sera affiché. Pendant ce temps, les concertations vont se poursuivre.




L’image du Congo qu’a eue John le carré

– Auteur britannique, maître du roman d’espionnage, mort à l’âge de 89 ans en 2020 – et qui demeure à jamais une description de façon affreusement détaillée de notre histoire.

Dans son roman : « Le chant de la mission » (publié aux éditions du Seuil), il montre du doigt les multinationales [surtout anglo-saxonnes] qui, de concert avec les élites congolaises elles-mêmes et les élites africaines corrompues (Museveni et Kagame entrent dans l’histoire comme des narguers du Congo), pillent les ressources du Congo.
Voici une citation célèbre tirée de ce roman et qui est toujours d’actualité : « Le Congo saigne depuis cinq siècles. Les Congolais se sont fait foutre par les esclavagistes arabes et occidentaux, par leurs compatriotes Congolais et Africains, par les Nations Unies, la CIA, ironiquement aussi par les églises catholique et protestante, et bien sûr les colonialistes Belges, les Français, les Britanniques, les Rwandais, les Ougandais, les sociétés forestières, diamantifères, aurifères, cuprifères, cobaltfères, coltanifères…, et bientôt là, par les sociétés pétrolières. Il est temps qu’on les laisse tranquille… ».
Oui la RDC continue d’être frappée, humiliée par les mêmes puissances externes et par ses propres fils et filles frappocrates Congolais qui se sont maladroitement octroyé le pouvoir qu’il ne mérite pas mais qui dirigent par défis !
“Des congolais incorruptibles” = la seule solution pour le salut de la Rdc sinon la corruptibilité des congolais risque de pousser la Rdc à exploser, à tomber aux mains des étrangers tel un fruit mur, mur pour l’esclavage !
En d’autres termes, “ne jamais trahir le Congo” à l’instar de Mzee Laurent Désiré Kabila et Floribert Bwana Chui qui doivent interpeller les consciences des gens comme Corneille Nanga, etc. qui se font les valets des tutsi !
Incorruptible comme Floribert Bwana Chui. 17 ans après son assassinat, nous nous souvenons de Floribert Bwana Chui, congolais, martyr de la corruption
Martyrs Congo Floribert Bwana Chui
Il y a 17 ans exactement, entre le 8 et le 9 juillet 2007, Floribert Bwana Chui mourait à Goma, au Congo. Ce jeune de la Communauté de Sant’Egidio a été tué pour avoir refusé de céder à la corruption afin de protéger les autres. Il n’avait que 26 ans. A l’occasion du dixième ce anniversaire de sa disparition, nous nous souvenons de ce jeune martyr de l’intégrité face à la corruption.
Au cours de son premier voyage en Afrique, au stade Kasarani de Nairobi, le pape François, répondant à la question que lui posait une jeune fille (“Peut-on justifier la corruption par le fait que tous sont corrompus ? Comment pouvons-nous être chrétiens et combattre le mal de la corruption ?”), il faisait cette réflexion : “Chaque fois que nous acceptons une petite enveloppe, nous détruisons notre cœur et notre patrie. S’il vous plaît, ne prenez pas goût à ce sucre qui s’appelle corruption. Comme en toute chose, il faut commencer : si tu ne veux pas la corruption, commence toi-même, maintenant ! Si tu ne commences pas toi-même, ton voisin non plus ne commencera pas !”.
Il y a 17 ans passés, un jeune chrétien congolais avait commencé, justement, en personne. En résistant jusqu’au sang, en affrontant la torture et la mort. Il y a 17 ans exactement, il avait dit non à la corruption, il avait voulu éviter que le sucre de l’argent facile le détruisît de l’intérieur et continuât à corrompre la vie de son pays, il avait privilégié la vie et la santé des gens au détriment de sa tranquillité personnelle.
Ce jeune s’appelait Floribert Bwana Chui bin Kositi. Né en 1981 à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, à la frontière avec le Rwanda, il est mort à Goma, tué entre le 8 et le 9 juillet 2007 pour avoir refusé le passage de denrées alimentaires avariées, nocives pour la santé de la population.
Il faisait partie de la Communauté de Sant’Egidio de Goma, et était un des jeunes les plus fidèles, généreux et intelligents dans le service aux enfants des rues. Il travaillait à la douane comme “Commissaire aux produits avariés”, chargé d’intervenir au cas où les denrées alimentaires qui entraient au Congo par le Rwanda n’avaient pas obtenu les autorisations nécessaires pour leur commercialisation et leur consommation. Père Dominique Karamba, doyen au Saint-Esprit de Goma, aujourd’hui décédé, commentait : “Bwana Chui a refusé de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes. Alors on a organisé ce mauvais coup. L’argent a été la cause de sa mort. C’est la raison pour laquelle sa figure peut être un modèle pour ceux qui luttent contre la corruption, pour ceux qui ne veulent pas se laisser contaminer”.
Aujourd’hui à Goma est ouverte la phase diocésaine du procès en béatification de Floribert. Procès pour martyre, car ce jeune homme a sacrifié sa vie pour une intégrité à laquelle l’appelaient non seulement les lois de l’Etat, mais aussi celles de l’Evangile. Une de ses amies les plus chères, Sœur Jeanne-Cécile, évoque en ces termes sa dernière rencontre avec Floribert : “Il m’a dit qu’on avait cherché à le corrompre pour qu’il ne détruise pas de la nourriture avariée, qu’on lui avait offert d’abord 1000 dollars, puis davantage, jusqu’à arriver à 3000. Mais lui avait refusé : en tant que chrétien, il ne pouvait pas accepter de mettre en danger la vie de tant de personnes. Je lui ai dit qu’il avait bien fait et qu’en agissant ainsi il ne s’était pas rendu complice du mal. Lui a ajouté : ‘L’argent disparaîtra vite. Quant à ces personnes qui auraient consommé ces produits, que serait-il advenu d’elles ?’. Il a poursuivi : ‘Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Est-ce que je vis pour le Christ ou non ? Voilà pourquoi je ne puis accepter. Mieux vaut mourir que d’accepter cet argent’. C’est sur ces mots qu’il a conclu. Nous avions convenu de nous revoir le samedi suivant pour en parler encore. Je me suis libérée avant 15 heures ce samedi-là ; quand je l’ai appelé sur son portable et qu’il ne répondait pas, il avait déjà été enlevé”.
Mgr Faustin Ngabu, évêque à Goma en ces années-là, a déclaré : “Floribert est mort en raison de son honnêteté. Au Congo il y a tant de misère malheureusement. On dit : ‘Cela, tout le monde le fait’. Mais en Floribert je vois quelqu’un qui a su conserver sa liberté dans une situation extrêmement difficile. Ce qu’il a vécu a été une manière forte de vivre la vie chrétienne. Il a vécu comme un homme fort”.
La foi, l’écoute de l’Evangile, l’amour pour la justice, se sont traduits en force, dans l’histoire dramatique de Floribert. Une force qui se communique, qui encourage à résister, qui ouvre à la confiance en un monde meilleur, moins esclave de l’argent, plus libre, plus juste, plus humain.
Prof Lokongo




Mais pourquoi John Le carré cite-t-il aussi les églises catholiques et protestantes qui bien sur font partie intégrante de l’histoire du Congo ? 

C’est une matière à réflexion à la lumière de l’histoire compliquée de la RDC. Bien sûr que l’Eglise a produit des Congolais incorruptibles comme Anuarite, Bakandja, Floribert Bwana Chuis, etc. Mais il est aussi indéniable qu’au sein de ces mêmes églises, il y a beaucoup de gens qui étaient (comme certains premiers missionnaires esclavagistes et colonialistes), qui sont et qui seront dans les systèmes catholique et protestant uniquement pour leur propre ascension sociale ou pour leurs propres intérêts égoïstes mais ils ne sont pas vraiment convertis ! Nombreux sont déjà en enfer mais dans cette vie, ils étaient des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses, des pasteurs etc. La vérité blesse mais c’est ça la vérité.

Mémoires de Londres

L’illustre musicien Franco-Belge John Halliday m’a invité à son concert at The Mall, non loin de Buckingham Palace. Il m’a trouvé en train de donner des dépliants au public sur l’holocauste perpétré par les Tutsi au Congo !

Prof Lokongo




Formation du gouvernement : Christophe Mboso et son cartel CRD apportent tout leur soutien à la Première ministre Suminwa

Le président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a conclu, ce mardi 16 avril 2024 en début de soirée auprès de la Première ministre Judith Sulminwa Tuluka, une délégation de députés membres du cartel de la Convention pour la République CRD, regroupant quatre plateformes.

Au cours de cette audience, le chef de la délégation a donné à la Première ministre toutes les assurances d’accompagner le gouvernement, notamment avec le soutien affirmé du regroupement politique Action des alliés de la Convention pour la République (AACRD). Ce soutien inclut l’engagement de voter en faveur du programme gouvernemental présenté par la Première ministre aux députés.

Répondant à la question de la presse, le président de l’AACRD, Christophe Mbosso, a apaisé les esprits quant à la mise en place du bureau définitif de la Chambre basse du parlement.

« Le bureau définitif de l’Assemblée nationale sera mis en place dans un avenir proche, probablement dans les jours à venir, avant la formation officielle du gouvernement. Ces développements sont perçus comme des avancées significatives dans le processus politique de la RDC, démontrant d’une volonté de collaboration et de respect des procédures démocratiques », a placé Christophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.




Promoteur du Dialogue en 1980, produit du Dialogue en 2016 pour devenir parti présidentiel, l’Udps ne s’en sortira que par un Dialogue !

Dans la livraison du 10 avril dernier portant le titre ” Sommes-nous devant un sosie de l’Udps ? “, nous avons fait parler deux documents liés intimement à Udps, le plus médiatisé de tous les partis politiques de ces 42 dernières années. Le premier document est la “Lettre des 13 Parlementaires au Maréchal Mobutu Sese Seko ” datée du 1er novembre 1980. Les Statuts de l’Udps de 2010 constituent le second document. Certes, en 1980, l’Udps n’existait pas. L’annonce de sa création le 15 février 1982 résulte du refus du maréchal Mobutu de reconnaître l’existence du courant réformateur, progressiste au sein du Mpr Parti-Etat. La suite est connue…

Le mot “débat national” lancé

De la Lettre des 13 Parlementaires, le principe n°1 est exprimé en ces termes au sujet des réformes à entreprendre : «Pour être valables et durables, ces réformes ne peuvent intervenir qu’à l’issue d’un débat national réunissant autour d’une même table non seulement les élus du peuple, mais aussi les représentants des différentes opinions politiques, où qu’ils se trouvent, désignés librement par les groupes qui les délèguent».

Le mot est clairement exprimé : débat national.

Peut-on dire qu’en 42 ans d’existence (1982-2024), l’Udps l’a déjà préconisé en étant en pôle position ?

Réponse :

1.La Conférence nationale telle qu’ouverte le 31 juillet 1991 (devenue souveraine par la suite) n’était pas à proprement part une initiative de l’Udps. Même si la pression de ce parti y a été pour beaucoup, ces assises avaient été convoquées par le maréchal Mobutu sur base d’une ordonnance.

2.Le Dialogue intercongolais (avec ses rounds d’Addis-Abeba, Sun City I, Pretoria et Sun City II) entre 2001 et 2003 n’était pas une initiative de l’Udps. Il avait été convenu par les composantes belligérantes signataires de l’Accord de Lusaka en 1999.

3.La Concertation présidentielle de 2020 était effectivement une initiative de l’Udps, mais organisée dans un but précis d’exclure un partenaire ciblé : FCC. La preuve est que ses résolutions et ses recommandations n’étaient pas imposables à tous. Elle avait visé la création de l’Union sacrée de la nation.

Au final, l’Udps – une fois aux affaires en 2019 – ne s’est plus souvenu du débat national appelé à procéder aux 10 réformes préconisées par les 13 Parlementaires, en l’occurrence :

« 1) La raison d’être de l’Etat Zaïrois, c’est l’épanouissement et le bonheur, non pas d’une poignée d’hommes, mais de tous les Zaïrois.

2) Tout Zaïrois doit être réellement protégé dans sa personne et dans ses besoins contre l’arbitraire du pouvoir.

3) La Constitution et les lois du Zaïre doivent s’imposer effectivement à chacun, quels que soient sa fonction et son rang social.

4) L’organisation politique de notre pays doit reposer sur un consensus réel (et non seulement déclaré) de notre peuple et répondre aux aspirations profondes de nos masses. Cela n’est possible que s’il s’instaure au Zaïre une démocratie effective.

5) La démocratie ne deviendra effective au Zaïre que si la représentation de notre peuple dans les organes politiques de l’Etat s’opère par des personnes librement élues par le peuple.

6) Il faut que cessent la centralisation à outrance et la concentration des pouvoirs entre les mains d’une seule personne.

7) Les pouvoirs doivent être repartis, avec des rôles précis, entre les différents organes politiques de l’Etat, dans le cadre que fixera la Constitution.

8) De la base au plus haut sommet, le contrôle de tous les organes de l’Etat doit être organisé de manière à devenir effectif et efficace.

9) L’Exécutif en son entier doit être soumis à un contrôle réel du Conseil Législatif, organe élu du Peuple (notons, à ce propos, que tout homme de bonne foi doit reconnaître que le Conseil législatif s’est trouvé soutenu à fond par l’opinion publique lorsque cet organe s’est appliqué à exercer sur les membres de l’Exécutif son pouvoir normal et constitutionnel de contrôle).

10) La démocratisation réelle du régime et la sauvegarde effective des droits de l’homme postulent la libération dans le domaine des ‘mass media’. La presse, la radio et la télévision zaïroise doivent être au service de tous les Zaïrois. Pour qu’elles cessent d’être au service d’une oligarchie, il faut un pluralisme dans les ‘mass media’. D’autre part, le mensonge ne peut être combattu que par la contradiction, ce qui justifie aussi l’instauration de ce pluralisme».

Logique “TNB” (tour na biso)

Produit des Négociations du Centre interdiocésain organisées fin 2016, l’Udps s’est assigné, parmi les 15 objectifs déterminés dans ses statuts de 2010 celui, classé 4ème, de “Faire épanouir un climat de tolérance et de morale politique propice au développement harmonieux de la Nation “.

Son premier mandat – issu du reste d’un ” Dialogue ” qui lui avait été proposé janvier 2019 – le contraint en quelque sorte au devoir de redevabilité.

Puisqu’elle doit tenir compte du contexte national, sous-régional, régional, continental et international, la RDC ne peut sortir de sa situation actuelle qu’en allant à un débat national.

La peur bleue qui s’empare de certains acteurs – surtout ceux au Pouvoir (pas nécessairement du Pouvoir) – se justifie par le rétrécissement de la part du gâteau, surtout quand on est dans la logique de TNB (Tour Na Biso) ou (Notre Tour de régner, de gouverner et de bouffer).

La corruptibilité qui gangrène le régime Udps est liée à cette logique. Chacun veut prendre et sécuriser sa part pour des jours mauvais.

Que gagne cependant Félix Tshisekedi de cet état d’esprit ?

Rien. Au contraire, c’est lui le perdant principal.

Aussi, pour sécuriser personnellement son second et dernier mandat (sauf le gros challenge de révision de la Constitution) et le fructifier, Félix Tshisekedi ne perdra rien du retour à la case-départ préconisée au demeurant par les pères-fondateurs, auteurs de la Lettre des 13 Parlementaires. Cette lettre est vieille de 44 ans. Mais, quand en on applique le contenu au contexte politique, économique et social actuel, le diagnostic est le même, de même que le destinataire en la personne morale de l’Institution ” Président de la République “.

Le sort de l’Udps après 2028 dépend de sa décision de dialoguer ou pas.

Il y a de cela 42 ans, pour une question interne, Mobutu avait dit NON.

Plus près de nous, pour une question interne et sous-régionale, Mzee Kabila avait dit NON.

Aujourd’hui, pour une question à la fois nationale, sous-régionale, régionale, continentale et internationale, Félix Tshisekedi est libre de dire NON pendant que les réalités du terrain plaident pour un OUI. Après tout, s’il ne s’agit que du maintien en fonction, il jouit de la jurisprudence.

Tout ce qu’on peut lui recommander est d’observer ce qui se passe au pays, tous domaines confondus. Même le déchaînement en cours des éléments de la nature l’interpelle…

Omer Nsongo die Lema




Procès Bukangalonzo: La Cour constitutionnelle repousse au 22 Juillet la reprise des audiences 

Prévu pour ce 18 avril, le procès Matata Ponyo est renvoyé au 22 juillet 2024. Décision annoncée par le président de la cour constitutionnelle à travers une ordonnance de renvoi rendu public ce mercredi 17 avril 2024.

Dieudonné Kamuleta justifie ce report par le souci de la haute de se concentrer sur les contentieux électoraux.

“Vu la charge incombant à la Cour constitutionnelle appelée à examiner le contentieux des candidatures et des résultats aux élections sénatoriales qui requièrent célérité avec un délai contraignant, faits constitutifs d’un cas de force majeur; Ordonnons le renvoi de la cause inscrite sous RP 0002 prévue initialement le 18 avril 2024, à l’audience publique du lundi 22 juillet 2024 à 10 heures du matin” peut-on lire dans l’ordonnance de renvoi signé conjointement par le président de la Cour Constitutionnelle et le greffier en chef.

Il est reproché à Augustin Matata Ponyo et Christo Grobler, le détournement de plus de 115 millions de dollars américains destinés au parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo. L’ancien premier ministre est aussi accusé avec Deogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, d’avoir détourné la somme de 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

 

Loup solitaire




AN : André Mbata pour la consolidation des acquis de la diplomatie parlementaire (portrait )

Prof André Mbata a déposé sa candidature à l’UDPS, son parti, qui devrait ensuite l’endosser pour la présenter à l’Assemblée nationale de la RD Congo.

Voici son portrait.

Sur fond de jalousie, de haine, de rancœurs, de machinations et de coups bas en interne, le Parti présidentiel va-t-il refuser de ‘consolider les acquis comme recommandé par Président FATSHI et priver la Nation de la chance de maintenir comme 1er Vice-président de l’Assemblée nationale sous la 4e législature de tous les enjeux et des reformes une personnalité comme André Mbata, un éminent Professeur des Universités qui aura tant donné pour le changement démocratique dans son pays, un ancien président de la Commission politique, administrative et juridique et 1er Vice-président sortant de l’Assemblée nationale.

Il est l’un de plus grands universitaires africains, un homme compétent et expérimenté qui avait supervisé la campagne présidentielle dans le pays comme Secrétaire permanent de l’Union Sacrée de la Nation après la Diaspora et qui avait fait entendre la voix de la RDC dans les instances internationales dans le cadre de la diplomatie parlementaire portée à un niveau sans précédent dans l’histoire du Parlement congolais?

Ce serait de la sorcellerie pure et simple! La Nation qui a réélu FATSHI retient son souffle et attend l’UDPS au tournant!

DMK




Œuvre de Julien Paluku : Le livre « Recueil annoté des relations de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Rdc de 1960 à 2023 » porté sur les fonts baptismaux

La bibliothèque congolaise s’est enrichie avec un nouvel ouvrage intitulé « Recueil annoté des relations de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies sur la République démocratique du Congo de 1960 à 2023 » de plus de 800 pages paru en 3 tomes tricolores. Ce livre est le fruit d’une riche recherche de l’ancien gouverneur du Nord-Kivu durant plus de dix ans à la tête de cette province en proie à la guerre, Julien Paluku Kahongya qui en est l’auteur.

Cet ouvrage qui, actuellement constitue un répertoire des résolutions de l’ONU en Rdc a été préfacé par le professeur Vital Kamerhe, ancien Commissaire général chargé des relations avec la Monuc, et a été porté sur les fonts baptismaux par le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula et fut présenté par le professeur émérite Émile Bongeli au cours d’une grande cérémonie organisée ce mardi 16 avril à l’hôtel du Fleuve Congo à Kinshasa.

Après la présentation de l’auteur par le professeur Kisangani Endanda, la parole avait été accordée à l’actuel Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie.

Dans son mot, Vital Kamerhe, ancien Commissaire général chargé des résolutions avec la MONUC, a d’abord rappelé à l’assistance la naissance dans la douleur de l’organisation des Nations unies et aussi de sa noble mission qui est seule de prévenir, préserver et maintenir la paix dans le monde. Il a aussi rafraîchi la mémoire de l’assistance sur quelques résolutions qui ont été votées en faveur de la RDC à l’ONU. Le VPM sortant de l’Economie et Professeur d’université a invité l’assistance à revisiter l’histoire. « Quand vous avancez sans l’histoire, vous allez répéter les mêmes erreurs », dit-il, avant de saluer l’auteur de cet ouvrage qui n’est autre que Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie et Doctorant.

Une œuvre de haute facture

Prenant la parole à son tour, le professeur Émilie Bongeli qui avait le devoir en ce jour de présenter cet ouvrage a déclaré que par ce recueil, Julien Paluku Kahongya fait son entrée dans le cercle restreint des chercheurs et analystes engagés dans l’action intelligente contre les défis multiples qui gangrènent le pays donc spécialement le défi sécuritaire. Il a ensuite précisé que cet ouvrage de haute valeur scientifique et diplomatique, chacun des volumes comprend 2 chapitres portant respectivement sur les résolutions de l’Assemblée générale et celle du Conseil de sécurité adoptées pour la République démocratique du Congo durant la période allant de 1960 jusqu’à nos jours. Après avoir vanté le contenu de ce grand ouvrage, il a invité tous les chercheurs de toutes les disciplines confondues de se procurer de ce livre.

Invité à placer son mot de circonstance, Julien Paluku Kahongya a tenu premièrement à remercier l’assistance et tout le corps scientifique et toutes les personne de bonne foi pour leur soutien durant tout ce temps de la rédaction de ce chef-d’œuvre scientifique, avant de faire mention particulière sur le recueil. «  Je ne fais pas l’apologie de l’ONU. J’ai fait juste une analyse scientifique critique, aussi de par des critiques qui sont Formulées contre un acteur qui est pourtant un acteur majeur. Autant d’axes des résolutions de nations unies sur la Rdc compilées dans ce recueil sont exploitables aussi bien pour faire avancer la science et pour nourrir l’esprit patriotique », a-t-il souligné.

 

Julien Paluku a conclu son propos par citer Martin Luther King en disant : « la violence amande souvent les résultats provisoires, elle ne peut résoudre aucun problème social, mais elle crée d’autres problèmes. La violence est inefficace, parce qu’elle continue plus à humilier l’adversaire au lieu de le convaincre. La violence chercher à détruire et non à convertir …. ».

A noter que cette cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, personnalités politiques et scientifiques, y compris diplomatique.

Osée Kalombo




Kasai : le nouveau chef de division provinciale de la santé officiellement installé

Le nouveau chef de division provinciale de la Santé du Kasaï a officiellement pris ses fonctions à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise organisée ce mardi 16 Avril 2024. Il s’agit du Docteur Louis Tshilo Ngandji.

Devant plusieurs cadres de la santé, il a promis de travailler dans l’excellence pour rendre un bon travail à la population, notant déjà la présence des cadres qualifiés.

Louis Tshilo avec ses 9 ans d’expérience comme Chef de division dans la province d’Ituri crois être bien outillé pour faire assoir la politique de santé universelle prônée Par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi.

Il promet aussi d’utiliser son carnet d’adresses pour des solutions adaptées à toutes les difficultés auxquelles fait face la division provinciale de la Santé du Kasaï qui compte en son sein, 9 zones de santé.

Le Chef de division de Santé sortant, le docteur Mekanda, a dans son message demandé à son successeur de travailler dans l’unité et la collaboration pour réussir sa mission.

Cette cérémonie de remise et reprise a été coordonnée par le directeur de cabinet du ministre provincial de la Santé en présence de différents cadres et agents de ce secteur.

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 001. /BCC/CGPMP/MPI/DCB/2024

RECRUTEMENT DES CONSULTANTS INDIVIDUELS CHARGES DE MENER L’EXPERTISE
DES TERRAINS ET IMMEUBLES DE LA BANQUE CENTRALE DU CONGO

Date de publication : 16 AVRIL 2024

  1. La Banque Centrale du Congo (BCC) est ITnstitut d’Emission de la République Démocratique du Congo. Elle est régie par la Loi organique n° 18/027 du 13 décembre 2018 relative à son organisation et à son fonctionnement.
  2. La Banque Centrale du Congo (BCC) a consacré, dans le cadre de son budget de l’exercice 2024, des fonds afin de financer son projet de l’évaluation des terrains ainsi que des immeubles détenus par elle, au pays comme à l’extérieur du pays.
  3. Les services, au titre de ces contrats, portent sur les prestations des Consultants individuels chargés de réaliser l’expertise de ses immeubles et terrains à Kinshasa, dans les Entités Provinciales et à Bruxelles. Les prestations sont reparties en lot comme suit :

Lot 1 : Ville de Kinshasa (bâtiments Siège et l’Hôtel des Monnaies) ;

Lot 2 : Ville de Kinshasa (bâtiments Centre Hospitalier de la Gombe, Centre médical de Limete et le Dispensaire de Matonge) ;

Lot 3 : Ville de Kinshasa (Ancienne Résidence du Vice-Gouverneur, Ancienne Résidence du Gouverneur, Résidence KIN 62) ;

Lot 4 : Ville de Kinshasa (Décharge produits toxiques à Menkao, bâtiment Administratif

DUNGU, Résidence UVIRA, Bureau HD, Monétique & Datacenter, Résidence officielle Gouv, Site Caisse de Retraite SIMKHA) ;

Lot 5 : Villes de Lubumbashi (Ancien Bâtiment administratif, Nouveau Bâtiment Administratif, Résidence du Directeur provincial, Résidence du Directeur Provincial Adjoint) ;

Lot 6 : Ville de Kolwezi (Bâtiment administratif. Résidence du Directeur provincial et

l’appartement), Ville de Kalemie (Bâtiment administratif et Résidence du Directeur provincial), Ville de Kasumbalesa (Bâtiment administratif et Appartements), Ville de Kamina (terrain non bâti) ;

Lot 7 : Ville de Borna (Bâtiment administratif et Ancienne résidence du Directeur Provincial), Ville de Matadi (bâtiment administratif Mpolo, bâtiment administratif Lukeni, bâtiment administratif annexe et Résidence Directeurs provinciaux) :

Lot 8 : Ville de Bandundu (Bâtiment administratif + Terrain non bâti). Ville de Kananga
(Bâtiment administratif + Résidence Directeur Provincial et Terrain non bâti),

Ville d’Inongo (Bâtiment administratif) ;

Lot 9 : Ville de Mbuji-Mayi (Bâtiment administratif), Ville de Mwene-Ditu (Bâtiment administratif), Ville de Kabinda (Bâtiment administratif) ;

Lot 10 : Ville de Goma (Bâtiment administratif), ville de Bukavu (Bâtiment Administratif,

Résidence Fizi et la résidence du Directeur provincial Adjoint), Ville d’Uvira (Bâtiment administratif et résidence). Ville de Kindu (Bâtiment administratif, résidence du Directeur Provincial, résidence du Directeur Provincial Adjoint + Terrain non bâti) ;

Lot 11 : Ville de Kisangani (Bâtiment administratif + Résidence Directeur Provincial),

Ville de Bunia (Bâtiment administratif et Résidentiel) ;

Lot 12 : Ville de Mbandaka (Bâtiment administratif+ Résidence du Directeur Provincial),

Ville de Lisala (Terrain non bâti), Ville de Gbadolite (Bâtiment administratif et Résidentiel). Ville de Zongo (Bâtiment administratif), Ville de Boende (Bâtiment administratif 1 et résidentiel, Bâtiment administratif 2) ;

Lot 13 : Ville de Bruxelles (Appartement + Villa).

  1. La BCC invite les consultants individuels éligibles à manifester leurs intérêts à fournir les services décrits ci-dessus. Les exigences en matière de qualification sont les suivantes :
  2. Qualifications générales

Être titulaire d’un diplôme de renseignement supérieur en architecture, ingénierie civile ou BTP de niveau Bac + 5 ;

  • Etre membre de la Chambre des experts immobiliers de la République Démocratique du Congo (RDC) ;
  • Etre inscrit au registre de la Chambre des experts immobiliers en RDC ;
  • Avoir au minimum dix (10) ans d’expérience générale et cinq (5) ans minimum en expertise immobilière (CV en appui) ;
  1. Expérience pertinente en rapport avec la mission :

Avoir réalisé au moins (sept) 7 missions d’expertises immobilières des terrains ou bâtiments, dont trois (3) dans les cinq dernières années ;

Etre en mesure de réajuster la mission dans le bref délai si nécessaire ;

Avoir une maitrise de la langue française.

  1. Les consultants seront sélectionnés selon la méthode de « Sélection basée sur la Qualification du consultant (CQS) » conformément aux Régies de passation des marchés applicables à la Banque Centrale du Congo (BCC) en vigueur selon les critères suivants :

Expérience générale : 40 % ;

Expérience pertinente 60 %.

  1. Les consultants intéressés peuvent obtenir les termes de référence et informations supplémentaires à l’adresse suivante : Banque Centrale du Congo, Cellule de Passation des Marchés, 1er étage du bâtiment administratif et aux heures suivantes : de 9h00 à 1 IhOO, heure de Kinshasa ;
  2. Les consultants intéressés doivent soumettre leurs manifestations d’intérêt écrites en langue française

à l’adresse ci-dessous au plus tard le …………………… à 1 IhOO’, heure de Kinshasa, mention

obligatoire suivante : « recrutement des consultants individuels charges de mener l’expertise des terrains et bâtiments de la Banque Centrale du Congo ». Le candidat devra préciser le(s) lot(s) concemé(s). Il ne peut soumissionner à plus de trois lots. Mais, il ne peut lui être attribué qu’un seul lot;

  1. Les candidats retenus concluront des contrats forfaitaires de consultance après négociations avec la BCC pour les lots qui les concernent ;
  2. L’adresse ci-dessous est : Banque Centrale du Congo (BCC), Direction des Services Généraux, Service Relations Extérieures et Courrier. 563, Boulevard Colonel Tshatshi

Kinshasa / Gombe – République Démocratique du Congo ;

Email : senga@bcc.cd, Tél : +243 817072676, +243 829902506.

Fait à Kinshasa le 12 Avril 2024