Le poste de Rapporteur adjoint attribué à l’Ensemble pour la République de Katumbi 

Les choses sont allées très vite à l’opposition parlementaire au sujet de la répartition des responsabilités au bureau définitif de l’Assemblée nationale. Juste au lendemain de la plénière ayant décidé de la répartition des postes au bureau définitif de la chambre basse du Parlement, l’opposition parlementaire s’est réunie le week-end dernier au Palais du peuple pour statuer sur la désignation de regroupement ou parti politique qui devra occuper ce seul poste leur attribué au bureau définitif. Et ce, sous la présidence du député national Christian Mwando Nsimba, président du groupe parlementaire Ensemble pour la République.

A cette réunion ont pris part toutes les composantes de cette plate-forme politique. Il s’agit de Leadership pour la Gouvernance et le Développement de Augustin Matata Ponyo, Nouvel Elan d’Adolphe Muzito, Ensemble pour la République et MS-Avançons de Moïse Katumbi et la Dynamique Progressiste Révolutionnaire de Constant Mutamba. Ainsi, après concertation, il a été décidé de commun accord que le poste de Rapporteur adjoint du bureau définitif de l’Assemblée nationale soit attribué à Ensemble pour la République au regard de son poids numérique au sein de l’opposition parlementaire, soit 18 députés nationaux suivi de MS- Avançons avec 6, Nouvel Elan 3, Dypro 2, Leadership pour la Gouvernance et le développement 1.

Au nom de l’équilibre et de l’équité au sein de l’opposition parlementaire, il a été convenu que les responsabilités aux autres postes à l’Assemblée nationale seront attribuées en priorité aux autres regroupements politiques. Après cette désignation, Ensemble pour la République devra se réunir en début de cette semaine pour cette fois-ci designer le nom de son candidat à ce poste au bureau définitif de la chambre basse du Parlement. Contacté par la rédaction du journal Le Quotidien, un haut cadre de Ensemble pour la République qui a requis l’anonymat a déclaré ceci:” Le choix de la personne se fera facilement car c’est le consensus qui sera le mode de cette désignation.

Parce qu’au sein du regroupement politique, ce ne sont pas les postes qui importent mais plutôt se mettre au service du peuple qu’ils représentent au Palais du peuple”, avait il déclaré. Il sied de rappeler que selon le règlement intérieur, le Rapporteur adjoint assiste le Rapporteur dans l’exercice de ses attributions et le remplace en cas d’absence ou d’empêchement. Il assure aussi l’exploitation et le suivi des rapports des vacances parlementaires.

Richard Shako Kanyengele

 




Le pasteur Levi Mbuta succède au pasteur Godé Mpoyi

C’est encore un autre homme de Dieu qui vient d’être élu à la tête de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Il s’agit du pasteur Levi Mbuta Sangupamba, pasteur responsable de l’église Oracle de l’Eternel et député provincial et élu de la circonscription électorale de Kimbanseke sur la liste de regroupement politique 4 AC, élu avec 23 voix sur 43 votants. Il remplace à ce poste le pasteur Godefroy Mpoyi Kazadi, pasteur responsable de l’Eglise Image de l’Eternel.

Son élection est intervenue le week-end dernier au cours d’une plénière très controversée car la veille, soit le vendredi 19 avril 2024, jour de l’audition des messages des différents candidats à ce scrutin, le président du bureau provisoire, André Amous Mbokoso l’avait reportée pour raison d’ordre financier, ce que la majorité des députés provinciaux avaient rejeté.
Après une matinée de samedi 20 avril 2024 surchauffée à cause de la forte présence policière devant le siège de l’organe délibérant, ce n’est qu’en début d’après-midi que les choses se sont calmées et les portes étaient ouvertes aux députés provinciaux pour siéger contre la volonté du président du bureau provisoire qui d’ailleurs s’y est absenté. C’est donc le premier rapporteur de ce bureau qui a présidé cette plénière électorale.
Si l’élection des autres membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa était sans surprise car ils n’avaient pas des challengers, par contre ça n’a pas été facile pour le ticket de l’Union sacrée de la nation à la présidence. Aux côtés de Levi Mbuta Sangupamba se trouvait un challenger de taille, le député provincial Jésus Noël Sheke wa Domene, indépendant, et élu de la circonscription électorale de Lingwala, qui malgré les menaces d’Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS et membre de présidium de l’Union sacrée de la nation, a maintenu sa candidature.
Ce dernier avait demandé à tous les candidats non désignés par la plate forme, de retirer sa candidature au risque d’être sanctionné politiquement voire judiciairement. Au terme de cette joute électorale très serrée, le nouveau speaker de l’hémicycle de Kinshasa n’a dépassé son challenger que de trois voix, soit 23 voix contre 20 voix. Et il faut dire que 5 députés provinciaux n’ont pas participé à la plénière pour des raisons non connues, soit 43 députés provinciaux sur 48 qui composent l’Assemblée provinciale.
Selon certaines indiscrétions, ces députés provinciaux seraient tous acquis à la cause de l’élu de Lingwala. Outre le président de l’APK, les membres que voici ont été élus. Les députés provinciaux Germaine Tshinyama, vice-présidente, André Kongolo, rapporteur, Clauvis Samba, rapporteur adjoint et Socrates Mubengaie, questeur.

Un mandat placé sous le signe de l’écoute de la population
Aussitôt élu, le président du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa s’est adressé à ses collègues députés provinciaux conformément au programme tracé par le protocole. Tout en remerciant l’assistance pour la confiance placée en sa modeste personne aux autres membres du bureau définitif, Levi Mbuta Sangupamba a placé son quinquennat sous le signe de la proximité avec la population à qui il sera à l’écoute.
C’est cette écoute qu’il prêtera aussi à ses collègues députés provinciaux et le personnel administratif pour toute préoccupation et suggestions pour le bon fonctionnement de l’institution. Plus d’un observateurs veulent voir l’Assemblée provinciale de Kinshasa jouer cette fois -ci sa véritable mission régaliennes de producteurs d’édits au bénéfice de la population et de contrôleur de l’exécutif provincial, rôle que jusque là n’est pas encore vécu à cause de la complicité avec le gouvernement provincial.
Des leçons à tirer
Le vote des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa aura été une véritable leçon à tirer pour l’union sacrée de la nation de par le résultat de vote à la présidence. Cela traduit un climat de malaise qui existe au sein de l’USN dont il faut s’y pencher pour trouver des solutions. En effet, l’actuel président de l’APK n’a pas obtenu la majorité absolue des voix, soit 24+1 voix.
L’absence de 5 députés provinciaux à cette plénière aura joué en défaveur de l’élu de Lingwala qui était sur le point de créer la surprise. Ce qui laisse croire que le mot d’ordre donné par Augustin Kabuya n’a pas été suivi à la lettre. Au lieu d’imposer le mot d’ordre, il serait mieux de négocier avec les grands électeurs. Si l’on ne fait pas attention, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale risque de connaître aussi des surprises. “Gouverner, c’est prévoir dit- on”, a lâche un député provincial de Kinshasa.
Richard Shako Kanyengele




45ème Lettre Sociale Congolaise: Sémantique évolutive du « génocide de 800.000 personnes» au Rwanda : Paul Kagame a-t-il rendu le « génocide » dit «rwandais » sans base philosophique et confirmé la vérité historique rétablie par Pierre Péan, Robin Philpot et Charles Onana sur ce qui s’est passé au Rwanda à partir du 06 avril 1994 ? Les 10.000.000 Congolais tués sur leur sol par la guerre expansionniste Rwandaise crient justice

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

 

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. « Génocide des Tutsis au Rwanda la « communauté internationale » nous a laissés tomber, dit Paul Kagame » tel est le titre qui a été à la une de certains médias internationaux relayant le propos du Président Rwandais Paul Kagame au lancement, le 07 avril courant, des commémorations du 30è anniversaire du « génocide des tutsis ».

2. Les auditeurs, les téléspectateurs, les internautes et lecteurs attentifs ont constaté, dans le discours du président rwandais du 07 avril, le passage du « génocide rwandais » au « génocide des tutsi ». Il s’agit là d’une sémantique évolutive qui tient à faire voir sans raison que la guerre interwandaise n’avait fait des victimes que dans le rang de l’ethnie tutsie alors que la communauté rwandaise est aussi composée des hutu et twa.

3. Ce passage qui peut paraître anodin, pour certaines personnes, est un pari gagné pour le Président rwandais et tous les membres de son ethnie, car, c’était leur projet de se faire victimes après avoir tué par arme. Ce projet remonte aux années 1983 suivant les propos de Festo Habimana publié aux Etats Unis dans le premier numéro de l’Impuruza, premier journal de la diaspora tutsie que Pierre Péan (2010 :58) reproduit comme suit : « (…) Des propagandistes de haut niveau vont alors s’employer à mener une intense activité de lobbying pour « légitimer » et « victimiser » ceux qui se préparent à entrer au Rwanda les armes à la main ». C’était donc la conception de la rébellion rwandaise.

4. Comme l’avait déjà dit Festo Habimana, les tutsi formèrent le Front Patriotique Rwandais, prirent des armes et commencèrent en 1990 la rébellion sous le leadership de Paul Kagame contre le régime régulier du Président Juvénal Habyarimana. A la suite de l’assassinat du Président Juvénal Habyarimana le 06 avril 1994 Paul Kagame et son FPR ont pris le pouvoir au Rwanda. Il totalise aujourd’hui 30 ans de pouvoir.

5. L’on note que Paul Kagame avait non seulement l’envie de prendre le pouvoir au Rwanda, mais d’envahir aussi l’est de la République démocratique du Congo par des guerres conçues et pensées au rwandais pour les intérêts rwandais et occidentaux. La première guerre après sa prise de pouvoir au rwanda a commencé au Congo – Kinshasa le 24 octobre1996, la deuxième guerre a commencé le 02 aout 1998 et la troisième guerre qui augmente le nombre des morts, jour après jour, au Congo Kinshasa a commencé le 21 février 2012.

6. Face à toutes ces guerres d’inspiration rwando-occidentale ayant pour toile de fond la promotion de la supériorité d’une ethnie sur les autres, voire un discours raciste, les congolais n’ont eu qu’à développer l’intelligence et la résilience pour résister à l’entreprise suicidaire et cynique de Paul Kagame et ses amis du Nord en République démocratique du Congo.

7. L’importance que revêt l’intelligence locale ou nationale dans la résistance contre l’expansionnisme fondé la supériorité d’une race sur les autres ou d’un peuple sur les autres est montrée par Pius Ngandu Nkashama, alors Professeur de langue et littérature françaises au département de Français de la Louisiana State University aux Etats Unis d’Amérique.

8. En marge de ses participation et intervention à la conférence mondiale sur « la xénophobie, le racisme et la nationalisme populiste dans le contexte des migrations mondiales» du 18 au 20 septembre 2018 à Rome, Pius Ngandu Nkashama a accordé un entretien à Jean Pierre Bodjoko,Sj de la Cité du Vatican.

9. Dans son entretien, cet intellectuel congolais de renommée internationale montre qu’ « aujourd’hui, la force des armes n’a plus un pouvoir contraignant sur les peuples. Ces derniers ont acquis par eux-mêmes, à travers leur propre intelligence, le refus d’inculquer aux peuples les notions d’êtres inferieurs ou primitifs ». Condamnant le populisme européen, Ngandu Nkashama Pius précise que les discours absurdes et racistes des populistes européens sont dépourvus d’arguments aussi bien philosophiques, moraux que religieux pouvant emmené à croire qu’il existe des peuples inférieurs et supérieurs ».

10. Pourtant la guerre expansionniste rwandaise au Congo -Kinshasa est alimentée et soutenue par la prétendue supériorité de l’ethnie de Paul Kagame sur les ethnies qui constituent la République démocratique du Congo. En violant, au nom de sa prétendue supériorité, les frontières de la République démocratique du Congo (un Etat Indépendant et Souverain) et ses lois ainsi que les lois internationales sous prétexte d’absence de bonne gouvernance et protection des membres de son ethnie prétendue minoritaire au Congo Kinshasa, d’un côté et, de l’autre, la présence de FDLR sur le sol congolais, Paul Kagame traite le peuple congolais d’un peuple inférieur et primitif. Cette violation des frontières et lois est une insulte à la dignité et à l’humanité des congolais. Par ses tueries, viols et pillages perpétrés, Paul Kagame tient à vider l’espèce humaine congolaise sur le sol de ses ancêtres pour installer les membres de son ethnie sur le sol congolais.

11. Heureusement, comme l’a montré Pius Ngandu Nkashama concernant l’échec de la force des armes, les Congolaises et Congolais ont développé leur intelligence pour résister aux velléités expansionnistes rwandaises. Cette intelligence de résistance et de résilience contre la barbarie rwandaise, symbole d’un patriotisme authentique et vrai, se manifeste sous plusieurs formes notamment l’Unité indivisible de la nation congolaise, l’autodéfense, la détermination de forces armées congolaises à protéger et garder la patrie congolaise, le soutien inconditionnel des forces armées congolaises par le peuple congolais, la solidarité aux victimes de l’agression rwandaise.

12. Ces tueries, viols et pillages perpétrés par Paul Kagame au Congo-Kinshasa étant des faits vrais, évidents et vécus, ils ont fait l’objet des écrits de la part de plusieurs auteurs notamment Pierre Péan, Robin Philpot, Charles Onana pour ne citer que ces derniers. Ces écrits gardent, protègent et pérennisent la vérité factuelle historique en transcendant les limites temporelles et spatiales. Ces écrits rétablissent la vérité historique sur ces tueries, viols et pillages en RDC, ils dénoncent et font connaitre le sort des congolais à qui veut l’entendre. C’était pour cacher cette vérité factuelle historique que l’accès aux livres sur le drame rwandais était très difficile comme l’a écrit l’auteur du livre Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité, Robin Philpot, qui montre qu’ : « on peut trouver la plupart de ces livres et documents dans nos bibliothèques et nos librairies, ou encore sur l’internet sur ce qui s’est passé au Rwanda le 06 avril 1994, ce qui n’était pas le cas pour les années 1990 et 2000 ». J’estime que la République démocratique du Congo devrait être le pays où les Institutions documentaires et les librairies devraient disposer de tous ces livres et faire des produits documentaires à mettre à la disposition de leurs usagers. C’est donc dans ces institutions que les congolaises et congolais liraient les livres de Pierre Péan, Robin Philpot, Charles Onana et les autres sur les tueries, viols et pillages au Congo Kinshasa.

13. Les livres de Pierre Péan sont Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990-1994 paru en 2005 et Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique paru 2010.

14. Dans Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990- 1994, Pierre Péan a contextualisé « la tragédie rwandaise » de 1994 avec un regard rétrospectif sur la guerre entre les Forces Armes Rwandaises(FAR) et le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame (FPR) composé quasi exclusivement des Tutsi recrutés dans la diaspora en exil, soutenu par l’armée ougandaise et protégé par les services secrets américains contre le gouvernement régulier du Rwanda. Pierre Péan revient à dire et à préciser que la guerre qui a commencé au Rwanda s’est portée à l’est de la RDC où elle a fait plus de morts. Pour Péan, derrière Paul Kagame profilait l’Ouganda de Yoweri Museveni, allié des américains. Péan précise qu’après la chute du mur de Berlin, les Etats Unis d’Amérique aidés notamment par la Grande Bretagne et l’Israël avaient décidé d’étendre leurs aires d’influences sur le continent africain avec comme entre autres missions de diviser certains grands pays africains.

15. C’est dans ce livre Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990- 1994 que Péan montre que l’Alliance des Forces Démocratiques pour Libération(Afdl) a été créée par Paul Kagame pour dissimuler les militaires de l’Armée Patriotique Rwandaise(APR) qui ont tué et continuent à l’est de la RDC. L’Alliance Fleuve Congo(AFC) est créée dans cette même logique pour dissimuler les militaires de Rwandan Defense Forces(RDF)/M23 qui ont tué, violé les filles et les femmes congolaises et pillé les ressources tant naturelles que minérales de la RDC.

16. Parce que tout ce qui a un début doit impérativement avoir une fin, Péan écrit : « Paul Kagame et tous blancs menteurs qui l’ont soutenu ont du souci à se faire. Vient le temps où toutes les manipulations déployées autour de la souffrance humaine seront mises au jour. Kagame et son entourage apparaitront alors pour ce qu’ils sont, des criminels de guerre doublés de chefs mafieux responsables de millions de morts, qui ont pour longtemps déstabilisée l’Afrique Centrale et asservi leur propre peuple ». Je pense que le peuple congolais par son intelligence a créé ce temps-là que nous vivons maintenant.

17. Dans Carnages. Les Guerres secrètes des grandes puissances en Afrique paru en 2010, Pierre Péan consacre, à la page 59 de ce livre, un chapitre sur, «les agresseurs transformés en victimes, ou l’organisation de l’impunité». Il renseigne à ses lectrices et lecteurs qu’avant de se lancer à la conquête du Rwanda, les rebelles tutsis avaient assimilé leur combat à celui des sionistes en s’auto-désignant comme les « Juifs d’Afrique ». Il montre qu’en 1983, Festo Habimana avait écrit dans l’Impuruza, le premier journal de la diaspora tutsie publié aux Etats Unis d’Amérique, ce qui suit : « Une nation en exil, un pays sans leadership, les « Juifs d’Afrique », une nation sans Etat, toutes ces expressions pourraient faire des titres merveilleux pour décrire le saga de notre peuple ».

18. A la page 337 de ce livre, Pierre Péan consacre aussi un chapitre sur le « pillage du Congo par le Rwanda, l’Ouganda, divers groupes mafieux et nombreuses multinationales ». Péan y affirme que pour l’administration Cliniton, Kagame et Museveni étaient des leaders exemplaires de la « new génération ». Je n’ai pas eu tort de montrer dans ma 12ème lettre Sociale Congolaise du 19 septembre 2022 que l’Ouganda de Museveni n’avait aucune volonté de mettre fin à l’insécurité à l’est de la République démocratique du Congo.

19. Péan écrit ceci dans son livre susmentionné, je cite: « les dirigeants rwandais ont réussi à convaincre la communauté internationale que leur présence militaire dans l’est de la République démocratique du Congo a pour objet de protéger le pays contre les groupes hostiles qui se trouvent en République démocratique du Congo et qui selon, eux, se préparent activement à envahir le Rwanda ». C’est ici qu’il convient de donner raison à Robin Philpot (2007 :

11) qui montre que la fameuse «communauté internationale » n’est pas celle au sens de l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations Unies qui regroupe tous les pays du monde, « mais il s’agit des Etats Unis et des pays que Washington soudoie ou fait taire ».

20. Rappelons que Robin Philpot lui-même a écrit entres autres : Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali paru en 2003, Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité paru en 2007 et Rwanda and the new scramble : from tragedy to useful imperial fiction paru en 2013.

21. Dans Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali, Robin Philpot montre qu’il y avait derrière l’attentat du 06 avril 1994 contre le Président rwanda Habyarimana une lutte entre les Etats Unis et la France. Car, chaque fois que la France proposait une solution à la crise rwandaise, les Etats Unis et le Royaume uni s’y opposaient. L’on comprend que l’opposition des Etats Unis et le Royaume Uni aux propositions de la France pour mettre fin à la crise rwandaise de l’époque était un soutien au Front Patriotique Rwandais pour conquérir le pouvoir au Rwanda. Est-ce pour plaire à Paul Kagame que l’actuel Président français Emmanuel Macro culpabilise la France dont les propositions de résolutions à la crise rwandaise ont été étouffées par les Etats Unis ?

22. Dans Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité, dans la droite ligne de sa thèse défendue dans Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali, Robin Philpot soutient d’abord qu’après avoir effectué une enquête de huit ans sur le drame rwandais, Jean Louis Bruguière, juge antiterroriste français, a établi que « Paul Kagame et le Front Patriotique Rwandais(FPR) avaient planifié l’attentat contre l’avion du Président rwandais Habyarimana et supervisé son exécution pour prendre le pouvoir avec une offensive militaire. Ensuite Philpot argumente que Jean Louis Bruguière a aussi établi que les missiles utilisés pour abattre l’avion du Président rwandais Habyarimana appartenaient à l’Ouganda où étaient entrainés les tireurs de l’avion. Enfin Robin Philpot soutient non sans raison que l’utilisation abusive du terme « génocide rwandais » a servi à masquer les crimes du Front Patriotique Rwandais(FPR) de l’actuel Président Paul Kagame, un protégé des Etats Unis, dans la mesure où avec l’accord de Washington Kagame et ses troupes pouvaient bien mener la guerre d’agression contre le Rwanda, envahir le pays, se livrer à des massacres, prendre le pouvoir puis envahir le Zaïre voisin(l’actuelle République démocratique du Congo) et faire main basse sur ses ressources.

23. Evidement pour confirmer davantage l’utilisation abusive du terme » génocide rwandais », Philpot a souligné que « le mantra des génocidaires hutus qui ont massacré environ 8.00.000 tutsis et hutus modérés » ne tenait pourtant plus la route depuis la publication, par Tilip Reyntjens, témoin expert à charge du Tribunal Pénal International pour le Rwanda(TPIR), des chiffres compilés. C’est pour dire que dans sa créativité destructive, Paul Kagame a imaginé les 800.000 personnes tuées dans la guerre inter rwandaise pour gagner la sympathie de ses amis.

24. Dans Rwanda and the new scramble : from tragedy to useful imperial fiction, très attaché à la vérité historique sur les crimes perpétrés au Rwanda par le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame, Robin Philpot affirme que Boutros Boutros Ghali, l’ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies lui avait déclaré que le génocide rwandais était à 100%BTUJHY7²² de la responsabilité américaine. Philpot revient à dire et à préciser que presque 20 ans après, les faits sur la tragédie rwandaise ont été déformées et les faits jugés ignorés de telle manière que le Rwanda est utilisé partout pour justifier une soi-disant intervention humanitaire dans toute l’Afrique (et dans le monde). C’est alors qu’il parle d’une fiction impériale utile.

25. Les livres de Charles Onana sur les tueries et le pillage en Républiquedémocratique du Congo sont entre autres : Ces tueurs tutsis : au cœur de la tragédie congolaise paru en 2009, Rwanda, la vérité sur l’opération turquoise : quand les archives parlent paru en 2019 et Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale. La France complice ? paru en 2023.

26. Dans Ces tueurs tutsi : au cœur de la tragédie congolaise, Charles Onana revient sur l’instrumentalisation de mémoire de shoah par les tueurs tutsi qui se sont autoproclamés victimes du « génocide rwandais » alors qu’ils ont, d’un côté, assassiné deux chefs d’Etat africains, des milliers de rwandais et des témoins français, espagnols et canadiens en 1994 et, de l’autre, envahi en 1997 la République démocratique du Congo où ils exterminent des milliers des congolais chez eux et des refuges hutu sans qu’il s’ émeuve un seul instant un sentiment de condamnation de la part de la communauté internationale. Onana montre que les tueurs tutsis ont massacré plus de Six millions de congolais chez eux.

27. Dans La vérité sur l’opération turquoise : quand les archives parlent, Charles Onana rejette la thèse qui était propagée les 13 et 17 octobre 1994 par Médecins Sans Frontières, Organisation Non Gouvernementale Internationale, selon laquelle l’exode massif des rwandais vers le Zaïre était consécutif au « génocide » des Tutsis et Hutus modérés par le groupe majoritaire Hutu. A la page 354 de ce livre, Onana précise que l’exode massif des rwandais vers le Zaïre procédait simplement d’une stratégie masquée d’invasion du Zaïre par les troupes rwandaises et Paul Kagame aidés par les Etats Unis.

28. Cette invasion fut un pari gagné pour Paul Kagame, car, les troupes rwandaises ont chassé le Président Mobutu du pouvoir en 1997. Cette même invasion s’est confirmée davantage lorsque ceux qui étaient considérés comme des réfugiés rwandais commencèrent à réclamer, d’un côté, les avantages politiques et, de l’autre, à être intégrés dans l’armée congolaise, dans les services de sécurité et dans l’administration publique. J’invite mes lectrices et lecteurs à relire la 17ème lettre sociale congolaise intitulée : « Prescription documentaire aux congolais pour une résistance durable aux velléités expansionnistes rwandaises » du 23 décembre 2022.

29. Enfin dans Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale. La France complice ? La photo sur la couverture de ce livre présente la scène horrible. Cette scène effraie un enfant qui regarde impuissamment une multitude de corps humains sans vie, voire des cadavres. Cette couverture est en étroite relation avec le titre du livre qui est un SOS pour faire connaitre le sort des millions des morts congolais à qui veut l’entendre. Préfacé par Charles Millon, ancien ministre français de la défense de Jacques Chirac de 1995 à 1997 qui montre qu’il y a au Congo Kinshasa 10 millions de morts, 500.000 milles femmes violées et 110.000 Km2 de forets dévastés par l’exploitation illégale des ressources minières. Cette situation est due à la guerre ouverte puis larvée dans l’est de la RDC et qui a les origines particulièrement exogènes qu’il faut remonter aux années 1994.

30. Pour Charles Millon, cette guerre s’inscrivait de plus dans une rivalité générale américano-française, car, le Président américain Bill Clinton a fait pression sur le Président Français Jacques Chirac, pour annuler l’opération française qui visait à stabiliser le Kivu.

31. C’est alors que Charles Million précise que le fait que la France ait cédé au chantage américain c’était la fin de la «françafrique». Cette fin a commencé d’abord par le Rwanda qui a rejeté la langue française qu’elle avait comme langue officielle et ensuite par les pays de sahel.

32. Millon soutient qu’Onana a révélé, avec preuves à l’appui, l’emploi des forces occultes qui ont été mobilisées aux Etats Unis en faveur de Paul Kagame dont les troupes occupent toujours militairement une partie de l’est de la RDC pour la piller. La volonté de Paul Kagame est d’étendre son influence au Centrafrique, au Gabon et au Congo Brazza. Se servant de l’intelligence et de la résistance des congolais du Congo Kinshasa, les congolais du Congo Brazza ont décrié ces derniers temps la ces




Didier Mazenga reçu par la 1ère ministre Judith Suminwa Tuluka

C’est sous une pluie battante, symbole de bénédiction que le Secrétaire général, Chef du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) et Président du Regroupement politique AAC/PALU a effectué le déplacement à l’immeuble du gouvernement, situé dans la commune de la Gombe, où il a été reçu par la cheffe de l’exécutif National, la 1ère ministre Judith Suminwa Tuluka.

Il sied de noter que le numéro 1 du PALU, le seul descendant idéologique du Patriarche Antoine Gizenga Fundji, Didier Mazenga Mukanzu était accompagné d’un échantillon des représentants des partis membres du PALU et de certains cadres du parti.

Ayant 8 députés nationaux en son compte, le SGCP Didier Mazenga Mukanzu a insisté auprès de la 1ère ministre de tenir compte de l’ancrage sociologique du Parti Lumumbiste Unifié, la Première ministre était très réceptive à cette suggestion judicieuse du SGCP du PALU.

Noter que cette rencontre vient prouver que le PALU est un grand parti ayant une énorme considération dans le pays. Signalons également que le seul et l’unique PALU a été reçu ce jeudi 18 Avril par la cheffe de l’exécutif National.




La Rdc a-t-elle réellement deux Premiers ministres en fonction ? Que dit la loi ?

Dans le souci de porter la lumière et de dissiper le malentendu sur ce sujet brûlant qui défraie la chronique. Sur ce, pour mieux appréhender la quintessence de cette question, il serait important de préciser la différence entre le mode d’accession au pouvoir et la prise des fonctions.

Certes, le mode d’accession au pouvoir dans un Etat démocratique c’est à travers la nomination, l’élection et la cooptation. Il s’agit de mode d’accession au pouvoir prévu aussi par la constitution et les lois de notre pays. Ce mode permet à une personne d’accéder au pouvoir, mais de ne pas entrer en fonction car il y a la procédure à suivre.

A titre exemplatif, un Monsieur x ou une dame y peut être élu député, sénateur, gouverneur ou être nommé ministre, DG, PCA. Cela ne donne pas le pouvoir de poser des actes à cette qualité. S’agissant de la prise en fonction, lorsqu’une personne accède au pouvoir, il doit procéder à la prise des fonctions pour permettre de poser des actes liés à cette qualité.

Ma foi, l’autorité qui accède au pouvoir et entre en fonction qu’après son investiture. C’est alors qu’il peut poser des actes et bénéficier des droits liés à cette fonction. Le mode d’accession au pouvoir précède la fonction, ne se fait pas de manière concomitante ou simultanée.

Alors la question qui se pose est celle de savoir, la RDC a-t-elle réellement deux Premiers Ministres en fonctions?

Au regard de ce qui précède, la réponse est non. La RDC a un seul Premier Ministre en fonction au nom de Sama Lukonde. Sa démission ne remet pas en cause sa fonction car les autorités démissionnaires sont en fonction jusqu’à la remise et reprise même si leurs fonctions ne concernent que la gestion des affaires courantes en vertu de la continuité du service public.

Le Premier Ministre Sama Lukonde bénéficie des droits et l’immunité prévue à l’article 166 de la constitution jusqu’à l’investiture du Premier Ministre Judith Sominwa Tuluka, qui sera marquée par la remise et reprise.

Celle-ci à son tour, y compris les ministres de son gouvernement, doivent commencer à poser des actes liés à leurs fonctions et bénéficieront des droits après l’investiture à l’Assemblée Nationale (art 90 al 4,5 de la constitution).

Même les députés et les sénateurs posent des actes en qualité de leurs fonctions après la validation des pouvoirs respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat (article 103 et 105 de la constitution). Quant au président de la République, il entre en fonction après la prestation de serment à la Cour constitutionnelle (article 74 de la constitution).

Bettens Ntumba, Chercheur en droit public interne et international.

 




RDC: L’USN annonce l’élection primaire pour désigner son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale

L’Union sacrée de la nation (USN), coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, organise ce mardi 23 avril une élection primaire pour désigner son candidat au poste de Président. Ce scrutin, qui se tiendra au Palais du Peuple, opposera trois poids lourds de la coalition : Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Modeste Bahati, tous membres du présidium de l’USN.

 

L’USN se retrouve face à un choix déterminant. Le candidat désigné par la primaire aura la lourde tâche de diriger l’Assemblée nationale durant cette législature cruciale pour la RDC.

 

Cette élection revêt une importance cruciale pour la nouvelle législature issue des élections de décembre 2023. En effet, le Président de l’Assemblée nationale jouera un rôle clé dans la formation du nouveau gouvernement, baptisé “Tuluka I”.

 

Orchidée




Football : Rainford Kalaba a repris connaissance 

En voilà une bonne nouvelle ! Admis aux urgences suite à un grave accident de la route survenue le 13 avril dernier et un temps présenté comme mort, Rainford Kalaba, la légende du TP Mazembe et de la sélection nationale de la Zambie, est désormais hors de danger.

 

« Nous sommes heureux de vous annoncer que l’ancien capitaine des Corbeaux, Rainford Kalaba est complètement conscient. Il a pris son premier repas et il parle déjà correctement. Il a donc quitté le coma artificiel. Cependant, l’équipe médicale continue d’assurer une surveillance et des soins attentifs .», a récemment communiqué Nzeba Chanda, la responsable des relations publiques du CHU-Adulte de l’hôpital universitaire de Lusaka.

 

Charlène Kabaso, la conductrice du véhicule accidenté, n’a en revanche pas survécue. Elle a été enterrée jeudi dernier.

 

Le beau geste du TP Mazembe !

 

Le TP Mazembe n’a pas manqué d’honorer et de soutenir sa légende lors de son match aller des demi-finales de la Ligue des Champions de la CAF. Avant la rencontre face à Al Ahly (0-0) samedi 20 avril. Les joueurs du TPM ont en effet disposé un maillot avec le numéro 18 (celui qu’il portait) dans le vestiaire. Lors de la photo de l’équipe, le gardien Alioune Faty a montré ce maillot au public, symbolisant leur soutien.

 

Retraité des terrains depuis l’été dernier seulement, le vainqueur de la CAN 2012 a joué 243 matchs pour 74 buts inscrits sous le maillot du club congolais entre 2010 et 2023. Nul doute qu’il aura apprécié le geste. Souhaitons-lui maintenant de continuer à se rétablir.




Mills Tshibangu lave Kazadi, Rubota et la société Stever Construct  

Faux, il n’y a eu ni surfacturation ni détournement dans le contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc. Les ministres Nicolas Kazadi et François Rubota vilipendés abusivement et à longueur des journées dans la presse, n’ont pas été à la signature du contrat. Mais l’ayant trouvé, le ministre des Finances l’a renégocié à l’avantage du Gouvernement congolais. Affirmer aujourd’hui que Nicolas Kazadi a détourné des millions dans le cadre de ce contrat ou a payé à Mike Kasenga 27 millions de dollars Us, c’est un mensonge éhonté semblable à une imputation dommageable. Ne dit-on pas, qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ? Ainsi, les Congolais ne devraient pas suivre ces faux enquêteurs nourris par des officines politiques bien connues pour déstabiliser le pays et décrédibiliser ses animateurs.

Vrai journaliste d’investigation, Mills Tshibangu a réuni la presse, le vendredi dernier, dans un hôtel de la place, pour livrer les conclusions de son investigation au sujet du contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc pour la construction des forages d’eau dans les milieux périurbains. Au cours de cet exercice, il a démontré, pièce après pièce que les arguments avancés sans preuve par un autre pseudo journaliste arborant une soutane ne visaient qu’à soulever la population en ce moment où le pays fait face à l’agression rwandaise.

Pour Mills Tshibangu, ce qui a vexé la population congolaise, ce sont de faux chiffres qui ont été avancés. Et pourtant, lorsque vous voulez faire une investigation, vous devez avoir un sujet et le maitriser. Et pourtant, il s’avère que le pseudo journaliste n’a même pas lu le contrat et ne peut pas pousser loin la réflexion pour comprendre certains détails. Sinon, sur base de quoi fonde-t-il ses critiques ?

Ici, l’article 3 parlant de l’objet du contrat a été lu à l’attention des journalistes, selon lequel il est question de réaliser les travaux d’installation de forage, c’est-à-dire une unité solaire de pompage et de traitement d’eau. Et de se demander, est-ce que le forage tel qu’il s’effectue dans nos cités est le même que celui contenu dans le contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc ?

Il a affirmé que le forage est une des étapes, avant d’ajouter que ces forages sont construits avec des unités solaires automatisées. Il s’agit des fus d’eau qui peuvent supporter 12 tonnes. Et c’est construit en fibres de verre et peuvent supporter les intempéries pendant plusieurs années. Plus concrètement, ces stations ont des bornes fontaines aux pieds et d’autres ont des réseaux de distribution de 1 km. Car pour le Gouvernement, il faut créer une petite Regideso.

Il revient que le contrat, signé à l’époque du ministre des Finances Sele Yalaguli par le ministre du Développement rural Guy Mikulu et la société Stever Construct a été autorisé par les instances habilitées avant d’obtenir l’avis de non objection. D’ailleurs, a-t-on appris, que le jour où on amène le contrat chez Nicolas Kazadi, il a même refusé de le réceptionner et de payer. Il obtiendra une réduction de près de 34%. Ainsi, on partira de 1.000 à 1340 forages.

L’IGF et société Stever Construct signent un acte d’engagement

Aujourd’hui, l’évaluation à mi-parcours démontre pour la province de la Tshopo que 20 sur 27 stations de forage ont déjà été réceptionnées. Au Kasaï-Central, 20 sur 33 ont été réceptionnées. En Equateur, 20 stations réceptionnées et 13 sont en cours. A Kinshasa, 17 stations ont été réceptionnées et 10 sont en cours. A la Mongala, 20 stations réceptionnées et 7 en cours, etc. En bref, ce sont 222 stations qu’il faudra réceptionner.

Selon des informations fournies par Mills Tshibangu, accompagné par le journaliste Innocent Olenga, l’Inspection générale des finances (IGF) vient de signer un acte d’engagement avec la société Stiver construction qui s’est engagée de livrer les stations restantes d’ici le 15 juillet 2024. Ceci, pendant que le pseudo journaliste appelle l’IGF de s’impliquer dans ce dossier, ne sachant même pas qu’un accord a déjà été signé entre les deux parties.

Faute d’avoir obtenu les terrains sollicités des Gouverneurs de provinces pour la construction des stations de forage, la société Stiver construction s’emploie à acheter des terrains pour faciliter la construction, chose qui ne figure pas dans le contrat signé avec le Gouvernement congolais. A ce jour, insiste l’intervenant du jour, il n’y a pas de conflit entre le Gouvernement de la République et la société civile, ni même avec l’IGF qui connaît mieux que quiconque les détails de ce contrat.

En résumé, retenons que le ministre des Finances Nicolas Kazadi n’a jamais payé à Mike Kasenga près de 27 millions de dollars us comme annoncé malencontreusement dans une certaine presse. Précisons aussi que le contrat entre le Gouvernement et la société Stiver construction a été signé en pleine période de Covid-19 pour la construction de ces stations, ainsi protéger la population congolaise contre cette maladie. C’est ainsi que ce contrat a eu un caractère spécial à cause de l’urgence sanitaire.

Mills Tshibangu a terminé son speech par fustiger le fait que nombreux sont les journalistes qui sont visiblement achetés par des politiques afin de salir certaines autorités de la République qui, du reste, abattent un travail de titan. « Faisons attention sur ce que la presse publie ou diffuse, et les journalistes doivent chercher des preuves tangibles pour crédibiliser leurs enquêtes », dit-il, avant d’exiger le respect des autorités du pays et le soutien au président de la République, Félix Tshisekedi.

Le Quotidien




Moi ministre, Dieu est grand !

Si la Plèbe peut se contenter du délestage de la SNEL ou du communiqué de la REGIDESO annonçant l’interruption en fourniture d’eau pendant une journée, les Autorités morales et autres bonzes des regroupements politiques congolais s’attendent, eux, à être nommés ministres dans le Gouvernement de « Judith ». Celle-là qui vient de boucler ses consultations avec une ribambelle de « AAA/AAA, AAAA/bonbons, AAB/BCC35jours, AAA/CBY, AAZ/Excès, ACB/AUPDES, AAAA/Fally ».

Cette marmaille de regroupements politiques peu ordinaires, étonnants et répugnants engendrés par une Loi électorale taillée sur mesure a été éditée pour leurs propres intérêts, pour se retrouver au Gouvernement ou dans des entreprises publiques afin de se faire appeler « ministre » ; « DG » et maquiller les noms de leurs partis politiques mallettes ou satellites.

Multipliant des appels de pied et des discours enchanteurs, ils alimentent le décor pour se re-retrouver aux côtés de Judith Suminwa Tuluka qu’ils devront, sans nul doute, « hypnotiser », « envoûter » afin de couvrir leur incompétence. Une incompétence notoire, malheureusement applaudie par leurs aveugles fanatiques qui alimentent la chronique par des histoires à dormir débout, des illusions et autres messages incongrus à travers les médias.

Pourtant, nommée le 1er avril 2024 par le Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi, la Première Ministre ne pouvait qu’insister sur la compétence devant être l’un des critères pour faire partie de son Gouvernement. Mais comme vous et moi connaissons les vertus loufoques de ceux qui aspirent à occuper toujours ces genres de postes, nous avons vu défiler sans vergogne devant la Cheffe du gouvernement des caciques peu recommandables, des avortons politiques, des dinosaures financiers et autres bâtards parlementaires incompétents aux discours mielleux.

Dommage que demain, ces personnages qui n’ont que faire de leur honneur, apôtres de l’incompétence, friands de détournements et de malversations financières seront tous « versés » au Gouvernement, au nom de leur appartenance à des regroupements politiques qui se réclament la journée de la majorité au pouvoir mais qui, en réalité, font le lit de l’ennemi la nuit. Les « AAA/Ngulu, AAAB/GOT ; AAAA/CQD » et autres froufrous regroupements ne sont, en réalité, que des marchands de vent pour flouer les électeurs. Pour peindre les bavures de leurs partis politiques. Des regroupements politiques peu ordinaires, indigestes et carnassiers qui viendront juste pour souffler l’opprobre à leur électorat en se bombant le torse et persiffler : « ah ! Moi ministre ; Dieu est grand ».

Ainsi est fait l’homme politique congolais. Surtout ministre ou député.

Willy K.




Atundu alerte sur une méprise contreproductive et dangereuse

Pour les congolais, le Rwanda est un Etat minus habens sinor carrément nihil habens, et Kagame un crapaud nain qui veut se faire aussi gros que le bœuf, au risque d’exploser.

Hélas, avec le temps, le Rwanda a réussi à se forger une stature internationale des pays sûrs et fiables en affaire, notamment par la vente du coltan auprès de certaines sociétés internationales et grâce à la signature d’un MOU sur les matières stratégiques.

Entretemps, Kagame s’est révélé une dangereuse pieuvre étendant ses puissants tentacules sur l’Afrique subsaharienne et dans les milieux des grands centres de décisions internationales comme l’ONU et l’UE.

Dans cet ordre d’idées, Kagame a conclu des accords militaires et d’affaires au point d’être présent au Mozambique, en RCA, au Benin, en Pologne, en RSA, au Zimbabwe, en Zambie, en Guinée Equatoriale et en République du Congo ; sous le couvert des sociétés écrans qu’il dirige depuis Kigali aidé, en cela, par l’activisme débordant de la Diaspora Tutsi.

Ces Etats et partenaires deviennent ainsi, par la force des choses, ses alliés au détriment de la République Démocratique du Congo. C’est ce qui explique la condamnation de l’agression rwandaise que du bout des lèvres, malgré tous les efforts diplomatiques du Président Tshisekedi.

A la vérité, il faut reconnaître que Kagame a, patiemment et méthodiquement, construit son ambition hégémoniste : d’abord en s’imposant comme technicien et expert dans l’armée ougandaise formé dans les écoles militaires aux USA, ensuite comme meneur d’homme d’Ouganda jusqu’à la conquête du pouvoir à Kigali.

Grâce à sa victoire éclaire sur le régime de Kinshasa sous le couvert de l’ADFL, il s’est révélé un chef militaire efficace et avisé.

Enfin en accédant au poste de Chef d’Etat, il s’est confirmé comme un leader ayant une vision sur l’avenir de l’Afrique et capable d’exercer un leadership en Afrique ou, tout au moins, sur la partie de l’Afrique où il est présent par la présence de ses contingents dans les différentes missions de l’ONU en Afrique par l’accord sur les réfugiés expulsés de Grande Bretagne et par la signature de MOU avec l’UE sur les produits stratégiques que son sous-sol ne détient pas, Kagame s’est affirmé comme un stratège.

Car, en effet, cet accord avec la Grande Bretagne, par exemple a, non seulement, résolu le problème d’immigrés indésirables dans ce pays, mais aussi, par conséquent et éventuellement, dans les autres pays européens. D’où leur silence stratégique.

Par ailleurs, l’histoire de l’humanité est remplie des cas de David tuant Goliath. La leçon à tirer de cette histoire, est qu’une victoire est plus une question d’option stratégique et de réalisme tactique plutôt que de force ou de rage.

Comprendre la nature d’un problème constitue un pas décisif dans la recherche d’une solution adéquate. Et au regard de la situation actuelle au Moyen Orient ou en Ukraine, il apparait qu’aucun Etat n’enverra ses citoyens à la mort pour les beaux yeux d’un Chef ou d’un Pays.

La défense de l’intégrité territoriale et de l’intégrité physique est d’abord, sinon exclusivement, de la responsabilité des citoyens du Pays agressé ou en danger.

Tout au plus, certains Etats pourraient intervenir en cas de victoire pour sanctuariser le territoire conquis. En tout état de cause, la République Démocratique du Congo devrait s’employer, par tous les moyens, à couper toutes les sources d’approvisionnement du Rwanda grâce aux accords militaires, économiques ou d’affaires ; car l’atavisme de notre histoire grandiose et de notre glorieux passé ne suffit pas à nous garantir une victoire décisive sur le Rwanda.

A cette fin, la République Démocratique du Congo doit envisager et étudier une action holistique dans tous les domaines pour forcer la Rwanda à accepter un dialogue stratégique avec Elle sur base d’égalité et de respect mutuel.

Sinon, la pieuvre Kagame risque d’étouffer le Grand Congo par strangulation. Crier ou prier est lâche, seul le silence est grand ! Disait Alfred de Vigny dans ‘La mort du loup’

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Le Quotidien