Agriculture : Denis Sassou-N’Guesso visite Inoni et Kounzoulou

Le président Denis Sassou-N’Guesso a visité, le jeudi 18 avril 2024 en mi-journée, sous un temps pluvieux, le Centre Agropastoral et Industriel Kimbanguiste de Kounzoulou, situé à 180 km au nord-ouest de Brazzaville, dans le district de Ngabé. Il était accompagné du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo.

«Je suis très heureux de constater les résultats du travail des Kimbanguistes, pas seulement des Kimbanguistes du Congo, mais des Kimbanguistes du monde entier qui soutiennent ce projet. Je suis venu constater et, ensuite, féliciter les producteurs et les dirigeants. Nous avons vu ici, des productions de manioc, de riz, de soja, de maïs, d’arachide, une grande production », a déclaré le président Sassou-N’Guesso, à l’issue de la visite des entrepôts du centre où sont soigneusement rangés des sacs des différentes récoltes.

Selon lui, c’est là, un bel exemple que donne à l’ensemble du pays, cette communauté religieuse kimbanguiste. « Des gens de bonne volonté qui se mettent ensemble pour produire et les résultats sont là », a-t-il souligné.

Après avoir recueilli leurs doléances, le chef de l’Etat a rassurés des producteurs de la volonté du gouvernement de contribuer à l’essor de ce centre, de désenclaver Kounzoulou, ce grand bassin de production, d’y construire des infrastructures scolaires et sanitaires et de le raccorder au réseau énergétique national.

Pour marquer son passage à Kounzoulou, Denis Sassou-N’Guesso a semé des graines de soja et des boutures de manioc. Galvanisés par cette visite, les Kimbanguistes, femmes, hommes et enfants, dans leurs tenues teintées de vert et de blanc, ont exécuté une parade sous les trompettes et saxophones de leur célèbre fanfare.

Lancé en 1983 et relancé en juin 2022, après une période de latence, le centre agropastoral kimbanguiste de Kounzoulou entend accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du Plan national de développement 2022 – 2026 initié par le Président de la République. Ce centre couvre une superficie de 98 800 hectares, avec pour objectif global de promouvoir la sécurité alimentaire par les cultures bio.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo




Bethy Pitilo appuie la Première ministre dans la réforme du Gouvernement

Bethy Pitilo, figure emblématique de la politique congolaise, a exprimé son soutien indéfectible à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka dans sa démarche de réduction de la taille du Gouvernement. Cette initiative, qui prévoit de limiter le Gouvernement à 45 membres, dont 35 Ministres et 10 Vice-Ministres, s’aligne parfaitement avec les propositions antérieures de M. Pitilo et la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi.

M. Pitilo, connu pour son rôle clé dans la plate-forme ‘Victoire 20’ et son soutien à la réélection du Président Tshisekedi, avait déjà plaidé pour une telle réforme, soulignant l’importance d’un Gouvernement plus restreint et efficace. De plus, il avait suggéré que les leaders des partis politiques ne devraient pas occuper de postes au sein du Gouvernement, une proposition qui a également été adoptée.

Convaincu que ces changements sont essentiels pour le progrès de la nation, Bethy Pitilo appelle tous les acteurs politiques, y compris les partis, les regroupements politiques, ainsi que les associations et mouvements citoyens, à soutenir la Première Ministre pour assurer le succès du second mandat du Président Tshisekedi.

DMK




Afrique: Qui sème la division récolte l’addition

A New York, le leader du Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie, Ferhat Mehenni a réalisé un coup diplomatique d’envergure avec la rencontre 3 représentants officiels des pays du Golfe aux Nation Unies. Une rencontre diplomatique d’une portée considérable marquant un tournant important dans la quête d’autonomie de la Kabylie.

Ferhat Mehenni, leader charismatique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a franchi un cap significatif en s’entretenant avec les représentants de trois nations influentes du Golfe aux Nations Unies.

Ces entretiens, tenus dans la discrétion des couloirs de l’ONU, ont été révélés selon des sources proches de Maghreb-Intelligence. Ils indiquent une volonté croissante de la part de ces États du Golfe de comprendre les ambitions et les projets du MAK, notamment en ce qui concerne la déclaration d’indépendance de la Kabylie.

Il y a un mois, Le leader du MAK, Ferhat Mehenni, a déclaré qu’il profitera d’une allocution prévue à New York le 20 avril 2024, pour proclamer « la renaissance de l’État kabyle ». L’annonce sera diffusée via les réseaux sociaux, marquant ainsi un tournant décisif dans la quête d’autonomie de la région.

Dans une vidéo diffusée sur Youtube, Mhenni a sollicité l’appui de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de soutenir la cause de l’autodétermination kabyle. Il a exprimé sa gratitude envers les alliés de la Kabylie, soulignant que l’amitié est fondée sur le respect mutuel de leur aspiration à l’autodétermination. Il a également invité le souverain marocain à apporter son aide précieuse pour concrétiser les aspirations du peuple kabyle.

Les tractations de Mehenni n’ont pas manqué de surprendre les services de renseignement algériens, en particulier le général de division Djebbar M’henna, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité Extérieure (DDSE). Les rencontres entre Mehenni et les représentants des pays du Golfe sont considérées comme un boomerang pour Alger, qui à chaque rencontre à l’ONU sur le Sahara tente de saper les discussions, car se sentant déjà larguée et son désir d’exacerber les tensions déjà vives dans le Maghreb, voué à l’échec, car le dossier restera toujours Sahara marocain.




Washington: l’engagement de SM le Roi en faveur de la coopération Sud-Sud, pilier stratégique de la politique étrangère du Maroc, mis en avant à l’OEA

La vision et l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la coopération Sud-Sud, en tant que pilier stratégique de la politique étrangère du Maroc, ont été mis en avant vendredi à Washington, devant l’Organisation des Etats américains (OEA).

Intervenant lors d’une réunion de l’OEA dont le Maroc est membre observateur, l’ambassadeur du Royaume aux Etats-Unis, Youssef Amrani a souligné les efforts et les initiatives majeures que le Maroc entreprend pour accompagner les pays frères et amis, notamment en Afrique, dans les différents secteurs de développement.

Cet engagement se reflète également dans les relations du Royaume avec les autres pays du Sud global, notamment en Amérique latine, a noté l’ambassadeur, mettant en avant les relations étroites du Maroc avec les organisations régionales et internationales.

Dans ce cadre, M. Amrani a évoqué les relations distinguées que le Royaume entretient avec l’OEA, dont le siège est à Washington, soulignant que cette coopération est axée sur des objectifs communs et des intérêts mutuels.

“Notre ambition est de continuer à explorer toutes les voies et mécanismes possibles à même de jeter les fondements d’un partenariat solide et d’une coopération inclusive et mutuellement bénéfique”, a-t-il insisté, lors cette réunion placée sous le thème “la valorisation de la coopération et du partenariat en faveur du développement des Amériques”.

L’ambassadeur Amrani a, en outre, fait observer que la participation du Maroc à cet événement renseigne sur l’importance que le Royaume accorde à la coopération avec cette organisation régionale.

A la faveur de son positionnement géographique, le Maroc représente, a-t-il dit, une passerelle naturelle et géostratégique reliant le continent ibéro-américain au monde arabo-musulman, et à l’Afrique.

Il a rappelé, à ce propos, la visite effectuée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en Amérique latine en 2004, la première d’un Chef d’Etat africain et arabe dans la région, notant que cette visite fut un tournant qui a imprimé une nouvelle dynamique aux relations entre le Royaume et le continent américain.

Dans la même veine, le diplomate a évoqué l’Initiative Royale visant à favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan atlantique, précisant que cette initiative novatrice et ambitieuse, qui va renforcer l’intégration et le développement régional, bénéficiera aussi aux pays d’Amérique latine.

Youssef Amrani a, de même, mis en avant la coopération “exemplaire” entre le Maroc et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes sur des questions pressantes comme les changements climatiques et leurs répercussions sur la sécurité alimentaire, relevant que cette coopération au service du développement est fondée sur le principe de solidarité et le partenariat mutuellement bénéfique.

Et d’ajouter que ce partenariat est d’autant plus crucial dans un contexte mondial marqué par la recrudescence des défis et les répercussions inhérentes aux tensions géopolitiques.

Le Maroc est observateur permanent auprès de l’OEA depuis 1981. Cette organisation, fondée en 1948, regroupe les 35 États des Amériques et est la principale tribune gouvernementale du continent pour les questions politiques, juridiques et sociales.

MAP




La légende de la Juve Alessandro Del Piero en vacances au Maroc

La légende du football italien Alessandro Del Piero a porté son choix sur le Maroc pour passer ses vacances.

Entre Marrakech et les stars, c’est une longue histoire d’amour qui ne s’arrêtera jamais. Voir des célébrités internationales (sportifs, chanteurs, acteurs, politiques…) déambuler dans les rues de la ville ocre n’est plus un événement pour les habitants.

Alessandro Del Piero est le dernier en date à «honorer cette tradition». Des selfies et vidéos de l’ancienne gloire du football à la médina de Marrakech circulent sur les réseaux sociaux.

La légende de la Juventus de Turin et de l’équipe nationale italienne de football a également partagé sur Instagram, hier jeudi, des réels d’un déplacement sur l’autoroute allant vers Casablanca et Rabat, ou encore un cliché pris depuis un avion à l’aéroport de Casablanca.




La Kabylie vers l’indépendance : Ferhat Mehenni s’adresse à l’ONU en dénonçant l’occupation Algérienne

Ferhat Mehenni, à la tête du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) et du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), a plaidé pour l’intégration de la Kabylie dans le processus de décolonisation de l’ONU. Lors de la 23ème session sur les questions autochtones, à New York, il a insisté sur la proclamation imminente de l’indépendance de la Kabylie, prévue ce samedi 20 avril aux États-Unis. Il a également invité à la cérémonie de proclamation devant le siège de l’ONU.

Mehenni a proposé la création d’un groupe d’experts au sein de l’ONU pour soutenir les revendications des peuples autochtones à décoloniser, comme le souhaite pacifiquement la Kabylie. Il a souligné l’importance de son intervention alors que des militants kabyles sont emprisonnés pour avoir défendu le droit à l’autodétermination. Mehenni a dénoncé la politique de répression de l’Algérie envers la Kabylie, criminalisant son droit à l’autodétermination tout en promouvant le terrorisme ailleurs. «L’Algérie criminalise le droit de la Kabylie à son autodétermination, pendant qu’elle en fait la promotion par voie terroriste ailleurs», a-t-il affirmé.

La proclamation de la renaissance de l’État kabyle est prévue le 20 avril à 18h57, en référence à la bataille d’Icheriden de 1857 en Kabylie. Mehenni a affirmé que le MAK et l’Anavad assument leur responsabilité envers la Kabylie, avec une décision ferme vers la liberté et le redressement national.




Détention de la RSB en Algérie : Réunion de crise entre la FRMF et la CAF

Le président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, ont tenu une réunion urgente à Rabat ce vendredi 19 avril. L’objectif de cette rencontre était de trouver une solution suite à la détention de la délégation de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) à l’aéroport d’Alger.

Selon une source proche du dossier, contactée par le media « Hesport », Fouzi Lekjaa et les membres du bureau exécutif de la CAF étaient en réunion de crise à Rabat pour résoudre le problème de la RS Berkane. L’équipe marocaine s’est vu interdire l’entrée sur le territoire algérien, se retrouvant ainsi bloquée par les autorités du pays à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger.

La CAF prévoit de prendre contact avec les responsables de la Fédération algérienne de football afin de finaliser les procédures d’entrée de l’équipe marocaine en Algérie. Cette démarche intervient en marge du match aller des demi-finales de la Coupe de la Confédération, prévu le dimanche 21 avril.

Les autorités algériennes avaient confisqué les bagages de l’équipe de Berkane à son arrivée à l’aéroport, en présence du président du club Hakim Ben Abdallah. Elles ont ensuite décidé de fouiller les vêtements des joueurs, car le maillot de l’équipe portait toute la carte du Maroc.




Demi-finales de la Coupe de la CAF : RS Berkane bloquée à l’aéroport d’Alger

Le club marocain de la Renaissance de Berkane (RS Berkane) se retrouve actuellement empêché d’entrer en Algérie pour son match aller des demi-finales de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) contre l’USM Alger.

La raison ? La présence de la carte complète du Maroc sur les maillots du club, incluant le Sahara.

Cette décision des autorités algériennes a provoqué un tollé du côté marocain, où l’on dénonce une “politisation du sport” et une “violation des règlements de la CAF”.

Des sources rapportent que les autorités algériennes ont non seulement empêché l’équipe de Berkane de quitter l’aéroport mais ont également saisi leurs bagages à leur arrivée. De plus, certains joueurs auraient également subi des fouilles et des contrôles injustifiés.

En attendant une réaction de la CAF, les joueurs et le staff de la RS Berkane se trouvent bloqués à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger, dans une situation incertaine.

L’avenir de la rencontre, prévue pour le 21 avril, est désormais suspendu à la décision de la Confédération.




Coupe de la CAF: la RS Berkane interdite d’entrée en Algérie à cause de la carte du Maroc avec son Sahara

Manifestement coutumière des sorties de route, la junte militaire qui dirige l’Algérie a une nouvelle fois fait parler d’elle. Et, comme toujours, en mal. En interdisant l’entrée sur son territoire de la délégation de la Renaissance sportive de Berkane, les dirigeants algériens ont prouvé, s’il en était encore besoin, leur viscérale malveillance à l’encontre du Maroc.

En déplacement à Alger, pour disputer la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) contre le club de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), prévue le dimanche 21 avril, la Renaissance sportive de Berkane s’est vu interdire l’entrée sur le territoire algérien.

Les autorités algériennes ont dû mal apprécier que les joueurs marocains arborent des tenues portant la carte du Royaume, avec son Sahara. Les joueurs et la délégation les accompagnant ont été par conséquent retenus à l’aéroport international Houari Boumédiène d’Alger.

Et à l’heure où ces lignes sont écrites, les représentants marocains à la Coupe de la CAF sont toujours à la merci des agents des douanes algériens, lesquels attendent vraisemblablement les instructions à venir du palais d’El Mouradia.

Le RSB affrontera, dimanche 21 avril sur la pelouse du stade 5 juillet, l’USMA, lors du match aller de la demi-finale de la Coupe de la CAF. Le match retour est prévu le dimanche 28 avril au stade municipal de Berkane.

Plus d’informations à suivre…

Par Le360sport




Une méprise contreproductive et dangereuse

Pour les congolais, le Rwanda est un Etat minus habens sinor carrément nihil habens, et Kagame un crapaud nain qui veut se faire aussi gros que le bœuf, au risque d’exploser.

Hélas, avec le temps, le Rwanda a réussi à se forger une stature internationale des pays sûrs et fiables en affaire, notamment par la vente du coltan auprès de certaines sociétés internationales et grâce à la signature d’un MOU sur les matières stratégiques.

Entretemps, Kagame s’est révélé une dangereuse pieuvre étendant ses puissants tentacules sur l’Afrique subsaharienne et dans les milieux des grands centres de décisions internationales comme l’ONU et l’UE.

Dans cet ordre d’idées, Kagame a conclu des accords militaires et d’affaires au point d’être présent au Mozambique, en RCA, au Benin, en Pologne, en RSA, au Zimbabwe, en Zambie, en Guinée Equatoriale et en République du Congo ; sous le couvert des sociétés écrans qu’il dirige depuis Kigali aidé, en cela, par l’activisme débordant de la Diaspora Tutsi.

Ces Etats et partenaires deviennent ainsi, par la force des choses, ses alliés au détriment de la République Démocratique du Congo. C’est ce qui explique la condamnation de l’agression rwandaise que du bout des lèvres, malgré tous les efforts diplomatiques du Président Tshisekedi.

A la vérité, il faut reconnaître que Kagame a, patiemment et méthodiquement, construit son ambition hégémoniste : d’abord en s’imposant comme technicien et expert dans l’armée ougandaise formé dans les écoles militaires aux USA, ensuite comme meneur d’homme d’Ouganda jusqu’à la conquête du pouvoir à Kigali.

Grâce à sa victoire éclaire sur le régime de Kinshasa sous le couvert de l’ADFL, il s’est révélé un chef militaire efficace et avisé.

Enfin en accédant au poste de Chef d’Etat, il s’est confirmé comme un leader ayant une vision sur l’avenir de l’Afrique et capable d’exercer un leadership en Afrique ou, tout au moins, sur la partie de l’Afrique où il est présent par la présence de ses contingents dans les différentes missions de l’ONU en Afrique par l’accord sur les réfugiés expulsés de Grande Bretagne et par la signature de MOU avec l’UE sur les produits stratégiques que son sous-sol ne détient pas, Kagame s’est affirmé comme un stratège.

Car, en effet, cet accord avec la Grande Bretagne, par exemple a, non seulement, résolu le problème d’immigrés indésirables dans ce pays, mais aussi, par conséquent et éventuellement, dans les autres pays européens. D’où leur silence stratégique.

Par ailleurs, l’histoire de l’humanité est remplie des cas de David tuant Goliath. La leçon à tirer de cette histoire, est qu’une victoire est plus une question d’option stratégique et de réalisme tactique plutôt que de force ou de rage.

Comprendre la nature d’un problème constitue un pas décisif dans la recherche d’une solution adéquate. Et au regard de la situation actuelle au Moyen Orient ou en Ukraine, il apparait qu’aucun Etat n’enverra ses citoyens à la mort pour les beaux yeux d’un Chef ou d’un Pays.

La défense de l’intégrité territoriale et de l’intégrité physique est d’abord, sinon exclusivement, de la responsabilité des citoyens du Pays agressé ou en danger.

Tout au plus, certains Etats pourraient intervenir en cas de victoire pour sanctuariser le territoire conquis. En tout état de cause, la République Démocratique du Congo devrait s’employer, par tous les moyens, à couper toutes les sources d’approvisionnement du Rwanda grâce aux accords militaires, économiques ou d’affaires ; car l’atavisme de notre histoire grandiose et de notre glorieux passé ne suffit pas à nous garantir une victoire décisive sur le Rwanda.

A cette fin, la République Démocratique du Congo doit envisager et étudier une action holistique dans tous les domaines pour forcer la Rwanda à accepter un dialogue stratégique avec Elle sur base d’égalité et de respect mutuel.

Sinon, la pieuvre Kagame risque d’étouffer le Grand Congo par strangulation. Crier ou prier est lâche, seul le silence est grand ! Disait Alfred de Vigny dans ‘La mort du loup’.

Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Bureau Stratégique