Dossier surfacturation du coût de construction des forages: Firmin Mvonde veut voir clair 

Le procureur général près la cour de cassation, veut en savoir davantage sur le dossier des forages à plus de 200 mille dollars américains par pièce du Contrat STEVER CONSTRUCT CAMEROUN Sarl-SOTRAD WATER.

Firmin Mvonde a saisi à cet effet le Directeur Général du Bureau Technique de Contrôle par une réquisition.

” Une instruction judiciaire est ouverte à notre office dans la cause relative à l’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau pour 1000 localités en République Démocratique du Congo par le consortium STEVER CONSTRUCT CAMEROUN Sarl-SOTRAD WATER ” a-t-il écrit

Le procureur général près la Cour de Cassation demande aux équipes du Bureau technique de contrôle de se rendre au siège du consortium Stever Construct-Sotrad Water, se faire communiquer les adresses où ont été installés et/ou construits, à travers le pays, les ouvrages vantés, en évaluer le coût au cas par cas, ou moyen dans l’ensemble, en commençant par la ville de Kinshasa.

 

Loup solitaire




Surveillance des forêts : WWC et ERA-Congo Sarl passent à l’acte

Grâce au partenariat entre le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, la Société américaine Wildlife Works Carbon WWC et son partenaire congolais ERA-Congo SARL, la Rdc, mieux l’Université de Kinshasa va bénéficier d’un bâtiment devant abriter le Système national de Surveillance Forestière. C’est Mme Eve Bazaiba, ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable qui a posé la première pierre devant la Faculté des sciences agronomiques, en présence du ministre de la Recherche scientifique, le Recteur de l’Université de Kinshasa, le Directeur général du BCECO et d’autres invités de marque.

En effet, c’est depuis 2007, lors de la COP13, à Bali, en Indonésie, que le Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique avait exigé aux États membres du mécanisme international REDD+ de mettre en place des Système nationaux de Surveillance des Forêts pour améliorer le mesurage, le rapportage et la vérification des activités forestières dans leurs pays respectifs. 15 ans plus tard et grâce à l’initiative de deux professeurs (Raymond Lumbuenamo et Jean-Robert Bwangoy), la Rdc aura désormais une infrastructure pour assurer la formation de gestion de forêts avec les méthodes utilisant la technologie de pointe et qui devra également servir au ministère en charge de l’Environnement d’y installer le système de surveillance de l’environnement.

Dans son discours, Eve Bazaiba a expliqué que la pose de la première pierre de construction du bâtiment qui devra abriter le Centre de suivi du couvert forestier de la RDC ERA et WWC, spécialisés dans la génération et la vente de crédits carbones issus des projets de Réduction des Émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts et au renforcement des stocks de carbone forestier, une fois opérationnel, permettra au pays de renforcer ses mesures de sauvegarde, de préservation, de protection et de restauration de son immense potentiel forestier.

Cela consolidera les mesures prises dans ce secteur par le gouvernement, dont notamment l’opérationnalisation du Conseil Consultatif national des forêts, les États Généraux des forêts en vue de l’élaboration de la politique forestière du pays, la revisitation de toutes les concessions forestières octroyées à ce jour en RDC, ainsi que la création d’une autorité de régulation du marché de carbone.

Le Congo n’est pas un jardin botanique mondial

Dans son mot, l’ingénieur Dodo Ndonda qui a parlé au nom de WWC-ERA-Congo Sarl a insisté sur le credo, qui a toujours été qu’on ne fera pas du Congo un Jardin botanique mondial, dans ce sens que,  la RDC a droit au développement et donc, à moins d’une compensation équivalente, le pays a le droit d’utiliser ses ressources forestières comme n’importe quel pays dans le monde.

Cependant, nous sommes conscients que ces forêts, avant d’être le premier poumon du monde, constituent le cœur du « système Congo » sans lequel la vie dans ce pays serait extrêmement difficile. En effet, nous sommes la seule région du monde où la chute des pluies dépend à plus de 87% de l’évapotranspiration de la forêt. Ce qui veut dire que la destruction de la forêt entrainera la disparition des lacs et rivières ce qui serait une catastrophe inimaginable.

« Etant conscient de cet état des choses, nous avons estimé que oui, nous allons certainement consommer des ressources forestières mais cela doit se faire de manière raisonnée et suivant un Plan Directeur d’aménagement du territoire assorti d’un plan d’affectation des terres qui lui-même doit être appuyé par des connaissances approfondies de nos forêts allant des Miombo aux forêts équatoriales sempervirentes en passant par les forêts secondaires », dit-il.

Et d’ajouter que c’est la raison d’être de ce bâtiment qui est destiné à abriter les laboratoires et les salles de formation dans le but de produire l’information nécessaire et la masse critique d’experts dans le domaine.

 

L’ingénieur Dodo Ndonda qui a parlé au nom de WWC-ERA-Congo Sarl

A cet effet la Société WWC et le ministère de l’Environnement se sont associés pour concrétiser l’idée et convaincre les universités américaines (des Etats de Michigan et de Dakota du Sud) de continuer à nous appuyer dans notre effort de formation tant continue que classique dans le domaine de l’utilisation des outils géomatiques comme la NASA et l’Université du Maryland l’ont fait dans le passé.

Soulignons que la construction de ce bâtiment va couter plus de 3 millions de dollars américain. Pour cette première phase, le MEDD a déjà versé un montant de USD 1.000.000 au BCeCO, via le Fond d’Interventions pour l’Environnement (FIPE). ERA Congo a pour sa part mis à la disposition du projet USD 1.500.000 en 2023, avec la promesse de combler le solde de USD 500.000 en 2024.

Le bâtiment devant faire l’objet de ce projet sera érigé sur une surface de 2.944 m2 pour un bâtiment Rez-de-chaussée et 3 étages. La description du bâtiment se présente comme suit: Hall d’entrée; 4 auditoires en raison d’un par niveau (100 étudiants), bureaux pour l’administration (un bureau pour le Professeur et 3 pour les chercheurs), 4 grands laboratoires en raison d’un par niveau, 4 petits laboratoires en raison d’un par niveau, 1 local power, 1 local server, des locaux services, les sanitaires, 2 passerelles aux étages 1 et 3.

Le Quotidien

 




Situation humanitaire préoccupante à l’Est de la RDC : Volker Turk veut une collaboration étroite avec le Gouvernement Suminwa

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce jeudi 18 avril 2024, avec Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits Humains, en visite officielle de quatre jours en RDC, conduit par Bintou Keïta, cheffe de la Monusco et accompagné du ministre des droits humains, Fabrice Puela.

Leurs discussions ont porté sur la question humanitaire de plus en plus précaire en République Démocratique du Congo plus particulièrement dans sa partie orientale de suite des affrontements entre l’armée congolaise et les M23.

Au cours de cet entretien, ce Haut fonctionnaire des Nations Unies a fait part à la nouvelle patronne de la Primature de son récent voyage effectué à l’est de la RDC où la situation sécuritaire demeure de plus en plus préoccupante.

Pour faire face à ces défis humanitaires, Volker Türk a souhaité une collaboration étroite avec la nouvelle Première Ministre.

“J’étais ravi de rencontrer la nouvelle Première Ministre de la RDC et avec tous les défis que le pays a actuellement. C’est clair que les questions des droits humains doivent être la hauteur de l’attente du gouvernement. La situation humanitaire surtout dans l’Est est précaire à cause de l’insécurité, à cause de ces vagues de déplacements, de la violence et des conflits. C’est crucial que l’Administration et les Nations Unies continuent à avoir une collaboration étroite pour faire face à ces défis humanitaires et autres. Ce qui se passe dans l’Est doit attirer l’attention Internationale. On va continuer à faire le plaidoyer surtout du point de vue des droits humains des personnes affectées pour qu’on trouve une solution à cela”, a-t-il indiqué.

Pour rappel, c’est à l’invitation du gouvernement congolais que Volker Türk séjourne à Kinshasa.

Sur place, il s’est entretenu avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi, quelques membres du Gouvernement, la société civile ainsi que la presse congolaise.

De décembre 2023 à mars 2024, la MONUSCO a enregistré 597 atteintes à la sécurité dans les provinces d’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, faisant 531 victimes civiles, dont 97 femmes et 34 enfants.




Après ses allégations non fondées: L’Ong Greenpeace se discredite

Dans un point de presse tenu ce mercredi, la société civile environnementale réunie au sein du groupe de travail climat REDD a fustigé le dernier communiqué de presse de Greenpeace qui se distingue par des allégations tendancieuses et non fondées. Elle n’admet pas le fait qu’une Ong étrangère puisse créer la confusion dans la tête des gens là où certains concessionnaires comme ERA Congo Sarl méritent d’être accompagnés parce qu’ils ne détruisent pas l’environnement, mais concerve la forêt. En plus, ils développent des initiatives qui vont de la réduction des émissions de gaz à effet de serre à la lutte contre la pauvreté.

La dernière sortie médiatique de Greenpeace n’a pas été du goût de la société civile environnementale réunie au sein du groupe de travail climat REDD qui l’a déclaré ce mercredi 10 avril 2024 lors d’un point de presse tenu à Kinshasa. Cette prise de parole à partir d’une capitale occidentale est qualifiée de tendancieuse et non fondée par le groupe de travail climat REDD qui s’est exprimé via son Coordonnateur national, Guy Kajemba.

Dans cette communication, la société civile environnementale a démontré noir sur blanc comment Greenpeace était obligé de recueillir son avis, elle qui est l’interlocutrice du Gouvernement congolais dans le domaine de l’environnement, des forêts et du changement climatique.

Parlant de la violation de la loi dans l’attribution des concessions forestières à la société américaine WWC, Greenpeace devra savoir que le Code forestier et ses mesures d’application ne prévoient pas l’attribution des concessions forestières aux entités étrangères (article 82).

Au sujet de la superficie forestière octroyée, les estimations tendancieuses de Greenpeace Afrique présentées d’une manière globale, en sont ni cohérentes et moins encore objectives. Ainsi, d’où vient le 1 million d’hectares de forêts attribuées à WWC ? Aussi, où sont ces forêts octroyées à une même société WWC illustrant un million d’hectares ?

Concernant les concessions attribuées sous Mme la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, le GTCRR signale que ERA Congo Sarl dispose de 188.135 ha dans le territoire de Basankusu ; SORFA Congo Sarl a 114.000 hectares dans le territoire de Bikoro et 282.950 ha dans le territoire de Basoko ; WWC Congo Sarl quant à lui n’a que 299.995 hectares dans le territoire de Businga.

« Ces 3 entités congolaises évoquées n’ont pas les mêmes actionnaires et ont été enregistrées distinctement au Guichet unique. Il est à noter également qu’aucune de ces trois entités congolaises ne dispose de concessions d’une superficie supérieure à 300.000 hectares d’un seul tenant ou de plus de 500.000 hectares de plusieurs tenants », peut on lire dans ce communiqué de presse de la société civile environnementale. Et d’ajouter : “Qu’en dépit des allégations tendancieuses et olfactives de Greenpeace Africa, le GTCRR estime qu’il n’y a eu aucune violation de la loi au titre de la superficie octroyée. Et ce, surtout que les experts du GTCRR déployés dans les sites confirment l’octroi d’un total de 885.125 hectares pour les trois sociétés, contrairement aux affirmations de Greenpeace Africa.

Quant au cautionnement, le même article 82 du Code forestier sus-évoqué stipule dans son alinéa 2 que le but du cautionnement est de « garantir le paiement de toute indemnité dans le cas où les activités sont susceptibles de causer un dommage ou s’il est à craindre que ses ressources ne soient pas suffisantes pour assurer ses activités. Dans le cas d’espèce, les trois sociétés dont question ont présenté au ministre et à la société civile environnementale, des extraits de compte en banque en Rdc ayant des sommes suffisantes pour la conduite de leurs activités. La non-exigence du cautionnement n’était donc pas un « bonus », contrairement aux affirmations de Greenpeace Africa.

Enfin, la société civile environnementale réunie au sein du Groupe de travail climat REDD rénové regrette qu’à chaque fois que Greenpeace Africa publie un article qui touche aux questions environnementales, elle ne consulte pas la société civile nationale pour émettre ses avis et considérations, alors que c’est elle qui suit de très près chaque domaine d’activités concernant la vie des communautés locales et des peuples autochtones pygmées.

Le Quotidien




Greenpeace, un concurrent masqué et de mauvaise foi

Greenpeace Africa, voulant travailler dans une concession de conservation fût-elle concession des « communautés locales », ne peut plus se prononcer sur la question de l’attribution des concessions ou de violation de la loi, sans être qualifié de juge et partie. Il est clair que son acharnement incompréhensible sur la société américaine Wildlife Work Carbon LLC traduit sa mauvaise foi et son incapacité à obtenir la même chose que son concurrent. Signe que tout ce qui provient de lui (rapports ou communiqués de presse) doit être ignoré et jeté dans la poubelle de l’histoire. Sinon, Greenpeace Africa n’a d’autre choix que de se constituer en une société de droit congolais pour prétendre bénéficier des avantages liés à ce statut. Tout ce que cette Ong fera sera considéré comme l’expression d’un adversaire mécontent et ayant perdu tout espoir de gagner quelque chose.

Le média en ligne Scoop RDC vient de découvrir le pot-aux-roses, les raisons fondamentales des attaques de Greenpeace contre la société américaine Wildlife Works, spécialisée dans le crédit carbone. En effet, cette dernière est allée au village de Lokolama dans le Territoire de Bikoro, pour commencer un projet de conservation dans les tourbières de ce village. Seulement, arrivés sur place, ils ont d’abord commencé à s’attaquer au Worldwide Fund for Nature (WWF) qui a travaillé avec les communautés de Mpenzele et de Lokolama dans l’obtention des concessions forestières des communautés locales.

Pour de raisons évidentes d’appropriation des ressources, Greenpeace a redessiné les cartes de la concession de Lokolama, pour s’approprier le maximum des tourbières sous prétexte que les terroirs du village de Lokolama s’étendraient jusque dans la concession forestière des communautés locales de Mpenzele. Ils vont ensuite inciter les communautés pygmées de Lokolama à s’attaquer aux populations bantoues de Mpenzele, faits étayés dans un rapport publié par le Conseil Consultatif Provincial des Forêts. La situation a failli dégénérer en un conflit ouvert et sanglant n’eut été l’intervention du Gouvernement provincial de l’Equateur qui a décidé le désengagement des deux ONG internationales dans « l’accompagnement des communautés ».

En s’engageant dans la gestion des « concessions forestières » furent-elles « concessions des communautés locales », Greenpeace s’est mis en situation de concurrence avec les sociétés privées de conservation forestières qu’ils se sont mis à combattre. Seulement, en se mettant derrière les concessions des communautés locales, ils se mettent en situation de non-paiement des taxes et redevances (donc en concurrence déloyale) et maximisent aussi les gains qu’ils peuvent tirer des fonds qu’ils reçoivent des bailleurs de fonds internationaux ! D’où les attaques dirigées non seulement contre WWC mais aussi et surtout contre les acheteurs des « crédits carbone » dans le monde. Ne serait-ce pas pour s’assurer un monopole lors de la « levée des fonds » auprès des bailleurs ?

Un bain de sang évité

Dans sa recherche des financements verts, Greenpeace est prêt à tout, même à la provocation des conflits entre communautés comme il y a quelques temps à Oshwe et tout dernièrement à Bikoro. Il y a eu des émeutes graves à Oshwe à cause de l’irresponsabilité de ses agents. Dans sa lettre en réponse au Gouverneur de la province de l’Equateur, le Coordonnateur régional pour l’Afrique Centrale s’attaque aux communautés entières en raison de leurs origines et de leurs appartenances ethniques et niveaux d’éducation. S’il y avait eu bain de sang à Bikoro, à qui devait Greenpeace renvoyer la responsabilité ? Certainement à l’élite bantoue de Bikoro qu’ils accusent d’esclavagisme ! Greenpeace se ferait ainsi prévaloir de ses propres turpitudes.

Green Peace Africa à tout faux

Que peut-on croire d’un professeur d’université qui triche déjà dans la signature de son nom ? M. Monsembula, car c’est de lui qu’il s’agit, signe le titre de PhD à côté de son nom, alors qu’il n’a jamais obtenu un diplôme de doctorat de philosophie (Philosophiae Doctor) qui est généralement délivré par les universités anglo-saxonnes, lequel implique des cours, un examen compréhensif (ou examen de synthèse au Canada) et la présentation d’une Dissertation. Ce titre est généralement inscrit dans le diplôme. Monsieur Monsembula a terminé son doctorat en biologie à l’UNIKIN. Ce n’est pas un Ph.D., tout le monde le sait. Donc, faux dans la signature déjà !

Le premier scoop de Greenpeace pendant la période de la COP27 prétendait que WWC devait récupérer les concessions de la société Tradelink à Basoko. Le Scoop lui-même était baptisé « Tradelink saison2 ». On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien de tout cela. La concession de WWC n’a aucun lien avec les concessions de « Tradelink ». C’est ce que la rédaction du journal Le Quotidien a pu vérifier. Encore une fausse accusation.

M. Monsembula et un de ses supplétifs du Webb anonymement appelé Arnaud Labrousse (qui est peut être lui-même ou un autre agent de Greenpeace), avaient aussi prétendu dans des messages que plusieurs d’entre-nous avaient reçus, qu’une filiale de WWC aurait obtenu la signature de 2 concessions forestières dans le territoire de Basoko pour des superficies supérieures à la limite légale de 500.00 ha. Au cours de la Conférence de Presse à laquelle le Quotidien a été convié, la Société Civile nationale a montré que SORFA Congo ne dispose que d’une concession de 282.950 hectares dans le Territoire de Basoko. Autre fausse information !

Greenpeace Afrique a également prétendu que la société SORFA Congo a déposé sa demande d’immatriculation au nouveau registre de commerce le 16 mars 2023, soit deux semaines après la signature des contrats de concession forestières de conservation. Toujours lui, le média en ligne scoop RDC vient de vérifier au guichet unique et dément catégoriquement cette information. Encore faux !

Il est également faux de créer un amalgame entre personnes morales à cause de l’existence d’un même actionnaire majoritaire. Le confrère Scoop RDC a posé la question de savoir si l’on peut considérer KLM, Air France et Kenya Airways comme une seule et même entité. A cette question, Greenpeace Afrique n’a pas encore répondu.

De même, une lecture partielle d’un article de loi crée une demi-vérité qui n’est pas loin d’un mensonge. La bonne compréhension de la Loi est celle-ci à mon sens en ce qui concerne le cautionnement : « si les travaux [de l’exploitant] sont de nature à causer un dommage ou s’il est à craindre que ses ressources ne soient pas suffisantes pour faire face à sa responsabilité, l’exploitant est tenu de déposer un cautionnement auprès d’une institution financière établie en République Démocratique du Congo, en vue de garantir le paiement de toutes indemnités ». Le but du cautionnement est de garantir le paiemaent des indemnités pour les sociétés susceptibles de causer des dommages au tiers ou pour des sociétés ne disposant pas de moyens suffisants pour faire face à leurs responsabilités. Greenpeace a intentionnellement décidé d’ignorer la seconde partie de cet article dans le but de créer le sensationnel. Cela est une demi-vérité et donc un autre faux !

Greenpeace Afrique, toujours dans les bruits

Qu’on se le dise, Greenpeace n’est pas intéressé au bien-être social des populations locales ni même à la conservation des forêts de la RDC comme le dit si bien le Gouverneur de l’Equateur dans sa lettre de désengagement des ONG internationales dans le Territoire de Bikoro, dont la rédaction du journal le Quotidien a obtenu également une copie. De ce fait, le questionnement de Guy Kajemba, Coordonnateur National du GTCRR (coalition des organisations de la société civile environnementale), vaut tout son pesant d’or : « montrez-nous une seule toilette construite par Greenpeace au profit des communautés locales ? », s’était il interrogé, ajoutent ceci:”Combien reçoivent-ils d’argent auprès des bailleurs de fonds internationaux et d’autres donateurs, au nom des communautés locales et de la conservation des forêts tropicales d’Afrique ?”

Finalement, il ne faut pas déplacer les débats. Les sociétés de conservation et les peuples des forêts d’Afrique ne sont pas responsables des changements climatiques. Ce sont les pays producteurs de pétrole tel que la Norvège (dont une des sociétés est deuxième productrice de pétrole en Angola) qui en sont responsables. Il est ridicule de prendre l’argent d’un producteur de pétrole pour s’attaquer à ceux qui travaillent pour la conservation et le bien être des communautés locales sous de prétextes fallacieux.

On est d’accord qu’on puisse parler de la redevabilité des acteurs politiques en RDC. Celle des ONG internationales doit également être instaurée en République Démocratique du Congo en exigeant que toutes ces ONG puissent déclarer leurs financements, les sources de ces financements et les affectations. On verra alors ceux qui reçoivent les fonds des pays producteurs de pétrole pour donner des leçons de morale de conservation en Afrique forestière. On verra également ceux qui reçoivent l’argent public extérieur pour s’offrir de gros salaires, surtout en Afrique. Car, plusieurs sont des organisations sans but lucratifs aux salaires très lucratifs. Espérons que Greenpeace ne serait pas parmi celles-là.

Le Quotidien




Le Libéria réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain (Communiqué conjoint)

La République de Libéria a réaffirmé, jeudi à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l’issue des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre des Affaires étrangères libérienne, Sara Beysolow Nyanti.

Dans ce Communiqué conjoint, Mme Nyanti a réitéré le soutien de son pays à l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution du différend autour du Sahara marocain.

Dans ce sens, elle a salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara marocain.

Se félicitant de cette décision, M. Bourita a remercié la partie libérienne pour son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale du Maroc, notamment sa position claire en faveur de la marocanité du Sahara, qui a été confortée par l’ouverture, en mars 2020, d’un Consulat général du Libéria à Dakhla et la participation de ce pays, le 15 janvier 2021, à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la souveraineté du Maroc, à l’invitation du Royaume et des Etats-Unis d’Amérique.

Par ailleurs, précise le Communiqué conjoint, Mme Nyanti a souligné le rôle des provinces du sud du Royaume en tant que hub africain majeur, appelant à faire de l’expérience de ces provinces une base en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une politique de développement pour l’ensemble de l’Afrique.




Isidore Kwandja salue l’organisation du séminaire de réflexion sur le sport aux jeux de la Francophonie

Le Séminaire de réflexion sur le sport aux Jeux de la Francophonie qui s’est déroulé au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Paris, s’est clôturé sur une note positive.
Les différents experts internationaux déployés par le CIJF pour nous accompagner durant les préparatifs étaient tous là, soit en présentiel, soit par visioconférence.
Chacun a eu le temps de donner son opinion, en relevant les points forts et les points faibles des IXes Jeux de Kinshasa, afin d’améliorer l’organisation pour les éditions prochaines.
Tous ont reconnu néanmoins que les IXes Jeux étaient un franc succès, même si nous pouvions faire plus si nous avions eu beaucoup de temps et si les moyens financiers suivaient rapidement.
Beaucoup de conseils nous ont été prodigués pour éviter à la prochaine de revivre les moments forts et difficiles que nous avons connu avant, pendant et après les Jeux.
Nous avons fait le post-mortem des IXes Jeux de Kinshasa. Une occasion pour le Directeur national du CNJF de remercier de vive voix tous les participants pour les efforts déployés par les uns et les autres afin d’arriver au résultat final qui était une réussite totale.
C’est ici l’occasion pour nous de remercier vivement le Président de la République, Chef de l’État, S.E.M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa clairvoyance, à peine arrivé au pouvoir quelques mois seulement, d’avoir accepté d’organiser ce grand événement sportif et culturel international à Kinshasa.
Les IXes Jeux de la Francophonie ont largement contribué au rayonnement de notre pays sur la scène internationale.
Pour votre information, 117 pays ont repris les images des Jeux de Kinshasa pour diffusion. 81 pays membres de la Francophonie ont diffusé les différentes activités sportives et culturelles qui se sont déroulées à Kinshasa. Une grande visibilité pour notre pays.
En tant que pays organisateur de la dernière édition, la RDC va désormais continuer à participer aux activités du CIJF comme pays observateur jusqu’à l’organisation de la dixième édition à Erevan en 2027.
Isidore Kwandja Ngembo, Directeur national des Jeux de la Francophonie




Lifkin: Nouvelle Vie représentera à la phase finale de la Coupe du Congo

Pour avoir battu AC Ujana 1-0 en finale du tour préliminaire de la Coupe du Congo ville de Kinshasa, ce lundi 15 avril 2024 au Stade Tata Raphaël, Nouvelle Vie Bomoko représentera la Lifkin à la phase finale de la 58è Coupe du Congo de football.

Antoine Bolia