SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à Meknès l’ouverture de la 16ème édition du SIAM

Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a présidé, lundi à Mechouar Stinia-Sahrij Souani à Meknès, la cérémonie d’ouverture de la 16ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 22 au 28 avril, sous le thème “Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients”.

Au début de la cérémonie d’ouverture de cette 16ème édition, dont l’invité d’honneur est le Royaume d’Espagne, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a procédé à la remise de 3 certificats de reconnaissance des Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité aux présidents des groupements de producteurs de produits de terroir labellisés au cours de la campagne 2023-2024.

Ainsi, le premier certificat a été remis à M. Abdelkrim Bayad, président de la Fédération des professionnels d’amandes de l’Oriental pour l’Indication géographique “Amandes Beni Snassen” (région de l’Oriental), alors que le deuxième a été remis à M. Mohamed El Hadi, président de la coopérative Ait Bouguemez des producteurs agricoles pour l’Indication géographique “Pomme de la Vallée Ait Bouguemez” (région Béni Mellal-Khénifra).

Le troisième certificat a été remis à M. Abdessalam El Houadfi, directeur de la société “Le Petit Domaine SARL” pour le Label agricole “Oeufs de poules élevées en plein air”. Par la suite, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a posé pour une photo souvenir avec les trois agriculteurs.

Un des principaux axes de développement des produits dans le cadre du “Plan Maroc Vert” et de “Génération Green”, le système de labellisation a pour objectifs la promotion de la qualité des produits de terroir et la valorisation du savoir-faire des populations locales, le développement des zones rurales et l’amélioration du revenu des agriculteurs, la protection des produits de terroir de qualité contre toute usurpation, ainsi que la promotion d’une agriculture en zone rurale capable de préserver la biodiversité et les ressources naturelles.

A l’entrée du Salon, Son Altesse Royale a été salué par M. Luis Planas, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du Royaume d’Espagne, les personnalités représentant les pays étrangers invités (France, Roumanie, Tchéquie, Bénin, Burundi, Côte d’Ivoire, Eswatini, Gabon, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Soudan du Sud), ainsi que par Mme Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union Africaine.

Par la suite, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a visité les différents pôles du Salon et suivi des explications sur les produits exposés, notamment le pôle “Régions”, avant de poser pour une photo souvenir avec les présidents des conseils des régions.

Son Altesse Royale a également visité les stands “Eau et irrigation” et “Recherche et Innovation” au pavillon “Génération Green” du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et Forêts et les Pôles des “Institutionnels”, “Produits du terroir”, “lntrants élevage”, “Elevage”, “Agri-Digital” et “International”.

Au pôle “Agro-alimentaires”, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a suivi la projection d’une vidéo immersive sur les aspects de la digitalisation de l’agriculture avant de se rendre aux pôles “Agro-fournitures” et “Machinisme”.

Erigé à la place “Sahrij Souani” sur une superficie de 12,4 Ha, le SIAM, qui connaît la participation de 70 pays et de 1.500 exposants avec 40 conférences et tables rondes au programme, promet d’être une expérience enrichissante pour les professionnels et le grand public.

Il propose aux visiteurs une panoplie de produits et un machinisme agricole de dernière génération, à même de promouvoir la production agricole et animale et valoriser les secteurs clés de l’économie régionale, dont l’agroalimentaire et son corollaire l’industrie alimentaire.

L’édition 2024 du SIAM est marquée par l’introduction d’un nouveau Pôle “Agri-Digital”, illustrant le rôle des technologies digitales au service d’une agriculture plus performante et plus résiliente, l’extension importante du pôle “Produits du terroir”, valorisant la diversité agricole marocaine, et l’introduction du E-ticket pour améliorer les conditions d’accès.

Au fil des éditions, le SIAM a réussi le pari de se positionner comme événement phare du Maroc en général et de son agriculture en particulier. Il a acquis une dimension panafricaine de premier plan et est devenu la grand-messe des professionnels du secteur à l’échelle du continent.

A son arrivée au Salon, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan avait passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d’être salué par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le wali de la région Fès-Meknès, le président du conseil de la région Fès-Meknès, le gouverneur de la préfecture de Meknès, le président du conseil préfectoral de Meknès, le président du conseil communal de Meknès, le président de la commune Mechouar Stinia, le président de la chambre régionale de l’agriculture Fès-Meknès, le président et les membres du conseil d’administration et les sponsors du SIAM, le président de la fédération des chambres de l’agriculture et le président de la confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural.




Proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle : un coup dur pour la junte militaire d’Alger

« Par cette présente loi, le 20 avril 2024 à 18 H 57 de Kabylie, au nom du peuple kabyle, je proclame le retour à la vie et pour l’éternité, de l’État Kabyle/ Awanek Aqvayli, sur la scène nationale et internationale. » Ferhat Mehenni, lit avec beaucoup d’émotion l’article 1er de la loi portant proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle.

Samedi 20 avril 2024, il est 18h57 minutes, devant le siège de l’ONU, au bord de l’East River dans l’arrondissement de Manhattan, dans le quartier de Turtle Bay à l’est de Midtown, une foule bigarrée, d’origines diverses portant les couleurs du drapeau kabyle, chantent, en chœur, l’hymne kabyle, « Ass n Tlelli » (Le Jour de Liberté) sous la direction de celui qui prononcera quelques minutes plus tard, de manière solennelle, « la proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle ». Ferhat Mehenni.

Cet homme enveloppé dans un burnous kabyle, qu’une jeune fille posait délicatement sur les épaules au moment où il s’apprêtait à lire l’article 1er de la loi portant proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle, ne réalisait pas encore le long parcours qui l’a mené jusqu’au bas de la tour du siège de l’ONU pour vivre ces mots intenses.

Du 20 avril 1980, date historique du déclenchement du printemps berbère à Tizi-Ouzou, capitale de la Kabylie au 20 avril 2024, que de chemin parcouru. Un chemin semé d’embûches et de trahisons. Mais, aussi de beaucoup de réalisations et d’acquis. De la reconnaissance de l’identité berbère à la proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle, en passant par l’enseignement de la langue berbère dans les écoles algériennes et son officialisation reconnue dans la constitution algérienne.

Des acquis chèrement payés. Il a connu la prison, l’exil, les tentatives d’assassinat et les mandats d’arrêt internationaux lancés à son encontre par le régime algérien, le 26 août 2021 et une condamnation à perpétuité prononcé par un tribunal algérien, le 14 novembre 2022. Le régime algérien pousse le bouchon plus loin en le fichant sur le journal officiel, comme un terroriste avec nombre d’autres intellectuels qui contestent la légitimité d’un pouvoir qui s’impose par la fraude électorale et rejeté par la majorité de la population. En Kabylie, c’est un zéro pointé qui a marqué le taux de participation à la présidentielle de décembre 2019, dans les deux principales wilayate (départements) du pays kabyle, Tizi-Ouzou et Bejaïa.

Le régime algérien, qui classe Ferhat Mehenni et certains de ses compagnons de route, n’a pas osé interpeller les autorités américaines pour arrêter ce « terroriste » qui les brave au pied de la tour abritant le siège de l’ONU à New-York. Tout comme il n’a pas pu protester auprès des autorités françaises pour ces manifestations régulières des milliers de militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), dans les rues de Paris et d’autres villes de l’hexagone.

Le régime d’Alger, malgré le coup dur reçu, est resté sans voix et on ne lui connaît aucune réaction. Ni en Kabylie où plusieurs manifestations ont marqué l’annonce faite à New-York, ni en Algérie ni à l’étranger. La presse algérienne, non plus, n’a pas évoqué l’événement, en emboîtant le pas au pouvoir en place qui la tient bien en main.

Rédigé par Hichem Aboud Dimanche 21 Avril 2024




Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain (Communiqué conjoint)

Le Commonwealth de la Dominique a réaffirmé, lundi à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères, des Affaires internationales, du Commerce et de l’Energie du Commonwealth de la Dominique, Vince Henderson.

Dans ce Communiqué conjoint, M. Henderson a réitéré le soutien de son pays à l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour la résolution du différend autour du Sahara marocain.

A cet égard, il a salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional.

En tant que membre de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), le Commonwealth de la Dominique a salué l’ouverture d’une Ambassade de l’OECO à Rabat (18 octobre 2018) et d’un Consulat général à Dakhla (31 mars 2022), qui représentera certainement une grande opportunité pour consolider davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume du Maroc et les six États de la Caraïbe orientale, souligne le Communiqué.




Officiel: Ferhat Mehenni proclame l’indépendance de la Kabylie

Comme attendu, l’indépendance de l’État kabyle vient d’être officiellement proclamée, ce samedi 20 avril à New York, par Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad).

L’annonce de l’indépendance de l’État kabyle a été faite, ce samedi à 18h57, heure de Kabylie, par Ferhat Mehenni devant le siège des Nations unies à New York. La date, loin d’être anodine, coïncide avec la commémoration des tragiques printemps kabyles de 1980, 1981 et 2001. Le choix de l’heure fait, quant à lui, référence à la bataille d’Icheriden, qui a eu lieu le 24 juin 1857 en Kabylie.

À l’entame de son allocution devant une immense foule, composée essentiellement de la diaspora kabyle établie en Amérique du Nord, le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) a affirmé que le temps est venu de «redonner naissance, de manière officielle et définitive, à l’État kabyle».

«Considérant l’illégalité de l’annexion de la Kabylie à l’Algérie française, qui n’est attestée par aucun acte de reddition ou de capitulation de la Kabylie, ni en 1857, ni en 1871. Considérant la guerre de libération de la Kabylie contre l’Algérie, menée de 1963 à 1965, et qui n’a donné lieu à aucun acte de capitulation ou de reddition de la Kabylie. Considérant la naissance du gouvernement provisoire kabyle le 1er juin 2010 et du journal officiel de l’Anavad. Considérant l’adoption consensuelle de l’hymne national kabyle. Considérant l’adoption de la constitution kabyle accueillie avec fierté par le peuple kabyle et la mise en circulation de la carte d’identité kabyle (…), je proclame, au nom du peuple kabyle, la renaissance pour l’éternité de l’État kabyle sur la scène nationale et internationale», a clamé Mehenni dans une déclaration solennelle, suivie d’un tonnerre d’applaudissements et de vivats.

«Je le dis et je le répète: quelle que soit la répression, la question kabyle ne se résoudra ni par la prison ni par l’armée algérienne», a-t-il complété.

Intervenant le 16 avril au siège de l’ONU à New York, lors de la 23ème session de l’instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, Ferhat Mehenni avait fait part de l’impératif d’intégrer la cause kabyle dans le processus onusien de décolonisation.

«Je propose qu’un groupe d’experts soit institutionnalisé au niveau de l’ONU et soit membre d’office de la quatrième commission chargée de la décolonisation. Il sera chargé de recevoir, étudier et éventuellement soutenir les demandes des peuples autochtones à inscrire leur territoire sur la liste des peuples à décoloniser, comme le réclame pacifiquement la Kabylie, pour elle-même par la voix du mouvement pour l’autodétermination, le MAK, et de l’Anavad, son gouvernement provisoire kabyle en exil», avait-t-il plaidé.

Par Saad Bouzrou




Darmanin: « Sans les services de renseignement marocains, la France serait plus touchée »

Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, s’est félicité, ce lundi à Rabat, de l’excellence de la coopération sécuritaire entre la France et le Maroc.

La coopération entre la République française et le Royaume du Maroc en matière de sécurité est excellente avec de très nombreux enjeux communs, dont la lutte contre la drogue et les réseaux terroristes et la criminalité, a indiqué Darmanin lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

« Sans nos amis marocains et l’excellence de la police judiciaire marocaine, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est », a relevé le ministre français, soulignant que les récentes interpellations qu’a connues le Maroc au nom des demandes formulées par la France montrent la grande efficacité de la police marocaine. « Sans les services de renseignement marocains, la France serait plus touchée”, a-t-il insisté.

Il a aussi tenu à remercier le Maroc qui va pouvoir aider très fortement la France dans l’organisation des grands événements sportifs notamment les Jeux Olympiques, rappelant que les deux pays ont déjà démontré leur savoir-faire lors d’autres manifestations sportives.

Nous pouvons compter l’un sur l’autre dans les grands événements sportifs qui s’annoncent en matière d’informations réciproques, a-t-il dit, citant dans ce sens la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football, prévue en 2025 au Maroc.

Après avoir évoqué la nouvelle menace que représente pour les deux pays la cybersécurité, le ministre français a affirmé qu’en matière de lutte anti-terroriste, la France est disposée à apporter son soutien au Maroc et aux efforts du Royaume pour faire face aux menaces qui peuvent naître dans la bande sahélo-saharienne.

Les deux pays partagent des renseignements précieux en matière de lutte antiterroriste, a-t-il poursuivi, exprimant ses remerciements « aux services marocains pour le travail important qu’ils opèrent avec la DGSI et les services français ».

Il a, d’autre part, salué « un dialogue franc entre deux grands pays amis dont l’objectif commun est de préserver nos démocraties, nos valeurs et lutter contre la radicalisation ».

« Nous avons une parfaite identité de vues en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme », a noté Darmanin.

Le ministre français a, par ailleurs, indiqué que son déplacement au Maroc s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique des relations bilatérales, précisant que l’objectif est de mettre en place une feuille de route ambitieuse pour chacun des secteurs, en phase avec la volonté des deux Chefs d’Etat de renouveler et de moderniser les relations stratégiques et d’amitié franco-marocaines.

Compte tenu de la proximité géographique et des liens culturels, linguistiques et humains, la question de la mobilité se trouve au cœur du dialogue entre les deux pays, a-t-il fait observer, soulignant que les flux des Français et des Marocains ne cessent de croître dans tous les secteurs notamment le tourisme, l’enseignement supérieurs, la formation professionnelle, le domaine agricole et les échanges culturels.

« Nos sociétés se connaissent et s’entrelacent par des liens familiaux et amicaux noués par l’histoire comme l’illustre l’importance de la population françaises d’origine marocaine », a fait remarquer le ministre français, rappelant que le Maroc compte six consulats généraux français et la France compte 17 consulats marocains qui contribuent à faire vivre les interactions entre les deux pays.

Le Maroc est un partenaire essentiel dans une gestion équilibrée de la mobilité, s’est-il réjoui.

A l’échelle régionale et internationale, le Maroc joue, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un rôle de premier plan dans le traitement de la question migratoire, a encore dit Darmanin, expliquant que sur le plan bilatéral, la coopération a repris de manière énergique pour lutter contre l’immigration illégale et aider la migration légale.

« Notre ambition partagée est de pouvoir réunir bientôt le travail en commun des services techniques des deux ministères pour traiter ensemble des sujets d’intérêt commun pour les populations du Maroc et de la France”, a poursuivi le ministre français.

Darmanin a, en outre, abordé la coopération institutionnelle décentralisée, dont la régionalisation avancée voulue par Sa Majesté le Roi, la déconcentration et la formation des fonctionnaires, ainsi que la question de la protection civile avec les risques du changement climatique.

Evoquant l’islam de France, il a qualifié d’excellente la coopération avec les autorités religieuses marocaines, affirmant que l’Islam tel qu’il est pratiqué au Maroc est un modèle dont le mérite revient à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

« Nous sommes très attentifs à la formation des imams et à la façon dont le Maroc peut nous aider dans ce domaine », a-t-il conclu.




Des primaires pour désigner le Président de l’Assemblée nationale ? Preuve grandeur nature d’une navigation à vue…

C’est par le communiqué n°001/USN/AKT/2024 signé Augustin Kabuya, sans qualité définie, et avec pour seule mention “Coordination”, que cette décision extrêmement grave est annoncée.

Pour plus de précision, en voici le texte intégral : “En application du Règlement Intérieur, l’Assemblée Nationale procédera, dans quelques jours, à l’application de son Bureau définitif.

“A cet effet, le Présidium de l’Union Sacrée de la Nation me charge, comme Responsable de la première force politique de la coalition majoritaire d’inviter les Députés nationaux membres de la Majorité pour l’élection primaire en vue de la désignation d’un seul candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale. Ladite rencontre élective aura lieu ce mardi 23 avril 2024 à partir de 14 heures au Palais du Peuple.

“Ainsi, les élus du peuple auront le choix entre les concurrents ci-après :

1. Honorable BAHATI LUKWEBO Modeste

2. Honorable KAMERHE LWA KANYIGANYI Vital

3.. Honorable MBOSO N’KODIA PWANGA Christophe

“La présence de tous est souhaitée pour la désignation de cette personnalité pour assumer la mission générale de direction et de représentation de l’Assemblée nationale.

“Fait à Kinshasa, le 22 avril 2024”.

Les premières observations portent sur la tenue même de la réunion du Présidium de l’USN. Le communiqué est muet sur les membres y ayant pris part, moins encore sur la date et lieu.

Pour une structure informelle qui se charge de la mise en place des Institutions de la République, la moindre des choses aura pourtant été la publication du document du Présidium chargeant Augustin Kabuya de cette responsabilité énorme, outre l’évocation du dispositif du Règlement Intérieur de l’USN instituant les primaires pour départager les concurrents.

Vraisemblablement, l’initiative des primaires a été imposée aux trois candidats dont deux sont du Sud-Kivu (Grand-Kivu) et l’autre du Kwango (Grand Bandundu).

Ainsi, sous le leadership de l’Udps, l’Union sacrée de la nation ne veut pas assumer sa responsabilité dans la catastrophe annoncée.

En effet, le duel planifié Bahati-Kamerhe n’est pas pour rassurer le Sud-Kivu réduit à voir deux de ses fils s’entre-déchirer pour le poste de président d’une Assemblée nationale appelée deux gros enjeux inflammables : procéder à la re-visitation de la Constitution et gérer le second et dernier mandat de Félix Tshisekedi, tout en faisant conserver à l’Udps le Pouvoir après 2028.

C’est à ce même exercice, du reste, que sera confronté Christophe Mboso, voire tout autre speaker national au courant de cette législature.

A supposer que l’un des Sud-Kivutiens passe, Bahati ou Kamerhe ne se reconnaîtra ni véritablement ni nécessairement redevable à Félix Tshisekedi pour une raison valable : en les amenant sur le terrain des primaires, le Chef de l’Etat leur aura prouvé qu’aucun d’eux n’est son choix. La suite se devine.

Si, par contre, il se maintient en poste malgré son poids politique léger, Christophe Mboso aura conscience de ne pas bénéficier pleinement du soutien des députés nationaux Afdc-Unc et Alliés, encore moins celui du Chef de l’Etat qui ne l’aura pas adopté comme son choix.

Qu’il y ait désistement ou pas, le ponce pilatisme ou la fuite en avant (que sont les primaires improvisées) traduit la fragilisation de la Majorité parlementaire.

Au fait, dès qu’Augustin Kabuya a retiré sa candidature du poste de premier vice-président du prochain bureau de l’Assemblée nationale, les observateurs avertis pressentaient un coup fourré. Les prmaires en sont un.

Malheureusement, les choses pourraient aller de mal en pis en ce que, dans la configuration “géopolitique à la congolaise ” actuelle, le décor en état d’être planté par le régime Udps pour l’animation des institutions politiques de la République est celui-ci :

1. Président de la République avec Félix Tshisekedi : Espace Kasaï ;

2. Premier ministre avec JudithTuluka : Espace Kongo

3. Président de l’Assemblée nationale nationale avec Vital Kamerhe ou Modeste Bahati : Espace Kivu, à défaut Christophe Mboso : Espace Bandundu (sauf changement de dernière minute) et

4. Président du Sénat : à pourvoir.

A quel Espace va-t-il falloir confier la présidence de la chambre haute ? Espace Équateur ? Province Orientale ? Ou plutôt Katanga ?

Déjà, on ne voit pas un président du Sénat qui soit du Katanga quand on pense à la vacance prévue à l’article 78 au cas où le Président de la République est mis en impossibilité d’exercer ses fonctions.

Certes, dans la redistribution des maroquins, il se constate qu’après la présidence de la République exercée entre 1997 et 2018 successivement par Laurent et Joseph Kabila, après la primature exercée récemment par Ilunkamba et Lukonde, le Katanga est cette fois absente de l’animation de l’une des 4 institutions politiques de la République. Cela pourrait bien susciter un effet boomerang.

En vérité, ce qui arrive aujourd’hui au pays est la preuve d’un relâchement coupable. Probablement, après avoir défenestré le Fcc de la Majorité parlementaire fin 2020, l’Union sacrée de la nation ne s’est pas préoccupée de planifier la gouvernance institutionnelle pour le second et dernier mandat de Félix Tshisekedi. Car, si tel avait été le cas, elle aurait pu, au regard de l’expérience de 2019, organiser les choses en fonction du calendrier électoral. Elle disposait de toutes les ressources humaines et financières pour procéder à des simulations.

Or, là, on est visiblement de plain-pied dans la navigation à vue.

Cette initiative des primaires pour désigner le président de l’Assemblée nationale en est la preuve grandeur nature ! Elle se révèle en réalité un sale coup qui affectera terriblement le leadership de Félix Tshisekedi.

Omer Nsongo die Lema




Rectification des erreurs matérielles : 19 députés récupèrent leurs sièges à l’Assemblée Nationale 

Après 7 jours d’attente, c’est ce lundi 22 Avril que la Cour Constitutionnelle a rendu ses arrêts définitifs spécialement en matière de correction des erreurs matérielles. C’était au cours de l’audience publique tenue sous la houlette de son président Dieudonné Kamuleta.

Sur 134 requêtes traitées par la haute Cour, seules 19 ont eu gain de cause.

Ainsi, Serge Bahati, élu de Kabare au Sud-Kivu a été repêché en défaveur de Claude Nyamugabo, Jean Bakomito surclasse Christophe Baseane Nanga. L’autre gagnant c’est la vice-ministre Séraphine Kilubu élu du district de la Tshangu à Kinshasa qui a repris son siège à la chambre basse du parlement Congolais.

Voici les noms des personnes dont leurs requêtes ont été déclarées recevables et fondées:

1. MUTEBA KASAMBAY Joseph :Lubumbashi

2. NSENDULA KAZADI Olivier : KATANDA

3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : TSHILENGE

4. NIONDO TOKO Robert : MOANDA

5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : KIBOMBO

6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : KASONGO

7. KILUBU KUTUNA Séraphine : TSHANGU

8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : IRUMU

9. TITAKO ONGOKI Jacques : POKO

10. KOLONGO DARUWEZI Élie : UBUNDU

11. BAHATI MAYGENDE Serge : KABARE

12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont amba

13. KAWEN KABWIT Francine: LUBUDI.

14. NDJAZA LINDE Jean Marie: DJUGU

15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro: LUBUMBASHI

16. BAKOMITO GAMBU Jean : ISIRO

17. SHAKASAKA TETE : TSHANGU

18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : KISANGANI

19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : BULUNGU.

A noter que ces arrêts viennent ainsi mettre fin à cette série de contentieux électoraux liés aux législatives nationales de 2023.

 

Osk




A Kintambo Magasin, des maçons perchés sur des bâtisses se régalent et se rincent l’il chaque jour

Selon une dame qui raconte l’aventure sur une radio privée captée hier jeudi en début d’après-midi, dans la commune de Kintambo, le boom immobilier aidant, des maçons haut perchés sur des constructions, se rincent au quotidien l’il.

En effet, des constructions sans référence aux normes urbanistiques poussent comme des champignons dans la ville de Kinshasa. A Kintambo-magasin particulièrement, des constructions allant jusqu’à 6 ou 7 étages jouxtent des maisonnettes dont les « Kikosso », douches de fortunes construites en paille ou en briques précaires. Ce qui fait que lorsque des dames y entrent pour leurs soins corporels, des maçons perchés du haut des bâtisses voisines se rincent bien l’il de les voir nues, en train de se laver ; laver leurs parties intimes qui attirent « la joie et le sentiment de satisfaction » des maçons, a regretté cette dame que l’opinion a suivie en direct sur la radio Top Congo, hier jeudi 18 avril 2024 au cours de l’émission Le Débat.

 




Pour son entrée au Gouvernement, « une autorité morale » a failli s’agenouiller devant Judith Tuluka

On n’en finit pas d’épiloguer sur l’attitude d’une « Autorité morale » d’un parti politique membre de l’Union Sacrée, plate-forme majoritaire au pouvoir. Cette « autorité morale », caïman politique de longue date, très poussé vers son énième entrée au Gouvernement, a cru mieux faire, appâter la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka d’un geste peu ordinaire pour faire partie du Gouvernement.

En effet, lors de la réception de leur regroupement politique, des langues fourchues, avides de chroniques, grommèlent que cet homme qui ne doit sa vie que par sa présence au Gouvernement, s’est longuement incliné jusqu’à tenter de s’agenouiller devant la Première Ministre. N’eut été l’intervention d’un rapproché de « la Première », l’homme s’agenouillerait carrément devant la cheffe du Gouvernement pour « implorer sa miséricorde ».

Dans les sillages de cet Hôtel au Judith Suminwa Tuluka reçoit ses hôtes en vue d’affûter ses armes, on persiffle que cet homme, connu pour ses désirs ardents de mener une vie de privilèges et honneurs, ne cesse de faire des va et vient en catimini en vue de se faire recevoir, cette fois-ci en solo. Il aurait même soufflé à l’un de ses « petits ya confiance » qu’ayant des affinités tribales avec « Judith », il ne manquera pas de faire partie du Gouvernement.

C’est ainsi que lors de la réception de leur regroupement politique, il a tenté de s’agenouiller devant elle, question de lui rappeler qu’il doit être pris en compte comme ministre dans le prochain Gouvernement, poste qui lui échappe depuis des années.

Selon les mêmes langues fourchues qui ont répandu la nouvelle, connu comme disciple de Bacchus et grand fervent du burin, cet acteur politique n’est pas à sa première expérience.

En effet, sous le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba, il aurait tenté la même expérience qui avait payé. Sous couvert de l’anonymat, des sources chuchotent que nommé ministre, cet homme n’hésitait pas à assouvir ses bas instincts sexuels avec des nombreuses hôtesses et autres dames qu’il avait recrutées pour la cause dans le bureau de son Cabinet. Question de faire continuellement le burin ni vu, ni connu.




Critère de compétence : Certains candidats ministres consultent des féticheurs pour envoûter la Cheffe du Gouvernement

Dans les couloirs du Palais du Peuple, il se raconte que certains candidats ministres consulteraient des sorciers, des marabouts et autres féticheurs pour aimanter, hypnotiser et envoûter Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre nommée en date du 1er avril 2024.

En effet, l’un des critères exigés par la Première Ministre qui consulte des sensibilités et des regroupements politiques pour la formation de son gouvernement, vient en premier lieu la compétence. La Première Ministre est exigeante et sans équivoque à ce sujet.

Malheureusement pour elle car selon ce qui se raconte, les ministrables que « Judith » veut voir « compétents » pour faire partie de son Gouvernement font des fétiches, consultent des marabouts et autres sourciers pour l’ envoûter afin de l’amener à fermer les yeux sur ce criterium.

Au Palais du peuple, des langues affirment sans trop le prouver que l’opinion sera surprise à la sortie du Gouvernement. Elle se retrouvera en face des bois morts, des incompétents et autres marchands politiques connus qui sont sur le qui-vive nuitamment. Ils s’activeraient, selon les potins qui circulent à ce sujet, à se faire « protéger » par des fétiches que couvrirait leur incompétence.

« Une Judith » avertie vaut six Dames », ironisent-on dans les couloirs du Peuple où le potin est sur des lèvres indiscrètes.

Willy K.