Ligue des champions CAF : Al Ahly frustre Mazembe

Ce samedi, le TP Mazembe a enregistré un match nul (0-0) au stade Mazembe de Lubumbashi face à Al Ahli, en demi-finale aller de Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). Face à des Égyptiens acceptant la domination, les Congolais ont manqué d’efficacité. Un impair qui pourrait coûter cher dans une semaine au Caire.

La première occasion du match ne tardait pas à intervenir. À peine 50 secondes après le coup d’envoi, Al Ahly provoquait le premier frisson via un corner botté de la droite. La déviation congolaise au premier poteau frôlait le second poteau, et ce, au grand dam d’un Diable Rouge trop court pour reprendre de la tête dans le but vide (1ere). Les Égyptiens alertaient de nouveau l’arrière-garde congolaise sur un long coup franc, sans danger toutefois, dans la minute suivante (2e).

Les Cairotes se retranchaient ensuite dans leurs bases, laissant volontairement le cuir à leurs adversaires. S’ensuivait une ribambelle de situations et d’occasions lushoises non concrétisées. Alors que ses coéquipiers réclamaient sans succès un penalty quelques minutes plus tôt, Glody Likonza manquait, à titre d’illustration, sa reprise acrobatique au second poteau à la suite d’un centre de Philippe Kinzumbi depuis la droite (18e). Dans le temps additionnel, son coéquipier butait dans la surface sur Mostafa Shobeir, en état de grâce depuis quelques semaines (45e+1), avant un sauvetage sur la ligne par la défense cairote (45e+2).

Inefficace, le TP Mazembe frustré par la VAR

Les deux formations partaient à la pause avec plus de 60% de possession pour le TPM. Frustrés, les Corbeaux l’étaient encore plus au retour des vestiaires. En effet, la VAR ne bronchait pas plus que l’arbitre suite à leur réclamation pour une main adverse pourtant évidente dans la surface (55e). S’ils n’abdiquaient pas, les joueurs de Lamine N’Diaye manquaient toujours autant de justesse dans le dernier geste. À la suite d’un centre de la gauche suivi d’une remise en pivot d’un coéquipier, le rentrant Merceil Ngimbi Vumbi expédiait son tir rasant à côté du montant droit de Shobeir (60e). Kabwit Tshikomb, sorti du banc sept minutes plus tard, tirait lui aussi à côté du poteau droit du portier égyptien après un crochet sur son vis-à-vis (74e).

À force de gâcher, les hôtes passaient proche de concéder l’ouverture du score contre le cours du jeu. Héritant d’un ballon qui trainait dans la surface, Kahraba voyait Luzolo intervenir de justesse dans ses pieds et sauver les meubles. Sur une rare occasion en fin de partie, le défenseur central des Corbeaux aurait pu se muer en héros, mais sa reprise de la tête sur corner passait juste au-dessus (89e).

À l’arrivée, les deux équipes se contentent d’un match nul. Un résultat qui peut fortement desservir aux Congolais, auteurs de trois tirs cadrés sur 16 (contre 1 seul sur 7 tentatives côté égyptien) en somme, dans une semaine au Caire. Et ce, sachant que les Égyptiens sont difficiles à battre sur leurs terres.




Ce samedi à l’Assemblée provinciale de Kinshasa: La bataille s’annonce rude entre l’USN et Jésus-Noel Tsheke pour remplacer Godé Mpoyi

Initialement prévue pour jeudi 18 avril 2024, l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa est repoussée au samedi 20 avril prochain comme le précise le calendrier réaménagé du lundi 15 avril 2024 après la publication et affichage des listes définitives des candidats ainsi que la campagne électorale qui avaient eu lieu le mardi 16 et jeudi 18 avril 2024.

L’ordre du jour pour la plénière de ce samedi 20 avril prévoit notamment : la convocation de la plénière pour l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ; Installation séance tenante des membres du Bureau définitif ; Mot de circonstance du Président élu du Bureau définitif ; Clôture de la session inaugurale de la législature”.

« (…) Ce réaménagement est consécutif au nouveau calendrier y afférent publié par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) fixant le début de la campagne électorale des sénateurs à partir de la date de l’élection et de l’installation des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale », a-t-on lu dans un communiqué rendu public par le bureau d’âge de l’APK.

De la liste des candidatures retenues

Pour bien réaliser cette dernière mission lui confiée par l’article 15 de la loi du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, le bureau d’âge de l’Assemblée provinciale de Kinshasa avait rendu public le 12 avril dernier, la liste définitive des candidatures retenues pour les scrutins de ce samedi 20 avril 2024.

Les candidatures retenues pour la présidence du bureau définitif sont celles de : Mbokoso Amous Kempay Honoré (ACP-A), actuellement président du bureau d’âge ; Mbuta Sangupamba Levi (4AC) ; Sheke Jésus-Noël (Indépendant).

Pour la Vice-président, Tshinyama Mpemba Germaine (ANB) ; Canon LaRose Jeannot (Indépendant) ; Mubenga Lumbala Paty (AFDC-A).

Pour le poste de Rapporteur, il y a Amisso Yoka Bob (AACPG) ; Babaka Phanzu Jared (Indépendant) ; Nkongolo Nkongolo André (AFDC-A).

Une seule candidature pour le poste de rapporteur Adjoint : Samba Mwamolele Clauvis (MLC). Les candidats questeurs sont Mubengaie Kamanga Socrates (UDPS TSHISEKEDI) ; Lukwebo Musengo Fiston (AFDC-A) ; Mbama Ngakole Donatien Indépendant).

Quid du ticket USN

Le 14 avril dernier, l’Union sacrée de la nation, plateforme politique du Chef de l’Etat, avait dévoilé ses candidats pour l’élection des membres du bureau définitif de l’APK. Il ressort ainsi du consensus trouvé que le ticket de l’Union sacrée pour cette élection est composé de : «Levi Mbuta Sangupaba du parti 4AC et de Germain Tshiniama de l’ANB”, respectivement désignés candidats président et vice-président de cet organe délibérant.

André Kongolo du parti politique AFDC-A est proposé pour le poste de rapporteur, tandis que Clauvis Samba du MLC, est désigné pour le poste de rapporteur adjoint.

Pour le compte de l’UDPS, c’est Socrate Mubengaie qui est désigné pour occuper le poste de questeur de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Le Secrétaire général de l’UDPS et membre du présidium de l’Union Sacrée, Augustin Kabuya, avait mis en garde, au cours de la réunion tenue dimanche, les élus de Kinshasa face aux tentatives de corruption au cours de ces élections.

Le camp Jésus-Noël Sheke avait dénoncé plusieurs tentatives du président du bureau d’âge de l’APK pour écarter sa candidature comme futur successeur de Godé Mpoy à la tête du bureau définitif. Avec effigie du chef de l’Etat sur toutes ses affiches, l’élu de Lingwala ne jure que sur sa victoire afin de redorer l’image de la capitale de la République démocratique du Congo, vraiment et longtemps ternie.

Ainsi, la bataille s’annonce rude pour ce samedi 20 avril. Si le ticket Union sacrée de la nation passe, cela balisera ainsi le chemin pour l’élection de gouverneur et vice-gouverneur de Kinshasa, et démontrera la soumission et obéissance des lieutenants de Félix Tshisekedi aux d’ordre donnés. Bernetel Makambo




Répartition des postes au bureau définitif: L’opposition s’en sort avec un seul  

La plénière chargée de décider de la répartition des postes au sein du bureau définitif a eu lieu, mercredi 17 avril 2024. Elle s’est clôturée aux heures avancées de la soirée.

A l’issue de cette séance, les députés se sont accordé sur cette répartition, selon les prescrits du règlement intérieur. La majorité s’est offerte les postes de président, 1er vice-président, 2è vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint alors que l’opposition politique qui ne compte que 28 députés au sein de l’hémicycle, se contentera d’une part bien congrue du poste de rapporteur adjoint.

Pour régler cette question, le bureau d’âge a proposé la mise en place d’une commission paritaire majorité-opposition constituée de 31 membres dont 16 membres pour la majorité et 15 membres pour l’opposition. Cette commission ad hoc avait pour mission, de décider de la répartition de 7 postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

La commission ad hoc devait se réunir pendant 1 heure dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Au bout de plus d’une heure, la commission n’a pas pu dégager le consensus autour de cette répartition.

Elle a donc dressé un procès-verbal de constat d’échec qu’elle a soumis à la plénière. Et c’est donc sur base de ce PV que la plénière a décidé en toute souveraineté de la répartition des postes au bureau définitif.

Le débat en plénière a balisé la voie et décidé de la clé de répartition. L’opposition s’en sort avec le poste de rapporteur adjoint.

Alors que la majorité s’adjuge les postes suivants président, 1er vice-président, 2e vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint.

Pour la suite du processus de mise en place du bureau définitif, le bureau d’âge établira un calendrier pour l’élection du bureau définitif dans le prochain jour et il sera affiché. Pendant ce temps, les concertations vont se poursuivre.

Le Quotidien

 




Bureau de l’Assemblée nationale: Toujours pas de consensus à l’UDPS  

Après une léthargie constatée à l’Assemblée nationale concernant l’épuisement du dernier point inscrit à l’ordre du jour de la session l’Assemblée nationale, les choses s’accélèrent pour l’élection de son bureau définitif. Pour y parvenir, les forces politiques en présence doivent se mettre d’accord sur la répartition des poses, une répartition qui devra se faire au prorata de poids politique au sein de l’Assemblée nationale. C’est dans ce contexte qu’une commission paritaire mixte majorité – opposition à été mise en place et co-dirigée par la députée nationale Geneviève Inagosi pour la majorité et le député national Mwando Nsimba pour l’opposition.

Réunie dans la salle de banquet du Palais du peuple, cette commission ne s’est pas mise d’accord pour proposer à la plénière une répartition des responsabilités qui enchanterait tous les camps politiques. En effet, la majorité, au nom de son poids politique et numérique a proposé d’occuper 6 postes à savoir, la présidence, la première vice-présidence, les postes de rapporteur, de questeur et de questeur adjoint. Tout en laissant à l’opposition, qui doit aussi figurer au bureau définitif, un poste, celui de rapporteur adjoint.

De son côté, l’opposition voulait, au nom de la consolidation de la jeune démocratie au pays, deux postes. Il s’agit de poste de deuxième vice-présidence et celui de rapporteur adjoint. Ainsi, malgré les arguments avancés par les uns et les autres, aucun compromis n’a été trouvé. Et voilà pourquoi, un procès verbal de non conciliation a été rédigé et porté à la connaissance de la plénière, ce, avant de se remettre à la sagesse de la plénière pour trancher.

Ayant soumis ce document à la plénière, un vote à main levée sera engagée pour départager les deux camps. Ainsi, sans surprise, la plénière se prononcera en faveur de la proposition de la majorité. C’est qui veut dire que six postes du bureau définitif de la chambre basse du Parlement seront occupés par la majorité ( Président, 1ère vice-président, 2ème vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint) et un seul poste par l’opposition( rapporteur adjoint). N’ayant pas obtenu gain de cause dans cette démarche, l’opposition a déclaré s’incliner devant la décision de la plénière et devra se réunir pour désigner son seul candidat au bureau définitif. Plusieurs observateurs avertis voient en la décision de la plénière un manque de faire-play et une discrimination de l’opposition qui malgré son poids numériquement faible devrait occuper cette fois-ci le poste de 2eme vice-présidence, contrairement aux législatures passées.

Quid de la répartition des postes à la majorité ?

Si pour l’opposition les choses seront faciles pour la désignation de son candidat rapporteur adjoint au bureau de l’Assemblée nationale, ce n’est pas le cas pour la majorité. Et c’est là où les romains vont s’empoignarder. Déjà à la présidence de l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordent toujours pas entre les trois candidats à la candidature. Il s’agit de Vital Kamerhe, Bahati Lukwebo et Christophe Mboso qui jusque là se disputent ce poste stratégique et important. Dans leurs états major respectifs, c’est la bataille qui a commencé. Mais le dernier mot reviendra au Président de la République qui va se prononcer sur celui qui va succéder à Christophe Mboso.

Aussi, le présidium de l’Union sacrée de la nation qui est déjà en pourparlers devra se mettre d’accord sur son ticket au bureau définitif. Chose qui ne sera non plus facile s’il faudra tenir compte des poids politique de chaque regroupement politique. A en croire les sources proches du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, c’est quand le ticket de la majorité au bureau définitif de l’Assemblée nationale sera connu que le calendrier électoral sera rendu public.

Toujours pas de consensus à l’UDPS

Après le désistement d’Augustin Kabuya au poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale, la voie était libre pour que l’UDPS lance l’appel à candidature pour occuper ce poste. Une commission de gestion des ambitions au sein du parti a été mise en place pour recevoir les différentes candidatures à ce poste. Une dizaine des prétendants ont déposé leurs dossiers dont Daniel Aselo, ancien vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, André Mbata, ancien 1 er vice-président de l’Assemblée nationale, Paul Tshilumbu. A la réunion de mardi dernier censée dégager un consensus pour celui qui va occuper ce poste, aucun compromis a été trouvé quant à ce. Tout le monde veut être la deuxième personnalité de l’Assemblée nationale. Même la proposition leur faite par Augustin Kabuya de se choisir un candidat eux-même a échoué. Et c’est ainsi qu’ils se sont décidés de se remettre à la sagesse du Secrétaire général de leur parti. Donc, le choix de candidat 1er vice- président de l’Assemblée nationale, un quota attribué à l’UDPS ne sera pas aussi facile qu’on le croit.

Richard Shako Kanyengele




Perspectives pour l’Afrique subsaharienne : La croissance va passer de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024

Après quatre années mouvementées, les perspectives pour l’Afrique subsaharienne s’améliorent progressivement. La croissance va passer de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024, et près des deux tiers des pays s’attendent à une croissance plus élevée. La reprise économique devrait se poursuivre au-delà de cette année ; d’après les projections, la croissance devrait atteindre 4,0 % en 2025. En outre, l’inflation a presque diminué de moitié, les ratios de dette publique se sont largement stabilisés et plusieurs pays ont émis des euro-obligations cette année, mettant ainsi un terme à une période de deux ans pendant laquelle la région n’avait plus accès aux marchés internationaux.

Cependant, tout n’est pas au beau fixe. La pénurie de financement se poursuit pour les États de la région qui doivent encore faire face à des coûts d’emprunt élevés et à des remboursements de dette imminents. Ces perspectives demeurent exposées à des risques plutôt baissiers.

La région reste plus vulnérable aux chocs externes mondiaux, ainsi qu’au risque d’aggravation de l’instabilité politique et de multiplication des catastrophes climatiques. Trois mesures stratégiques peuvent aider les pays à relever ces défis : redresser les comptes publics sans entraver le développement ; mener une politique monétaire axée sur la stabilité des prix ; et mettre en œuvre des réformes structurelles pour diversifier l’économie et les sources de financement.

Dans ce contexte, les pays d’Afrique subsaharienne auront besoin de plus de soutien de la part de la communauté internationale afin de construire un avenir plus inclusif, durable et prospère.




Réduire les déficits budgétaires en Afrique subsaharienne sans compromettre le développement

Environ deux tiers des pays d’Afrique subsaharienne ont lancé des plans de resserrement budgétaire de grande ampleur. Pour rééquilibrer les finances publiques tout en en limitant les effets négatifs sur le développement économique et la situation sociale, il faudra que les décideurs privilégient des programmes axés sur l’augmentation des recettes publiques, et non sur des baisses de l’investissement ou d’autres dépenses prioritaires.

Les stratégies permettant de gagner la confiance de la population, comme la mise en place de mesures compensatoires (notamment le renforcement de transferts sociaux ciblant les plus vulnérables) ou un séquençage adéquat des réformes sont essentielles pour assurer le succès et la pérennité de ces plans d’assainissement budgétaires.




L’Afrique subsaharienne en quête de ressources : tirer parti de l’abondance des minerais essentiels

L’Afrique subsaharienne, qui abrite 30 % des minerais essentiels mondiaux, est en passe de connaître une profonde transformation dans le contexte de la transition vers les énergies propres à l’échelle internationale. Alors que l’extraction de certains minerais pourrait accroître le PIB de la région de 12 % ou plus d’ici à 2050, aller au-delà de l’exportation de matières premières brutes pour développer des industries de traitement ouvre une perspective encore plus large.

Une stratégie régionale reposant sur la collaboration et l’intégration entre les pays peut mettre à profit la diversité des minerais et créer un marché régional plus grand et plus attrayant pour les investissements nécessaires. En outre, des réformes structurelles à l’échelle des pays pour accompagner les entreprises nationales dans les industries de traitement et les secteurs d’appui, tout en évitant une politique industrielle tournée vers l’intérieur, amplifieront les gains tirés de ces minerais.

La libération de ce potentiel pourra impulser un développement économique plus large, encourager le transfert de technologies et permettre de dégager des bénéfices durables et plus élevés des ressources en minerais essentiels de la région. Qu’il s’agisse de l’extraction ou du traitement, cette transition nécessite d’adopter des régimes et politiques budgétaires solides afin de gérer ces gains de manière responsable.




Bâtir la main-d’œuvre de demain : éducation, opportunités et dividende démographique de l’Afrique

La population de l’Afrique subsaharienne va doubler d’ici à 2050, faisant de la région une des plus dynamiques dans un monde vieillissant. Mais sécuriser la croissance et l’emploi de demain requiert des actions fermes dès aujourd’hui—en particulier, en s’assurant que les enfants du continent ont accès à une éducation de qualité.

Pour avancer d’ici 2030 vers l’objectif d’accès universel à l’éducation, il pourrait être nécessaire de doubler la part des dépenses en faveur de l’éducation dans le PIB. Les États doivent tout faire pour préserver et accroître leur budget d’éducation, tout en garantissant que chaque denier soit judicieusement dépensé. Il incombe également aux bailleurs de fonds d’assurer que l’éducation demeure une de leurs priorités.




L’Assemblée provinciale du Haut Katanga se dote d’un nouveau bureau 

Après avoir examiné la pétition contre l’ancien bureau d’âge de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga, qui a abouti à la déchéance dudit bureau, les élus du peuple, soit 35 au total présents dans la salle de plénière, ont jeté leur dévolu sur 5 membres qui devront diriger l’organe délibérant du haut Katanga, durant cette législature tout en accompagnant la vision du président de la République.

C’était à l’issue du vote organisé ce même vendredi 19 avril 2024. Il s’agit de : Michel Kabwe Mwamba élu avec 34 voix sur 35. Il sera secondé par Liliane Komba Maka comme vice-présidente. Les honorables David Kitondo Mumba et Kilolo Yumba Daniel sont élus au poste de rapporteur titulaire et rapporteur adjoint. Et comme questeur, l’honorable Hamed Mukuna.

Michel Kabwe Mwamba met à profit ce mandat pour l’amélioration des conditions des députés provinciaux, mais aussi mieux assurer le contrôle de l’exécutif Provincial.




Assemblée provinciale de Kinshasa : report sine die de l’élection du bureau définitif

Initialement prévue ce samedi, l’élection des membres du bureau définitif de l’assemblée provinciale de Kinshasa a été reportée sine die par le président honoré Mbokoso.

” La date de l’organisation de l’élection des membres du bureau définitif vous sera communiqué “, a-t-il déclaré dans son mot de clôture.

Au cours de la plénière de ce vendredi consacrée aux messages à l’audition des candidats aux différents postes à l’élection des membres du bureau définitif, le président du bureau provisoire a signifié aux élus de la capitale, le Fonds pour l’organisation de l’élection ce samedi.

Après un huis clos, les députés provinciaux ont initié la collecte des fonds entre eux pour la tenue de cette élection.

Mais honoré Mbokoso a refusé de prendre cet argent soulignant que les privés ne peuvent pas financer les plénières à l’assemblée provinciale.

Les députés qui ne sont pas contents se réunissent à huis clos en ce moment.